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France et politique française - Page 2442

  • Interview de Macron sur TF1. Pour Marine Le Pen, “la forme est douce mais le fond est terrifiant”

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    “La forme est douce mais le fond est terrifiant”, a déclaré jeudi sur BFMTV la présidente du Front national, Marine Le Pen à propos de l’interview accordée par le président de la République Emmanuel Macron à TF1.

    https://fr.novopress.info/210408/interview-de-macron-sur-tf1-pour-marine-le-pen-la-forme-est-douce-mais-le-fond-est-terrifiant/

  • De l'Institut de formation politique à l'Académie de sciences politiques

    Lu dans L'Express :

    6a00d83451619c69e201b8d2eac751970c-800wi.png"A la différence de la vingtaine d'autres étudiants, son visage est connu. Mais lorsque Marion Maréchal-Le Pen sort vers 22 heures, ce dimanche soir de mars 2015, de l'Institut de formation politique (IFP), ni son âge - elle a 25 ans -, ni ses bonnes manières ne la distinguent vraiment de ses petits camarades. Pendant 48 heures, la députée Front national (FN) du Vaucluse a planché sur une série de cours : "Comment l'euro détruit l'Europe", "L'islam et l'islamisme", "Comment convaincre ses interlocuteurs". Elle a étudié comment "traduire ses valeurs dans l'action", participé à une joute oratoire intitulée "Deux minutes pour convaincre". Et c'est elle qui l'a remportée. Pour 50 euros, Marion Maréchal-Le Pen vient de suivre un séminaire d'initiation dans la seule école de France qui propose, selon les termes de son directeur Alexandre Pesey, "une formation à la fois intellectuelle et pratique, ouverte à toutes les sensibilités de droite : libérale, conservatrice, souverainiste, identitaire".

    6a00d83451619c69e201bb0a03a7aa970d-800wi.jpgTrois ans plus tard, Marion Maréchal-Le Pen n'est plus députée. Dans une tribune publiée à la fin de février dans Valeurs actuelles, elle confirme s'être "associée à la création d'une académie de sciences politiques". Alors que la plus grande discrétion entoure ce projet, elle en délivre deux grandes lignes : détecter et former les dirigeants de demain. En leur donnant "des armes intellectuelles, culturelles, juridiques, techniques et médiatiques", à travers un enseignement théorique et pratique. Elle vise explicitement la "jeunesse conservatrice" française. Voilà presque un copier-coller des principes de formation de l'IFP.

    Le projet, à ce stade, présente d'évidentes différences. L'IFP est une école parisienne installée dans le 16e arrondissement. L'académie de Marion Maréchal-Le Pen sera provinciale, vraisemblablement lyonnaise. L'IFP propose à des jeunes de 18 à 30 ans des séminaires en parallèle à leurs études, le soir et surtout le week-end. Le Sciences po de droite de la nièce de Marine Le Pen ambitionne d'être une formation diplômante "du magistère à la formation continue".

    La forme diffère. "Mais, in fine, nos buts se rejoignent, car, idéologiquement, ils sont sur la même ligne. Ils s'inspirent de la philosophie conservatrice", confirme Jacques de Guillebon. Ce proche de Marion Maréchal-Le Pen dirige notamment la revue L'Incorrect. "Lors de son passage à l'IFP, la députée avait l'air surprise que la convergence entre les différentes chapelles de la droite se réalise concrètement, ici, au niveau de la jeunesse", se souvient l'un de ses anciens professeurs.

    S'il n'existe pas de collaborations directes entre son projet et l'IFP, ce dernier est bel et bien l'école qui se rapproche le plus de la future académie marioniste. "Il y a eu des rencontres informelles", souffle sans plus de détail Jacques de Guillebon. Le philosophe catholique Thibaud Collin confirme avoir été approché par l'entourage de l'ex-élue pour intégrer un futur conseil scientifique. Il donne déjà des cours d'anthropologie politique à l'IFP. "C'est un milieu assez petit, où tout le monde se connaît", glisse-t-il.

