France et politique française - Page 2277
-
Les 10 ans du Groupe d'Action Royaliste
-
Pendant que les plumitifs de la presse du Système s'évertuent à vouloir faire condamner Estéban et ses camarades, les nervis antifascistes veulent faire régner la terreur dans le Quartier Latin et s'attaquent à la Nouvelle Librairie...
Source de l'article suivant : Breizh info cliquez ici
Nous avions évoqué l’ouverture récente, à Paris, de la Nouvelle Librairie, librairie non conformiste, dirigée par François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments.
Dans la foulée d’un article plutôt à charge du journaliste Jérôme Dupuis pour L’Express, intitulé « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du quartier latin », cette dernière a connu des dégradations de sa devanture, et un employé a été menacé le lendemain, au sein même de la librairie. Une plainte a été déposée.
Un article qui – prémonition ? – se concluait ainsi : « En choisissant de s’afficher publiquement au cœur du Quartier latin, François Bousquet et ses quatre associés sont bien conscients qu’ils offrent une cible de choix aux « antifas » de toutes obédiences. Une nuit de décembre 2013, la librairie Facta, située rue de Clichy, avait subi une attaque d’un genre particulier : des individus avaient brisé la vitre et aspergé de peinture rouge des centaines de livres avec un pistolet compresseur. La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? Le Quartier latin en a vu d’autres. Et le sanglier gaulois veille. »
Sur le blog de la revue Éléments, François Bousquet n’a pas tardé à réagir, dans une lettre à Jérôme Dupuis que nous reproduisons ci-dessous :
Sous la plume de Jérôme Dupuis, Lèchepress a fait paraître un article contre la Nouvelle Librairie intitulé « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Sa conclusion se lit comme une menace : la Nouvelle Librairie offre une « cible de choix aux antifas ». Dès le lendemain, un groupe d’individus proféraient des menaces dans la librairie même. Retour sur une opération de manipulation.
Comme disait Georges Darien, vous faites un sale métier, journaliste, mais vous avez une excuse : vous le faites vraiment, mais alors vraiment salement. J’ai accepté de vous rencontrer sur la recommandation d’un ami commun et de vous ouvrir les portes de la Nouvelle Librairie. À la suite de quoi nous avons échangé une heure trente. J’ai eu tout le temps de vous expliquer en détail la nature de notre projet, nos ambitions, la ligne politique qui est la nôtre.Ouvrir, s’ouvrir aux paroles dissidentes, réfractaires, transversales, contre la Sainte-Alliance libérale-libertaire. Extrême droite !
Je vous ai rappelé que, chez nous, beaucoup lisent les livres de Jean-Claude Michéa ; d’autres, comme moi, ceux de Pasolini. Extrême droite !
Je vous ai précisé que la présence de Georges Valois, qui a payé de sa vie ses engagements (mort en déportation à Bergen-Belsen, en 1945) et aura passé toute sa vie militante et intellectuelle à unir gauche conservatrice et droite révolutionnaire, nous inspirait. Extrême droite !
Je sais bien que tous les chemins mènent au point Godwin – Hitler, l’extrême droite –, mais avec vous on n’a pas le temps de s’asseoir qu’il est déjà atteint : « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Poum !
Dupuis déclenche les menaces des « antifas »
Vous n’êtes pas un bon enquêteur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pensée. La conclusion de votre article le montre : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? »
Les « antifas », qui sont les chiens de garde du Système – sans quoi ils ne bénéficieraient pas d’une telle impunité – n’en attendaient pas plus pour se déchaîner. Vous les connaissez bien : ce sont des gens comme vous qui les ont dressés à la manière des chiens de Pavlov. Ils salivent à l’évocation des mêmes mots « fasciste », « extrême droite », etc. Rabattre, comme dans une chasse à l’homme, la meute des « antifas » sur la proie. Cela s’appelle dans les écoles de journalisme la dé-on-to-lo-gie. J’y vois pour ce qui me concerne une « incitation à la violence ». Et un panneau devant notre librairie: « À abattre » !
