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France et politique française - Page 2274

  • Un double camouflet pour le parlement

    6a00d8341c715453ef022ad36afb2c200c-320wi.jpgEn quelques jours, les mauvaises nouvelles pour le gouvernement se sont accumulées : sur le front de l'économie, des perspectives fiscales, de l'emploi, mais aussi sur celui des sondages d'opinion, également sur l'échiquier européen, etc. La croissance est retombée sous les 2 %, le chômage stagne à plus de 9 %, l’inflation est repartie à la hausse, la France est de plus en plus isolée etc.

    Un an après son élection l'esquif improbable de ce chef de l'État inattendu, trouvé comme dans une pochette-surprise, prend l'eau.

    Dans le même temps, le pouvoir a laissé percer sa propre faiblesse, vis-à-vis de ses plus fidèles partisans. Leur présence leur confère désormais un poids, et ceci pose par là même un problème qu'il va bien falloir résoudre, sauf à sombrer dans le ridicule.

    Deux exemples édifiants se sont manifestés sous les traits d'Alexandre Benalla et de Richard Ferrand. Et ils se sont traduits par deux camouflets infligés au parlement.

    Premier camouflet : à l'encontre du Sénat. S'agissant d'un Benalla, pour commencer, on se demande comment interpréter l'exemplaire arrogance du personnage. L'affaire qui porte son nom a pu sembler jusqu'ici subalterne. Or, tout en acceptant, formellement, mais en traînant des pieds, de se plier à la loi, il n'hésite pas à défier la commission d'enquête sénatoriale. "Aujourd'hui, on me contraint", fait-il mine de déplorer. Il ne viendra, dit-il, que "parce qu'on le menace". Et surtout il ne saurait ignorer que refuser de répondre à une convocation pour une commission d’enquête est passible de deux ans de prison et de 7 500 euros d’amende.

    Rapporteur de ladite commission d’enquête Jean-Pierre Sueur, sénateur socialiste du Loiret, souligne que la commission "a longuement réfléchi" à la possibilité de convoquer l’ancien chargé de mission. "Au début, nous avons pris en compte les objections" sur le risque d’empiéter sur l’enquête, explique le sénateur PS. "Mais il nous est apparu qu’il pouvait être utile de le recevoir parce que nous avons beaucoup de questions à lui poser, indépendamment de ce qui relève stricto sensu de la justice. Il y a tellement de contradictions, de non-dits, d’imprécisions dans ce qui nous a été dit depuis le début de cette enquête que nous voulons en savoir plus, nous voulons savoir la vérité (…) Ce qui nous intéresse, c’est le fonctionnement de l’État. Or il est évident qu’il y a eu de très lourds dysfonctionnements".

    Et c'est bien cette évidence qui est en cause, et qui chaque jour se confirme.

    Le 12 septembre L'Obs révélait pourtant que Jupiter proteste contre cette convocation auprès du président du Sénat Gérard Larcher[1]. Or, le chef de l'État n'a pas à autoriser que ses collaborateurs s'expliquent devant la commission d'enquête. La convocation est impérative.

    Deuxième camouflet : il a été infligé à l'Assemblée Nationale. L'élection du président du groupe La République en Marche pour remplacer l'ancien président de l'Assemblée nationale François de Rugy devenu ministre ne s'est pas révélée de tout repos. Outre la très courte majorité dont a disposé finalement l'heureux élu, n'oublions pas que si, en nombre de députés le groupe fourre-tout de La République en Marche peut formellement se passer d'alliance, les élections tant législatives que présidentielle de 2017 n'auraient pu être gagnées sans le ralliement de Bayrou et sans l'alliance avec le MODEM.

    Et, le 10 septembre les auditeurs de France Info avaient pu apprendre, s'agissant du choix du candidat, que les cartes biseautées avaient distribuées d'avance par le pouvoir exécutif. Moyennant quoi, "les députés de la majorité ont donc choisi Richard Ferrand, malgré le fait qu’il soit élu depuis 20 ans, qu’il soit un homme et qu’il ait 56 ans".

    Une telle présentation fait bondir Ingrid Riocreux qui la relève[2] : "C’est, commente-t-elle, une phrase glaçante. Ce 'malgré' laissait attendre une allusion à l’affaire des mutuelles de Bretagne. Mais ce que le journaliste retient comme étant les principaux handicaps de Richard Ferrand, ce sont sa longévité en politique, son sexe et son âge."

