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France et politique française - Page 2444

  • Paris : un guichet de la Poste réservé aux étrangers pour ouvrir un compte et recevoir les aides…

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    Face à l’afflux constant d’immigrés, la Poste et la Mairie de Paris ont installé un guichet unique spécifiquement dédié aux demandeurs d’asile dans une Poste du 11ème arrondissement de Paris.

    La Poste et la Mairie de Paris ont lancé mi-mars une expérimentation pour faciliter l’accession à un compte bancaire (Livret A) pour les demandeurs d’asile : mettre en place un guichet unique chargé de leur ouvrir un compte en banque. Il est placé dans le 11e arrondissement de Paris.

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  • Saga Mélenchon : fais moi peur, facho, facho …

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    Klara Von  Kustniz Nous sommes partout cliquez ici

    Notre grand ami Jean-Luc Mélenchon engoncé dans son costume  étrique de Staline tremble. Il  en appelle même, lui l’ultime Insoumis, à la maréchaussée. Des vilains fascistes voudrait sa peau ainsi que celle de cinq autres députés insoumis. Lesquels ? Nul ne le sait, sans doute même pas eux-mêmes …

    Le Frère Mélenchon va devoir raser les murs ou engager des gardes du corps pour se rendre en toute sécurité aux Tenues de sa loge du Grand Orient. Rassurons-nous, il en a les moyens, le grand défenseur des gueux, avec son confortable patrimoine de 1,13 millions d’euros, dixit nos con-frères de Mediapart.

    L’extrême gauche ravage actuellement les universités françaises. Les Black Blocs* forment dans toutes les manifestations des groupes éphémères de casseurs ultra-violents. Ils prennent régulièrement parti contre les forces de l’ordre, incendient des véhicules, ne respectent aucun bien public ou privé, blessent des fonctionnaires de police ou des journalistes, installent des ZAD (Zone à dégager?).

    Il ne se passe pas un jour sans que les milices antifascistes ne crachent leur haine de tout ce qui ne pense pas comme eux. Le « journal » Libération qui a pour premier actionnaire Bruno Ledoux dont l’aïeul n’est autre qu’Albert Ledoux, fondateur avec les Rothschild de l’entreprise qui deviendra Metaleurop nous décrit parfaitement cette mouvance anarchiste.

    Il a peur le Frangin Jean-Luc ?

    Mais Jean-Luc a peur des vilains fascistes, ceux qui organisent des actions sociales ou ouvrent des bars identitaires pour causer entre eux d’une certaine idée de la France, ceux qui refusent que des crasseux fainéants les empêchent d’étudier et tentent par conséquent de les expulser des universités illégalement occupées et saccagées. Alors, certes, cela bastonne un peu mais pas plus d’un côté que de l’autre.

    Et Jean-Luc de nous ressortir le boutonneux Logan qui aurait monté un réseau terroriste avec ses copains pour l’éliminer !

    C’est vrai qu’il fait peur, le pauvre gamin qui mérite tout juste un rappel à la loi et deux claques puisque, rappelons-le, à part dire des âneries sur les réseaux sociaux, il n’a strictement commis aucune action violente.

    Et pas à un amalgame près, Jean-Luc associe l’acnéïque au Frère Anders Breivik (Grande Loge de Norvège), responsable de la tuerie de 2011, ce qui lui valut l’exclusion de la franc-maçonnerie.

    Le jeune Logan était certes un admirateur du forcené norvégien, ce qui est totalement stupide mais quel rapport avec les menaces de mort qu’auraient subies les malheureux députés insoumis anonymes ?

    Pas un mot sur les exactions de l’extrême-gauche et toujours le besoin de trouver un bouc-émissaire pour cacher les casseroles de ses militants. Mélenchon voit la paille dans l’oeil de l’extrême-droite mais ne remarque pas la poutre plantée dans l’oeil des antifas.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/04/11/saga-melenchon-fais-moi-peur-facho-facho-6042611.html

  • Délogement des zadistes de Notre-Dame-des-Landes : le fiasco d’un gouvernement va-t-en-guerre en Syrie

    Le matamore Macron veut partir en guerre en Syrie… alors qu’à Notre-Dame-des-Landes, 2500 gendarmes n’arrivent pas à venir à bout de 200 zadistes retranchés, hippies mal-coiffés et autres gauchistes, no-borders et zonards de base.