Et vous avez réussi au-delà de toute mesure. Dans la nuit même de la publication de votre article, des dégradations contre la devanture de la librairie ont eu lieu ; le lendemain, des menaces physiques à l’intérieur même de la librairie. Elles nous ont conduits à déposer plainte. Souhaitons que nous en restions là, sans cela votre pusillanimité aura été funeste.
François Bousquet
Annonce parue sur Synthèse nationale en juillet lors de l'ouverture de la Nouvelle Librairie
-
La connivence entre la macronie et l'extrême gauche continue... [Add.]
Après la rencontre "fortuite" entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à Marseille, cela commence à faire beaucoup de signes d'apaisement entre la macronie et l'extrême gauche.
Le président de la république aurait décidé de reconnaître la responsabilité de la France dans la mort de Maurice Audin, un militant communiste complice des terroristes du Parti communiste algérien, arrêté par l'armée française en 1957 durant la bataille d'Alger et porté disparu
Et Emmanuel Macron choisit la veille du début de la fête de l'Huma pour cette nouvelle repentance à sens unique. L'Humanité jubile !
Addendum : réaction courageuse de Marine le Pen
"Maurice Audin a caché des terroristes du FLN qui ont commis des attentats. Macron commet un acte de division, en pensant flatter les communistes. Quel est l’intérêt pour le président de la République de rouvrir des blessures, en évoquant le cas de Maurice Audin ? Il souhaite surfer sur la division des Français, au lieu de les réunir dans un projet "
-
Les Brigandes attaquées pour la chanson Promenade des Anglais : retard pour la sortie du nouvel album !
Dans cette vidéo, nous voyons s’exprimer Patrick Jardin, père de Nathalie Jardin, tuée lors de l’attentat du Bataclan. Mais les personnes comme Patrick Jardin, qui se réveillent et partent en croisade contre la politique d’immigration incontrôlée, sont rares. La plupart des parents de victimes d’attentats s’écrasent, se mettent des œillères, se réfugient dans un faux « amour » aveugle qui devrait tout résoudre à coup de bougies et de slogans comme « Vous n’aurez pas notre haine ! ».
C’est le cas des parents de la petite fille dénommée Léana, tuée à deux ans, lors de l’attentat du 14 juillet 2016, à Nice.
Nous avions pris l’exemple de Léana pour notre chanson Promenade des Anglais. Cette chanson est une indignation face à la publicité faite lors de l’Eurovision pour la chanson Mercy, déplorant la naissance d’un migrant sur un bateau, alors que des enfants tués lors d’attentats islamistes n’ont jamais eu droit à un tel hommage culturel. Le refrain de la chanson Promenade des Anglais était donc « Léana, pour toi pas de chanson à l’Eurovision ». On y ajoutait plus loin : « On fait pleurer les cœurs, sur le sort de nos envahisseurs. » Bref, tout était dit, le but était de mettre en relief l’inversion du bon sens que nous vivons quotidiennement dans la France d’aujourd’hui.
La chanson a d’abord été censurée par YouTube pendant toute la durée de l’Eurovision, avant d’être miraculeusement ré-autorisée à la fin du concours au mois de mai. Hasard ?
Entre temps, nous avions reçu des courriels de la part des parents de ladite Léana, nous demandant de ne pas utiliser le nom de leur fille pour notre « propagande ». Ces courriels n’avaient pour nous aucune valeur, puisque le nom de Léana était sorti dans la presse et était donc de notoriété publique. Nous aurions fait un clip pour le vivre-ensemble, le pardon et l’assimilation du « bon Islam », la famille n’aurait jamais bronché pour l’utilisation du nom de Léana (sorti dans la presse, insistons là-dessus). Nous nous sommes alors dit : « Basta les autruches, si vous ne voulez pas ouvrir les yeux et vous battre, on le fait à votre place ! C’est un devoir. »
Il y a quelques jours, la famille est revenue à la charge avec un avocat pour nous sommer de censurer la chanson. Quelle surprise lorsque nous avons vu le nom de l’avocat : il s’agit de Philippe SOUSSI, qui n’est pas seulement avocat, mais aussi Conseiller départemental des Alpes-Maritimes pour La République en Marche, ainsi qu’adjoint à la mairie… de Nice ! Mairie de Nice qui est tenue par le célèbre Christian Estrosi, lequel fut au cœur de nombreuses polémiques après l’attentat du 14 juillet 2016, notamment à cause du sulfureux « selfie » pris un an avant les faits avec Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l’auteur de l’attentat (Estrosi parlera de « photo involontaire »).