    En sa faveur militent certainement, et France Info aurait pu l'indiquer à ses auditeurs, des convictions philosophiques très fermes et la proximité du président.

    Au parlement, aussi bien à l'Assemblée nationale qu'au Sénat on constate bien un recul profond du prestige d'un président, plombé d'abord par ses amis, ses soutiens et ses chouchous. À défaut de tomber sous les coups de ses adversaires, Emmanuel Macron risque fort d'être étouffé par les étreintes fraternelles de ses camarades.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. "Commission d'enquête sur l'affaire Benalla : Macron proteste auprès de Larcher"

    [2] dans sa chronique de Causeur du 11 septembre

    http://www.insolent.fr/

  • Le mensonge « antifasciste », de Staline à Clément Méric

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    Au procès des jeunes gens condamnés pour la mort de l’antifa Clément Méric, la question fondamentale portant sur la nature de l’« antifascisme », ce « masque sous lequel s’opérait la confiscation de la liberté », selon François Furet, fut étrangement absente d’un débat judiciaire qui n’osa jamais affronter la réalité.

    La stratégie « antifasciste », conçue au début des années trente, en URSS, est l’expression la plus aboutie de la perversion stalinienne. En effet, alors que les Soviétiques n’avaient pas réussi à propager leur révolution à un Occident qui restait conscient des horreurs commises par le bolchevisme – dont personne n’ignorait qu’il avait inventé les camps de concentration (goulag) et procédé à l’extermination, planifiée par le Politburo, d’environ cinq millions d’Ukrainiens -, Staline fit de l’« antifascisme » l’écran de fumée idéal pour dissimuler ses crimes, tout en fracturant les sociétés libérales.

    L’« antifascisme » propagé par l’Internationale communiste créa l’illusion d’une menace planétaire, alors qu’il n’existait aucune Internationale fasciste, le fascisme n’étant incarné, vers 1934, que par Mussolini aux faibles moyens et Hitler, tout juste élu et encore perçu en tant qu’agité peu crédible, dont on sait maintenant qu’il fut le complice discret des stratégies de déstabilisation staliniennes. L’antifascisme visa à gonfler la baudruche fasciste pour instaurer une dialectique perverse, camp du bien/camp du mal, les communistes se posant en défenseur de la liberté menacée.

    En France, Maurice Thorez changea radicalement la stratégie du PCF, faisant de l’« antifascisme », selon François Furet, « un double de lui-même », cultivant la peur du complot, tout en se rapprochant de la gauche démocrate pour créer un front antifasciste qui diabolisa, non pas des fascistes – bien peu nombreux en France -, mais l’ensemble de la droite démocratique et patriote.

    L’« antifascisme » cristallisa ainsi, sur le débat d’idées français, un leurre qui changea durablement le centre de gravité sur lequel s’articulait traditionnellement la vie politique hexagonale, faisant de ce pseudo-clivage, communisme/fascisme – tous deux issus d’une même critique sociale de gauche -, la fausse perception (devenue, aujourd’hui, antifascisme/extrême droite) qui aveugle encore nos sociétés contemporaines et permet de soumettre l’opposition libérale culpabilisée – suivant la doctrine léniniste d’ « opposition contrôlée ».

    C’est Willi Münzenberg, l’un des leaders de l’Internationale communiste, un « génie de la propagande », lequel, écrit, Sean McMeekin, avait « découvert la terrifiante puissance de ceux qui savent étancher la soif de bien de leurs semblables », qui mit au point la stratégie antifasciste qu’il fonda sur le recours à l’émotion contre la raison, au mensonge contre la vérité, chargeant intellectuels et artistes amis de diffuser la propagande travestie en art, tout en discréditant l’adversaire pour éviter le débat.

    Les antifas, dont on oublie trop souvent qu’ils sont issus des Redskins (skinheads communistes), et dont les comportements nauséabonds les rapprochent des Gardes rouges et Komsomol de triste mémoire, sont les héritiers de la perversion stalinienne, chargés, aujourd’hui, par l’ingénierie sociale marxisante, de maintenir, par la violence de rue, la fracture sociétale manichéiste.

