Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2276

  • François Bousquet : « La meilleure réponse à apporter aux antifas est de se rendre à la librairie »

    Entretien avec François Bousquet, gérant de la Nouvelle Librairie, 11, rue de Médicis, dans le 6e, à Paris, menacée par les « antifas ».

    Vous venez d’ouvrir une Nouvelle Librairie (c’est son nom), située au cœur du Quartier latin. Elle a déjà été la cible de la mouvance « antifasciste ». Comment l’expliquez-vous ?

    Le procès Clément Méric a attiré dans la capitale le ban et l’arrière-ban de la nébuleuse antifasciste, les « antifas », déjà omniprésents à Paris. Ces gens-là se croient tout permis : ils entrent dans votre boutique, vous insultent, vous menacent et ressortent comme si de rien n’était. Circulez, y a rien à voir ! C’est une stratégie d’intimidation physique. Dans quelle mesure elle a été – demeure ? – tolérée. Elle fait, en tout cas, preuve de la mansuétude des médias centraux, comme si ces groupuscules détenaient le monopole de la violence physique dans les rues. Pour n’importe quelle autre organisation, on parlerait de milice paramilitaire ! Ici, non ! Au passage, comparez le nombre de gardes à vue des militants pacifiques de la Manif pour tous à celles des « antifas » qui saccagent les Abribus®, bloquent les universités, font pression sur les tribunaux et, désormais, s’attaquent aux librairies.

    Pourquoi cibler votre librairie ?

    Un article vipérin ou stalinien, comme on voudra, paru dans L’Express cette semaine, sous la plume de Jérôme Dupuis, nous assimilant à une librairie d’« extrême droite à l’assaut du Quartier latin » – tel est son titre –, a signalé notre librairie à l’attention des « antifas ». Il a sonné, pour ainsi dire, l’ouverture de la chasse à l’homme. Aussitôt dit, aussitôt fait. De ce point de vue, L’Expressporte bien son nom. C’est expéditif, comme la justice que le journaliste administre lui-même. Médiocre enquêteur, mais très bon indicateur. Car comment interpréter autrement la fin de son papier où il est écrit : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? » Jérôme Dupuis se cache derrière le point d’interrogation. Si le procédé est grammaticalement correct, il est déontologiquement scandaleux. Quel but poursuit-il en nous désignant ainsi nommément à la vindicte des nervis de l’extrême gauche ? Que notre librairie soit vandalisée ? On verra avec notre avocat, Me Frédéric Pichon, quelle suite juridique donner à cette affaire. Il a déjà enjoint L’Expressde retirer ce passage, qui est pour nous plus que litigieux. Mais le mal est fait. Dans la nuit même où le papier a été mis en ligne, des dégradations ont été commises contre la façade de la librairie. Le lendemain, une bande de cinq « antifas », casque à la main, venait nous menacer physiquement. Tant et si bien que nous avons été contraints de déposer plainte.

    Pourquoi avoir implanté votre librairie au cœur du Quartier latin ?

    Le Quartier latin abrite la plus forte densité de librairies au monde, certaines d’entre elles remarquablement achalandées, mais qui s’en tiennent, dans le meilleur des cas, à une neutralité idéologique. Rien, ou si peu, qui concerne nos idées, qui ne sont pourtant pas des maladies honteuses. Elles n’ont pas vocation à circuler sous le manteau, mais au grand jour. Il nous revient donc d’en finir avec l’invisibilité. S’affirmer, c’est s’afficher. Le combat culturel est aussi une guerre des images, une guerre des symboles. Il faut réinvestir l’espace public et le choix du Quartier latin s’est imposé à nous parce qu’il est le lieu symbolique du pouvoir intellectuel. C’est là que se trouvent les nouvelles générations d’étudiants. C’est aussi à elles qu’on s’adresse. Nous avons voulu créer un lieu susceptible d’accueillir toutes les voix du renouveau intellectuel à droite et de doter nos idées d’un outil de rayonnement. Ces idées (l’identité, la frontière, le recours au peuple) sont majoritaires dans l’opinion. Pas dans les médias. C’est tout le paradoxe de la situation historique actuelle. Le gauchisme culturel, pour reprendre le mot de Jean-Pierre Le Goff, détient à peu près tous les leviers du pouvoir et du contrôle social : médiatiques, politiques, juridiques, universitaires. C’est, pour lui, une rente de monopole. À nous, dissidents, il ne nous reste qu’à nous taire, sans cela, on nous bâillonne, au besoin par la violence. C’est le rôle des « antifas ». Nous priver de tout moyen d’expression et de circulation des idées, dont la librairie. Ce sont là les traits d’un système soviétiforme, comme on disait au temps de la gérontocratie brejnévienne, à bout de souffle. Plus il approche de la fin, plus il se crispe. Plus il est battu en brèche, plus il s’hystérise, plus il lance des fatwas et cultive un antifascisme d’autant plus incantatoire qu’il est imaginaire. Jamais le décalage entre le pays légal et le pays réel n’a été aussi profond.

