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France et politique française - Page 2260

  • Heurs et malheurs de la liberté d’expression ; histoire d’une Utopie

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    Bernard Plouvier

    L’étude précise de la notion de liberté d’expression à travers les âges laisse perplexe. En dépit de milliers de livres consacrés à ce sujet, force est de reconnaître qu’elle n’a pratiquement jamais existé.

    Durant l’Antiquité (égyptienne, mésopotamienne, juive, persane, chinoise, romaine ou grecque), le respect pour les institutions et les dieux est exigé sous peine de mort. Seul varie le mode d’exécution : lapidation, crucifixion ou plus simplement, l’épée. On n’envoie pas encore au bûcher et on pend rarement.

    À Rome, une fois passées les luttes intestines du dernier siècle de la République romaine et du premier siècle de l’Empire, la liberté d’expression fut, pour la première fois dans l’histoire des civilisations, respectée aux IIe et IIIe siècles : « On peut penser ce que l’on veut et dire ce que l’on pense », écrit Tacite, un contemporain de Trajan.

    Encore faut-il noter que sous César, Octave-Auguste ou Néron, l’on pouvait brocarder le maître sans encourir de foudres, mais, en cette époque de polythéisme bienveillant, Zeus-Jupiter lui-même était maudit des marins et des paysans en cas de mauvais temps.

    Ensuite, le clergé chrétien et mahométan, puis les dictateurs séculiers imposent leurs dogmes.

    En France, sous l’Ancien Régime, dire tant soit peu de mal du roi, de sa famille, de ses maîtresses, des ministres (du moins tant qu’ils étaient bien en cour), de la religion et des prélats, ainsi que de trois ou quatre babioles du même genre conduisait à La Bastille, au donjon de Vincennes ou au Fort l’Évêque.

    Mais ce fut pire durant la Révolution où un mot de travers pouvait entraîner son auteur « à la lanterne » ou « au rasoir national ». Sous le Premier Empire, pas plus que sous la Restauration, la liberté d’expression n’eut droit de cité.

    Sous la monarchie de Juillet, se moquer du roi-bourgeois procurait un séjour en prison et sous le Second Empire être classé républicain procurait le même sort, à moins de s’exiler.

    Au total, pour le cas français, on peut considérer que la liberté d’expression a existé de 1871 à 1939 (avec une interruption de 1914 à 1918), puis de 1969 à 1972, millésime où recommencèrent les procès pour atteinte à la religion (à condition qu’elle fût exotique), à l’origine ethnique (même remarque). En outre, depuis le 14 juillet 1990, on va en correctionnelle, voire en prison, si l’on ose contester divers dogmes historiques.

    En résumé, quelques décennies de liberté, cela fait peu, si l’on compare le score du « pays des Droits de l’homme » à celui des Imperatores du Haut-Empire, jugés impitoyables par de curieux auteurs. La liberté d’expression comme la Justice se laissent très aisément violer au nom de la « raison d’État ». On peut évoquer le Salut public en temps de guerre pour expliquer, sinon excuser, des atteintes aux libertés.

    Il est d’autres causes absolument inexcusables, comme la domination de certains lobbies ou le fanatisme religieux. Il a fallu attendre la décolonisation de l’Afrique et du Proche-Orient pour voir surgir de nouveau la théocratie musulmane, qui menace présentement l’Europe.

    L’histoire des civilisations est chaotique : aux progrès succèdent des reculs considérables, pour peu que les Nations les plus avancées, mais aveulies et amollies, se laissent envahir par des sous-évolués agressifs.

    Tout affaissement du Pouvoir politique face au Pouvoir de l’argent est à la fois une catastrophe pour le menu peuple et pour les Nations, les ploutocrates étant par essence cosmopolites du fait de leurs intérêts transcontinentaux.

    En fin de compte, la liberté de dire et d’écrire serait-elle une question trop subtile pour être vécue ? Non point ! C’est affaire de véritable démocratie. Heureux les libres citoyens des États-Unis d’Amérique du Nord où cette liberté fondamentale est garantie par le Premier Amendement à la Constitution.

    Pour une fois qu’il y a quelque chose de bon à prendre aux USA, l’électorat français s’en moque et préfère s’intéresser aux hamburgers, au Coca et à la réimportation d’Halloween.

    Lire EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/26/heurs-et-malheurs-de-la-liberte-d-expression-histoire-d-une-6092507.html

  • Contre le racisme anti-français, anti-chrétien, anti-blanc, anti-humain, l’AGRIF a gagné et gagne

    Contre le racisme anti-français, anti-chrétien, anti-blanc, anti-humain, l’AGRIF a gagné et gagne

    Encore un procès de gagné pour l’AGRIF :

    Victoire dans l’affaire du FRAC de Lorraine après 9 ans de procédure !

    Après avoir obtenu gain de cause devant le tribunal de grande instance de Metz, la Cour d’appel de la même ville avait débouté l’AGRIF de ses poursuites contre l’infâme exposition de l’Infamille. La Cour de cassation vient de casser très fermement cet arrêt de débouté en rappelant que les juges devaient juger l’atteinte au principe de la dignité humaine qui leur était ainsi soumis par l’AGRIF ! Dignité humaine, voilà bien tout le sens du combat de l’AGRIF ! La Cour d’appel de Paris est désignée pour rejuger l’affaire.

