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France et politique française - Page 2182

  • L'ÉTAT MET NOTRE PATRIMOINE HISTORIQUE EN VENTE !

  • L’islamisation de la Seine-Saint-Denis est bien une réalité

    L’islamisation de la Seine-Saint-Denis est bien une réalité

    Lu dans Famille chrétienne :

    Le résultat fait froid dans le dos. Les lieux visités, les deux cents entretiens effectués avec des islamologues, des hauts fonctionnaires, des policiers, des magistrats, des responsables communautaires vont tous dans le même sens. « L’islamisation progressive de la Seine-Saint-Denis est bien une réalité. » D’abord, il y a le spectacle de la rue, avec son cortège de femmes voilées, du simple voile au hijab, qui cache entièrement les cheveux mais laisse voir le visage, en passant par le niqab qui ne laisse qu’un petit espace pour les yeux. Ce dernier est interdit, en principe, du coup certaines femmes portent des masques chirurgicaux, certificat médical à l’appui – le même type de certificat qui sert à « prouver » l’allergie au chlore, pour éviter de se montrer à la piscine en maillot de bain. Dans la rue également, les produits « halal », qui se vendent un peu partout, voire s’imposent quasiment comme une obligation. Et à la devanture des librairies, des livres qu’on ne voit que dans ces quartiers, du style J’aime mon mari, où l’on apprend aux femmes à obéir en tout point et en tout temps à leur seigneur et maître.

    À l’école, au réfectoire, les élèves s’organisent spontanément en tables « pures » et « impures », les musulmans d’un côté et les autres à part, et refusent de manger de la viande s’ils n’ont pas la certitude qu’elle est halal. « Ils sont tétanisés, raconte une directrice d’école. J’ai vu des mômes de 8 ou 9 ans vomir… » Au groupe scolaire Al Andalus, école hors contrat pour filles, les enseignantes sont en jilbab noir – comme leurs élèves dès l’adolescence –, les poupées n’ont pas de visage, en raison de l’interdit portant sur la représentation des êtres humains, et la musique est bannie, les salafistes ayant décrété qu’elle était bonne pour les singes et les porcs.

    Au dépôt RATP des Pavillons-sous-Bois, célèbre « repaire de barbus », le principe officiel de neutralité est quotidiennement bafoué. Certains refusent de conduire juste après qu’une femme a tenu le volant. Et les conducteurs sont choisis en fonction de leur couleur de peau : « Pour conduire un bus dans un quartier où il n’y a que des Arabes, on fait conduire le bus par un Arabe. Un bus qui doit circuler dans un quartier où il n’y a que des Noirs, on le fait conduire par un Noir », résume crûment un agent.

    Sans oublier les gynécologues à qui l’on demande la réfection de l’hymen des jeunes filles afin qu’elles arrivent « vierges » au mariage, les « mariages » temporaires pour avoir une relation sexuelle autorisée, les réunions « non mixtes » à la fac où l’on tient une parole « non blanche », la polygamie qui théoriquement n’existe pas mais sur laquelle certains intellectuels réclament un « débat »… Voilà, très rapidement résumée, la situation sur le terrain. Comment en est-on arrivé là ? […]

    https://www.lesalonbeige.fr/lislamisation-de-la-seine-saint-denis-est-bien-une-realite/

  • Gilbert Collard : "Pourquoi on ne taxe pas Total ou le kérozène des avions plutôt que les pauvres…

  • Cet antisémitisme a un nom : islamisme !

    Cet antisémitisme a un nom : islamisme !

    Le 21 novembre, lors de la séance des questions au gouvernement à l’assemblée nationale, le député LR Brigitte Kuster a interrogé le Premier ministre sur l’augmentation du nombre d’actes antisémites :

    Mais de quel antisémitisme parlons-nous, monsieur le Premier ministre ? Vous ne le dites jamais. C’est comme si, derrière les statistiques, il n’y avait ni coupable, ni criminel. Bien sûr, toutes les formes d’antisémitisme sont à combattre sans relâche, celle des groupuscules néofascistes comme celle, plus sournoise, de certains militants pro-boycott. Mais ces mouvements sont-ils la cause principale de l’explosion de haine que nous connaissons actuellement ? Le doute est permis.

