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France et politique française - Page 2585

  • Seuls les immigrationnistes ont le droit de juger

    François Lagarde, jeune magistrat administratif à Lyon, est chargé, comme tous ses jeunes collègues, du contentieux de l’immigration. 
    En 2014, il se fait élire, hors du ressort de son tribunal, au conseil municipal d’Orléans. Le maire UMP de la ville, Serge Grouard, le nomme alors délégué à la lutte contre l’immigration clandestine. A charge pour lui de s’assurer que la loi est appliquée en ce qui concerne notamment les mariages d’étrangers et la délivrance des certificats de résidence qui permettent à des étrangers d’accueillir des membres de leur famille. Rien d’anormal. 
    Mais le syndicat des avocats de France ne l’entend pas ainsi et intervient auprès du président du tribunal administratif de Lyon pour lui demander de retirer au juge Lagarde le contentieux des étrangers, au motif qu’il ne serait pas impartial. Les médias locaux et nationaux s’emparent immédiatement du « scandale » et le président du tribunal administratif de Lyon, n’écoutant que son courage, transmet le dossier à la commission de déontologie du Conseil d’Etat. Cette dernière estime alors que le juge Lagarde n’est plus apte à remplir ses fonctions. 
    Une histoire d’autant plus extraordinaire que les principaux arrêts du Conseil d’Etat, juge suprême du droit des étrangers, ont été rendus par des magistrats qui, eux, militent activement dans des associations immigrationnistes ! Ils participent un jour au colloque du Gisti ou de la Cimade et, le lendemain, prennent des décisions politiques en faveur de l’élargissement du droit des étrangers. 
    Mais eux, ce n’est pas pareil : ils sont immigrationnistes, donc ils ont le droit de juger ! 
    Jean-Yves Le Gallou, Immigration, la catastrophe. Que faire ?

  • MOUVEMENTS DE LA POPULATION FRANÇAISE : CE QUE L’INSEE NE PEUT PAS DIRE

    Les statistiques sont instructives, notamment en matière d’étude des populations. Elles apportent rarement des surprises, mais confirment les constats que beaucoup peuvent faire. Ainsi, selon les résultats d’une enquête de l’INSEE, qui vient de rendre publics les nouveaux chiffres de la population légale, entre 2010 et 2015, la ville de Paris est passée de 2.243.833 habitants à 2.206.488, soit une baisse de 1,66 % – plus de 37.000 habitants tout de même, l’équivalent d’une petite ville de province.

    Les causes en sont multiples. Le premier facteur est d’ordre démographique : moins de naissances et une population vieillissante. Le second facteur, d’ordre financier : le prix de l’immobilier, à l’achat ou à la location, est inabordable pour les classes moyennes, notamment pour les familles nombreuses, qui doivent s’éloigner de la capitale. La mairie de Paris met également en cause, aussi, les meublés touristiques et les logements inoccupés.

    Il est un autre phénomène, dont l’enquête ne parle pas, qui a une conséquence sur la pénurie d’appartements et se répercute sur leur prix : le nombre de divorces et de séparations, qui entraîne souvent la nécessité de doubler le logement pour une même famille. Certes, le divorce est parfois la seule solution quand un couple est en conflit, mais l’État ne devrait-il pas chercher à favoriser l’épanouissement de la famille ? Mais assez sur ce sujet : on entend déjà les libertaires de tout poil crier haro contre cette suggestion iconoclaste.

    Si deux arrondissements, le XIIIe et le XIVe, voient leur population légèrement augmenter, les plus fortes baisses sont dans le VIIIe(-11,10 %), le IIe (-9,61 %) et le VIIe (-6,62 %). Dans le VIIIe, qui bat les records, les loyers sont trop élevés, écartant des cadres même relativement aisés, surtout quand leur famille s’agrandit. Résultat : les bureaux se développent, les commerces s’en ressentent. Il y a aussi des prix exorbitants dans le Ve ou le VIe, à proximité de lycées de renom : l’offre scolaire a une incidence sur les prix.

