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France et politique française - Page 2264

  • Le choc migratoire a-t-il ébranlé la gauche des valeurs et la droite du travail ?

    arton52620-c9ddc.jpgRT France et Frédéric Taddeï ont organisé le 3 octobre de cette année un débat équilibré sur l’immigration intitulé : « L’immigration nous apporte-t-elle enrichissement ou appauvrissement ? » Ce n’est certainement pas en 58 minutes que cette problématique complexe pourra être résolue mais l’avantage d’Interdit d’interdire, c’est qu’on n’y joue pas les petites musiques mainstream habituelles. Le taux de désinformation par rapport aux émissions qu’on peut trouver sur le service public audiovisuel, encore sous-tendu par les obligations de propagande oligarchique, y est largement moindre.

    « Frédéric Taddeï reçoit Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards Médias, Djordje Kuzmanovic, orateur de LFI et analyste en géopolitique, Élisabeth Lévy, directrice de la rédaction de Causeur.fr et Laurent Pahpy, entrepreneur membre de l’IREF. »

    Si nous posons d’emblée la question de la disparition de la gauche humanitaire naïve et/ou complice sous l’effet du choc migratoire, c’est parce que la gauche française a littéralement explosé en moins de trois ans. Certes, ses fondations étaient vermoulues, mais il fallait encore le coup de pied final, le coup de grâce. 
    Il reste bien sûr la gauche dite réaliste, pas celle du traître à la nation Manuel Valls, qui s’en réclamait, mais celle du lieutenant souverainiste de Mélenchon, Djordje Kuzmanovic, dont la mission consiste à ratisser chez les populistes de gauche, et pourquoi pas de droite. Et à droite, c’est la grande trahison na...sioniste ! 

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    Jacquemain l’immigrationniste humanitaire, ou la gauche des valeurs

    Dans le rôle du représentant en plateau de la gauche (des valeurs) qui plane, Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards médias à l’origine, avec Mediapart et Politis, de la pétition des « 150 » contre le fascisme anti-immigrationniste en France.

    Jacquemain à 15’10 : « La question n’est pas une question de frontières… les frontières n’existent pas, il faut arrêter de penser qu’il y a des frontières ! » En regardant son parcours, on comprend mieux cette phrase surréaliste.

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  • Qui sont les internautes à l'origine de l'appel aux blocages contre la hausse du prix du carburant ?

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    Dans tout le pays, des mouvements de contestation s'organisent pour bloquer les routes le 17 novembre. Des automobilistes racontent leur colère a franceinfo.

    Le compteur augmente de seconde en seconde. Ces derniers jours, la pétition en ligne appelant le gouvernement à baisser les prix du carburant a rencontré un succès fulgurant, jusqu'à atteindre les 225 000 signatures, jeudi 25 octobre. Le texte pointe du doigt une "forte hausse du prix du carburant" depuis le 1er janvier, imputée à une augmentation de la fiscalité. Avant d'embrayer : "Nous sommes déjà dépendants des cours du pétrole, il n'est pas question qu'en plus nous subissions une augmentation des taxes." 

    Priscillia Ludosky, la femme de 32 ans à l'initiative de cette pétition, ne s'attendait pas à un tel écho. "Ce n'est pas que les gens soient si mécontents qui m'étonne. Toutes les personnes qui vivent en banlieue ou dans des zones rurales et qui prennent leur voiture tous les jours n'en peuvent plus de ces augmentations, explique cette habitante de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Par contre, ce qui me surprend, c'est que tous ces gens décident de se mobiliser en signant ma pétition."

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  • LIBRE JOURNAL DE LA LIBERTÉ DE PENSER DU 31 OCTOBRE 2018 : “LA VÉRITÉ SUR L’IMMIGRATION”

    la-france-interdite-est-le-nouveau-livre-de-laurent-obertone-publie-aux-editions-ring1-191x300.jpgAnne-Sophie Hongre-Boyeldieu, assistée d’Anne-Laure Maleyre, reçoit : 

    • Laurent Obertone, journaliste, essayiste
    • François Bousquet, écrivain, directeur de La nouvelle librairie

    Thème : “La vérité sur l’immigration”

    Référence : 

    Laurent Obertone « La France interdite » (Ed. Ring)

    Écouter l'émission

  • ÉLECTIONS DE BOLSONARO AU BRÉSIL : POURQUOI LES MÉDIAS NOUS FONT-ILS SI PEUR ?