    Que faire ?

    La meilleure réponse à apporter aux « antifas » est de venir soutenir la librairie en s’y rendant ou en y commandant des livres. Nous ne devons pas nous demander : jusqu’à quand tiendrons-nous ? Mais jusqu’à quand tiendront-ils ? Il faut retrouver le geste des dissidents soviétiques, et de Soljénitsyne en particulier, qui disait en substance : « Non, le mensonge ne passera pas par moi ! » Geste de refus individuel, début de la libération collective. Il en coûte souvent beaucoup, je l’admets volontiers, tant la pression sociale est forte. Certes, les risques encourus ne sont pas, aujourd’hui, les mêmes : nous ne finirons pas, comme les dissidents soviétiques, au goulag. Il n’empêche : on a vite fait de nous condamner à la mort sociale. Il appartient à chacun de nous de trouver la force mentale, la force spirituelle de dire : non, le mensonge ne passera pas par moi ! Et Dieu sait si le mensonge a acquis, dans notre monde, un caractère systémique. On pourrait presque dire que le Système dans son ensemble est une immense « fake news ».

  • Européennes: “Face à Macron, Mélenchon donne de la voix et Le Pen rafle les voix”

    rassemblement-national-alpes-1-37572-600x337.png

    L’éditorialiste de BFMTV Christophe Barbier a estimé ce vendredi que “face à Macron, Mélenchon donne de la voix et Le Pen rafle les voix“, après la publication d’un sondage mettant le Rassemblement national au coude à coude avec LaRem en vue des élections européennes.

    https://fr.novopress.info/211906/europeennes-face-a-macron-melenchon-donne-de-la-voix-et-le-pen-rafle-les-voix/

  • Elections européennes : le RN rattrape En Marche – Journal du vendredi 14 septembre 2018

    Politique / Elections européennes : le RN rattrape En Marche
    A 8 mois des élections européennes, les derniers sondages accablent le bilan du président de la République. Bien loin des scores précédant l’été, LREM affiche désormais un score de 21,5 %, quand le rassemblement national est à 21 %… Une dynamique qui pourrait conduire Emmanuel Macron à la déroute !

    Société / Le pipi, priorité de la ville de Paris 
    Alors que les problèmes s’accumulent dans la Capitale, le maire de Paris a trouvé son cheval de bataille, l’urine. Clip vidéo et pissotières écolos tous les moyens sont bons pour en finir avec les pipis sauvages.

    Santé / Santé en Europe : La durée de vie en péril 
    La durée de vie des européens atteint des sommets… mais pour combien de temps encore ? Dans son rapport 2018, l’OMS met en garde contre un recul de l’espérance de vie avec notamment en ligne de mir le surpoid et l’obésité.

    Économie / SNCF : Le train du futur pour dans 5 ans, à quel prix ?

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

    Lien Dtube

  • Algérie : la reconnaissance des crimes contre l'humanité perpétrés en 1962 par le FLN avec la complicité du gouvernement français s'impose

    6a00d83451619c69e2022ad3b0d744200b-250wi.jpgCommuniqué de l'Agrif :

    "Emmanuel Macron a donc décidé d’imposer à la France une nouvelle repentance par la reconnaissance de l’utilisation de la torture par l’armée française pendant la guerre d’Algérie.

    Il entend notamment reconnaître la responsabilité de notre armée dans l’élimination de Maurice Audin, militant communiste et actif collaborateur du terrorisme du FLN.

    Ceci va évidemment plaire à la nomenklatura toujours régnante de ce FLN responsable depuis 1962 de la stagnation de l’Algérie dans la misère et dans la privation des libertés.