    Ainsi, la Justice qui vient de juger l’affaire Méric a condamné lourdement des accusés qui semblaient pourtant avoir été agressés par un « antifascisme » qui n’est rien d’autre qu’un stalino-fascisme, au cours de ce qui ne fut qu’une tragique bagarre de rue entre gamins immatures et manipulés, tous dupes d’une Histoire qu’ils ne comprennent pas. Le maintien du refoulé qui névrose dramatiquement la société française est-il au prix d’une telle décision judiciaire qui risque d’être interprétée comme étant l’expression d’une justice politique ?

    http://www.bvoltaire.fr/le-mensonge-antifasciste-de-staline-a-clement-meric/

  • Ligne droite – Une droite nouvelle pour rendre un avenir à la France [Vidéo]

    ligne-droite-nouvelle-avenir-france-video-588x330.jpg

    Nous avons déjà repris plusieurs excellents articles de Ligne droite durant les derniers mois. Découvrez la vidéo de présentation de cette entité désirant redonner un avenir à la France.
    Polémia

    Face à l’affaissement de la droite française, il est urgent de reconstruire une droite nouvelle, libérée du politiquement correct et en phase avec le monde d’aujourd’hui.

    Partagez cette vidéo auprès de tous ceux qui aiment la France et qui veulent son renouveau !

    Ligne droite est un rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle.
    Sur le site https://lignedroite.club/, plus d’une centaine de textes portent une vision de ce que devrait être cette droite nouvelle qu’attendent une majorité de Français et d’Européens.
    Loin de tout passéisme et de toute idéologie, nous voulons tracer une Ligne droite pour la France et les Européens.

    Ligne droite 12/09/2018

    Source : Page Facebook de Ligne droite / Vidéo Youtube

    Crédit photo : Ligne droite

    https://www.polemia.com/ligne-droite-nouvelle-avenir-france-video/

  • Le samedi politique : La fracture européenne avec Pierre-Yves Rougeyron

    Progressistes contre nationalistes, pro ou anti-immigration, souverainistes contre mondialisme, les qualificatifs ne manquent pas pour illustrer les lignes de fracture au sein de l’Union Européenne. Depuis les élections italiennes et l’arrivée au pouvoir de la coalition gouvernementale avec Matteo Salvini en figure de proue, la révolte contre le diktat bruxellois est montée d’un cran.

    A huit mois des élections européennes, les tensions progressent de jour en jour. Jusqu’où ces affrontements peuvent-ils aller ? Quelles conséquences peut-on envisager ?

    Pierre-Yves Rougeyron. président du Cercle Aristote et directeur de la revue Perspectives Libres décrypte ces institutions européennes trop mal comprises, alors qu’elles nous gouvernent. 

  • Contradictions républicaines

    6a00d8341c715453ef022ad3b08675200b-320wi.jpgCe 12 septembre L'Opinion donnait la parole à deux représentants du parti qui s'intitule fièrement Les Républicains. L'un, le plus fougueux, le plus vigoureux et, pour certains lecteurs, sans doute le plus convaincant s'appelle Sébastien Pilard. Il est conseiller régional LR des Pays de la Loire et membre du bureau politique desdits Républicains. Il opine que l'on ne doit pas mettre la Hongrie au ban de l'Union européenne.[1]

    Le second, plus célèbre pour avoir fait voter une loi bioéthique dont il porte le nom Jean Leonetti, lui aussi membre du parti Les Républicains répondait au contraire, aux questions de Nicolas Beytout : Orban, dit-il, "s’est détaché des règles européennes et du PPE"[2] et, sans se démentir, il précise qu’il n’existe pas de porosités avec l’extrême droite, estimant en revanche qu’il n’y a pas de divergences entre le projet européen du parti et celui d’Alain Juppé.

    Nous nous trouvons donc en présence d'un débat. Le débat est toujours sain lorsqu'il est loyal, lorsque le juge est impartial et lorsqu'on laisse sa chance au fauve lâché dans l'arène. Toute la différence entre république et démocratie tourne autour de la conception du débat. Essence de la démocratie véritable, le débat ne saurait être attribué en propre au régime que l'on appelle république, sorte de projection de l'État jacobin avant-goût du totalitarisme. Il n'appartient guère en général aux gens qui se disent républicains. S'il caractérise plutôt la démocratie, au moins formellement, s'il devrait la caractériser, cela suppose toujours que les opinions s'expriment dans une libre confrontation.