    L’enquête révèle, d’autre part, que les départements du Grand Sud-Ouest sont parmi les plus attractifs de France. Ainsi, avec la LGV qui met Bordeaux à deux heures de Paris, la ville d’Alain Juppé devient, pour certains cadres, une banlieue de la capitale, quand leur profession le permet. Quoi qu’on pense du bilan du maire de Bordeaux quand il était au gouvernement, son action locale a été bénéfique. Les nombreux touristes qui y passent ne s’y trompent pas. Espérons que l’afflux de nouveaux habitants ne transformera pas Bordeaux en une ville de bobos, à l’instar de Paris !

    Toutes ces statistiques ne prennent pas en compte, ni à Paris ni à Bordeaux, les migrants, clandestins ou non, de plus en plus nombreux. Dans les rues de Bordeaux et de sa proche banlieue, à la sortie des magasins, devant les distributeurs de banque, ils font la quête – parfois les mêmes, aux mêmes endroits, depuis des mois. Si l’on s’aventure, le soir, dans le quartier de la gare Saint-Jean, on voit apparaître des silhouettes par groupes de trois ou quatre, sorties d’on ne sait où, qui pourraient paraître inquiétantes. Et ne parlons pas des camps de migrants à Paris… C’est un sujet tabou !

    Les statistiques ont leurs limites. Elles aussi subissent les contraintes de la bien-pensance.

    http://www.bvoltaire.fr/mouvements-de-population-francaise-linsee-ne-dire/

  • RÉSISTER EN 2018 (Luc Sommeyre)

    Je me réfère expressément à l’article de notre ami Marc Le Stahler, publié le 27 décembre, intitulé CHRONIQUES DE LA RÉSISTANCE – décembre 2017.

    • La « Colère » est légitime.
    • Le « Courage » est de rigueur.
    • Il manque simplement à ce noble binôme quelque chose qu’on appelle… l’« Intelligence stratégique ».

    Aucune association dite patriotique déclarée ne peut mener de combat efficace. Pour la bonne et très simple raison qu’elle est « déclarée », tout simplement…

    La Résistance ne peut être QUE clandestine.
    À 100%.

    En 1942, les vrais Résistants auraient-ils eu l’idée saugrenue d’adhérer à l’AAJM (Association des Amis de Jean Moulin) ou de s’adresser à la Kommandantur pour louer une salle de réunion ?

    De nos jours, la partie émergée de l’iceberg de la Résistance barbote dans la Mer des Absurdes.

    Répéter toujours et encore les mêmes lieux-communs sur « la Patrie en danger » la main sur le cœur (de plus… à qui est déjà convaincu !), est une perte de temps et d’énergie létale. Les inviter à signer de leur nom au bas d’un parchemin revient à désigner à l’ennemi comme cibles de braves gens (les adhérents auxdites « associations »), Patriotes sincères mais non-formés et par là-même vulnérables.

    Dans l’hypothèse (malheureusement fort plausible) d’un conflit civil majeur, la Résistance ne peut être le fait que de personnes forméeséquipéesdéterminéesorganisées, cloisonnées et dirigées par des Chefs coordonnéset habiles aux stratégies de la guérilla et de la contre-guérilla tant urbaine(s) que rurale(s). Les compétences de chacun et ses qualifications propres forment un tout. L’habileté des uns compense la carence des autres.

    Sur un plan parallèle à l’action directe, l’agit-prop et le Rens sont affaires de professionnels, mais tout « civil de bonne volonté » discipliné et attentif, peut acquérir assez rapidement les notions de base que tout HC (Honorable Correspondant) digne de ce nom doit maîtriser par habitudes-réflexes de façon naturelle.

    Lisez et apprenez par cœur
    « LA GUERRE MODERNE »
    du colonel Roger Trinquier, téléchargeable gratuitement en cliquant sur ce lien : http://betweenthelines-book.com/la-guerre-moderne-isbn10-B010NRGIN2.html.

    Mieux : achetez cet ouvrage, véritable bible de la contre-insurrection.

    Les beaux discours et les écrits pertinents « font joli » et « donnent bonne conscience » à ceux qui les prononcent ou les écrivent. Et parfois même à ceux qui les écoutent ou les lisent ! Mais… après ?