    Mais Emmanuel Macron semble vouloir ignorer toujours l’abomination des immenses crimes contre l’humanité perpétrés en juillet 1962 à Oran où furent notamment enlevées, pour d’atroces destinations et horribles fins de vie, des centaines de femmes françaises de toutes origines, chrétiennes, musulmanes, juives.

    Et simultanément se déroulaient à Oran aussi des massacres des hommes, d’une indicible cruauté alors que l’armée française recevait du général Katz l’ordre impérieux exigé par le général de Gaulle de ne pas intervenir, de ne pas porter assistance à populations en danger de mort par tous les raffinements de la cruauté dont était capable la soldatesque FLN. Et il en était ainsi dans toute l’Algérie où furent massacrés des dizaines de milliers de fidèles harkis, selon les lieux enterrés vivants, brûlés vifs, dépecés, émasculés, énucléés.

    Le gouvernement français dans son ensemble et le général Katz, chef de l’armée française à Oran, ont ainsi délibérément collaboré avec les responsables des pires crimes contre l’humanité du FLN. Ils se sont donc rendus eux-mêmes complices de ces crimes contre l’humanité de milliers de leurs compatriotes.

    Macron fait d’abord porter sa sollicitude mémorielle pour des victimes de l’armée française en guerre contre le terrorisme FLN.

    On attend maintenant ce qu’il va faire pour la reconnaissance conjointe par les gouvernements français et algérien des crimes contre l’humanité dont l’État français, sous la férule du général de Gaulle, s’est rendu coupable en 1962.

    Lors de la prochaine journée d’Amitié Française le 29 septembre à Paris, nous proclamerons solennellement l’appel à la reconnaissance par l’État français de sa responsabilité d’autant plus lourde dans ces crimes contre l’humanité qu’il avait tous les moyens militaires de les empêcher."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Procès Méric : les comptes-rendus publiés dans Présent

    Serge_Ayoub-1068x711.jpg

    Chaque jour vous pouvez lire dans Présent le compte-rendu du "procès Méric" grâce aux articles d'Aristide Leucate. Après le premier article en début de semaine dernière cliquez ici,  les trois jours suivants cliquez là et les deux de cette semaine. Verdict ce vendredi...

    5e jour : Recherche poing américain contre 20 ans de réclusion

    A l’issue de la première semaine du procès d’Esteban Morillo, de Samuel Dufour et d’Alexandre Eyraud, tous trois impliqués dans la tragique bagarre de rue du 5 juin 2013 ayant entraîné la mort de Clément Méric, alors membre de l’Action antifasciste Paris-Banlieue, non seulement la vérité judiciaire n’est pas apparue en pleine lumière, mais encore a semblé être enterrée sous de larges pelletées de témoignages fragiles ou contradictoires, la personnalité de la victime apparaissant même comme beaucoup plus clivante que ce qu’on a pu claironner à l’époque de l’accident.

    On se rend compte aussi que trop d’expertise tue l’expertise, le rôle du « sachant » étant, comme toujours dans ce type de dossier où il y a eu mort d’homme, déterminant, sinon décisif, pour faire éclater cette vérité que chacun, juges, procureurs et avocats, à son corps défendant, cherche à arranger au mieux des intérêts qu’il défend ou représente. Ainsi, les deux neurochirurgiens appelés à la barre ce lundi 10 septembre, ont ajouté de l’imprécision quant à l’utilisation d’un coup de poing américain, achevant d’ensevelir le dossier sous un magma d’incertitudes.

    Lors des interrogatoires de Eyraud et Dufour, on comprend rapidement la stratégie de la cour d’assises. Le fameux poing américain refait surface, de façon lancinante. Ainsi la présidente, Xavière Siméoni, se fait-elle intrusive en demandant à l’ancienne compagne de Morillo pourquoi elle détient deux poings américains (dont, vraisemblablement un sex-toy) chez elle : « c’est une arme, vous savez », insiste Siméoni. Même topo avec Alexandre Eyraud auquel il est demandé de se justifier pour avoir fait tatouer un poing américain sur son bras.

    Il est manifeste, à présent, que le doute s’instillant dans les moindres interstices d’un dossier de plus en plus fragilisé (qui pourrait déboucher, horresco referens !sur l’acquittement de Morillo et Dufour, celui d’Eyraud étant assez probable), l’on cherche alors à couler les accusés par le fond en les affublant de ce poing américain fantomatique dont la présence démontrerait la préméditation – donc la volonté, de la part des accusés, d’en finir, y compris en causant des blessures pouvant s’avérer mortelles. La présidente du tribunal montre des signes de fébrilité, sentant que ce procès qui ne devait être qu’une formalité couronnant une honorable fin de carrière, est en train de se transformer en farce. Même Me Tubiana, conseil d’un « antifa », en arrive à perdre son contrôle.