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  • Jérôme Rivière : Il n'y aura pas de retour de la droite au pouvoir sans union

    Jérôme Rivière, ancien député UMP et aujourd'hui membre du Bureau national du FN, est interrogé dans l'Incorrect sur l'union des droites. Extraits :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Maurras en vérité

    A son procès 

    527808532.jpgNon seulement « la bêtise n'était pas son fort », comme aurait pu dire de lui Valéry, mais la médiocrité lui était radicalement étrangère. Comment l'image trop souvent donnée de lui peut-elle être à ce point faussée ? 

    « Le 4 avril 2017, Sarah Halimi, une femme juive, est assassinée de manière effroyable, à son domicile, au cœur de Paris. À n’en pas douter, il faut une certaine déconnexion avec le réel et l’humanité pour battre, torturer et défenestrer une femme de soixante-cinq ans à son domicile en pleine nuit. Mais l’Histoire démontre que la folie, l’usage de stupéfiants ou la haine rance ne sont pas exclusifs de l’antisémitisme. » Sacha Ghozlan, président de l’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF), évoquant en septembre dernier le meurtre particulièrement abominable d’une juive, souligne que le caractère sordide du crime n’exclut en rien une motivation antisémite. Cependant, pour les juges saisis de l’affaire, il s’agit de comprendre les véritables mobiles de l’assassin, de discerner, ce qui n’est pas simple, la réalité de ses intentions. Les juges s’y sont appliqués : appelons cela la justice.

    LES EFFETS D’UNE RUMEUR PERSISTANTE

    Osera-t-on alors demander que ce qui est accordé à l’occasion d’un fait divers crapuleux, le soit également dans une tout autre affaire, celle d’un homme dont on peut considérer qu’il est la victime d’un amalgame largement arbitraire et fait l’objet d’une rumeur, dans le sens de la « rumeur d’Orléans » d’Edgar Morin, très répandue dans l’esprit public ?

    C’est un fait que le silence gêné qui s’établit dès que le nom de Maurras surgit dans les conversations constitue le premier degré de cette rumeur, qui s’accommode parfaitement de formules vagues du genre « la part d’ombre » ou « les aspects inacceptables », ou le récent « Maurras n’est pas sauvable » d’Alain Finkielkraut. On a vu, à l’occasion de l’affaire des commémorations nationales, jusqu’à quel degré la fièvre peut monter. Les réseaux sociaux ont, de ce point de vue, un effet accélérateur, alors même qu’aucun élément concret n’est apporté. La rumeur s’amplifie d’elle-même, comme l’effet Larsen bien connu des salles de conférence.

    Maurras sert alors d’identification au mal. En ce sens que, s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. Ce qui est principalement visé est clairement son antisémitisme. Sans même que ce soit nécessairement explicite. La condamnation de son soutien à Vichy, notamment, est largement liée à l’idée supposée d’une compromission avec les nazis, et donc d’un certain degré de complicité dans la Shoah. Les autres aspects de sa doctrine et de sa personnalité qui ont été le plus souvent critiqués – son nationalisme (« intégral »), son royalisme, son opposition déclarée aux institutions républicaines et à la démocratie, ou encore sa verve polémique et ses violences verbales – n’apparaissent plus en première ligne. Les accusations d’antichristianisme, voire d’athéisme, comme ce qui lui valut une condamnation papale en 1926, tout cela n’est plus le fait que de quelques clercs ou laïcs marqués par de vieux réflexes démocrates-chrétiens. Par contre, la rumeur de son antisémitisme le recouvre comme une chape de plomb. La stigmatisation continue de le frapper comme si on lui avait jeté un sort.