    Forte de cette victoire, l’AGRIF engage des poursuites contre Nick Conrad, raciste rappeur sanguinaire anti-blanc :

    À la suite de la publication sur Youtube d’un clip de rap de 9mn le 17 septembre appelant à pendre les blancs et dont le visionnage soulève le cœur devant la perversité sans limite des horreurs, l’AGRIF, dans sa longue continuité de lutte contre pareilles abominations, engage immédiatement les poursuites qui s’imposent.

     

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  • L’Aquarius transportait des Libyens riches avec leurs bagages et leur chien : et on veut nous faire pleurer sur la misère ?

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    L’Aquarius aura, décidément, rendu bien des services. Aux migrants qu’il aura transportés d’un bord à l’autre de la Méditerranée, bien sûr. Mais, surtout, à la cause qu’il voulait défendre : en ce 26 septembre 2018, il l’a complètement discréditée. Et c’est tant mieux. Le jour même où des organes de presse de la gauche bien-pensante publiaient l’appel de 150 personnalités en faveur d’une ouverture totale des frontières et d’un accueil inconditionnel des migrants.

    Ce matin, France Info donnait la parole au directeur de SOS Méditerranée, propriétaire de l’Aquarius, qui faisait le point sur les conditions de transport des 58 migrants qu’il est allé chercher dans les eaux libyennes, les arrachant aux gardes-côtes. Et le reportage est agrémenté par l’intervention du coordinateur de Médecins sans frontières. Un seul message : la vie difficile de ces pauvres gens à bord, dans la tempête. J’imagine des Érythréens ayant marché durant des centaines de kilomètres, ayant été victimes d’agressions multiples dans des camps libyens, etc.

    L’info du matin, c’était donc ce titre :

    « “On a plus de trois mètres de vagues et de creux” : à bord de l’Aquarius, la houle, le doute et des conditions de vie précaires. »

    Dans la voiture, je compatis par mon ventricule gauche. Mais mon droit me dit : euh, s’ils n’ont pas plus de problème et de souci que le mal de mer, bon, faut peut-être arrêter de prendre les auditeurs, et tous les Français, pour des idiots.

    Puis vient le soir, et l’article du Monde avec ce titre :

    Sur l’Aquarius : « Ce sont surtout des familles libyennes qui étaient bien établies. »

    On se pince. Mais où sont nos Subsahariens ? Nos Soudanais ? Nos Érythréens ayant tout perdu ?

    Ben non, on apprend que l’Aquarius a servi de moyen de transport vers l’Europe à des familles libyennes riches qui ont pris soin de faire suivre leurs bagages, et… leur chien. Et nos humanitaires « sauvent » donc le chien, aussi.

    « Un gros toutou au poil blanc et frisé qui répond au nom de Bella. “Je n’allais pas le laisser, c’est un péché”, explique aujourd’hui Malak (le prénom a été modifié). Ça fait huit ans qu’on vit avec, c’est un vieil ami. Et il n’a pas payé pour le voyage. »

    Ah ah ah… Et le reportage continue, loin, loin, bien loin du mal de mer, avec « cette femme libyenne de 44 ans, aux cheveux teints en blond, qui plaisante ».

    Autre exemple de pauvre migrante ? Ibtissem :

    « Modéliste pour une société italienne, elle dessine des maillots de bain et de la lingerie. Elle a beaucoup voyagé à travers le monde et une partie de sa famille est installée en France. Son mari travaille comme concessionnaire automobile. »

    Dans le transport de migrants, c’est comme dans tous les moyens de transport, il y en a pour tous les budgets, et là, l’Aquarius a pris le virage du haut de gamme. Cela plaira certainement à la gauche bien-pensante, de demander aux Français de financer le transport et l’installation en Europe de migrants riches…

    L’Aquarius et tous les aquariophiles de Mediapart et d’ailleurs, va falloir arrêter de nous prendre pour des idiots. Car c’est plus le ventricule gauche ou droit qui m’a secoué, c’est le ventricule Salvini.

    En tout cas, une chose est sûre, l’Aquarius a trouvé son nouveau pavillon en ce 26 septembre 2018 : celui du f… de gueule.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/laquarius-transportait-des-libyens-riches-avec-leurs-bagages-et-leur-chien-et-on-veut-nous-faire-pleurer-sur-la-misere/

  • Hubert de Mesmay, auteur du livre "Autopsie d'un crash annoncé" (Les Bouquins de Synthèse nationale), sera à Rungis le dimanche 14 octobre prochain...

    3567603837.jpgAu mois de janvier dernier, Hubert de Mesmay, cadre historique du Front national, a publié un livre remarquable, Autopsie d'un crash annoncé cliquez ici, sur l'échec de la Droite nationale à la Présidentielle de mai 12017. Le dimanche 14 octobre prochain, il sera à Rungis à l'occasion de la 12e Journée de Synthèse nationale. Dans cette perspective, notre collaborateur Basile Tomé est allé à sa rencontre. Entretien exclusif.