    On l’aura compris, ce procès nous réserve quelques surprises, d’autant que Serge Ayoub, dont le nom est revenu souvent, durant les audiences, a fait savoir qu’il déposerait à la barre.

    6e jour : Serge Ayoub (photo ci-dessus - NDLR) assure le spectacle

    Il y avait foule ce matin du 11 septembre, devant l’entrée de la salle Georges Vedel où se tient, depuis la semaine dernière, le procès d’Esteban Morillo, Samuel Dufour et Alexandre Eyraud, comparaissant pour leur implication meurtrière dans la mort de « l’antifa » Clément Méric, le 5 juin 2013. L’annonce, sur Twitter, par l’intéressé lui-même, du témoignage de Serge Ayoub, n’y est pas pour rien. La mezzanine des journalistes est bondée, la chaleur y est rapidement intenable. Depuis toujours, la Justice est un spectacle…

    C’est Esteban Morillo, vêtu sombrement comme pour porter le deuil, qui ouvre la matinée et narre, par le menu, les faits de cette journée fatale de juin. A l’époque, il confie aux enquêteurs sa dilection pour les poings américains, ce qui ne plaide pas, aujourd’hui, en sa faveur. La présidente du tribunal, Xavière Siméoni, y voit l’opportunité de prendre une revanche pour faire basculer le procès du côté de la victime et faire changer le doute de camp. Elle s’engouffre dans la brèche, espérant même faire craquer l’accusé, visiblement très ému et fortement éprouvé par le feu roulant des questions du magistrat, des avocats de la partie civile et de l’avocat général, chacun s’évertuant à le pousser dans le retranchement de ses possibles contradictions. Morillo finira par lâcher un « je regrette » empli de sanglots.

    La question du poing américain revenant inlassablement sur le tapis, Morillo doit à son avocat de l’avoir magistralement écartée sur la simple évidence que, ce 5 juin, son client se rendant initialement, en jean et baskets, chez sa belle-mère pour y dîner, ne pouvait se pointer chez elle avec une telle arme. Mais, depuis le début de ce procès, on semble rétif à toute évidence…

    Quand vient l’audition de Serge Ayoub, la tension, palpable durant l’interrogatoire serré de Morillo, devient proprement électrique, l’ancien leader solidariste, en chemise noire, ne se laissant nullement impressionner par la solennité judiciaire et encore moins par la présidente de la Cour. Ayoub a incontestablement du charisme, un indéniable talent oratoire et en impose, tant par la voix, que par le physique. Ses propos qualifiant Clément Méric de « combattant » politique font pâlir les journalistes qui m’entourent – on ne voit pas le public qui se situe en dessous de nous. A la sortie de l’audience, nous entendons des cris. Nous apprendrons, quelques minutes plus tard, que Serge Ayoub été exfiltré par les forces de l’ordre afin d’échapper à la vindicte d’un comité d’antifas particulièrement excités.

    Il reste trois jours avant la fin du procès. Le moins que l’on puisse dire est que la vérité ne se sera point montrée sous ses atours les plus éclatants mais, au contraire, se sera rendue toujours plus insaisissable, se nichant, à plaisir, dans le clair-obscur de la fragilité des témoignages humains. Ayoub aura fait diversion, quand Morillo aura plaidé, en vain, le repentir. Une journée pour rien ?

    Le site de Présent cliquez ici

    Commentaire de Vincent Vauclin (la Dissidence française) :

    41708581_10160743744715332_2208262705163272192_n.jpg

     
  • Société & Insécurité • Xavier Raufer : « Reprendre le contrôle des quartiers »

    772533361.4.jpg

    Xavier Raufer est un essayiste, expert en questions de criminalité. Il a publié des ouvrages consacrés à la criminalité, au terrorisme et à l'insécurité urbaine.

    Il participe régulièrement à diverses publications de presse ou émissions télévisées.