    Toutes les opinions même religieuses, proclame la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 laquelle, il est vrai, assortit ce principe de liberté d'une inquiétante réserve, d'ordre réglementaire.[3]

    La Cinquième république, depuis la saison 5 ou 6, transgresse allègrement les règles fondamentales de ce savoir-vivre ensemble en l'interprétant comme : aucune opinion ne doit dépasser dans les rangs, surtout pas une conviction religieuse, en particulier chrétienne.

    Pour en revenir au débat actuel, il convient de se souvenir que Juppé mérite bien d'être cité en référence des gens qui voudraient bouter Budapest hors du continent. Après, viendra le tour de Varsovie, puis celui de Vienne, puis peut-être celui de la Hollande ou du Danemark, et certainement l'Italie. Ils seront exclus d'une Europe restreinte au grand-duché de Luxembourg. Et ceci se ferait donc au nom de principes adoptés précisément comme déclaration unanime des États à Nice en 2000, sous la présidence Chirac, texte rédigé par deux grandes figures de la pensée, nommées Toubon et Juppé, énoncé que l'on ne peut corriger qu'à l'unanimité.

    La contradiction entre membres de ce parti, qui s'appelle de façon tellement significative mais à vrai dire également si cocasse, si choquante pour l'oreille, Les Républicains, ne se pose pas en pour Orban ou contre Orban. Elle oppose le principe même du politiquement correct, d'une part, et la libre expression des opinions ainsi que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, d'autre part.

    Dans ce débat, car cela reste encore un débat sans se poser la question du rapport de l'intéressé aux canons de la beauté antique, on éprouve furieusement la tentation de défendre, contre les admirateurs et les disciples de Juppé, les méchants du film.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] cf. Sébastien Pilard (LR): "Le procès d’Orban devant le Parlement Européen, c’est l’Europe dont nous ne voulons plus"

    [2] cf. Jean Leonetti (LR): "Orban «s’est détaché des règles européennes et du PPE"

    [3] Article 10. "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi."

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Châteaudouble : où est le « scandale » ?

    Il aura fallu que la présidente du Rassemblement national se rende le 12 septembre, accompagnée de David Rachline, maire de Fréjus et ancien sénateur du Var, à Châteaudouble (haut Var) pour que radios et télévisions s’intéressent enfin au sort de ce village médiéval de 450 âmes obligé d’accueillir 77 migrants africains deux ans durant dans une ancienne maison […]

  • Affaire Audin : Emmanuel Macron encourage le terrorisme

    Affaire Audin : Emmanuel Macron encourage le terrorisme

    La presse écrite, radiophonique et télévisuelle présente Maurice Audin comme un mathématicien, partisan de l’indépendance de l’Algérie et – pas toujours – membre du parti communiste algérien.

    C’est exact mais c’est partiel. Un point de première importance n’est pas mentionné : il a été complice d’auteurs d’attentats aveugles commis, en particulier, contre la population d’Alger à l’époque ville française.

    En toute logique, on peut le qualifier de traître à son pays. Après son arrestation, il a été exécuté sommairement par un militaire français. C’était une conséquence de son action qu’il ne pouvait écarter.

    1957_06_08_1-300x300.jpgPrincipaux attentats perpétrés à Alger par des membres du FLN et du parti communiste algérien en 1956 et 1957 :

    • 30 septembre 1956 (dimanche) Bombes au Milkbar et à la Cafeteria : 5 morts et 60 blessés
    • 17 novembre 1956 Grenade au café Le Progrès : 3 morts, 6 blessés
    • 3 janvier 1957  Bombe dans un trolleybus : 2 morts
    • 26 janvier 1957 Bombes à l’Otomatic, à la Cafeteria et au Coq hardi : 4 morts, toutes des femmes, et 37 blessés dont 21 femmes, la plupart amputés
    • 10 février 1957  Bombes aux stades d’Alger et d’El Biar : 12 morts et 45 blessés
    • 3 juin 1957 Bombes dans les lampadaires de rue : 8 morts et 90 blessés
    • 9 juin 1957 Bombe au Casino de la Corniche : 9 morts et 85 blessés
    • Sur la période courant du 30 septembre 1956 au 8 octobre 1957, à Alger, 751 attentats ont été perpétrés faisant 314 morts et plus de 900 blessés