  • Quatre Français sur dix prêts à un « pouvoir autoritaire » pour réformer le pays en profondeur, selon un sondage

    41% des personnes interrogées se disent prêtes à « alléger les mécanismes de contrôle démocratique ».

    Quatre Français sur dix seraient prêts à confier la direction du pays à un « pouvoir politique autoritaire » pour le réformer en profondeur, selon un sondage Ifop pour Ouest-France*, publié mercredi.

    Interrogés sur l’idée de confier la direction du pays, pour « le réformer en profondeur » afin d' »éviter le déclin », « à un pouvoir politique autoritaire quitte à alléger les mécanismes de contrôle démocratique », 11% des sondés sont « tout à fait d’accord » avec cette option et 30% « plutôt d’accord », soit un total de 41%.

    Ceux qui partagent cette idée affichent majoritairement une proximité partisane avec Les Républicains (55%) et le Rassemblement national (52%).

  • Marcel Campion en campagne électorale pour la mairie de Paris

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    Images de la conférence de presse de Marcel Campion, candidat à la mairie de Paris, désormais classé “homophobe” (il avait déclaré que “Paris est gouverné par les homos”), malgré ses excuses et explications.

    Marcel Campion promet par ailleurs de révéler quelques scandales politiques. On attend !

  • Immigration et insécurité : Gérard Collomb estime que d’ici à 5 ans, la situation pourrait devenir irréversible

    Immigration et insécurité : Gérard Collomb estime que d’ici à 5 ans, la situation pourrait devenir irréversible

    Valeurs Actuelles publie demain des propos tenus par Gérad Collomb avant qu’il n’abandonne le ministère de l’intérieur :

    Gérard Collomb : C’est très inquiétant. Ce que je lis tous mes matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble.

    VA : Quel est la part de responsabilité de l’immigration ?

    Énorme. C’est pour ça, qu’avec Emmanuel macron, nous avons voulu faire changer la loi (…)

    Vous pensez qu’on n’a plus besoin d’immigration en France ?

    Oui, absolument.

    Vous parliez du vivre ensemble, tout à l’heure. Que se passe-t-il ?

    Des communautés en France s’affrontent de plus en plus et ça devient très violent

    Que craignez-vous? Une partition ? Une sécession ?

    Oui je pense à cela. C’est ce qui me préoccupe.

    Combien de temps reste-t-il avant qu’il ne soit trop tard ?

    Je ne veux pas faire peur mais je pense qu’il reste peu de temps.

    Combien ?

    C’est difficile à estimer mais je dirais que, d’ici à 5 ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après…

    https://www.lesalonbeige.fr/immigration-et-insecurite-gerard-collomb-estime-que-dici-a-5-ans-la-situation-pourrait-devenir-irreversible/

  • Bébés sans bras : vers un scandale national ? – Journal du mercredi 31 octobre 2018

    Santé / Bébés sans bras : vers un scandale national ? 
    Alors que 11 nouveaux cas de bébés sans bras ont été recensés, le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a précisé qu’une enquête avait été ouverte. Tout porte à croire que les causes sont environnementales.

    Economie / Tourisme : la France a toujours la cote
    Malgré un risque terroriste accrue et des politiques de la ville désastreuse, la France demeure la première destination touristique au monde. Des résultats positifs sur lesquels le gouvernement entend s’appuyer pour favoriser une relance sur le marché du travail.

    Europe / Espagne : Un gouvernement jeune et instable

    International / Aéroport d’Istanbul : le rêve de grandeur d’Erdogan
    La Turquie rêve plus grand. Le président de la république Recep Tayyip Erdogan vient d’inaugurer le nouvel aéroport d’Istanbul. Une vitrine pour l’homme fort d’Ankara qui entend asseoir la place de sa nation dans la région et dans le monde.

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • La Ve république : Soixante ans

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    Analyse. A-t-elle encore gardé son esprit ? Macron veut l’enserrer dans une réforme technocratique. 