    Petit, mais en pleine expansion. Depuis sa création en 2004, l'IFP dit avoir accueilli près de 1 400 élèves - on parle, ici, d'"auditeurs". Selon les chiffres fournis par l'école, 419 jeunes ont postulé l'année dernière pour à peine 180 places. Etudiants comme jeunes professionnels de droite sans tabou s'y pressent pour s'offrir une colonne vertébrale idéologique, recevoir des conseils concrets pour effectuer une levée de fonds, répondre aux journalistes et, surtout, réseauter sans exclusive. "Le phénomène de la Manif pour tous a fait se croiser des gens de tous les horizons. Il n'y a plus de cloison étanche entre les proches de LR [Les Républicains] et du FN, entre libéraux et droite réactionnaire", se félicite le maurrassien Charles de Meyer. Un adjectif qu'il assume. Cet ancien auditeur de l'IFP y est formateur depuis trois ans. Il est l'un des collaborateurs de la députée Ligue du Sud, Marie-France Lorho, et préside la très active organisation SOS Chrétiens d'Orient.

    Un pied dans la politique et l'autre dans l'associatif, Charles de Meyer représente le parcours modèle de "l'engagement et l'action dans la Cité" que veut promouvoir l'IFP. A la création de l'école, l'engagement des élèves était avant tout partisan. Il est aujourd'hui "métapolitique", comme l'on dit à la droite de la droite pour désigner ce militantisme idéologique : investir tous les champs, de l'humanitaire à l'éducatif, en passant par les médias. L'idée que les victoires culturelles précèdent les batailles électorales est devenue un truisme. "Il est temps, pour nous aussi, d'appliquer les leçons d'Antonio Gramsci", écrit, comme en écho, Marion Maréchal-Le Pen dans sa tribune à Valeurs actuelles.

    [...] "L'IFP est un laboratoire dans lequel le processus de convergence des droites est possible, observe Guillaume Bernard qui y enseigne 'les valeurs de la droite'. Mais l'objectif initial était d'ouvrir des formations à des jeunes pour être plus efficaces. L'IFP assure une fonction que les partis ne remplissent plus depuis les années 1970." [...]

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le plan de Macron pour réduire les pouvoirs du Parlement

    Droit d’amendement encadré, raccourcissement des navettes, maîtrise accrue de l’ordre du jour… Le gouvernement a introduit dans son avant-projet de loi constitutionnelle une série de dispositions qui limitent les pouvoirs du Parlement.

    Lire la suite sur Fdesouche

  • 48 % des Franciliens ont été agressés !

    Selon une enquête de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France, publiée le 12 avril, 48 % des Franciliens ont été agressés volés ou cambriolés ces trois dernières années. Néanmoins, ce chiffre est en baisse de quatre points par rapport à la dernière étude datant de 2015. Sachant qu’il y a chaque année en France environ 3,7 millions de crimes et délits, cela signifie donc que 55 % de ces derniers sont commis en Ile-de-France alors que cette dernière ne représente qu’environ 20 % de la population. Parmi les délits ou crimes les plus cités, les cambriolages de logements et les atteintes aux véhicules arrivent en tête avec plus d’un tiers de Franciliens touchés. Les vols commis sur les personnes et sans violence touchent 10,5% des personnes interrogées.

    D’autre part, si on en croît la radio étatique France Info, près de 51% des Franciliens déclarent se sentir en insécurité, dont 38 % dans les transports en commun, ce sentiment d’insécurité touchant davantage les habitants de HLM que les autres, avec notamment une crainte d’être seul dans son quartier le soir. 62,6% des Franciliens désignent le risque d’attentat comme étant le problème le plus préoccupant pour la société française.

    Notons que le racisme, poste numéro un de la mobilisation médiatique et étatique, représente très exactement 0,03 % des crimes et délits en France et est en chute libre (-44 % entre 2015 et 2016). Le tout est conforme au vieil axiome de sociologie : « Moins une chose est vitale, plus elle cristallise les antagonisme ».

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/48-des-franciliens-ont-ete-agresses/90283/

  • Le Samedi Politique : Syrie, mensonges et crimes d'état avec Richard Labévière

  • Jean-Paul Gourévitch : « le rêve migratoire n’est pas de s’emparer de la Méditerranée mais de la traverser »

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    La Mer Méditerranée a vu d’innombrables empires croître et décliner. En est-on fini avec les grands rêves autour de cet espace géopolitique crucial ?

    Pour Jean-Paul Gourévitch, les rêves d’empires sont devenus des rêves de passage.

  • Moscou: la frappe contre la Syrie ne sera pas sans conséquences

    L'ambassadeur de Russie aux États-Unis a prévenu vendredi soir que les frappes coordonnées déclenchées par Washington, Londres et Paris contre la Syrie auraient des conséquences.

    Les frappes militaires occidentales en Syrie reviennent à "insulter le Président russe", un acte qui aura des conséquences, a averti vendredi l'ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov.