Le maire de Nice Christian Estrosi avec Mohammed Lahouaiej Bouhlel, le conducteur du camion criminel (86 morts). Souriez monsieur le Maire, vous êtes filmé…
On comprend donc les motivations de Philippe Soussi, représentant de la municipalité de Nice, pour faire censurer notre chanson Promenade des Anglais. Professionnelles, certes, mais aussi très politiques…
Soussi, qui tient à nous apporter un maximum de soucis, nous a aussi demandé de censurer la chanson sur notre nouvel album à paraître, qui était déjà parti pour le pressage. Un retard est donc à prévoir quant à la parution de notre album « Aidez la France », initialement prévu pour ce mois-ci.
Conclusion :
La version originale de Promenade des Anglais a donc été retirée de YouTube pour le moment. Étant donné la puissance de tir que doit avoir monsieur Soussi, bien qu’il ne soit pas dans son bon droit selon nos avocats puisque le nom de Léana est public, nous éviterons de prendre des risques et nous graverons donc une version censurée de la chanson Promenade des Anglais sur notre nouvel album.
La prochaine fois, on fera une chanson sur les enfants qui meurent de faim en Somalie, ça fera moins d’embrouilles. Et peut-être qu’on aura une chance de passer à l’Eurovision à la suite de Mercy…
Source cliquez ici
-
Le CSA à la sauce Pravda – Journal du jeudi 13 septembre 2018
Médias / Le CSA à la sauce Pravda
Alors que la réforme de l’audiovisuel doit être présentée avant la fin de l’année, le CSA a dévoilé 20 propositions pour être de la partie. Le but : étendre son pouvoir sur le numérique.Politique / Les voies de communication réhabilitées
C’est un problème récurrent depuis maintenant deux décennies, les voies de communications françaises sont en piteux état ! Pour faire face à ce fléau, le gouvernement a annoncé un plan de réhabilitation qui, s’il aboutit, pourrait s’avérer bien utile.Paris / Grand Paris Express : une opposition face à un projet capital
International / Vers une paix russo-japonaise ?
Vladimir Poutine veut un traité de paix avec le Japon. Le président russe entend ainsi mettre fin à un désaccord remontant à la deuxième guerre mondiale… en cas de réussite la diplomatie russe pourrait sortir renforcée de ce “petit événement”.Serveur TVL
Lien dailymotion
Lien Dtube
-
Nicolas Bay : « 72 migrants clandestins dans un petit village, c’est un scandale démocratique et une injustice ! »
Le député européen Rassemblement national Nicolas Bay réagit au vote de l’article 7 par le Parlement européen contre la Hongrie de Viktor Orbán et à l’installation de migrants dans le petit village varois de Châteaudouble, dans le Var : « La venue de Marine Le Pen est légitime dans ce village où elle a obtenu près de 50 % des voix ! »
Les députés européens ont sorti l’arme nucléaire contre Viktor Orban. C’est sous ce dénominatif qu’est qualifié l’article 7 des traités européens. Ils bannissent la Hongrie des débats européens.
Quelle réaction avez-vous eue suite à cette décision de vos collègues ?Les institutions européennes sont dans une sorte de fuite en avant contre un pays et un gouvernement qui refusent les diktats de la Commission européenne. Ils refusent en particulier la politique de relocalisation forcée des migrants. C’est l’une des raisons pour lesquelles le parlement européen a déclenché l’article 7 qui va aboutir à priver la Hongrie de son droit de vote au Conseil.
Cela révèle la vraie nature de l’Union européenne telle qu’elle est conduite aujourd’hui, c’est-à-dire, une Européenne punitive, coercitive qui nie la liberté des nations, refuse que les peuples puissent se défendre et qui est prête à tout pour museler l’expression populaire.