    À l’inverse, il existe une forme d’antisémitisme qui procède d’un véritable système, qui agit à visage découvert et dont la dangerosité n’est plus à prouver. Cet antisémitisme tue : Mireille Knoll, Sarah Halimi et tant d’autres. Il chasse des familles de quartiers où elles vivaient depuis des générations et refuse, voire interdit, l’enseignement de la Shoah à l’école.

    Cet antisémitisme a un nom, monsieur le Premier ministre : islamisme ! Et ce nom, jamais vous ne le prononcez !  

    Aussi, dans ce contexte, croyez-vous que les mesures que vous avez annoncées suffiront à combattre le fascisme islamiste ?

    Réponse de Christophe Castaner, ministre de l’intérieur :

    Madame la députée, l’antisémitisme n’a ni frontière, ni discernement et n’appartient à personne, mais il frappe. Il frappe très violemment à travers les attentats, et nous avons évoqué, il y a quelques jours à peine, les conséquences dramatiques de l’attentat de Pittsburgh.

    Vous avez évoqué ces personnes, victimes, dans leur quotidien, de ces actes antisémites, ainsi que ces deux femmes, mortes de l’antisémitisme. Ce sujet doit évidemment tous nous mobiliser, et personne ici n’oublie les attentats, les assassinats, les violences, pas plus que l’antisémitisme du quotidien.

    Il a de nombreuses sources, que nous connaissons. L’islamisme radical en est une, madame la députée. Mais elle n’est hélas pas la seule. Le populismel’extrême-droite et la banalisation du discours antisémite sur les réseaux sociaux contribuent à ce vent mauvais qui souffle sur la France.

    https://www.lesalonbeige.fr/cet-antisemitisme-a-un-nom-islamisme/

  • Jean Messiha : « Aucun patriote ne peut renoncer à sa souveraineté monétaire »

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    Jean Messiha, diplômé de l’IEP de Paris, ancien élève de l’ENA (promotion Romain Gary), docteur en économie, est l’un des quatre délégués nationaux chargé des études et argumentaires du Rassemblement national (il avait adhéré au Front national en 2016). Il est membre du bureau politique du RN, mais surtout il est le conseiller de Marine Le Pen pour les questions économiques.
    Cette thématique est spécialement importante car, lors du fameux débat Le Pen-Macron du 3 mai 2017, les sujets économiques, et singulièrement la question de l’euro, et les réponses de la présidente du Front national, ont inquiété certains électeurs qui auraient pu voter pour le FN. Par ailleurs, Jean Messiha est haut fonctionnaire dans un ministère stratégique. Ses fonctions au sein du Rassemblement national sont purement militantes, et bénévoles.

    — Notre entretien est centré sur la question européenne et plus globalement sur les questions économiques. Mais ma première question sera personnelle : d’où vous vient cette passion politique qui vous anime ?

    — Je suis d’origine égyptienne (copte) et je n’ai découvert la France qu’à l’âge de huit ans. Ma langue maternelle n’était pas le français. Mon père était diplomate. Et, de ce fait, les affaires de l’Etat m’ont toujours passionné. J’ai été élevé dans l’amour de la France, dans le culte de ses grands hommes, de son histoire, de sa littérature, de ses artistes. J’ai découvert plus tard le fossé qui séparait ma vision de la France, l’image que je m’en faisais, de la réalité, et surtout du ressenti des Français eux-mêmes sur leur propre pays. Mon engagement vient en quelque sorte d’une volonté de combler ce fossé, de recoller l’image à la réalité, un peu comme une rivière qui sort de son lit et qu’on veut aider à revenir à son cours naturel. Remettre la France dans son sillon historique : voilà la quintessence de mon engagement.

    — Dans l’une de vos analyses récentes concernant la monnaie unique, vous maintenez qu’il faut « sortir du piège de l’euro ». Qu’entendez-vous par là ?

    — Comme le disait de Gaulle, « il n’est de politique que de circonstance ». Les circonstances ont évolué. En 2017, si Marine Le Pen avait été élue, nous nous serions retrouvés seuls en Europe sur cette position de retour à la souveraineté nationale. L’Europe des nations, on ne peut la faire seuls, contre l’avis des autres pays européens. Et la seule solution, en 2017, était une sortie de l’euro. Nous n’avions pas le choix, si nous voulions être fidèles à nos convictions. Mais il aurait en toute hypothèse été utopique d’imaginer qu’on puisse en sortir du jour au lendemain.