    On écoutera avec intérêt la vidéo qui suit, où, interrogé par Boulevard Voltaire, il analyse avec réalisme, lucidité et expertise, la situation et les conditions d'une reprise de contrôle de ce qu'on nomme pudiquement les quartiers.  LFAR  

      La chaîne officielle de Xavier Raufer,

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/08/societe-insecurite-6083163.html

  • Immigration : pour le dalaï-lama, l’Europe appartient aux Européens

    Unknown.jpeg

    « L’Europe appartient aux Européens », a déclaré le dalaï-lama, mercredi, en Suède, ajoutant que, s’il faut aider « un réfugié dont la vie est réellement en danger », il est souhaitable que les réfugiés, à terme, retournent chez eux « pour reconstruire leur propre pays ».

    Dans la bouche de quelqu’un d’autre, ces propos auraient suscité l’indignation. Mais ils ont été tenus par le chef spirituel du bouddhisme tibétain, lui même exilé, prix Nobel de la paix en 1989. Tout au plus y verra-t-on des signes de gâtisme.

    Pourtant, c’est un récidiviste. Déjà, en 2016, dans un entretien au quotidien allemand FAZ, il avait évoqué la crise migratoire en ces termes : « Quand nous regardons le visage de chaque réfugié, surtout ceux des enfants et des femmes, nous ressentons leur souffrance, et un être humain qui a de meilleures conditions de vie a la responsabilité de les aider. Mais, d’un autre côté, il y en a trop à présent ». Il précisait que « l’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe, l’Allemagne est l’Allemagne ».

    Ces paroles ne devraient-elles pas inspirer nos gouvernants ? Encore faut-il qu’ils se lavent de leurs préjugés, ce qui n’est pas une mince tâche. Tout homme peut être sensible à la situation des réfugiés qui ont fui leur terre parce que leur vie y était en danger et demandent l’asile dans un pays européen. Mais chacun sait que les réfugiés politiques sont minoritaires dans le flux migratoire que l’Europe connaît depuis plusieurs années.

    L’Europe n’a pas vocation à accueillir le monde entier. Ceux qui y sont systématiquement favorables font preuve d’une grande naïveté ou d’un angélisme coupable : ils se donnent souvent bonne conscience en ouvrant les bras à tous les migrants et en oubliant leurs propres concitoyens dans le besoin. Mais il existe aussi des immigrationnistes qui y trouvent leur compte, soit qu’ils espèrent trouver une main-d’œuvre bon marché, soit – et ce n’est pas contradictoire – qu’ils considèrent que la nation est un modèle dépassé et que l’avenir réside dans le multiculturalisme.

    Quand Macron lance à Mélenchon « On a des confrontations politiques, mais ce n’est pas mon ennemi », il ne signifie pas seulement que son principal adversaire est le Rassemblement national. Ils entretiennent aussi ensemble une forme d’internationalisme : l’admirateur de Castro et de Chávez n’a jamais rompu avec son passé trotskiste et notre Président veut mettre la France au service du mondialisme.

    Le dalaï-lama a raison de rappeler que les pays européens ne doivent pas se laisser dénaturer par un excès d’immigration et que les immigrés doivent retourner chez eux pour reconstruire leur pays. Ce qui n’empêche pas la solidarité de s’exprimer. Le rôle des États européens – et de la France, en particulier – n’est pas de procéder entre eux à une répartition des migrants (en jetant l’opprobre sur les récalcitrants comme Viktor Orbán, Matteo Salvini ou Marine Le Pen), mais de mettre en œuvre une politique active d’aide au développement dans les pays d’origine.

    Oui, l’Europe appartient aux Européens, l’Allemagne à l’Allemagne et la France à la France. En renonçant à ces évidences, les dirigeants concernés, non seulement affaiblissent l’Europe qu’ils prétendent construire, mais leur propre pays auquel ils ne croient plus. Mais que peut-on attendre d’un Président qui s’apprête à reconnaître que l’État français a failli en permettant le recours à la torture lors de la guerre d’Algérie, alors qu’il occulte le terrorisme perpétré par le FLN ?

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-pour-le-dalai-lama-leurope-appartient-aux-europeens/

  • La sauvegarde du patrimoine, un enjeu français.

    Le Loto du patrimoine se déroule cette semaine et devrait rapporter environ 15 à 20 millions d'euros pour participer à la restauration de 270 sites en péril : cela peut sembler dérisoire au regard des enjeux et de l'importance de ce qui fait nos paysages historiques et l'identité de la France tout autant que sa mémoire vive. Mais, même si les sommes restent beaucoup trop modestes, c'est toujours mieux que rien et, surtout, c'est l'occasion de mettre en valeur quelques éléments de la richesse française et de sa civilisation bimillénaire, et de rappeler à nos contemporains que nous sommes des héritiers, que nous le voulions ou non.