Face à cela, nous avons eu une réaction de défense envers la Hongrie et Viktor Orban.
Qu’avez-vous pensé du discours de Viktor Orban ?Une fois de plus, Viktor Orban a fait preuve d’une grande patience à l’égard des incessantes attaques dont il est l’objet. On l’a vu également défendre une ligne politique très claire. Pas du tout une ligne européenne. Il défend une Europe fondée sur les nations qui doivent être respectées, une Europe qui est capable de défendre son identité, notamment l’identité chrétienne à laquelle il a largement fait référence, à une Europe qui doit être celle des protections et des peuples et non pas une Europe des bureaucrates et des banquiers.
Ce sont deux visions différentes qui s’affrontent.
Le vote d’aujourd’hui au parlement européen est un vote de clarification politique. D’un côté, ceux qui veulent aller encore plus loin dans les défauts de l’Union européenne, son fonctionnement antidémocratique, les politiques de suppression de toutes protections et de toutes régulations économiques, la politique d’accueil, une immigration massive et anarchique. Et de l’autre, Viktor Orban, l’Autriche, l’Italie, la Pologne et nous au sein de notre groupe Europe des nations et des libertés qui défendons une vision totalement différente, à la hauteur du génie de notre civilisation et susceptible de donner à nos nations la puissance collective qu’elles ont perdue dans le cadre de l’Union européenne.
Lors de votre intervention, vous avez opposé le camp des progressistes qui est constitué de Merkel et Macron en tête. Face à lui, le camp de l’Europe des nations qu’incarneraient Salvini et Orban.
Est-ce l’Europe des nations contre l’Europe fédérale du progrès ?Je crois qu’il y a deux visions très claires. Mattéo Salvini et Viktor Orban en sont un peu aujourd’hui le fer de lance. Ils sont au pouvoir dans leur pays de cette Europe des nations et des protections.
De l’autre côté, on a Emmanuel Macron avec le gouvernement socialiste espagnol de Monsieur Sanchez, lâché d’ailleurs en rase campagne par Angela Merkel qui est très fragilisée. Ils sont en situation de marginalisation et en échec total. Ils défendent encore ce vieux modèle du mondialisme, de la dérégulation totale et de la disparition des protections, alors que ce modèle n’était nulle part ailleurs sur la planète.
Marine Le Pen a fait sa rentrée politique à Châteaudouble, un petit village du sud de la France.
Pourquoi Châteaudouble ?
En quoi ce village est important pour le Rassemblement national et Marine Le Pen ?Ce petit village varois de Châteaudouble est emblématique. C’est une commune qui compte un peu plus de 200 habitants à l’année et 500 pendant la période estivale. On impose à ce village 72 migrants clandestins logés aux frais du contribuable dans une ancienne maison de retraite réquisitionnée par le préfet.
On assiste là à un scandale démocratique.
Évidemment, la population n’a pas été consultée. Si elle l’avait été, elle aurait évidemment refusé cette relocalisation forcée de migrants. C’est également une injustice faite à nos compatriotes et en particulier aux plus modestes d’entre eux. On offre finalement le gîte et le couvert aux clandestins alors qu’on ne le fait pas pour les Français qui sont dans la précarité.Lors du cortège des élus, Marine Le Pen a été quelque peu bousculée.
Est-ce que cela traduit une déficience de la présidente du Rassemblement national ou est-ce le fait d’une poignée de militants ?C’est incontestablement le fait de quelques dizaines de militants d’extrême gauche hargneux venus dans ce village de manière très artificielle puisqu’ils n’y habitent pas. Ils sont venus uniquement pour faire croire qu’il y aurait une opposition à Marine Le Pen.
Je rappelle que Marine Le Pen a obtenu près de 50 % des voix dans ce petit village de Châteaudouble à l’élection présidentielle. Elle y est un peu chez elle. Elle a toute légitimité pour s’y rendre.