    En dix-huit mois, les choses ont considérablement évolué : l’Autriche, l’Italie, le groupe de Visegrad, la montée en puissance de l’AFD en Allemagne, des Démocrates de Suède, et un peu partout des partis souverainistes et patriotes, nous poussent à penser qu’il y a désormais la possibilité d’une approche pragmatique, qu’une période de transition est possible. L’Europe qui sortira des urnes en mai 2019 sera, dans tous les cas, beaucoup plus ouverte aux thématiques souverainistes et identitaires. La voix des patriotes d’Europe sera plus forte. En fait, un nouveau paradigme est en gestation, orienté sur de nouvelles idées-forces : la patrie, l’identité, la volonté politique. Ce paradigme est mondial et fait basculer les pays les uns après les autres (Brexit, Etats-Unis, Inde, Brésil, Italie…).

    Du même coup, la sortie de l’euro n’apparaît plus comme une impérieuse nécessité mais plutôt comme une hypothèse de travail, pour un avenir plus lointain. Il n’empêche qu’aucun patriote ne peut renoncer à sa souveraineté monétaire. La question n’est donc pas de savoir si nous devons renoncer à jamais à cette souveraineté monétaire, mais de savoir comment la récupérer, et quand. L’euro était un piège, mais il est désormais possible de penser qu’on pourra en sortir en douceur. A partir du moment où les peuples européens se réapproprient leurs identités – et c’est ce que montreront les élections de mai –, à partir du moment où l’Europe rejoint nos positions, cesse de penser contre nous, ce qui était urgent hier l’est moins aujourd’hui et, en tout état de cause, il est possible d’arriver à ses fins nationales sans nécessairement utiliser les mêmes moyens.

    Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut bâtir une coopération monétaire nouvelle en six mois. Un éventuel retour vers les monnaies nationales est un long chemin, d’autant qu’il nécessite un consensus. Il s’est écoulé près de dix ans entre l’entrée en vigueur du traité de Maastricht et la mise en place de l’euro. Il serait utopique – et dangereux – de détricoter ce dispositif dans des délais très courts, qui ne tiendraient compte ni de la complexité monétaire ni des phénomènes propres aux marchés financiers (spéculation, etc.).

    Les rapports de force, en mai prochain, ne rendront plus nécessaire la sortie de l’euro, en tout cas dans l’immédiat. On mesure déjà l’effet du changement de paradigme quand on voit l’Italie, la Pologne ou la Hongrie résister sereinement aux ukases de Bruxelles. Les chars européens vont-ils envahir ces pays pour les mettre au pas ? Non, bien entendu. Il devient plus facile de rester dans cette Europe-là tout en se réappropriant sa souveraineté. Les importants effets pervers que nous subissons de l’Union européenne doivent plus à l’impuissance et à l’abandon de nos dirigeants qu’à la toute-puissance de Bruxelles. Restaurons d’abord le volontarisme politique et remettons nos intérêts nationaux au centre de notre stratégie européenne, et voyons ce que cela donne. Gageons que cela donnera déjà beaucoup.

    — S’il y a impossibilité à court terme de retrouver notre souveraineté monétaire et si, en outre, il devient possible de résister avec succès à Bruxelles, il suffit donc laisser les choses en l’état ?

    — Non, face à la déliquescence tous azimuts de notre pays, sinon voulue du moins subie par nos élites dirigeantes, nous ne pouvons pas rester l’arme au pied. La France subit en effet un déclassement sans précédent, international, économique, commercial et industriel. Et malgré toutes les incantations que l’on entend depuis des décennies sur le pouvoir de l’UE à nous protéger et à démultiplier notre puissance, on voit bien que rien de tout cela n’a ne serait-ce qu’un début de concrétisation. L’Europe ne se défend pas ou se défend mal, en économie mondialisée. A cet égard, la « guerre économique » que dénoncent régulièrement nos dirigeants dans le sillage des récentes mesures protectionnistes américaines, n’est rien d’autre que la volonté d’un pays – les Etats-Unis en l’occurrence – de refuser d’être le dindon de la farce du commerce mondial en restant ouvert à tous les vents. Le monde s’est en effet habitué à ce que les pays occidentaux se déclarent « pays ouvert » sans frontières et sans résistances, pendant que la terre entière protège ses frontières et fait valoir les intérêts nationaux. Désormais, de plus en plus en plus de pays occidentaux disent non à la poursuite du suicide commercial et industriel. L’UE reste quant à elle corsetée par des schémas surannés et des poncifs idéologiques éculés, s’entêtant à défendre un modèle dont la page se tourne désormais partout… Nous affirmons le droit de la France à se protéger, à protéger son industrie, son marché national, comme font les autres pays.