    La Résistance est protéiforme. Elle se tapit dans l’ombre et agit « par tous moyens même légaux ». Sans breloques ni insignes, sans pin’s à la boutonnière, sans autocollants, fanions, tambours et trompettes ou autres turlupinades.

    « On est partout » aurait-on dit il y a quelques décennies. Mais… OÙ ? – Mystère.

    N’oublions rien des maximes de la sagesse populaire : « Pour vivre heureux, vivons cachés ». La discrétion est mère d’efficacité.

    Luc Sommeyre
    fondateur des Réseaux Rémora

    https://www.minurne.org/

  • Littérature & Politique • Vidéo : Où Hilaire de Crémiers évoque Charles Maurras pour la jeune génération

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    C'est au Cercle Honoré d'Estienne d'Orves à Marseille, en octobre dernier, qu'Hilaire de Crémiers a donné cette superbe conférence : « Maurras en son Chemin de Paradis ».

    Dans la petite salle comble du 14 rue Navarin, principalement emplie de jeunes-gens auxquels elle était surtout destinée, cette conférence brillante, empreinte d'érudition et aussi d'une part d'émotion, a fait apparaître la profondeur de la pensée de Charles Maurras et son engagement, dès sa jeunesse, dans les grands combats du siècle à venir. A écouter ou réécouter. LFAR  

    Merci à Paul Léonetti pour la réalisation de cette vidéo. 

    Maurras et le Chemin de Paradis from Lafautearousseau on Vimeo. [67 minutes]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • D'une année l'autre

    Année charnière : ainsi à chaque rentrée scolaire, ce refrain entendu lors des réunions de parents d'élèves tend plutôt à faire sourire.

    Pourtant si nous considérons la masse des événements et des évolutions survenues dans le monde, en Europe et dans la vie sociale française en cette année 2017, il semble difficile de prétendre en évacuer l'ampleur et la portée.

    Qu'il s'agisse en France des craquements sans précédent de l'État central jacobin, ou, dans le monde, de la remise en cause, par la voix de Donald Trump lui-même, de l'influence dominante des États-Unis, que de bouleversements se sont affirmés ou annoncés.

    Impossible d'en établir une liste à prétention exhaustive dans le cadre d'une chronique telle que celle-ci.

    L'année qui vient de s'écouler aurait pu être marquée aussi par une évocation enfin véridique du centenaire du coup d'État bolchevik du 7 novembre 1917. Ce tournant n'a pas été pris lors même que plus personne ou presque n'envisage plus sérieusement son incidence comme inspiratrice d'un modèle.

    L'Histoire officielle, celle des bobos conformistes, n'ose pas toucher aux dogmes des adversaires de la Liberté : ceux-ci parlent encore rituellement de la révolution d'Octobre, comme s'il s'agissait d'un beau souvenir romantique. Dès lors s'écarter de cette convention de langage expose le contrevenant à se voir taxer de dérapage, c'est-à-dire de la pire atteinte au conformisme bobo.

    Cela n'a pas évolué, en 2017, ou pas dans le bon sens, car cela s'aggrave.

    Les circonstances un peu particulières dont votre chroniqueur a lui-même, vécu, survécu, cette année 2017 auront au moins entraîné, pour lui, cependant, un petit avantage : n'avoir pas encaissé de trop près toutes les horreurs, toutes les médiocrités, toutes les saletés accumulées en France et en Europe au cours de ces longs mois.

    Et, plutôt que de faire la revue de détail de tous nos sujets de mécontentement, et bien souvent d'indignation légitime, observons les symptômes d'une marche vers l'abîme hélas trop vraisemblable. On peut y voir l'œuvre de poisons qui rongent l'ensemble de nos identités nationales dans tout le continent.