    Une vie qui a exclu toute possibilité de médiocrité

    Pourtant, quand on suit le fil complet de l’existence de Maurras, depuis l’enfance bénie à Martigues, la « tragi-comédie » de sa surdité à l’adolescence, la jeunesse brillante mais tourmentée à Aix puis à Paris, la « perte » de la foi, la correspondance avec l’abbé Penon, les articles et les livres de sa première notoriété, les grandes œuvres de la maturité, l’affrontement à une forme de christianisme jugée dévoyée, le combat politique « pour une patrie, pour un roi… les plus beaux qu’on ait vu sous le ciel », les guerres mondiales et la défense éperdue de la France, la correspondance avec le Carmel, enfin la prison rejetée avec hauteur mais acceptée dans la sérénité, tout ce parcours d’une vie exceptionnelle, perpétuellement sous tension exclut toute possibilité de médiocrité. « Ce vieux cœur de soldat n’a point connu la haine », a-t-il affirmé : hypocrisie ? mensonge ? Pour quiconque a pris la peine de suivre Maurras de bout en bout, c’est là une chose rigoureusement impossible. Inutile d’en faire un héros ou un saint. Simplement, par toute sa vie, il a montré que l’antisémitisme vulgaire, « ordinaire », et a fortiori l’antisémitisme criminel et génocidaire, lui étaient radicalement étrangers. Mais alors, dira-t-on, quid de cet antisémitisme revendiqué, de ces dénonciations des hordes juives, de ce Blum « à fusiller mais dans le dos », de ces dérapages verbaux dans les polémiques ?

    C’est là où il est devenu impératif qu’on rende enfin à Maurras la justice impartiale qui lui a été refusée en 1945, une justice sereine, sans complaisance, apte à relever les erreurs, les excès, les fameux « dérapages », à redresser ses torts en déterminant leur exacte mesure, en les situant dans la vérité de leur contexte.

    Maurras était un soldat que terrifiaient les menaces pesant sur la France. L’idée de voir la soldatesque germanique fouler le sol martégal était « le cauchemar de son existence ». Plus que tout, il avait, à la veille de la Grande Guerre, redouté de voir « cinq cent mille jeunes Français couchés, froids et sanglants, sur leur terre mal défendue. »

    « LA MENACE D’UN NOUVEL HOLOCAUSTE… »

    Ils furent plus du triple. Après cette première gigantesque catastrophe du siècle – qu’il ne serait pas inapproprié de qualifier de « shoah », selon le terme hébreu que popularisera Claude Lanzmann –, Maurras fut terrorisé à l’idée qu’elle se renouvelle vingt ans plus tard, selon ses propres prophéties et celles de Bainville. Le 6 novembre 1920, il écrivait dans l’Action française : « La victoire a été achetée par 1 500 000 sacrifices humains ! Et le fruit va s’en envoler ! Le malfaisant, le sanglant empire ne sera pas détruit (…) La menace d’un nouvel holocauste continuera de planer sur le monde (…) » Que Maurras n’ait pas plus que quiconque prévu le génocide des juifs mis en œuvre par les Nazis est une évidence. Mais, pour tous ceux qui le lisent avec attention, il est tout aussi évident que, vingt ans à l’avance, il en avait prévu et décrit les causes. Et pendant l’entre-deux-guerres, voir la IIIe République laisser se réaliser, pas à pas, ce qu’il redoutait par-dessus tout, éveillait chez lui une sorte de fureur sacrée. Ce combattant se voyait combattre une hydre à mille têtes. Que dans la violence des coups, il ait pu frapper à côté ou même à tort, il était impossible, compte tenu des circonstances et de son tempérament, qu’il en fût autrement. Mais Maurras, par son désintéressement, par sa vitalité généreuse, par son honnêteté intellectuelle et morale foncière, a droit au regard de justice qui lui a été refusé. Refus qui l’a fait condamner pour « intelligences avec l’ennemi », lui qui en était rigoureusement incapable.

    Du point de vue judiciaire, cette condamnation ne peut plus être sujette à révision. L’appel inévitable ne peut plus être fait que devant le tribunal de l’histoire. Certains viennent encore de tenter de le lui refuser. Dix historiens d’un haut comité officiel ont heureusement rejeté cette tentative. La tâche aujourd’hui réservée aux historiens est d’appliquer à Charles Maurras, à sa vie, à son action et à son œuvre – et aussi à son antisémitisme politique qui lui est spécifique et n’a rien à voir avec la haine raciale, il avait des amis et des disciples juifs – le même discernement qui s’impose aux juges en charge de l’affaire Sarah Halimi. Il ne s’agit de rien d’autre que de rendre à ce Français exceptionnel sa vérité, toute sa vérité d’homme.  