    Notre souveraineté retrouvée doit s’accompagner d’un redressement de notre compétitivité. Cela nécessite que l’on baisse massivement les charges sociales, puisque nous ne pouvons pratiquer de dévaluation. Ce fut la recette miracle de l’Allemagne de Schroeder. Aujourd’hui, tous secteurs confondus, nos coûts de production sont parmi les plus élevés d’Europe, nous sommes même plus chers que nos voisins allemands, alors que le pouvoir d’achat des Français est inférieur à celui des Allemands. C’est bien pourquoi nous sommes incapables de sauver notre industrie. Nos employés ne sont pas trop payés, mais les charges sont trop lourdes et écrasent notre économie. Mais, contrairement à ce que propose la droite LR, nous n’entendons pas compenser cette baisse par une hausse de la TVA ou d’autres types de taxes. Le bonneteau fiscal auquel se livrent tous les gouvernements successifs n’est pas notre stratégie. Nous allons baisser les charges en les compensant par des ponctions sur ceux qui profitent de la France : des mesures fiscales et tarifaires sur les importations de produits en provenance de pays nous infligeant des déficits abyssaux (à l’instar de la Chine), une réduction substantielle de notre contribution annuelle à l’Union européenne, la baisse drastique des dépenses liées à l’immigration, la lutte contre la fraude fiscale ou encore la mise à plat des niches fiscales (qui coûte plus de 100 milliards d’euros chaque année au budget national). Certaines de ces mesures nécessiteront probablement un bras de fer avec Bruxelles, mais ce bras de fer est désormais possible, comme nous le démontrent nos amis italiens notamment, d’autant que, sans la France, l’Union européenne et l’euro n’existeraient plus ; il est donc peu probable que nous n’obtenions pas gain de cause.

    Propos recueillis par Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 20 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/212665/jean-messiha-aucun-patriote-ne-peut-renoncer-a-sa-souverainete-monetaire/

  • Le gouvernement apeuré par les gilets jaunes mobilise tous les CRS pour la manifestation de samedi à Paris !

    51 compagnies de CRS sur les 61 opérationnelles convergent actuellement vers Paris. Certaines compagnies en repos ont été rappelées d’urgence. Au total, environ 11.500 policiers anti-émeute vont être déployés pour protéger le chef de l'État et les centres névralgiques du pouvoir.

    Cette fébrilité et cette défiance du peuple français de la part de nos gouvernants ressemblent à s'y méprendre aux derniers soubresauts d'un régime à bout de souffle, terrorisé par une menace révolutionnaire dont la caste dominante n'avait pas prévu l'ampleur.

    Laurent Nunez, secrétaire d’État auprès du ministre de l'Intérieur (mais en fait le véritable Ministre de l'Intérieur), a d’ores et déjà interdit l’accès à la Place de la Concorde au peuple français.

    Vidéo intégrée
    Laurent Nunez
     
    @NunezLaurent

    Lorsqu'on ne déclare pas une manifestation, les forces de l'ordre ne peuvent l'encadrer, et c'est à ce moment précis que l'on recontre des difficultés et des violences.
    
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  • Gilets Jaunes : quand les blocages payent – Journal du jeudi 22 novembre 2018

    Société / Gilets Jaunes : quand les blocages payent 
    Alors que le gouvernement joue le pourrissement face à la mobilisation des gilets jaunes, les manifestants réunionnais ont obtenu gain de cause. Un motif d’espoir qui pourrait inspirer le mouvement en métropole

    Politique / La loi fake news votée
    Après deux rejets au Sénat, la loi contre les fausses informations, plus connues sous le nom de fake news, a été adoptée mardi par l’Assemblée Nationale. Retour sur une loi liberticide

    Conso / Black Friday : les soldes 2.0
    C’est parti pour la cyber Grand messe de la consommation. Vendredi débute le black friday, un événement commercial mondial en ligne qui séduit de plus en plus de français.