En revanche, ces militants gauchistes n’ont rien à y faire. On voit qu’ils n’ont aucun autre argument que l’agressivité et la violence. Cela a le mérite de la clarté. D’un côté, on voit des élus responsables, comme Marine Le Pen et le Rassemblement national qui défendent les Français et de l’autre côté, des militants extrémistes qui agissent par idéologie et qui veulent imposer une immigration qu’eux-mêmes, à titre personnel, ne subissent pas. Ils veulent imposer l’immigration à ce petit village, mais eux-mêmes ne vont pas la subir au quotidien. -
Politique & éco n°182 Populistes de tous les pays, unissez-vous ! Avec Georges Clément
Olivier Pichon reçoit Georges Clément, chef d’entreprise, écrivain, président du Comité Trump France.
1.Médine au Bataclan, le point de rupture est atteint
– Pourquoi le Comité Trump France rejoint le CNRE ? (Conseil national de la Resistance européenne)
– Les modalités économiques et démographiques du grand remplacement
– “Si les français acceptent çà ils accepteront tout, une page sera tournée” Renaud Camus
– Les précédents au bataclan : une mosquée à Ground Zéro, New York.
– le combat victorieux de Pamela Geller2.L’affaire du gang des violeurs pakistanais
– Le courage de Tommy Robinson
– L’emprisonnement de T. Robinson et la maladie mentale des Européens
– La justice contre le peuple
– L’invraisemblable plainte contre Salvini
– Quand les juges mettent en cause l’expression démocratique et la souveraineté des peuples et des Etats.
– Médine au bataclan, une provocation !
– Les paroles des chansons du rappeur sont les actes commis au Bataclan !
– Que font les familles des victimes ?
– Une marque de territoire, le peuple français a-t-il encore sa fierté ?
– Le désespoir en question3. Trump aux côtés des populistes ?
– Voir clair dans le brouillard médiatique
– Trump pourra-t-il aider l’Italie à résoudre son endettement
– Italie : se libérer de la contrainte de la commission européenne
– Macron va-t-en guerre contre l’Italie ?
– La question budgétaire aux USA, le budget de la défense en augmentation.
– Dans la guerre civile froide qui se livre aux USA, Trump ménage les militaires
– La question de la modernisation de l’arsenal US
– Les relations avec la Russie de Poutine, problème des sanctions votées par le Congrès
– La Russie la Turquie et l’Otan
– La logique du choc et (maintenant) de la guerre des civilisations
– La figure de McCain et des RINO (Republican in Name Only)
– CNN, le NY Times, les démocrates : quand les tenants de la société permissive font la morale à Trump
– La tournée de Steve Banon en Europe, un pôle pour soutenir les populismes en EuropeConclusion : la dissolution de la démocratie ne dissout pas le peuple.
-
Contradictions républicaines
Ce 12 septembre L'Opiniondonnait la parole à deux représentants du parti qui s'intitule fièrement Les Républicains. L'un, le plus fougueux, le plus vigoureux et, pour certains lecteurs, sans doute le plus convaincant s'appelle Sébastien Pilard. Il est conseiller régional LR des Pays de la Loire et membre du bureau politique desdits Républicains. Il opine que l'on ne doit pas mettre la Hongrie au ban de l'Union européenne.[1]
Le second, plus célèbre pour avoir fait voter une loi bioéthique dont il porte le nom Jean Leonetti, lui aussi membre du parti Les Républicains répondait au contraire, aux questions de Nicolas Beytout : Orban, dit-il, "s’est détaché des règles européennes et du PPE"[2] et, sans se démentir, il précise qu’il n’existe pas de porosités avec l’extrême droite, estimant en revanche qu’il n’y a pas de divergences entre le projet européen du parti et celui d’Alain Juppé.
Nous nous trouvons dons en présence d'un débat. Le débat est toujours sain lorsqu'il est loyal, lorsque le juge est impartial et lorsqu'on laisse sa chance au fauve lâché dans l'arène. Toute la différence entre république et démocratie tourne autour de la conception du débat. Essence de la démocratie véritable, le débat ne saurait être attribué en propre au régime que l'on appelle république, sorte de projection de l'État jacobin avant-goût du totalitarisme. Il n'appartient guère en général aux gens qui se disent républicains. S'il caractérise plutôt la démocratie, au moins formellement, s'il devrait la caractériser, cela suppose toujours que les opinions s'expriment dans une libre confrontation.