    Basile Tomé : Hubert de Mesmay, quelles ont été les motivations qui vous ont amené à rédiger (vu de l’intérieur du FN pour lequel vous aviez tant payé de votre personne pendant plus de trois décennies) un tel ouvrage qui prophétisait exactement ce qu’il est advenu du Mouvement (dont sa triste fin par changement du nom) alors qu’il constituait l’espoir de millions de Français ?   

    H M : Quand en septembre 2015 j’ai claqué la porte du Front après l’exclusion de son Président-Fondateur, cela a d’abord été pour moi comme pour nous tous, les proscrits, la sidération, le vide total après des années de combats nationalistes (en ce qui me concerne depuis mes 16 ans du temps de l’Algérie, idéalement poursuivi sans relâche dans le Front de Jean-Marie Le Pen).

    Donc, en fin 2015, pour moi cela a été le désert de Gobi. A posteriori, j’ai une image, celle de l’effondrement du viaduc de l’autoroute de Gênes avec ce cortège de pauvres victimes qui se précipitaient dans le gouffre pour s’y engloutir, comme furent engloutis dans un immense fatras indéfinissable nos rêves de construction d’un avenir national meilleur pour nos enfants et petits-enfants. Nos carcasses gisent encore au fond de nos illusions alors que nous roulions sur une véritable autoroute qui nous rapprochait d’une victoire inéluctable et que jamais nos prédictions lointaines n’avaient été autant validées par les faits.

    Je me suis dit que le premier devoir qu’on devait au peuple des militants héroïques méprisés par ce Néo-FN, aux adhérents lucides et également aux électeurs clairvoyants de Jean-Marie Le Pen, c’était de retracer pour l’Histoire le combat de ces valeureux défenseurs de notre pays, alors que dans le même temps, rien, je dis rien n’était fait par les nouveaux maîtres pour rendre l’hommage qui leur était dû. Bien au contraire, on assistait à des scènes et à des comportements inspirés tout droit de l’imposture  révolutionnaire des années 1789 et suivantes ! Ce livre doit impérativement garnir leur bibliothèque : non pas parce que c’est le mien, mais parce que c’est leur livre, le récit de leur juste combat ;  ils pourront dire à leurs petits-enfants : « J’y étais ; j’en faisais partie ; je les ai soutenus ; j’ai dès le début voté pour eux ; j’étais fier à juste titre de ce FN-là ! » Il était totalement exclu que soient gommées ces myriades de dévouements cachés, effacés leurs sacrifices pour notre Patrie, dans une volonté de faire en bons gauchistes qu’étaient devenus les nouveaux dirigeants, table rase du passé.

    Après, évidemment, j’ai souhaité que soit connue de tous les vérités du terrain cachées par une  mécanique diabolique et perfide dans le moindre de ses détails que j’analyse in vivo, de l’intérieur. S’en est suivie  une mutation contre-nature du FN, une cabale de petits apparatchiks à la solde du duo maléfique Marine/Philippot. Celui-ci a délibérément voulu et organisé méthodiquement la mort du Front national et de ses plus fidèles serviteurs.

    Le fait qu’on m’ait dit à d’innombrables reprises que mon livre « ferait référence dans les instituts d’études politiques d’ici 20 ans » tend à m’indiquer que le but a été atteint. L’intérêt de l’ouvrage  réside à mon sens dans le fait que je ne suis pas un journaliste par définition hostile mais un militant et cadre actif depuis le début qui était au fait de tous les arcanes du Mouvement (j’étais pour commencer Secrétaire départemental de la Somme dès 1985) et ceci - jusqu’à la dernière minute - de toutes les fédérations par lesquelles je suis passé.

    Si j’ai beaucoup voyagé au FN, c’est que j’avais également ma carrière professionnelle à assurer dans une symbiose très délicate pour fait de terrorisme intellectuel ambiant, comme l’on s’en doute. Le livre est donc truffé d’anecdotes authentiques que j’ai vécues soit en tant qu’acteur assidu et permanent du combat politique au sein du Front, soit en tant qu’observateur de l’intérieur ; un Philippot peut raconter ses sornettes  entre 2012 et 2017 au peuple français et aux adhérents, il ne peut pas le faire impunément devant moi, et je le démontre abondamment dans cet ouvrage (et le démonte allégrement) ? De plus, le sujet étant suffisamment attristant, j’ai toujours mis le maximum d’humour dès que je le pouvais parce qu’aussi ça répond à mon caractère, même dans l’adversité, on peut voir le côté amusant des choses : je ne m’en prive pas ni n’en prive les lecteurs.

    Les critiques sont excellentes qui vantent autant l’intérêt de l’ouvrage que sa qualité littéraire ». Jean-Marie Le Pen l’a même qualifié de « remarquable » sic. Rivarol notamment, souligne la nécessité de « lire ce témoignage vibrant, poignant et authentique » même la presse régionale (Var Matin, Nice Matin) l’a cité abondamment dans son Livre du Jour, avez-vous déjà écrit d’autres ouvrages ?

    H M : A vrai dire, à part une thèse de doctorat de droit civil avec quatre lecteurs au moins - les membres du jury - de la Fac de Paris Panthéon, et quelques poignées d’étudiants, non ! Donc, je sais déjà que j’ai battu mon record de lectorat (rires).