    Christian Tarente

    Lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Nouvelle « affaire Maurras » : Pour en finir avec le temps où les Français ne s'aimaient pas ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/04/11/maurras-en-verite-6042753.html

  • La Russie avertit Macron et les USA : Toute attaque de la Syrie au profit des djihadistes entraînera une « riposte russe »

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    Source Breiz Atao cliquez ici

    Alors qu’une nouvelle opération d’intoxication a été lancée par les USA, la France, la Grande-Bretagne et Israël contre la Syrie pour justifier une intervention au profit des djihadistes contre le gouvernement de Bachar al-Assad, la Russie a annoncé que cela supposera de l’affronter militairement.

    « La Russie répondra si son armée est frappée par des frappes US en Syrie » a indiqué un sénateur russe.

    Comme le rappelle le journaliste Elijah Magnier, qui couvre le conflit depuis le début, toute frappe contre l’armée syrienne reviendra à frapper l’armée russe car cette dernière a des officiers dans toutes les unités du gouvernement syrien.

    Mensonge visant à légitimer une intervention au profit des djihadistes

    Malgré l’utilisation frauduleuse et récurrente de mensonges sur l’utilisation « d’armes de destruction massive » par des pays que les USA, Israël ainsi que leurs vassaux veulent détruire, le même motif est utilisé une nouvelle fois par les médias occidentaux et leurs commanditaires.

    Chacun se souvient de ce prétexte à l’ONU pour la guerre d’Irak en 2003 avec pour conséquence la mort d’un million de personnes et l’émergence de l’Etat Islamique. cliquez ici

    Le même scénario s’est reproduit contre la Libye de Mouammar Kadhafi en 2011, avec les conséquences que l’on sait : l’effondrement de ces états laïcs, la montée en puissance de milices djihadistes armés par les pétromonarchies et les états occidentaux et enfin, le chaos migratoire. cliquez ici

    Malgré cette réalité, la propagande néo-conservatrice, qui domine largement les médias occidentaux et français, ont décidé de recourir à la même excuse pour secourir les djihadistes soutenus par les pétromonarchies et Israël, dans la région de Damas.

    C’est une organisation financée par George Soros (source) et affiliée aux Frères Musulmans, les « Casques Blancs », qui ont une nouvelle fois monté une attaque chimique fictive.

    Sputnik News (source) :

    Comme hier, la frappe de ce lundi 9 survient au surlendemain d’une attaque chimique supposée. Si Washington et Paris ont rapidement démenti être à l’origine de ces frappes — les regards se tournant à l’heure qu’il est vers Tel Aviv —, d’autres points de rapprochement entre ces deux épisodes de crise subsistent.

    Comme en avril 2017, les preuves brandies sont les photos et vidéos d’une «ONG médicale» — à savoir les sulfureux Casques blancs — auxquelles s’ajoutent les accusations des «rebelles» — en l’occurrence de Jaych al-Islam, des extrémistes qui n’hésitent pas à exécuter les civils hostiles à leur mainmise dans la Ghouta orientale.

    Rappelons que les Casques blancs ont été créés en 2013 par un ancien officier britannique reconverti dans le mercenariat, présentés par nos confrères français comme une «ONG» opérant en zone rebelle. Ils sont très officiellement financés et soutenus par l’USAID, l’agence gouvernementale américaine pour le développement et le Foreign Office britannique. Cette vidéo de septembre 2016, où l’on voit Boris Johnson évoquer sa «fierté» de prodiguer 32 millions de livres sterling de soutien aux Casques blancs — soit alors la moitié de l’aide qu’ils recevaient — peut en témoigner.

    Macron décide de mentir sciemment

    Malgré cette réalité, Emmanuel Macron a décidé de mentir sciemment à l’opinion publique pour soutenir le principe d’une guerre d’agression illégale contre le gouvernement syrien qui mène une guerre victorieuse contre le djihadisme.