    Notre Ve République a soixante ans. Encore cinq ou six petites années et elle dépassera en durée la IIIe République. Soit le prochain quinquennat. Ça passe vite. On sait comment finit la IIIe République et, d’une manière générale, toutes les républiques dans notre pays au cours des deux siècles précédents. Aucune n’a réussi à instituer, malgré sa prétention, un régime stable, ni dans le gouvernement ni dans la représentation ; aucune n’a été capable d’assumer, aux yeux des Français et en faveur de la France dans le monde, une pérennité et un équilibre dont notre nation, plus que tout autre au monde, a un besoin vital et, pour ainsi dire, substantiel, comme ne le montre que trop son histoire.

    Les Français attendent toujours – et le monde avec eux – que la France soit la France : c’est ainsi ! Ce n’est pas pour rien que, quel que soit leur parti pris, les Français ont l’impression funeste qu’à quelques exceptions près, la France n’est pas à la hauteur de l’idée qu’ils s’en font.

    La question des institutions

    Ce qui repose indéfiniment, en raison des circonstances, qu’on le veuille ou non, la question politique qui est au cœur du problème français depuis plus de deux cents ans : la question même des institutions. Car elle n’apparaît jamais bien posée ni, par conséquent, bien résolue : c’est encore ainsi. On fait semblant de croire que les choses vont pouvoir poursuivre leur course comme avant, en s’adaptant aux nouvelles circonstances politiques et en pliant la constitution aux normes d’une prétendue modernité.

    Les brusques et récents départs de ministres – les plus importants : Hulot, Collomb – ont entraîné un remaniement ministériel qui se présente comme une reprise en main. On verra la nouvelle équipe à l’ouvrage. Castaner à l’Intérieur, Riester à la Culture, il paraît que ça change ! Il est plus que probable que tout continuera comme avant, pour la bonne et simple raison que ce sont les institutions qui sont atteintes dans leur fonctionnement. Ce qui aggrave aujourd’hui dans le peuple français le sentiment d’insécurité politique qui domine – et c’est normal – tous les autres sentiments d’insécurité, et Dieu sait qu’ils sont nombreux : insécurité sociale, culturelle, nationale, économique, financière et tout simplement humaine avec l’immigration. Au point qu’il devient naturel de se demander si Macron, en courant derrière sa chimère d’une France autre qu’elle n’est, ne mène pas le pays vers une crise politique majeure.

    Que reste-t-il de la Ve ?

    Le président de la République a donc célébré, ce mois de septembre, comme il se devait, la constitution de la Ve République, alors que par son comportement et ses choix personnels il ne cesse d’en fausser le sens. Pour se justifier, il assure qu’il se pénètre de l’esprit de la Ve République.

    Il a péleriné et s’est recueilli sur les traces de son fondateur, le général de Gaulle, à Colombey-les-deux-Églises ; il a médité au Conseil constitutionnel, haut lieu de la République où est conservée, dans son texte original, dûment scellé du Grand Sceau, la loi constitutive du contrat social qui lie démocratiquement et juridiquement les Français entre eux et qui règle leur vie publique. Cependant, Macron a bien l’intention de la modifier, lui aussi, et profondément, tant il est insatisfait du fonctionnement actuel. Alors ?

    La constitution a déjà été aménagée par de nombreuses révisions, affectant les pouvoirs publics et leur organisation. Il suffit d’examiner les principales de ces révisions pour saisir dans quel sens évolue la Ve République. Elle perd progressivement sa marque originelle qui était fondamentalement, pour le meilleur et pour le pire, un refus du régime des partis et une restauration de l’autorité de l’État sur un cadrage étroit du pouvoir législatif.

    Brièvement et dans l’ordre d’importance. D’abord l’élection du chef de l’État au suffrage universel, ce qui était censé, dans la logique gaullienne, investir le monarque républicain d’une légitimité populaire incontestable, mais ce qui, en revanche, l’établissait comme « le grand gagnant » de « la grande élection », celle qui tranchait le grand « débat » ou le grand « combat » du champ politique. Le chef de l’État devenait le plus habile et le premier des politiciens, obligé d’avoir à son service un parti, si possible majoritaire ou en capacité de le devenir ou de le redevenir, rendant inopérante, sinon douteuse, sa fonction arbitrale, au-dessus des partis.