    Après les électeurs, je compte les lecteurs ! Mais vous soulevez avec bienveillance les critiques indulgentes qui ont sanctionné ce livre ; moi je regrette surtout qu’une certaine presse nationale dite « amie » m’ait parfaitement et délibérément boycotté : il est vrai que  je n’ai jamais eu peur de dire les vérités qui fâchent et décortiquer les procédés peu glorieux du néo-FN mis ainsi en lumière et que cela ne plait pas à tout le monde. Et que certains craignent de déplaire aux nouveaux maîtres du Kremlin nanterrois. Pas moi !

    Témoignage vibrant certes, car je vivais ce FN de toutes les fibres de mon être, témoignage vivant aussi car j’entendais chaque fois que cela était possible rendre l’hommage dû à ceux qui nous ont quittés, comme Jean-Pierre Stirbois, pour n’en citer qu’un afin que l’on ne les oublie pas sous  les sombres magouilles de cette entreprise de mise à mort du vrai Front. Un Parmi les meilleurs ! Je dis quelque part dans l’Autopsie d’un crash annoncé que lui vivant, rien du crime qui a été perpétré contre le FN n’eût été possible. Sa mort a été un tournant déterminant pour (je dirais plutôt : contre) notre Mouvement.

    Y a-t-il eu d’autres motivations pour publier cet ouvrage ?

    H M : L’une de mes autres préoccupations était de démontrer qu’en politique la trahison des fondamentaux qui ont fait la force d’un mouvement était une folie absolue… une pure sottise de gueux qui n’ont rien compris ni aux ressorts de notre combat presque cinquantenaire ni à la force des événements actuels qui devrait au contraire nous inviter à afficher nos couleurs ! 

    Un dernier mot ?

    H M : je terminerai avec le témoignage d’un ami, Bruno Ligonie, qui à quelques semaines de perdre le combat de la maladie qui le rongeait et présentant l’Autopsie eut ces paroles « J’ai beau avoir 25 ans de militantisme, c’est incroyable tout ce que j’ai appris dans le livre d’ Hubert que j’ai dévoré en deux jours » Magnifique combattant FN qui fut l’exemple-même de ces hommes de dévouement et d’honneur dont je retrace le valeureux combat d’hommes libres au service d’un chapitre d’exemplarité inscrit pour toujours dans l’histoire de France.

    Autopsie d'un crash annoncé, Hubert de Mesmay, Les Bouquins de Synthèse nationale, 280 pages, 23 € cliquez ici ou Bulletin de commande

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/25/hubert-de-mesmay-auteur-du-livre-autopsie-d-un-crash-annonce-les-bouquins-d.html

  • Derrière la procédure de sanctions contre la Pologne, l’ombre de George Soros…

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    Bon, je sais, c’est un peu facile d’accuser George Soros pour tout et n’importe quoi, mais c’est difficile d’éviter ce travers alors que son organisation Open Society Foundations arrose vraiment beaucoup de monde. Du coup, quand la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen se rend en Pologne pour aider son président Claude Moraes à préparer un rapport sur les violations de la démocratie et de l’État de droit en Pologne, c’est un peu l’homme de Soros au Parlement européen qui rend visite aux gens de Soros en Pologne.

    Le président de la Commission LIBE Claude Moraes, un travailliste britannique d’origine yéménite, est en effet mentionné comme « allié fiable » pour quasiment tous les thèmes chers à Soros dans le document de 177 pages Reliable allies in the European Parliament (2014-2019) de l’OSF (Open Society Foundations, réseau de fondations créé par George Soros) divulgué par DCLeaks en 2016. Sa fiche indique qu’il présente un intérêt pour la promotion des libertés civiques, du droit d’asile, de l’immigration, des droits de l’homme, des droits de toutes les minorités, y compris ethniques et LGBTI, et qu’il est facile à gagner à la cause d’OSF et mérite un « engagement intensif » de la part d’OSF.

    Qui donc M. Moraes, rapporteur pour la Pologne dans le cadre de la procédure de sanction contre la Pologne sous le régime de l’article 7, avait-il choisi de rencontrer à Varsovie pour entendre parler de la démocratie et de l’État de droit en Pologne ? Uniquement des organisations de gauche, pro-LGBT et pro-avortement, dont beaucoup sont financées par… l’OSF de George Soros.

    Les députés Marek Jurek et Nicolas Bay ont réussi à imposer l’audition d’une organisation conservatrice, l’association d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille Ordo Iuris, mais les députés Moraes, Sargentini (la députée verte néerlandaise qui a préparé le récent rapport à charge contre la Hongrie) et Spinelli (députée communiste italienne) ont efficacement empêché les juristes d’Ordo Iuris de parler de démocratie et d’État de droit en Pologne en les harcelant sur les questions d’avortement, qui n’entrent pourtant pas dans les compétences de l’Union européenne.

    En outre, alors qu’une heure avait été prévue au départ, le président de la Commission Claude Moraes a réduit ce temps à vingt-cinq minutes, contre environ cinq heures consacrées aux auditions des organisations de gauche.

    Par ailleurs, le député polonais de droite Marek Jurek avait été exclu de la délégation par le président Moraes, soutenu par la majorité de sa commission, au prétexte (qui n’est pas invoqué d’habitude pour ce genre de missions) qu’il ne fallait pas de Polonais pour « garantir une pleine objectivité ».