    S’il n’y a eu à ce stade aucune enquête et qu’aucun élément n’a été présenté à l’opinion publique pour étayer ces accusations, le président français a déjà validé les préparatifs militaires sous les ordres des USA.

    Au demeurant, la « sensibilité » de la présidence française sur les quelques morts alléguées par les djihadistes par un « gazage », la même n’a jamais jugé utile de tenir le même discours à l’Arabie Saoudite, elle-même engagée dans une famine organisée contre la population du Yémen.

    Il faut dire que la France vend d’importantes quantités d’armement à la tyrannie wahhabite saoudienne, de quoi acheter le silence de la très droits-de-l’hommiste présidence française.

    En tout état de cause, la France devra affronter la Russie, puissance nucléaire dont les forces sont déployées partout en Syrie.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • IL EST MINUIT, PRÉSIDENTS MACRON, TRUMP ET DRAGHI

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    La dette publique française s’élève à 2.218,4 milliards d’euros, soit 97 % du PIB ; les intérêts s’élèveront à 42,1 milliards d’euros en 2018. Mais le drame, c’est que la dette réelle, selon la Cour des comptes, est de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit trois fois plus que le chiffre médiatisé.

    Il convient d’ajouter, en effet, à la dette publique les engagements hors bilan de l’État français, c’est-à-dire l’ensemble des engagements futurs de l’État et toutes les garanties et cautions qui s’activeraient en cas de défaillances ou de krach. Les futures pensions et retraites des agents en exercice de l’État sont estimées à 2.150 milliards d’euros, ce qui fait déjà passer la dette française à 200 % du PIB. Quant aux garanties et cautions accordées par l’État français à, par exemple, la Grèce, Areva, EDF, Dexia et le Crédit lyonnais, elles s’élèvent à 1.920 milliards d’euros.

    La dette réelle publique française est donc bien, en fait, de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit 300 % du PIB. Si les taux augmentent ou s’il y a le moindre krach, l’État français, et pas seulement l’Italie, sera en faillite pure et simple.

    En zone euro, Draghi n’a fait que pratiquer la politique de la fuite en avant, pour sauver les meubles de la France et de l’Europe du Sud, en gonflant, par sa politique d’assouplissement quantitatif, le bilan de la BCE à 42 % du PIB. Au-delà de l’arrêt, en septembre, de cette politique et de l’inéluctable prochaine augmentation des taux d’intérêt, on comprendra mieux la catastrophe à venir liée à l’interconnexion des banques européennes en prenant pour exemple les conséquences en chaîne d’une simple défaillance italienne.

    De nombreuses banques européennes ont une exposition trop élevée à la dette italienne. La banque publique belge Dexia, déjà sauvée deux fois de la faillite, détient des obligations italiennes qui représentent 320 % de son capital. La banque publique française Société de financement local (SFIL), créée après le sauvetage de Dexia, détient, elle aussi, des obligations italiennes qui représentent 480 % de son capital. D’autres banques européennes sont dangereusement exposées à la dette italienne : la banque portugaise Caixa Central, de Crédito Agrícola Mútuo, détient des obligations italiennes à hauteur de 200 % de son capital ; la banque espagnole Banco Sabadell 102 % ; les banques allemandes Deutsche Pfandbriefbank AG et Commerzbank respectivement 82 % et 42% ; BNP Paribas, 25 %. Le risque de contagion est donc énorme en Europe et dans le monde. 

    Quant à la politique économique de Trump, avec ses colossales baisses d’impôt qui bénéficieront, pour 60 %, aux 1 % les plus riches, avec la folle augmentation des dépenses publiques de 400 milliards en 2018 et 2019 et le resserrement de la politique monétaire, il est fort possible qu’elle entraîne une envolée du loyer de l’argent et un krach obligataire. La Fed réduit la taille de son bilan de 20 milliards de dollars par mois et souhaite passer à un rythme de 50 milliards d’ici septembre, ce qui inquiète les monétaristes. Elle ne pourra plus augmenter impunément à nouveau la taille du bilan de la Fed, sous peine de perte de confiance. Scott Minerd, le directeur des investissements de Guggenheim Partners, vient de mettre en garde contre une chute de 40 % des marchés actions en 2019 avec une grave récession à la clé – doux euphémisme d’un financier plus sincère que la moyenne.