    Noël, oui Noël, nous en donne un exemple éclatant. Cette fête de la victoire de la lumière sur les ténèbres, fête qui vient du fond des âges et que l'Occident chrétien, au cours des siècles, avait su placer au centre de sa vue du monde, et devenir la fête des familles. Elle est aujourd'hui pourchassée par l'État républicain au nom de son interprétation actuelle de principes qui se veulent laïcs et obligatoires. Inutile de rappeler les décisions de justice, les déclarations politiques confinant au ridicule, les censures de langage : plus de "bon Noël", juste "bonne fêtes", etc.

    Comme au début du XXe siècle, comme à l'époque de la persécution anticléricale portée à incandescence sous le gouvernement Émile Combes (1902-1905), le laïcisme se montre sous son vrai jour. Il agit clairement contre la Liberté. (1)⇓

    Il a pourtant fallu attendre une révision constitutionnelle du 4 août 1995, sous la présidence Chirac, pour que l'article 1er de la Constitution de 1958 nous apprenne désormais que "la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances."

    Cette définition peut sembler anodine et on imagine mal que Dieu l'ait confiée à Chirac sur le mont Sinaï.

    Or, elle conduit dans la pratique à retourner complètement l'esprit dans lequel avaient travaillé un Michel Debré ou un René Capitant lors de la rédaction du texte constitutionnel de 1958. Celui-ci ne considérait nullement la loi de séparation de 1905 comme un pilier dogmatique du régime politique naissant.

    Depuis le vote de la loi Barangé de 1951, le comité d'action laïque était clairement devenu un prétexte pour le PCF et pour ses cryptos agissants au sein du grand orient, d'appeler à l'union de la gauche, et une machine à détruire la IVe république.

    On aurait éprouvé alors les plus grandes difficultés à définir, de façon précise, même l'adjectif laïc. La grande inquiétude des laïcistes du moment se focalisait sur la rumeur d'une aide substantielle qu'on pensait promise à l'enseignement privé catholique au gré du régime des contrats. Celui-ci dure encore. Mais en fait il a surtout permis d'affadir grandement le message des grands collèges libres d'autrefois où les brillantes traditions pédagogiques ignaciennes, mais aussi oratoriennes, mais aussi protestantes, dominicaines, etc. pouvaient rivaliser dans une honorable émulation.

    Appelons les choses par leur nom : le projet laïciste n'est pas d'arracher la jeunesse à un cléricalisme qui n'existe pas, mais un prétexte pour effacer toujours plus sauvagement et cyniquement les traces de la France identitaire traditionnelle et du christianisme en Europe.

    Qu'un tel projet se développe sous Macron, un homme qui se veut au-dessus de la droite et de la gauche, mais qui se refuse au geste le plus respectueusement banal lors d'un enterrement catholique, voilà qui ne dément aucune de ses inquiétantes et récurrentes prises de position dans les questions que l'on dit aujourd'hui sociétales, celles qui marquent dans le long terme, beaucoup plus que l'économie, le destin des peuples.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. 6a00d8341c715453ef01bb09e4351d970d-320wi.jpgcf. "Le Laïcisme contre la Liberté" par Emile Flourens. La crise appelée en France "séparation de l'Église et de l'État" est supposée avoir été durablement résolue par le vote d'une loi en 1905 : on la présente comme irénique, bienfaisante, réconciliatrice et pratiquement intangible. Émile Flourens, par la critique qu'il développait au nom de l'Action libérale dès 1907, ainsi que les textes que le lecteur trouvera en annexe, démontrent très clairement l'imposture des radicaux-socialistes persécuteurs. La solution adoptée en 1905 a sans doute très largement contribué à la déchristianisation du pays. Elle ne s'est révélée ni pacificatrice, ni bienfaisante, ni réconciliatrice. Elle est devenue extrêmement fragile dans les équilibres qu'elle feignait de respecter. On doit constater l'actualité de ce livre. On pourrait presque parler de son urgence : C'est en effet en invoquant la "laïcité", qui pratiquée par eux devient le laïcisme, que la plupart de nos politiques entendent combattre de l'islamisme. ••• 130 pages 15 euros. ••• Livre à commander sur le site de l'éditeur ou en adressant un chèque de 15 euros port compris aux Editions du Trident, 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris
  • Un grand merci pour votre aide !