    "Un scénario préconçu est en cours d'exécution", a réagi Anatoli Antonov sur Twitter. "Une fois de plus, on nous menace. Nous avons prévenu que de telles actions ne resteraient pas sans conséquences", poursuit-il. 

    "Les États-Unis, qui détiennent le plus gros arsenal d'armes chimiques, n'ont aucun droit moral à blâmer d'autres pays", poursuit l'ambassadeur.

    À Moscou, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déploré elle aussi ces frappes contre un "gouvernement souverain qui tente depuis des années de survivre à une agression terroriste".

    "D'abord le 'Printemps arabe' a mis le peuple syrien à l'épreuve, puis Daech, maintenant les roquettes américaines", a écrit Maria Zakharova sur Facebook. 

    "Il faut être anormal pour attaquer la capitale de la Syrie juste au moment où elle avait l'occasion d'un avenir pacifique", ajoute-t-elle.

    Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené dans la nuit de vendredi à samedi des frappes coordonnées en Syrie en représailles à l'attaque chimique présumée menée le week-end dernier à Douma, dans l'ex-enclave rebelle de la Ghouta orientale.

    Le ministère russe de la Défense a indiqué samedi matin qu'aucun des missiles tirés contre la Syrie n'était entré dans les secteurs de Tartous et de Hmeimim, bases navale et aérienne utilisées par les forces russes et protégées par des systèmes de missiles sol-air.

    https://fr.sputniknews.com/international/201804141035940646-moscou-syrie-frappe-consequences/

  • Les ONG en Méditerranée : des idéologues contre leur patrie

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    Marc Rousset

    En date du 15 mars 2018 à 73 miles nautiques de la Libye, une bataille navale a eu lieu en Méditerranée entre l’« Open Arms » de l’ONG catalane Proactiva et un bâtiment patrouilleur des garde-côtes libyens.

    Le code de bonne conduite imposé par l’Italie aux organisations internationales d’aide aux clandestins interdit aux ONG d’entrer en contact avec les réseaux des passeurs, ainsi qu’ils avaient pris la détestable habitude de le faire, en convenant d’un lieu de rendez-vous avant même que les clandestins ne soient officiellement naufragés. C’est ainsi que le « Luventa », navire allemand de l’ONG « Jugend Rettet » a été saisi à Lampedusa.

    Formée et équipée par l’Union européenne depuis juin 2016 dans le cadre de l’opération Sophia contre « le trafic de migrants » en Méditerranée, la marine libyenne est de plus en plus efficace. Le 15 mars, les Libyens sont informés par un centre maritime basé à Rome, de la présence d’une embarcation surchargée en difficulté à 73 miles de leurs côtes.

    Une véritable course navale s’engage alors avec le patrouilleur qui croise l’Open Arms beaucoup plus lent à 10 miles du lieu de naufrage. Furieux, les « humanitaires » mettent à l’eau deux puissants zodiacs qui reprennent l’avantage sur les Libyens et arrivent les premiers sur les lieux. Pendant deux heures, au beau milieu de la mer, les zodiacs humanitaires attendent l’Open Arms, empêchent les manœuvres du patrouilleur ainsi que les naufragés de monter dans le bateau libyen. Finalement le patrouilleur s’écarte et, après une escale à Malte, l’Open Arms est placé sous séquestre par la justice italienne.

    L’ONG catalane avait, en fait, lancé un concours avec les gardes – côtes libyens pour que les clandestins africains ne retournent pas en Afrique. La hantise des ONG, c’est qu’un jour les Européens découvrent les vertus de la fermeté australienne ; aujourd’hui il n’y a pas plus de victimes car aucun immigré clandestin indonésien ne tente la traversée sachant qu’il sera renvoyé dans son pays ou acheminé vers un lieu de rétention sur une île quelconque par la marine de guerre australienne.

    Selon un sondage réalisé par la Fondation Szazadveg sur l’immigration clandestine, 78%des Européens sont favorables à un contrôle plus serré des frontières externes de l’Union Européenne. Ils font confiance aux États et non pas à l’UE pour sécuriser les frontières. 68% ont une peur « forte » ou « modérée » de l’arrivée massive des migrants africains au cours de la décennie à venir. Ils y voient une augmentation à venir de la criminalité et du terrorisme.

    La majorité des sondés ne croit pas aux discours sur les besoins humanitaires des « réfugiés et autres demandeurs d’asile qui ont pour seule motivation : l’économie, les « allocations braguette » et les aides sociales. 73% pensent que l’immigration constitue une charge économique majeure. Bref, un grand malheur et non pas une chance pour l’Europe et la France !