    Cette opération intervient au moment où le Brésil pleure son patrimoine détruit lors de l'incendie de l'ancien palais impérial devenu Musée national à Rio de Janeiro. « Créé en 1818 par le roi portugais João VI, il abritait notamment le squelette de Luzia, plus ancien humain découvert dans le pays, datant d'environ 11.000 ans », rapporte Le Pélerindans son édition du 6 septembre, et environ 20 millions de pièces conservées en cet endroit ont disparu en une seule nuit, n'en laissant que cendres et regrets, colère aussi. Les raisons qui expliquent, non pas l'incendie mais son ampleur et ses conséquences dévastatrices, sont éminemment politiques, comme « les coupes budgétaires décidées par le gouvernement libéral et affectant, entre autres, l'entretien du bâtiment ». Cela doit nous alerter sur la précarité de ce qui est face aux événements toujours possibles de l'incendie, du vandalisme ou du vol, et nous inciter à prendre quelques précautions et quelques initiatives pour préserver, entretenir et, surtout, valoriser ce que nous possédons comme patrimoine physique, mais sans jamais négliger « l'esprit des choses », ce patrimoine immatériel et symbolique qui donne du sens aux monuments et aux objets d'hier et d'avant-hier.

    Dans cette période de mondialisation qui tend à uniformiser les pensées et à dénier les identités particulières des États pour imposer un modèle à la fois mondial (société de consommation ; libre-échange ; primat de l'économie ; multiculturalisme ; etc.) et communautariste (religieux ou ethnique), la préservation du patrimoine français va bien au-delà de la seule protection des vieilles pierres ou des ensembles admirables : il s'agit de sauvegarder et d'entretenir ce qui nous mène de la terre au ciel, nos racines, variées, familiales et provinciales, et ce tronc commun qui se nourrit de toutes et les réunit toutes, la nation française, lui même décoré et enrichi d'influences diverses et parfois extérieures, au fil d'une histoire qui n'est pas finie.

    Il y a un « devoir de patrimoine », qui doit permettre à la mémoire de se perpétuer sans être un carcan mais bien plutôt « la possibilité d'un destin ». Si chacun de nous, et aussi tous les amoureux de la France et de ses mille couleurs, de la Bretagne à l'Alsace, de la Provence au pays d'Ouche, de Paris à Lancieux, peuvent être les gardiens attentifs et attentionnés de ce riche patrimoine, il appartient à l’État de jouer son rôle historique et politique qui est de garantir sa bonne santé et sa transmission aux générations futures, non en organisant tout et en intervenant partout mais en mobilisant les énergies disponibles et en appelant les capitaux et le mécénat là où c'est possible, et en n'hésitant pas à mettre la main à la poche quand cela est nécessaire, comme le firent les rois qui se sont succédé depuis François Ier, puis les quelques présidents soucieux d'art et de mémoire, comme MM. de Gaulle et Pompidou, entre autres. M. Macron, qui inaugura son règne quinquennal dans la cour du Louvre royal, ne doit pas oublier que le décor de sa victoire doit aussi à ce lointain passé qui, en définitive, n'est jamais complètement dépassé, source d'une mémoire active et encore vive d'une réflexion politique qui pose le temps comme un élément fondateur de toute puissance pérenne et visible.

    L’État ne doit pas être un simple organe d'administration économique, comme le souhaiteraient les adeptes d'un libéralisme oublieux du Bien commun et partagé ; il se doit d'être le protecteur des arts et des pierres qui fondent la nation, avant que d'en être le financier ultime si besoin est. Cela implique aussi de ne pas laisser le passé nous commander mais d'en préserver les fondations solides sans lesquelles il n'est pas d'avenir souverain possible: la France n'est pas, ne doit pas être un musée. Mais elle doit être elle-même, libre, dans une logique permanente de « tradition critique » et de « fidélité créatrice ». Le bon usage de notre riche patrimoine peut en être une illustration utile et, en tout cas, nécessaire : oublier cela serait, non seulement un risque pour la pérennité de ce qui est, mais un péril pour ce que nous sommes au regard du monde et de l'histoire...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1510:la-sauvegarde-du-patrimoine-un-enjeu-francais&catid=52:2018&Itemid=63