Toutes les opinions même religieuses, proclame la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 laquelle, il est vrai, assortit ce principe de liberté d'une inquiétante réserve, d'ordre réglementaire.[3]
La Cinquième république, depuis la saison 5 ou 6, transgresse allègrement les règles fondamentales de ce savoir-vivre ensemble en l'interprétant comme : aucune opinion ne doit dépasser dans les rangs, surtout pas une conviction religieuse, en particulier chrétienne.
Pour en revenir au débat actuel, il convient de se souvenir que Juppé mérite bien d'être cité en référence des gens qui voudraient bouter Budapest hors du continent. Après, viendra le tour de Varsovie, puis celui de Vienne, puis peut-être celui de la Hollande ou du Danemark, et certainement l'Italie. Ils seront exclus d'une Europe restreinte au grand-duché de Luxembourg. Et ceci se ferait donc au nom de principes adoptés précisément comme déclaration unanime des États à Nice en 2000, sous la présidence Chirac, texte rédigé par deux grandes figures de la pensée, nommées Toubon et Juppé, énoncé que l'on ne peut corriger qu'à l'unanimité.
La contradiction entre membres de ce parti, qui s'appelle de façon tellement significative mais à vrai dire également si cocasse, si choquante pour l'oreille, Les Républicains, ne se pose pas en pour Orban ou contre Orban. Elle oppose le principe même du politiquement correct, d'une part, et la libre expression des opinions ainsi que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, d'autre part.
Dans ce débat, car cela reste encore un débat sans se poser la question du rapport de l'intéressé aux canons de la beauté antique, on éprouve furieusement la tentation de défendre, contre les admirateurs et les disciples de Juppé, les méchants du film.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] cf. Sébastien Pilard (LR): "Le procès d’Orban devant le Parlement Européen, c’est l’Europe dont nous ne voulons plus"
[2] cf. Jean Leonetti (LR): "Orban «s’est détaché des règles européennes et du PPE"
[3] Article 10. "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi."
http://www.insolent.fr/2018/09/contradictions-republicaines.html
-
Loi Alimentation et Agriculture : les paysans français bientôt condamnés à la ruine ?
De manière frappante et mieux qu’un long discours, certains événements ont le mérite d’éclairer ce qu’est devenue la société. Cette loi, par exemple, intitulée Alimentation et Agriculture, relative aux rapports entre paysans et grande distribution, dont l’Assemblée nationale débat ce mercredi 12 septembre. But de la manœuvre : rééquilibrer la balance en faveur d’un monde agricole écrasé par une concurrence de plus en plus sauvage.
Comme il se doit, Le Figaro nous prévient : « Ce système d’élaboration des indicateurs de prix se révèle complexe pour certaines filières agricoles de par leurs performances économiques inégales entre différentes exploitations agricoles ainsi que des estimations techniques inconciliables entre producteurs et distributeurs. » Bref, on sait déjà, au-delà du verbiage de circonstance, que ce n’est pas gagné d’avance.
Pis, en admettant que ce texte voie le jour – ce qui est loin d’être sûr –, les mesures « seront dans un premier temps mises en place sur une période d’essai de deux ans ». C’est-à-dire qu’un Parlement au pouvoir, réduit à sa plus simple expression, met en scène sa propre démission. Nos députés peuvent, d’ailleurs, bien voter ce qu’ils veulent, le droit européen primera toujours sur le droit français.
Cité par le magazine Process alimentaire, l’avocat Nicolas Gransard, spécialiste du droit de la concurrence, prévient ainsi : « En l’état, il est très difficile de privilégier une production nationale, malgré des caractéristiques positives » par rapport à d’autres produits européens. Toute mesure privilégiant des produits nationaux se heurtera aux lois européennes de libre-échange des marchandises. » Voilà, au moins, qui est clair : l’État français a constitutionnellement organisé son impuissance.