    Quand les États européens vont-ils enfin se décider à faire respecter leurs frontières, comme le faisaient leurs pères, en envoyant leur marine de guerre pour empêcher les traversées au large des côtes grecques et turques, plutôt que de payer une rançon de 3 milliards d’euros par an au Sultan Erdogan de la Sublime Porte ?

    L’arrivée des migrants en provenance d’Afrique n’a rien d’inéluctable. Les Européens ont cette chance d’avoir une barrière naturelle méditerranéenne que n’ont pas les États-Unis avec les clandestins hispaniques.

    Les ONG en Méditerranée ne sont en fait que des idéologues “droit de l’hommiste”, utopiques, inconscientes, irréalistes, décadentes, des passeurs de migrants, des ennemis de l’identité et de la civilisation européenne.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Éric Zemmour à Guillaume Peltier : « vous parlez comme la gauche »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ÉVACUATION DE NOTRE-DAME-DES-LANDES : OPÉRATION DE GUERRE

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    Cocktails Molotov, bouteilles de gaz piégées, jets d’acide, pièges à loups, bouteilles incendiaires, projectiles divers et variés : rien n’est épargné actuellement aux forces de l’ordre qui interviennent au cœur de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ces techniques de guérilla, qui n’ont rien à envier à celles mises en œuvre lors des conflits armés, n’ont d’autre but que de tuer ou de blesser gravement le plus grand nombre de gendarmes possible.

    Pourtant, rien ne transparaît de cette opération de rétablissement de l’ordre. Le gouvernement filtre les informations et la presse a été soigneusement tenue à l’écart. Les rares journalistes qui avaient pu s’introduire au cœur du dispositif ont ainsi été cordialement invités à regagner leur base de départ et raccompagnés sous bonne escorte, comme il se doit. À ce jour, donc, si l’on en croit les rares témoignages qui ont pu passer les limites de la ZAD, seule une poignée de gendarmes auraient été blessés et quelques zadistes placés en garde à vue. Comme de juste, ils ont été aussitôt remis en liberté.

    Plus que jamais, la censure sévit dans notre pays, et même si l’on peut comprendre la nécessité d’une relative discrétion au sujet de cette opération, on ne peut que s’étonner de l’omerta qui entoure les violents affrontements qui se déroulent sur place. Car sur le site concerné, le nombre des blessés, de part et d’autre, ne cesse d’augmenter. À tel point que deux députés de la majorité ont demandé « une pause dans l’évacuation […] afin de permettre l’arrêt des affrontements et la reprise du dialogue pour la régularisation des situations de ceux qui veulent participer au grand projet agricole de Notre-Dame-des-Landes ». De l’aveu même des deux parlementaires, il s’agirait aussi de protéger les gendarmes qui se trouvent actuellement confrontés à des individus extrêmement violents.

    Cette situation était pourtant prévisible. Le fait d’avoir laissé s’installer durant de nombreuses années une zone de non-droit au sein de laquelle les lois de la République n’avaient plus cours ne pouvait que conduire à ce résultat. Une fois encore, ce sont les forces de l’ordre qui doivent prendre tous les risques pour pallier les errements, les contradictions, les hésitations et le manque de courage des responsables politiques qui se sont succédé dans le traitement de ce dossier.

    La gestion de Notre-Dame-des-Landes est en effet symptomatique de la manière dont nos plus hautes autorités gèrent la France depuis des décennies. Absence de projets cohérents, absence d’une véritable concertation, mépris de la parole du peuple, absence de fermeté et de courage dans les dossiers sensibles. Notre État est déliquescent, tout juste capable, sur des dossiers comme le terrorisme, les quartiers difficiles ou le grand banditisme, de se réfugier derrière de beaux discours et de piteuses mesures de circonstance. En revanche, quand il s’agit de taxer les petites entreprises, de ponctionner les retraités ou de harceler les automobilistes, il est capable de se montrer d’une grande fermeté.

    À cette heure, il n’y a donc plus qu’à espérer que Notre-Dame-des-Landes ne devienne pas le lieu d’un nouveau drame. Même si cette opération doit absolument être conduite à son terme – faute de quoi, l’État y perdrait le peu de crédit qui lui reste -, il convient de tirer les enseignements de cette faillite dans la gestion politique de ce dossier. D’autant que la France connaît bien d’autres secteurs où sont implantées des zones à défendre, ainsi qu’un nombre important de zones de non-droit.

    http://www.bvoltaire.fr/evacuation-de-dame-landes-operation-de-guerre/