    Sur les organisations de gauche auditionnées, celles qui sont financées au moins en partie par l’OSF de Soros étaient largement majoritaires : Amnesty International Pologne, Fondation Helsinki des droits de l’homme, Fondation Batory (qui a même la particularité d’avoir été créée par George Soros à la fin des années 80 avec l’assentiment du régime communiste), les « marches noires » (Czarny Protest) contre l’avortement et la Fédération pour les femmes et du Planning familial (Federacja na rzecz Kobiet i Planowania Rodziny).

    Pour ce qui est des rencontres avec les journalistes, sur quatre médias représentés (tous quatre très hostiles au PiS), deux (le quotidien Gazeta Wyborcza et la radio Tok FM) appartiennent au groupe Agora, qui compte parmi ses actionnaires une fondation de… George Soros.

    Nicolas Bay est parvenu, en insistant, à faire accepter l’audition du journaliste d’un quotidien catholique, mais le secrétariat de Moraes s’est arrangé pour le faire venir après le départ de quatre députés (dont Moraes) sur sept que comptait la délégation de Varsovie, c’est-à-dire pour le vendredi 21 septembre à 16 h 30. Du coup, pour écouter ce journaliste parler de la liberté des médias en Pologne, il y avait, mis à part Noëlle Bergeron (ex-FN, aujourd’hui non-inscrite affiliée au groupe de Nigel Farage), deux députées d’extrême gauche qui comptent aussi parmi les « alliés fiables » de l’OSF au Parlement européen, à en croire le document divulgué par DCLeaks : Judith Sargentini et Barbara Spinelli, qui ont à nouveau tenté de dévier la conversation vers l’avortement afin d’empêcher le journaliste de parler de liberté des médias.

    Il n’est donc pas exagéré de dire que le rapport Moraes sur la Pologne sera, en fait, avant tout, un rapport Soros sur la Pologne.

    Olivier Bault

    http://www.bvoltaire.fr/derriere-la-procedure-de-sanctions-contre-la-pologne-lombre-de-george-soros/

  • Expatriés : pourquoi les Français quittent-ils la France ?

    Une enquête d’Armel Joubert des Ouches
    Depuis 2013, ils sont 800 000 à avoir quitté le territoire. 800 000 français. Parmi eux, les stars du petit écran, du sport ou du monde des affaires qui sont déjà partis ou envisagent de le faire : Gérard Depardieu, Richard Virenque, Alain Afflelou. Il y a les « vedettes » et il y a les autres, bien plus nombreux. Dans cette population d’exilés volontaires qui a choisi le Canada, les Etats Unis, l’Espagne, le Royaume Uni ou l’Australie, beaucoup de retraités mais pas seulement. Ils sont de plus en plus de travailleurs indépendants, d’anciens patrons de PME-PMI, il y aussi beaucoup de jeunes. Incités à partir à l’étranger à la faveur du programme Erasmus, des étudiants tentent l’aventure à l’extérieur. Carrières assurées, salaires très souvent supérieurs à ceux pratiqués en France, réductions significatives des contraintes administratives, la Maison des Français de l’Etranger – service du Ministère des Affaires étrangères – l’a constaté jusqu’à sa fermeture en 2014. Et le rythme s’accélère : plus de 40 % des 18-34 ans veulent désormais s’installer hors de France.

    Expatriés : 2,5 millions l’ont déjà fait
    Parmi les jeunes à avoir tenté l’expérience, Joshua. Il a 22 ans. Ce Breton d’origine a quitté la France au début de l’année 2018 pour rejoindre Québec. Joshua a surtout souhaité partir en raison d’une sinistrose de plus en plus pesante : « Je trouve que les gens sont moroses et de plus en plus individualistes ». Quant à Maxime, après avoir passé deux ans et demi à Bristol au Royaume-Uni où il a travaillé dans la restauration, il s’apprête à rejoindre l’Australie. Les « petits » patrons ne sont pas en reste. Au début de cette année, Arnaud Potier a vendu l’entreprise qu’il avait créée de toutes pièces pour partir à l’étranger lui aussi. Ce quinquagénaire, autodidacte, se sentait de plus en plus « matraqué » par l’administration. « Pourquoi je pars ? C’est pas parce que je n’aime pas mon pays, explique-t-il, mais parce je n’ai pas le choix ! On fait tout, excusez-moi, pour nous emmerder ! ». Pour ce patron, installé il y a peu encore dans le département du Finistère en Bretagne sud, c’est surtout le matraquage fiscal qui a été la raison de sa décision.

    Pourquoi les Français quittent-ils la France ?
    Pour réaliser cette enquête, Armel Joubert des Ouches s’est rendu au nord de l’Espagne à la rencontre d’un quadragénaire, « Stéphane », qui, pour des raisons qui lui sont propres, a répondu à l’interview mais a préféré ne pas être filmé devant la caméra. Il explique qu’il est harcelé depuis plusieurs années par le RSI, le Régime Social des Indépendants. Si le nom de la caisse de cotisation des indépendants a récemment changé, le système n’en demeure pas moins présent et continue à faire … des victimes de l’impôt et de la taxation à outrance.

    https://reinformation.tv/expatries-francais-quittent-france-joubert-ouches-joubert-des-ouches-88296-2/

  • Ciao Manu ? Journal du mercredi 26 septembre 2018

    Politique / Ciao Manu ?
    La France va-t-elle se libérer de Manuel Valls ? Démonétisé en France, l’ancien premier ministre aux origines catalanes se lance à l’assaut de la mairie de Barcelone. Il démissionne de son mandat de député de l’Essonne.