    Social / SNCF élections

  • “Gilets Jaunes” : Une obligation et trois objectifs

    “Gilets Jaunes” : Une obligation et trois objectifs

    Témoignage-réflexion d’un lecteur du Salon beige :

    J’étais comme de nombreux Français ce 17 novembre sur un carrefour, en blocage au milieu des “Gilets jaunes”. J’ai vu des gens de couches sociales très  différentes unis dans la même colère. Un peuple heureux de se retrouver de se parler et d’être présent sur les terres de France  pour affronter le gouvernement. Mais aussi j’ai pu observer des groupes inorganisés et indécis dont la seule logique était de continuer coûte que coûte de tenir en bloquant les routes. Or ce combat sera long car l’Etat ne cédera pas facilement de peur d’ouvrir la boîte de pandore. Il faut donc apporter plus d’efficience sans user les bonnes volontés des G J (Gilets Jaunes) et lasser commerçants et automobilistes.

    C’est en tenant compte de ces considérations que je me permets de donner sur les prochaines opérations un avis de “professionnel”.

    Celui-ci peut paraitre spécieux mais il est vital d’avoir une vue à long terme même si la nature et la taille du processus qui s’est mis en marche engendre des difficultés.

    Pour cela une obligation et trois objectifs principaux :

    L’obligation est double :

    • s’abstenir d’irriter les conducteurs et les commerçants et retourner leur colère contre le gouvernement.
    • être exemplaires en étant unis et solidaires (incarner un contre-pouvoir)

    *En premier, la structuration :

    1) Créer au niveau départemental un vrai maillage en utilisant le bouche à oreille mais aussi les téléphones mobiles les adresses mails et les réseaux sociaux. Il faut établir un listing interactif avec cursus et disponibilité de chacun des contributeurs.

    2) Il faut une mutation des groupes de G J en passant de la structure actuelle informelle à un mouvement légal avec des Comités Départementaux des G J. Un mouvement dont les revendications seront précises, non démagogiques et élargies. Elles évolueront vers un “Cahier des Doléances” qui couvrira aussi bien la problématique des taxes et impôts que la vision d’une nouvelle souveraineté populaire.  Chaque responsable de barrage sera de fait membre de ces Comités. Une assemblée départementale se constituera avec des GJ volontaires et représentatifs de la base (Demander une salle à la Mairie du lieu de réunion) Nommer à l’issu des chargés de trésorerie, de communication, de réflexions et d’opérations.

    3) Un peu d’imagination peut suppléer le manque d’argent : quête sur les barrages, fabrications de pin’s “gilets jaunes” vendus exclusivement par ces derniers et dont les bénéfices seront reversés à la structure, création en accord avec les municipalités d’associations subventionnées (Réflexions pour une meilleure représentation), démarchage auprès des entreprises, cotisations, etc.)

    * En deuxième, la communication :

    1) Chaque “gilet jaune” doit montrer les ambitions du mouvement à ses connaissances et à sa famille (Cahiers de Doléances) et ainsi augmenter les effectifs. Des porte-paroles par département doivent être choisis pour obtenir des relations privilégiées notamment avec les médias régionaux, les politiques (Maires, députés) et les forces de l’ordre, le but : diffuser la “bonne parole”.

    2) Il faut que Chantal Mazet, la victime de 63 ans devienne l’héroïne de la contestation. (Exiger des maires qu’ils donnent son nom à une rue). Le 17 de chaque mois symboliquement une action est planifiée dans une région donnée en sa mémoire. Exemple : Dépôt de gerbes aux monuments aux morts)

    * En troisième, les actions :

    Elles peuvent être locales ou nationales.

    1) Locales :

    • Manifester dans le calme devant les permanences des députés de la République en Marche (remettre les doléances) mais aussi les interpeller sur les marchés au moment des élections.
    • Manifester devant les préfectures ou sous-préfecture ou devant les Mairies notamment celles tenues par des politiciens de l’UDI, des Verts ou de la République en Marche.
    • Organiser des rassemblements à  chaque sortie des ministres lors des visites en région. Rendre ces regroupements encore plus imposants pour la venue du premier ministre ou cerise sur le gâteau de notre président “bien aimé”. Il faut arriver à les dégouter de sortir de Paris.