    Le quinquennat ne fit qu’accentuer le caractère électoral et politicien de la désignation de l’homme du destin français qui ne pouvait plus être que l’homme-clef d’un appareil partisan. Emmanuel Macron qui s’est fait fort de dépasser le clivage gauche-droite, est et sera de plus en plus contraint, lui aussi et quoi qu’il en ait, par la mécanique institutionnelle, de se couler dans le moule d’un chef de parti, ce qu’il fait en ce moment même avec son remaniement ministériel et dans la préparation des prochaines échéances électorales, au risque d’y perdre son apparente originalité.

    Acté par Jacques Chirac, à l’encontre, d’ailleurs, de son sentiment intime, le quinquennat a, de plus et gravement, retiré à la charge du premier et souverain magistrat l’attribut primordial de la représentation durable de l’État, celui d’une sorte de permanence politique qui dominait les aléas de l’histoire et de la vie politicienne. Le septennat s’inscrivait, en effet, dans une conception régalienne, autrement dit royale, du pouvoir suprême, telle que les constituants monarchistes de la IIIe République l’avaient voulue, dans l’attente du Roi qui devait venir et qu’on attend toujours, mystérieusement, sans jamais le dire et même en le niant, encore et encore, se contentant d’hommes dits providentiels, de substituts de rois, en quelque sorte de faux rois.

    Des contradictions mortelles

    Ce court exposé ne saurait s’attarder sur des réformettes secondaires qui étaient imaginées pour donner satisfaction à la personne du chef de l’État et renforçaient, plus ou moins faussement, le caractère américain qu’on prétendait infliger à nos institutions : un président coiffant une alternance !

    L’autre grande affaire constitutionnelle concerne les statuts des collectivités territoriales, tels qu’ils ressortent après les différentes phases des lois de décentralisation où Defferre et Raffarin ont originairement accroché leur nom. Notre République est dite maintenant constitutionnellement « décentralisée », alors même qu’elle conserve ses caractères antérieurs et constituants de République une, indivisible, laïque et sociale, principes consubstantiels, inaltérables et inamissibles, métaphysiques en quelque sorte ! Et nous voilà depuis lors dans des paquets de contradictions majeures qui ne peuvent qu’empirer jusqu’à l’explosion probable.

    Une véritable décentralisation supposerait, d’un côté, un État fort et indépendant, de l’autre, une représentation des intérêts réels qui auraient la liberté de s’exprimer. La France est loin du compte ! Les intérêts locaux sont de plus en plus bafoués et donc les libertés sont de plus en plus mal représentées, comme s’en plaignent justement les autorités représentatives elles-mêmes des régions, des départements, des mairies, singulièrement au cours de ces dernières années et de ces derniers mois. Mais à qui la faute ? La représentation est captée – et les Français le savent – par un régime des partis dont la France crève littéralement, et d’autant plus que ce régime est lui-même en train de crever dans l’esprit et le cœur des Français !

    Alors, Macron prétend porter l’estocade en réduisant encore la représentation, en la ramenant, pour ainsi dire, à une sorte de service de la société civile, en l’émiettant, en recentralisant par ailleurs et en réorganisant sur de grands ensembles, métropoles en particulier, tous les services, en unifiant et en uniformisant et puis en façonnant la loi, comme le législateur lui-même, à la manière des règlements de société sortis d’ordinateurs performants.

    Dans son esprit, c’est ça le progrès et il se définit évidemment comme « progressiste », face à tous les « nationalismes » du monde, face surtout à cette nation française qu’il qualifie de gauloise, et qui demande à vivre selon ses libertés, donc réfractaire à son projet !

    Le prince Jean de France, duc de Vendôme, dans un communiqué, a fait savoir son attachement au caractère monarchique de la constitution de la Ve République qui, épanoui comme il conviendrait, jusqu’à son véritable terme, serait la meilleure garantie des libertés françaises. À quand la vraie réforme ?   

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/10/29/la-ve-republique-soixante-ans-6101045.html