    Politique / Harkis : le passé qui ne passe pas
    Alors que le président Macron a réhabilité il y a deux semaines le terroriste communiste Maurice Audin, ancien collaborateur du FLN, la présidente du Rassemblement National Marine Le Pen s’est de son côté rendue mardi aux Invalides pour rendre hommage aux harkis à l’occasion de la journée nationale qui leur est consacrée.

    Santé / les perturbateurs endocriniens contre la natalité

    International / Guerre économique US : Après la Chine, le Japon ?
    Après s’en être pris au marché chinois, Donald Trump menace son allié japonais de sanctions économiques… en cause une balance commerciale négative pour Washington dans ses échanges avec l’Archipel !

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • David Brunat : La République en marchandises ...

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    HUMEUR - David Brunat s'est rué sur la toute nouvelle boutique de produits dérivés élyséens. Petit récit d'une séance de shopping croquignolesque. Un récit désopilant, plein d'esprit et de lettres, en même temps qu'instructif publié sur Figarovox le 18 septembre. A lire absolument. LFAR

    Ainsi, l'Élysée tient boutique. Pourquoi non ? La Couronne britannique vend bien depuis belle lurette des assiettes à l'effigie des «Royals» et des tasses à thé et des macarons à la rose et des savons parfumés et des verres à whisky armoriés et des t-shirts des Sex Pistols «Queen not dead», non, pas des t-shirts comme ça dommage, mais des biscuits au miel et des casquettes à visière monarchique presque sertis de diamants de la Couronne et des Barbour estampillés et ... et ... ; les palais de la République peuvent donc se mettre au diapason de Buckingham Palace sans encourir le reproche de marchander le temple.  

    L'affaire aurait de quoi faire pâlir de jalousie le boutiquier, le patron de tripot Thénardier (qui offrait paraît-il du travail, et du bon, à tous les horticulteurs en herbe qui frappaient à sa porte), tant les produits s'arrachent. Les acheteurs ont craché 350 000 euros les premiers jours de l'ouverture de la boutique élyséenne pour ces goodies, comme on dit dans la langue de la reine Elizabeth, tous labellisés «Élysée - Présidence de la République», soit en abrégé EPR, comme le nom d'un fleuron de réacteur nucléaire français qui coûte un pognon de dingue mais peu importe.

    Ce week-end de soleil généreux et de patrimoine en goguette était assurément propice aux emplettes du côté de la résidence présidentielle. Me mettant en marche avec de solides godillots pour botter les fesses si l'envie m'en prenait des derniers de cordée et autres fainéants et illettrés restés sur le carreau du temple, je décidai d'aller traîner mes guêtres du côté de la présidentielle boutique plutôt que de rejoindre les rangs de ceux qui foutent le bordel ou qui ont décidé qu'ils ne seraient rien.

    Comme je descendais des fleuves impassibles, je me sentis davantage guidé par les vendeurs et les hâbleurs que par les haleurs, et, entre deux dépôts de CV dans les cafés du quartier susceptibles de m'offrir un petit boulot, je poussai la porte de la nouvelle boutique où je n'osai pas demander un job même si j'en crevai d'envie.

    Je m'en pourléchai les babines comme Némo quand il reçoit sa pâtée des mains de Jupiter. J'eus même le privilège insigne, juste avant d'entrer dans la boutique, de serrer la pince de Jupiter et d'échanger quelques mots avec Lui. Comme je me présentai au dieu des dieux et découvris avec stupeur et tremblement que son intelligence d'aigle hégélien ne lui avait pas permis d'entrer à l'École normale supérieure, dont il fut refoulé comme un premier de classe et de cordée soudain devenu homme de sac et de corde par la faute d'une puissance néfaste, j'osai lui dire: «Je traverse la rue d'Ulm, Monsieur le Président, et je vous en trouve un, moi, de diplôme.» Cela parut le mettre d'humeur joyeuse. Nous fîmes quelques selfies et il tourna les talons pour insulter je ne sais plus qui.

    J'eus donc tout loisir de me jeter sur la boutique, bien décidé à faire main basse sur les goodies de cette appétissante crémerie. Mais patatras, cruelle déception. Gaulois peu réfractaire aux réformes commerciales, j'étais prêt à fondre devant le spectacle qui s'offrait à moi, du moins jusqu'au moment où j'ai vu les tarifs, ils se mouchent pas du coude, la vache, 55 balles pour un t-shirt, Manu dit bingo! Des mugs en porcelaine de Limoges, même bidon, ça en jette ; des crayons à papier impressionnants de puissance graphique ; des t-shirts marqués «poudre de perlimpinpin» tout pimpants ; des dessins géants à colorier avec le couple présidentiel et leur clebs Nemo, super idée de cadeau de Noël pour Tante Adèle. Saperlipopette, je m'apprêtais à faire une orgie d'achats.