    2) Nationales :

    • Le jaune doit être partout et s’afficher, en dehors du drapeau tricolore, comme la nouvelle couleur de la France (peinture sur les routes, drapeaux jaunes, affiches, tracts, pin’s).
    • Si l’Etat ne nous écoute toujours pas, entreprendre de nouvelles opérations sur les routes de France mais sans bloquer les commerces ou les grandes surface, au contraire dialoguer avec les conducteurs et leurs demander ce qu’ils aimeraient que l’on inscrive dans le cahier de doléance) entrecoupées de temps assez long pour communiquer et ne pas émousser la détermination de gens qui ont aussi un emploi et une famille.
    • Si les participants veulent aller plus loin et si les finances des comités le permettent planifier un rassemblement sur Paris avec à la clé une grande mobilisation nationale.
    • Envisager la réunion à Paris des Etats Généraux des G J suite au recueille  des “Cahiers de doléances établis sur les routes ou dans chaque village au niveau des Comités départementaux.

    Il y a bien évidemment d’autres possibles actions à mener mais il me parait essentiel d’indiquer aux responsables qu’une organisation exemplaire et ordonnée doit précéder toute action, surtout avec des groupes aussi disparates répartis aux quatre coins du pays. Se structurer c’est le meilleur moyen de minimaliser de nouveaux incidents mais aussi de contrer l’infiltration par les services spécialisés de l’Etat.

    Voilà quelques idées que je voulais lancer car la viabilité des “Gilets jaunes” est une question de survie pour la France d’en bas, cette France périphérique qui est l’essence même de notre nation.

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-une-obligation-et-trois-objectifs/

  • Zoom – Paul-François Paoli : La France est-elle devenue protestante ?

    Journaliste au Figaro littéraire, Paul-Francois Paoli, l’auteur de « L’imposture du vivre-ensemble » publie les « Confessions d’un enfant du demi-siècle ». Un traversée française des cinquante dernières années broyées par le communisme, le nihilisme et le rationalisme.
    Ancien militant de la gauche révolutionnaire, Paoli se fait aujourd’hui le contempteur du relativisme, du cynisme et de l’individualisme. Il pointe du doigt le rôle néfaste de certains intellectuels, au premier rang desquels Jean-Paul Sartre « le plus démodé, le plus idéologue et le plus indigent ».
    Mais l’auteur va plus loin dans sa réflexion. Pour lui, la France a cessé d’être catholique et la république y est devenue formelle. En privilégiant l’individu sur le groupe, la libre conscience sur la vérité déposée, la liberté sur l’autorité, la France est devenue protestante.

    https://www.tvlibertes.com/paul-francois-paoli-la-france-est-elle-devenue-protestante
  • Faut-il vraiment en passer par là?

    Horace_Vernet-Barricade_rue_Soufflot-300x234.jpgEmmanuel Macron est en opération de reconquête de la France des terroirs.  Mercredi, 2024 maires pour être précis étaient invités à l’Elysée par le président de la République qui a décidé de  changer de braquet…du moins dans le vocabulaire employé. Il a ainsi tenté de récupérer l’épithète de   populiste;   populisme désigné jusqu’alors par lui comme par ses amis marcheurs et/ou progressistes comme la marque d’un projet politique infâme et condamnable. De manière très emblématique et symbolique, le ministre républicain macroniste Bruno Le Maire avait  déclaré lors de sa participation en janvier dernier au 48e  Forum Économique Mondial(iste) de Davos:   «Nous ne devons pas oublier que le populisme et l’extrémisme sont à la porte de chaque pays européen ! » Or, M. Macron a affirmé mercredi devant les maires: «Nous sommes de vrais populistes, nous sommes avec le peuple, tous les jours. »  Un article de RT  s’est penché sur  ce changement: « Cette nouvelle approche sémantique semble faire partie du plan de communication du président de la République avant les élections européennes. »  «Depuis plusieurs jours, Emmanuel Macron prépare de fait le terrain pour les élections européennes de mai 2019, s’appropriant le terme populisme qu’il souhaite différencier de la démagogie et du nationalisme.   La veille, lors d’un débat à l’Université catholique de Louvain, Emmanuel Macron avait ainsi estimé que les élections européennes viseraient à départager «ceux qui croient encore à l’Europe et ceux qui n’y croient plus», jugeant fondamentale l’opposition entre d’une part les progressistes et d’autres part les nationalistes et les démagogues, termes qu’il a dit donc préférer à celui depopulistes. »

    La séance de calinothérapie des maires voulue par Emmanuel Macron a été accueillie pour le moins avec une grande réserve et sans beaucoup d’illusions mercredi soir par les élus qui avaient fait le déplacement. Elle  a été également  boycottée par beaucoup d’entre eux qui n ‘avaient pas envie d’entendre  à quel point on les aime …malgré les désengagements financiers de l’Etat. La réalité là encore est implacable et les maires ruraux sont en première ligne pour la constater: la France périphérique est en voie de paupérisation accélérée  sur fond de disparition/destruction des commerces de proximité, des  emplois, des lignes de chemin  de fer, des  services publics…