    Chers amis,

    La période de l'Avent et de Noël est traditionnellement l'occasion de faire un bilan de l'année écoulée et de préparer les combats à venir. Je voulais vous dire un immense merci, au nom de toute notre petite équipe du Salon beige. Grâce à vous, en 2017, nous avons pu consacrer environ 180 000 euros à la défense des principes non négociables et de nos convictions.

    En particulier, je vous dois un remerciement tout spécial pour ce que nous avons pu réaliser au moment des élections législatives: sur les 20 "cibles" que nous voulions contribuer à faire battre, 12 n'ont pas pu rentrer à l'Assemblée nationale. Naturellement, ce n'est pas seulement nous qui les avons fait battre, mais, du moins, les voix des catholiques cohérents leur ont-elles manqué et c'est un premier pas. Mais, surtout, je voudrais vous remercier chaleureusement pour ce que nous avons pu faire de positif à cette occasion: notre site présentant l'ensemble des candidats aux législatives a probablement été le site politique le plus fréquenté de la période (devant les médias "mainstream" d'après mes informations), avec plus d'un million de visiteurs. Cela nous a permis de faire connaître des centaines de "petits" candidats, dont beaucoup défendaient les principes non négociables, face à l'oligarchie libertaire. C'est un énorme atout pour les combats à venir.

    Ainsi, progressivement, notre réseau se développe sur toute la France. Le récent succès des Veillées pour la vie en est un nouveau signe. Pour le reste, nous avons relancé, pour la quatrième année consécutive, notre opération "Crèches pour tous". Cette nouvelle édition s'annonce sous de bons auspices, mais nous en tirerons le bilan dans quelques semaines.

    Je me réjouis aussi de notre victoire en cassation contre le gardien du jardin du Luxembourg qui nous poursuivait en diffamation pour avoir dénoncé les répressions arbitraires contre les militants de la Manif pour tous. Voir l'article. Naturellement, j'en suis ravi pour nous. Mais aussi parce que la décision va sans doute faire jurisprudence et que, pour les prochains procès de la répression de la Manif pour tous, nous partons sur de bonnes bases!

    En matière de bilan, encore un petit mot pour vous remercier d'avoir rendu possible notre grande journée à l'occasion des "Cent ans d'abominations communistes". De l'avis général, cette journée a été un succès. Et je me réjouis, en particulier, d'avoir pu l'organiser en partenariat avec plusieurs structures catholiques et d'avoir pu y donner la parole à François Billot de Lochner, directeur de la revue Liberté politique, à Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique, à Bernard Antony, président de l'AGRIF ou encore à Marc Fromager, directeur de l'Aide à l'Eglise en Détresse. Cette logique de coalition, loin des querelles de chapelles, doit absolument être généralisée!

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    A présent, laissez-moi vous dire quelques mots des combats à venir. Comme vous le savez, le "gros morceau" politique pour 2018 va être la révision des lois de bioéthique, où, d'après nos renseignements, nous risquons non pas seulement d'avoir la PMA sans père, mais aussi l'embryon à 3 ADN et l'euthanasie. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant ce fanatisme libertaire. J'en profite pour vous rappeler que nous avons lancé une collecte de fonds pour nous préparer cette grave échéance: un peu plus de 40% des 30 000 euros visés ont déjà été réunis. Un grand merci à ceux qui se sont déjà mobilisés et, pour tous les autres, je vous invite instamment à rejoindre la mobilisation.

    Nous allons également développer nos réseaux locaux, sur lesquels nous travaillons depuis plusieurs mois. Notre objectif est d'avoir au moins 100 structures locales amies, réparties sur tout le territoire, d'ici la fin 2018. Cela nous sera utile pour préparer la mobilisation sur les lois de bioéthique, mais aussi pour peser sur les prochaines élections européennes - où il faut absolument que des catholiques pro-vie et pro-famille français soient élus et nous ferons le nécessaire pour cela, quitte, si les partis de droite LR et FN ne nous entendent pas, à présenter nos propres listes. Si vous vous sentez capable d'animer un cercle local (organisant des conférences, des projections, des veillées pour la vie, des cars pour les grandes manifestations nationales qui ne manqueront pas d'arriver dans les prochains mois…), n'hésitez pas à me le dire, en m'écrivant ici. Nous vous aiderons à les monter. Cette organisation locale est, à mon avis, décisive pour l'avenir. Enfin, nous continuons à développer notre réseau international et notamment européen.