D’autres maux actuels sont encore ce lobbying forcené de multinationales – grande distribution et chimie – dont il n’est pas besoin d’être grand clerc pour voir ici la marque. Même les journalistes de RTL en convenaient ce matin, c’est dire. Traditionnellement, le pouvoir économique était jadis subordonné au pouvoir politique. C’est désormais l’inverse, en Europe comme aux États-Unis. Elle est bien lointaine, l’époque où la Maison-Blanche avait encore les moyens d’un loi antitrust suivie d’effets tangibles, toute aussi lointaine que celle où le général de Gaulle pouvait affirmer, sans provoquer l’hilarité générale que, « la politique de la France ne saurait se faire à la corbeille ».
L’infernal binôme plus haut évoqué a donc toute latitude d’empoisonner les sols et les estomacs tout en poussant ce qui demeure de paysannerie à la ruine, quand ce n’est tout bonnement pas au suicide.
Pourquoi les médias n’alertent-ils pas plus l’opinion publique, objectera-t-on ? Mais parce qu’il s’agit, avec l’industrie du luxe, des plus gros annonceurs, pardi ! Quel patron de presse prendrait le risque de se voir refuser cette manne publicitaire maintenant radios, journaux et télévisions sous perfusion ? Bien sûr, seul un État fort serait à même de faire contrepoids. Mais qui veut encore d’un État fort dans ces élites qui font l’opinion ?
Les libéraux, qu’ils penchent à droite ou à gauche, estiment que ledit État fait partie du vieux monde et qu’un légitime contrôle des prix nous ramènerait au bolchevisme mitterrandien du 10 mai 1981, tandis que nos écologistes en peau de lapin, sclérosés par leur gauchisme infantile, affirment qu’un tel État serait « fasciste » par nature. Les uns s’en remettent à la sainte concurrence, les autres au « basisme autogéré », telles qu’en ont témoigné leurs nuits de parlote debout. De ces deux engeances, laquelle est la plus nuisible ? On ne sait que choisir…
Alors, oui, cette triste affaire à l’issue malheureuse quasi annoncée – que cette loi passe ou non, elle aura été préalablement rendue inapplicable dans les faits – est tristement révélatrice de la période. En attendant les grandes jacqueries populistes annoncées ?
-
IVG : la (tardive) prise de conscience de son caractère homicide
Bernard Plouvier
Scandale chez les plus enragées des féministes ! Le 11 septembre 2018, le Président du Syndicat National des Gynécologues-Obstétriciens a osé énoncer une vérité qu’aucun médecin ne peut renier : « Nous ne sommes pas là pour prendre des vies ».
Il est évident que cette phrase ne condamne pas les (plutôt rares) avortements thérapeutiques, soit une nécessité vitale pour la femme enceinte et qui définit l’Interruption Médicale de Grossesse.
La déclaration de Bertrand de Rochambeau n’a porté que sur l’avortement volontaire, autrefois jugé criminel et que la Loi Veil du 17 janvier 1975 a dépénalisé. On peut nuancer son propos sur un seul point. L’avortement peut se justifier moralement dans les suites d’un viol : c’est une IMG pour raison d’ordre psychologique et eugénique, laissée à l’unique appréciation de la victime.
L’IVG est objectivement – pour qui considère la chose de façon éthique, sans la moindre référence à un dogme religieux, politique ou sociologique – un Homicide. À ceci près qu’il est autorisé par la loi, de ce fait banalisé, et même remboursé par la Sécurité Sociale depuis le 31 décembre 1982, François Mitterrand ayant estimée « urgente » cette mesure, repoussée par une majorité de sénateurs.
En France et chaque année, on assassine – c’est la définition du meurtre avec préméditation –environ 225 000 enfants, privés du droit de naître. Et, pour combler les vides, on importe de l’extra-Européen par million chaque décennie !
Étant seuls responsables du choix des politiciens qu’ils ont hissés aux apparences du pouvoir, les Français sont coupables des lois immorales, dépourvues de toute référence éthique, concoctées par les honorables « élus du peuple ».