    Alors pourquoi ai-je dit cruelle déception? Eh bien c'est très simple. Aucun t-shirt «Bretagne, Mafia, même combat» ou «Bank not dead». Aucune pendulette avec les mots «en même temps» gravés sur le cadran. Aucune figurine de Donald Trump faisant des hugs avec son amaaazing homologue. Nulle fiole de potion magique pour renverser les conservatismes ataviques du peuple gaulois et réveiller ces feignasses de Français qui ne bossent pas comme des Romains. Rien qui ressemble à des poings américains floqués du slogan: «Qu'ils viennent me chercher.» Pas trace de l'intégrale des oeuvres de Paul Ricoeur annotées par Alexandre Benalla. Aucun stock de boules puantes destinées à la commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire relative au précité Benalla ; nulle perruque poudrée de petit marquis à jeter au visage du président de ladite commission, qui refuse de faire profil bas et qui, mine de rien, décroche de sacrés uppercuts avec ses philippiques imparables.

    Bref, de la camelote. Ce fut une grosse déconvenue. On me promettait une aube nouvelle et je n'ai vu que des gadgets banals et rappelant le monde ancien. Tout Kohler et le moral en Bern, j'ai fait demi-tour et me suis dit que le fruit de mes économies serait mieux employé ailleurs. J'en parlerai à Pierre Bellemare là où il est. Les gars du marketing à l'Élysée devraient repenser leur offre. Faute de quoi, à force de vouloir nous vendre par tous les moyens vessies, lanternes et autres breloques, ils devront fermer boutique. En attendant, je cherche en vain le numéro du service des réclamations. «Allo? Allo?». Nan mais allo, quoi.  

    1647774624.jpgAncien élève de l'École normale supérieure et de Sciences Po Paris, David Brunat a été membre du cabinet de plusieurs ministres. Par ailleurs écrivain et conseiller en communication, il a publié le mois dernier ENA Circus (Éditions du Cerf, 2018), un roman satirique qui imagine la nomination d'une promotion d'énarques par un groupe d'experts.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/24/la-republique-en-marchandises-6092108.html

  • Ne plus subir

    durer.pngLaurent Wauquiez s’est apparemment lui aussi converti à la méthode d’enfumage du en même temps macronien, comme l’atteste sa rencontre  lundi à Berlin  avec Angela Merkel  au siège de son parti la CDU.  Le Figaro le rapporte, le dirigeant de LR  a «(tressé) des louanges  à Angela Merkel, l’une des grandes figures politiques de l’Europe, sans doute une des dernières vraies références qui permet de tenir un débat à l’échelle européenne. » Pourtant,  refusant de condamner la politique de fermeté sur les questions migratoires du Premier ministre hongrois Viktor Orban, «à la fin de l’été (M. Wauquiez) dénonçait l‘immigration de masse qui présente une menace pour la civilisation européenne.  La formule claque, à l’opposé du nous y arriverons d’Angela Merkel en 2015, au plus fort de la crise migratoire. Mais Laurent Wauquiez évite toute critique. »  Critique dont ne se prive pas dans un autre domaine  Nicolas Sarkozy, indiquait une dépêche de l’Afp, lequel estime que  « l’actuel locataire de l’Élysée est entouré de gens inexpérimentésAvec Macron, ça risque de très mal finir, a-t-il même lâché devant des élus. Des propos que tenaient déjà l’époux de Carla Bruni en octobre dernier. »

    « De telles prédictions inquiètent-elles l’entourage d’Emmanuel Macron ? Ses conseillers lui réclament en tous cas régulièrement des conseils, révèle  Le Figaro. On veut faire comme vous, confieraient certains membres de la garde rapprochée du président à Nicolas Sarkozy.Ce ne sont pas les seuls. Selon le quotidien, l’entourage de François Hollande a demandé l’an dernier conseil à ses équipes  (sic) pour savoir s’il fallait se rendre au dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) en tant qu’ex-président.»

    Une telle recension laisse pantois sur le niveau des adeptes du nouveau monde:   qui voudrait vraiment faire comme Sarkozy ? Faut-il rappeler, comme le fit alors Bruno Gollnisch  le bilan du  quinquennat Sarkozy ? Les Français ont beau avoir la mémoire courte, comment oublier que le sarkozysme à l’Elysée ce fut  la poursuite de la désindustrialisation, la paupérisation accélérée du monde rural,  de la France périurbaine,  la fuite de nos jeunes diplômés à l’étranger, l’incapacité à enrayer le  chômage de masse, la montée de la pauvreté,  une marginalisation accrue de la France sur la scène internationale, notre inféodation à l’entité bruxelloise,  à l’Otan, la catastrophe libyenne et l’arrivée d’un million d’immigrés supplémentaires?