  • Blanquer : la mise en œuvre d’une politique éducative élitiste en faveur des populations issues de l’immigration

    6a00d83451619c69e2022ad36af935200c-250wi.jpgAnalyse de Claude Meunier-Berthelot pour Le Salon beige :

    Le 11 septembre 2018, Blanquer est venu se produire au micro d’un Pujadas, non seulement complaisant mais complice, pour l’aider à  justifier ses propos de la veille au micro de JJ.Bourdin sur l’enseignement de l’arabe à l’école  et à s’insurger contre les contestations  soulevées par cette annonce.

    Comme l’a souligné Pujadas, Monsieur Blanquer est un ministre qui pèse au sein du gouvernement et pour cause ! il le sert merveilleusement  dans sa visée mondialiste dont l’objectif est de détruire l’identité française, notamment par la mise en œuvre d’une politique éducative élitiste en faveur des populations issues de l’immigration au détriment de nos enfants pour qui l’Ecole devient un simple lieu de vie, et dans le même temps, anesthésiant le public, le bernant en permanence avec des propos mensongers dispensés avec un aplomb et un cynisme dépassant toute mesure * , tout cela, sous des dehors de Monsieur « Propre ».

    Les contestations

    Monsieur Blanquer perçoit mal les contestations et n’hésite pas à fustiger les opposants qui n’avancent rien de plus que des propos de bon sens :

    Ce qui ne l’empêche pas de parler d’ « emballement médiatique, de déformation des propos, de mensonges, de vouloir exciter l’opinion de façon surréaliste, d’exciter les gens les uns contre les autres, d’instrumentaliser le débat pour de petites bassesses politiciennes, de dérive dans le mensonge permanent sur les réseaux sociaux… »  réseaux sur lesquels il n’a aucune prise pour l’instant, raison pour laquelle il les attaque tout particulièrement, car c’est précisément là que se fait le rétablissement de la vérité politique que ce gouvernement cherche à camoufler aux Français.

    Ce qu’il faut retenir des oppositions à cette décision, ce sont deux choses : D’une part, qu’il vaudrait mieux d’abord apprendre le français à nos enfants, d’autre part, qu’il y a danger d’islamisation de la France.

    Sans vouloir entrer dans les détails*, il faut dire qu’il n’y a rien d’excessif dans ces propos :

    Apprentissage de la langue française

    Pour ce qui est d’apprendre le français à nos enfants, il faut rappeler que malgré les déclarations - celles-là bien mensongères - de Monsieur Blanquer, il n’a nullement procédé – pour nos enfants - au rétablissement des méthodes dites « syllabiques » de lecture - en réalité alphabétiques -  qui seules, permettent de maîtriser la langue et les méthodes semi-globales perdurent,  ne permettant pas  d’appréhender la très riche culture française.

    D’ailleurs, à cet égard, nous aimerions  que Monsieur Blanquer vienne à un quelconque micro, nous détailler les décisions prises pour la valorisation de la langue française à l’école, du primaire à l’université incluse. Nous l’attendons !

    Les méthodes alphabétiques ne sont pratiquées que dans les REP, pour les immigrés, en classes dédoublées.

    Danger d’islamisation de la France

    C’est d’autant plus cohérent comme propos, que l’arabe est appréhendé à travers la lecture du Coran dont le caractère «religieux » n’échappe à personne et dont le contenu révèle des dangers incalculables, mettant gravement en danger notre société. Vouloir que nos enfants apprennent l’arabe, c’est vouloir les islamiser, il n’y a aucun excès dans ces propos.

    Conclusion

    Fustigeant également les associations qui se mobilisent contre l’éducation sexuelle à l’école, Monsieur Blanquer  n’aspire qu’à une chose :  imposer le silence aux opposants, en résumé à tous ceux qui veulent protéger nos enfants et sauver la France,  !

    C’est cela, la démocratie selon Blanquer, c’est cela un « honnête homme » !                                     

    *cf. ouvrage paru le 05/09/2018 :« Blanquer, ce monstre froid »- remède de cheval contre la blanquer-mania–Editions des trianons.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/09/blanquer-la-mise-en-%C5%93uvre-dune-politique-%C3%A9ducative-%C3%A9litiste-en-faveur-des-populations-issues-de-limm.html