    Toutes choses, c’est désormais une évidence admise par tous, qui expliquent la colère et l’angoisse exprimées  par le  mouvement des gilets jaunes,   la   flambée du prix du pétrole n’étant qu’une donnée parmi d’autres. Coïncidence des dates, une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)   publiée mardi  sur le site de l’Insee, a confirmé  que les politiques sociales et fiscales menées par les gouvernements européistes et immigrationnistes  appauvrissent les Français.  Ainsi, sous  les quinquennats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, entre 2008 et 2016, les hausses d’impôts ont dépassé 21 milliards d’euros. Le revenu disponible moyen des ménages a ainsi  baissé de 1,2 %, soit 440 euros, une  perte se montant à  470 euros pour  la classe moyenne.

    Les maires de France ont été très nombreux à manifester leur sympathie pour les gilets jaunes, et M. Macron avait  jugé habile  de  recevoir les édiles  sur son terrain à l’Elysée. Et ce, plutôt que de se rendre au congrès de l’Association des maires de France (AMF)  qui débutait la veille, auquel  il avait pourtant promis  de se rendre l’année dernière…Dans ce palais de l’Elysée,  lieu solennel et qui en impose , il était en effet plus facile de maintenir un   dialogue avec les élus sous une forme  plus policée, moins directe. 

    Cela sera-t-il suffisant pour désarmer leur  colère ?   Car si la fonction de maire, d’élu de proximité,  reste celle  pour laquelle nos compatriotes manifestent le plus d’attachement et d’empathie, le ras-le-bol des élus, notamment dans les petites communes rurales,  est patent. Selon le sondage réalisé par l‘Association des maires ruraux de France (AMRF), près de 6 maires sur 10  disent que  si l’élection avait lieu aujourd’hui, ils décideraient ne pas se représenter. Au nombre des principales raisons  de la sinistrose des élus ruraux, ces derniers  pointent     « la toute-puissance des intercommunalités qui rogne les pouvoirs des maires», «les contraintes budgétaires (baisse des dotations, absence de visibilité, etc.) », «Les normes (contraintes réglementaires et complexité des démarches », «le mépris des représentants de l’État»…

    Enfin, et nous conclurons sur cette remarque, Emmanuel Macron et son gouvernement sont dans leur rôle quand ils promettent   que  l’Etat sera « intraitable »  vis-à-vis des voyous et autres gilets noirs  encagoulés qui ont phagocyté depuis samedi  sur l‘île de la Réunion le  mouvement des gilets jaunes pour casser du flic (on déplore de nombreux blessés au sein des forces de l’ordre), piller, brûler, saccager, détruire .

     L’Afp le rapporte,  à la Réunion  « île (qui)  affiche un taux de chômage de 22,8% et un taux de pauvreté de 40%, selon l’Insee »,   « toutes les tentatives pour désamorcer le mouvement se sont avérées jusqu’à présent vaines. Dernière en date, celle du président de région Didier Robert, qui a annoncé le gel de la hausse d’une taxe spécifique à La Réunion sur les carburants, sans dissuader pour l’heure les gilets jaunes. »

    Faut-il en arriver à de telles extrémités pour se faire entendre? La tentation de le croire existe en tout cas dans un pays comme la France où beaucoup, et pas seulement chez les militants de  la gauche de la gauche, expliquent que depuis l’épisode révolutionnaire de  1789les avancées sociales ont toujours été conquises par l’épreuve de  force, la violence, l’insurrection pour faire plier ou se débarrasser du   pouvoir en place. Le chemin des urnes est pourtant  bien moins douloureux et dangereux pour peu qu’on ait le simple courage de voter pour une véritable alternative au Système. C’est-à-dire comme Bruno Gollnisch le croit, pour un RN porteur dans son programme de l’indispensable  Révolution patriotique que nous appellons de nos voeux. Les millions d’abstentionnistes de France et de Navarre – et ils sont nombreux chez les sympathiques gilets jaunes! -, seraient  bien inspirés de s’en souvenir.

    https://gollnisch.com/2018/11/22/faut-il-vraiment-en-passer-par-la/