    Flux migratoires qui se poursuivent, quand bien même pour faire passer  la grosse pilule de l’immigration dite légale mais subie, ce gouvernement entend donner un message médiatique  de fermeté (en carton-pâte). Porte-parole du gouvernement , Benjamin Griveaux a rejeté la prétention de l’ONG SOS Méditerranée, spécialisée dans l’importation d’immigrés clandestins via son affrètement du  bateau  l’Aquarius,  de débarquer  58 migrants à Marseille. « Ne tombons pas dans le piège que certains nous tendent» a affirmé M. Griveaux. « Nous recherchons une solution européenne selon le principe du port sûr le plus proche. L’humanité, c’est de faire accoster le navire dans le port le plus proche et le plus sûr » a expliqué le cabinet du Premier ministre…

    Le PS, les associations et officines  antiracistes habituelles, LFI ont joué la partition qui est la leur dans cette pièce de théâtre en hurlant au scandale. Jean-Luc Mélenchon est monté au créneau, drapé dans son costume de  prophète de la France plurielle« On ne peut plus continuer cette hypocrisie qui consiste pour monsieur Macron à prendre des grands airs face aux xénophobes et ensuite refuser l’accueil à des malheureux. Il est évident que l’Aquarius doit pouvoir revenir à Marseille, il y a un devoir inconditionnel d’accueil de la détresse » a-t-il déclaré.

    Déjà le 7 septembre à Marseille, le lider maximo de LFI avait affirmé que M. Macron était « le plus grand xénophobe au monde»…avant de nier  piteusement avoir tenu ses propos, pourtant dûment enregistrés, lorsqu’il rencontra quelques heures plus tard le président de la république sur le Vieux- Port. Stéphane Ravier lui, assume. Le sénateur RN des Bouches-du-Rhône s’est dit formellement opposé au débarquement des migrants dans la capitale phocéenne, ne serait-ce que pour ne pas susciter des espoirs d’accueil qui contribueront à grossir le nombre déjà considérable de candidats au départ vers l’Europe. «Il faut que les clandestins soient  reconduits dans des conditions humaines  vers les rivages qu’ils ont quitté»,  a précisé Stéphane.  « Ce  trafic d’êtres humains doit cesser, nous ne pouvons ajouter de la pauvreté à la pauvreté dans une ville comme Marseille qui compte déjà  20% de pauvres »…ce que M. Mélenchon ne doit pas ignorer…

    La solution à cette cette crise des migrants  consiste en effet à  refuser tout laxisme, toute fausse générosité dont les effets pervers et criminels  sont une évidence  pour les Européens comme pour les immigrés. En ce sens, le nouveau gouvernement italien  tient  ses promesses avec l’approbation en conseil des  ministres hier d‘un décret-loi visant à protéger plus efficacement les Italiens de la déferlante migratoire et par conséquent,  à entraver les activités illicites des passeurs.

    Au nombre des mesures mesures avancées, a été édictée la remise à plat du système des  permis de séjour dit humanitaires, un biais par lequel  25% des immigrés clandestins arrivant en Italie obtenaient l’asile. Les permis en question seront désormais délivrés au compte-goutte et par exception. Autres exemple de ce tour de vis, les immigrés ayant un casier judiciaire  ou dont la dangerosité est établie ne pourront accéder au statut de demandeur d’asile;   ceux  ayant été condamnés pour des faits  de terrorisme seront déchus de leur nationalité italienne,  les  bâtiments squattés par les clandestins pourront désormais être évacués plus rapidement (sans obligation de relogement)…

    Comme l’a résumé le ministre de l’Intérieur  Matteo Salvini, dont la popularité encore croissante  s’explique aussi par sa volonté  de tenir ses promesses,  « c’est un pas en avant pour rendre l’Italie plus sûre. » Et dans cette optique, ce décret-loi (qui doit être  signé par le président italien  Sergio Mattarella et validé par le Parlement  pour entrer en vigueur)  sera efficace a-t-il assuré   « pour combattre avec plus de force les mafieux et les passeurs, pour réduire les coûts d’une immigration exagérée, pour expulser plus rapidement les délinquants et les faux demandeurs d’asile, pour révoquer la citoyenneté aux terroristes, pour donner plus de pouvoirs aux forces de l’ordre. » Ne plus subir pourrait être la devise de ce nouveau gouvernement, autrement dit, où il y a une volonté, il y a un chemin !

    https://gollnisch.com/2018/09/25/ne-plus-subir/

  • Théo mis en examen pour « escroquerie en bande organisée »

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Théo Luhaka, celui-là même qui avait été érigé en victime innocente de violences policières par les médias et le président François Hollande, est au cœur d’une vaste affaire de détournements d’aides publiques.

    Mis en examen le 31 juillet dernier la justice soupçonne plusieurs membres de la famille Luhaka d’avoir détourné des centaines de milliers d’euros octroyées dans le cadre du dispositif des « emplois avenir » par le biais d’associations ou de sociétés bidons. Au cœur de ce mécanisme bien huilé : Aulnay Events, présidée par le grand-frère Mickaël. Celle-ci a embauché 42 personnes et touché, entre janvier 2014 et juin 2016, 643.000 € de subventions d’Etat, dont 170.000 virés sur les comptes de huit membres de la famille.

    Théo a perçu à lui seul 52 000 €. Réaction de son avocat : « Il ne faut pas perdre de vue pourquoi cette affaire est instruite et pourquoi mon client est mis en examen : cela correspond à une volonté de nuire à son image en le présentant comme un délinquant afin de le décrédibiliser. ».

    La victimisation, encore et toujours. Pourquoi en effet changer une stratégie qui a si bien fait ses preuves lors la première affaire Théo ?!

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