    Quant aux harkis, qui avaient choisis la France, ils n’ont droit qu’au mépris :

    https://www.lesalonbeige.fr/affaire-audin-emmanuel-macron-encourage-le-terrorisme/

  • Nouvelles révélations du fils de Kadhafi contre Sarkozy

    fils-kadhafi-768x391.jpg

    Le fils de Kadhafi, Saïf Al-Islam, vient de transmettre un courrier à la justice française dans lequel il reparle du financement occulte par la Libye de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    L’homme – qui est toujours recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes contre l’humanité » –, livre sa version des faits dans une lettre de huit pages dactylographiées en arabe, datée du 11 juillet dernier et transmise cet été aux juges français par l’intermédiaire de son cabinet d’avocats britannique.

    Le fils du guide libyen relance la guerre contre l’ancien président de la République française. Dans sa confession confiée aux juges français, Saïf Al-Islam affirme que son père aurait versé 2,5 millions à Sarkosy pour sa campagne électorale, l’argent ayant été remis par Bechir Salah, un des fidèles de Kadhafi, à un collaborateur de l’ex-président.

    Avant la campagne victorieuse de 2007, « Sarkozy avait pour rival Dominique de Villepin, également candidat », écrit Saïf al-Islam Kadhafi. « Or, les chances de réussite de ce dernier étaient maigres, ce qui avait été confirmé par des rapports spécialement commandés à cet effet. Cela avait encouragé l’Etat libyen à s’intéresser à la question du soutien à Sarkozy, qu’il avait effectivement reçu sous la forme d’une somme de 2,5 millions d’euros », ajoute-t-il. 

    « M.Sarkozy a dépêché un représentant, Claude Guéant, afin de recevoir l’argent ; et j’ai appris de Bechir Saleh [le directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, ndlr] qu’il avait reçu l’argent en espèces à son bureau. Bechir Saleh m’en a informé, me rapportant une anecdote selon laquelle la valise n’ayant pu contenir les sommes facilement, Claude Guéant serait monté dessus, appuyant avec ses pieds pour la fermer. Claude Guéant serait ensuite reparti en France avec ce montant », accuse encore le deuxième fils de Mouammar Kadhafi.

    Interrogé par Le Monde qui publie les extraits de cette lettre de Saïf al-Islam Kadhafi, Claude Guéant, secrétaire général de l’Élysée devenu ministre de l’Intérieur en février 2011, nie avoir transporté le moindre argent libyen. Pour lui, Saïf al-Islam Kadhafi est seulement animé « d’une soif de vengeance ». 

    Nicolas Sarkozy, lui, conteste vigoureusement avoir reçu de l’argent du régime de Kadhafi. Après sa mise en examen le 21 mars 2018 pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « recel de détournement de fonds publics libyens », il s’en était pris au « clan Kadhafi », une « bande d’assassins » qui « veut se venger d’avoir été délogé d’un pouvoir qu’il tenait par la force depuis trente ans ». 

    Une attaque contre le régime libyen décidée à l’époque par le président Sarkozy qui avait peut-être comme objectif de faire disparaître des preuves compromettantes pour le clan au pouvoir en France…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/nouvelles-revelations-du-fils-de-kadhafi-contre-sarkozy/97808/

  • Européennes : RN et LREM au coude à coude, par Pierre Malpouge

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    9197-20180915.jpgLe scrutin s’annonce serré. Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info, c’est un duel au sommet qui se profile à l’horizon entre les macronistes et les lepénistes lors des élections européennes de 2019.

    Le Rassemblement national (RN) et La République en marche (LREM) seraient même au coude à coude avec 21,5 % chacun dans les intentions de vote des Français. Quant aux autres partis dits traditionnels, pour eux c’est plutôt « plus dure sera la chute ». Pour tous la tendance est au décrochage de la « cordée » si chère à Emmanuel Macron.