    La vérité, c’est que les actifs cumulés de la BCE, de la Fed et de la Banque du Japon sont passés de 3.000 milliards, en 2007, à 15.000 milliards de dollars. Le comble de la folie contemporaine, c’est lorsqu’on apprend que le bilan de la BNS suisse comprend des dizaines de milliards de dollars d’actions technologiques américaines. La BNS est, en fait, devenue un fonds d’investissement spéculatif à long terme (« hedge fund »).

    Cerise sur le gâteau : Pékin semble vouloir sortir l’artillerie lourde en surtaxant de 25 % 106 produits américains dont le soja et les automobiles, face à l’offensive protectionniste sur 1.300 produits chinois de Trump et son désir de faire respecter la propriété intellectuelle américaine.

    http://www.bvoltaire.fr/minuit-presidents-macron-trump-draghi/

  • De Pernaut à Orban : la revanche des pestiférés, par Ivan Rioufol

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    Les “populistes” seraient-ils vraiment d’affreux fachos ? Il a toujours été de bon ton, dans le petit monde médiatique, de mépriser Jean-Pierre Pernaut, trop franchouillard et provincial pour ne pas être suspecté d’être d’extrême droite. Quant à Viktor Orban, le premier ministre hongrois, il est d’usage dans les salles de rédaction de le considérer comme un autre pestiféré. Oui, mais voilà. Jeudi à midi, c’est le présentateur du journal de 13 h de TF1 qu’Emmanuel Macron a choisi pour l’interviewer durant une heure. L’entretien se déroulera dans une salle de l’école de Berd’huis, petit village de l’Orne.

    Quant à Orban, il vient pour la troisième fois de remporter une victoire triomphale aux législatives qui se déroulaient hier (son parti, le Fidesz, a récolté près de 49% de voix). Ces deux faits ont en commun de mettre en scène deux acteurs, l’un médiatique l’autre politique, en prise directe avec leur société. C’est à la France périphérique des Oubliés, qui pâtit autant des grèves des cheminots que de la politique de l’Elysée, que le chef de l’Etat va tenter de s’adresser à travers le public de Pernaut. Avoir choisi ce “populiste” est un premier aveu de la fausse route prise jusqu’à présent par Macron, prisonnier de la France élitiste, mondialiste et urbaine qui lui ressemble trop. Pour sa part, Orban devient l’expression d’une résistance à la crise identitaire qui parcourt l’Europe et qui mine notamment la France. Ce qu’il dit aux Hongrois est de plus en plus audible aux Français.

    Ceux qui croient défendre la France et son “modèle de société” en cherchant à maintenir coûte que coûte des services publics fonctionnarisés se trompent de priorités. Que cela plaise ou non, la préservation de la nation est mieux posée par Orban quand il assure : “Bruxelles ne défend pas l’Europe” et quand il désigne le multiculturalisme comme le danger. Voilà ce qu’il a déclaré, le 15 mars : “Ils veulent qu’en quelques décennies, de notre propre gré, nous donnions notre pays à d’autres : des étrangers venus d’autres coins du monde, qui ne parlent pas notre langue, ne respectent pas notre culture, nos lois et nos modes de vie, et qui veulent remplacer les nôtres par les leurs. Ceux qui n’arrêtent pas l’immigration à leurs frontières disparaissent (…) Nous avons renvoyé le sultan et ses janissaires, nous avons renvoyé l’Empereur Habsbourg et ses soldats, les Soviets et leurs camarades et maintenant nous allons renvoyer Georges Soros et ses réseaux.

    Nous lui demandons de retourner en Amérique”. Ce lundi, le ministre allemand de l’Intérieur a invité l’Union européenne à cesser de se montrer “arrogante et condescendante” avec les “petits” pays membres comme la Hongrie. Ce conseil, Macron devrait aussi l’entendre s’agissant des Français du “monde ancien”, qu’il méprise tant. Non seulement ils n’ont pas disparu, mais il m’étonnerait qu’ils restent longtemps silencieux.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 9 avril 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Éric Zemmour : « Macron a tendu un piège aux catholiques et les laïcards sont tombés dedans »