    Ainsi, selon le sondage, Les Républicains (LR) ne totaliseraient que 14 % des intentions de vote. Viennent ensuite les partisans de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon avec 12,5 % d’intentions de vote. Pour les autres, c’est chute libre et même vertigineuse notamment pour le Parti socialiste (PS) qui ne recueille que 4,5 % des voix, idem pour les « amis de Benoît Hamon », ces deux partis étant devancés d’un demi-point par les écologistes (5 %), eux-mêmes devancés par les partisans de Debout la France (6 %) de Nicolas Dupont-Aignan. Quant aux Patriotes de Florian Philippot, ils atteignent péniblement 1,5 % d’intentions de vote. C’est dire si le RN et LREM tiennent le haut du pavé et laissent un grand fossé entre eux et les partis concurrents à la ramasse.

    C’est donc vraisemblablement un duel du genre revanche de la présidentielle qui s’annonce entre Marine Le Pen et les sherpas du macronisme. Un duel entre pro-européens et eurosceptiques dont l’avantage pourrait basculer du côté du Rassemblement national. Et ce d’autant plus que, outre le fait que les macronistes n’ont toujours pas trouvé leur tête de liste (le nom de Daniel Cohn-Bendit circule mais est loin de faire l’unanimité et a du mal à passer auprès des Français qui estiment à 65 % que ce serait un mauvais choix), Emmanuel Macron a du mal à lester son bilan en matière européenne : refus par le Parlement européen des listes transnationales, budget de la zone euro au point mort et, surtout, difficulté de la France à prendre le leadership sur la crise migratoire, massive et incontrôlée qui déferle sur l’Europe.

    C’est justement sur ce dernier point, juste après la question du pouvoir d’achat, que Marine Le Pen a toutes ses chances d’obtenir la première place aux européennes.

    Les pays européens veulent-ils conserver leur identité et leur culture, ou veulent-ils d’une Europe, et donc d’une France, multiculturaliste et communautariste ? Pour une majorité de Français et d’Européens confrontés chaque jour aux faits et gestes des « gentils » « migrants » et autres chances pour la France et leur Europe, n’en déplaise aux bonnes consciences et autres dhimmis au ventre mou, c’est la première option qui est la bonne.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 14 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le plan pauvreté d’Emmanuel Macron s’adresse d’abord aux « quartiers prioritaires »

    Le plan pauvreté d’Emmanuel Macron s’adresse d’abord aux « quartiers prioritaires »

    De Caroline Parmentier dans Présent :

    Le « bonus territoire » comme son nom ne l’indique pas, n’est pas réservé aux Français. Il est réservé aux « territoires ». C’est-à-dire aux « quartiers prioritaires » dans lesquels certaines catégories de population sont fortement représentées : hommes ou femmes ayant deux parents immigrés, descendants d’immigrés d’Afrique, etc.

    Le plan pauvreté de Macron sera doté de « huit milliards d’euros, répartis sur quatre ans » avec un système de financement « bonus » : un « bonus territoire » de 1 000 euros par place et par an pour les nouvelles places en crèche créées dans les quartiers prioritaires, un « bonus mixité » allant jusqu’à 2 100 euros par an pour les structures qui font davantage de place à la mixité sociale, et un « bonus handicap » de 1 300 euros pour l’accueil des enfants en situation de handicap. « Aujourd’hui seuls 5 % des enfants de quartiers défavorisés sont accueillis en crèche, contre 20 % ailleurs », souligne le président.

    Et vous, aurez-vous votre cadeau Bonus ?

    Le plan veut également mettre en place un meilleur accès à la cantine « en développant les repas à un euro » ainsi que la distribution de petits déjeuners aux élèves d’écoles maternelles et primaires situées en zone prioritaire, comme le préconisait un rapport de la Délégation à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes remis en mars. Lesquels petits déjeuners avaient été supprimés de toutes les maternelles de France dans les années 2005 parce qu’ils favorisaient prétendument l’obésité. Autre mesure phare : la mise en place d’une formation continue à destination des 600 000 professionnels de la petite enfance pour qu’ils puissent « favoriser l’apprentissage du langage avant l’entrée à l’école maternelle » et ainsi « réduire les inégalités liées à l’origine sociale ».

    « Dommage de ne cibler que les écoles d’éducation prioritaire, alors qu’il y a des situations de grande pauvreté partout », pointe Marie-Aleth Grard, d’ATD Quart Monde. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/le-plan-pauvrete-demmanuel-macron-sadresse-dabord-aux-quartiers-prioritaires/