    Il est réconfortant de constater que les convictions défendues par le Salon beige sont bien plus généralement répandues dans certains pays d'Europe (spécialement ceux de l'ancien bloc soviétique, libéré du totalitarisme marxiste et peu désireux de passer sous le joug du totalitarisme libertaire), qu'en France même. Pour ces combats à venir, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

    Vos prières nous sont précieuses: la survie du Salon beige est un miracle quotidien, obtenu par votre intercession. Surtout, ne vous arrêtez pas de prier pour nous!

    Et, au plan matériel, notre objectif, cette année, est d'augmenter notre capacité d'action en dépassant les 200 000 euros de budget, soit un peu plus de 10% d'augmentation par rapport à 2017. Ce budget servira notamment pour la mobilisation sur les questions bioéthiques, notre développement européen et le développement de notre réseau local. Environ un million de personnes différentes passent chaque mois sur le Salon beige. Il devrait être possible de réunir cette somme. En tout cas, je compte sur vous tous. J'ai bon espoir d'atteindre - et même de dépasser - cette somme et donc d'être en mesure d'imposer nos idées dans le débat public et de forcer, au moins, les dirigeants de droite à prendre enfin en compte nos principes et nos questions.

    Faire un don au Salon beige

    En vous remerciant une nouvelle fois de tout ce que nous avons pu faire ensemble en 2017. Je vous souhaite de saintes fêtes de Noël et une excellente année 2018!

    Guillaume de Thieulloy

    Directeur du Salon beige

    PS: au moment d'envoyer ce message, j'apprends que le "mari" de Pierre Bergé reprend le procès que ce dernier m'avait intenté. Voilà encore de quoi nous occuper au cours des prochains mois!

    Le Salon Beige

  • Julien Langella : Fier d’être catholique et identitaire

    Julien Langella, 30 ans, est l'un des fondateurs de Génération identitaire et anime avec beaucoup de conviction l’association Academia Christiana.

    Dans « Catholiques et identitaires », Langella part d’un constat : de la tour de Babel à la théorie du genre, le même projet totalitaire traverse les siècles. Il s’agit de faire table rase de toutes les différences qui structurent le genre humain pour ériger un homme nouveau. Avortement, GPA, mondialisation sauvage et Grand remplacement…ces phénomènes mortifères ne sont que les multiples têtes d’un nouvel hydre de Lernes. Tranchez une tête et une deuxième repousse aussitôt.

    Partant de cette constatation, Langella lance un appel aux catholiques et à tous les hommes de bonne volonté : contre les apprentis sorciers qui veulent redessiner les contours de l’humanité, il faut engager une résistance totale et une reconquête intégrale. En s’appuyant sur l’enseignement traditionnel de l’Eglise, l’auteur montre le lien évident qui unit le message chrétien au combat identitaire, et comment celui-ci pourrait bien être la condition de la survie de la Foi en Europe. Un témoignage passionnant enregistré récemment à Nantes par Nicolas Faure.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LE SOUTIEN AU TERRORISME ISLAMISTE SUR NOTRE SOL

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    Trappes, sa mosquée, ses salafistes

    Le développement de l’islamisme dans le département du Tarn n’est-il pas sans interroger certains observateurs…

    Selon un rapport de la commission d’enquête du Sénat publié en avril 2015, le nombre d’individus à surveiller, à cette époque-là, était de 3.000 environ. Parmi eux, près de la moitié étaient, et sont encore pour certains d’entre eux, impliqués dans les filières syriennes. Les motivations de ces jeunes hommes et jeunes femmes ayant rejoint les zones de combat en Syrie ou en Irak ont longtemps été débattues. Elles ont même parfois été raillées, comme pour exorciser une démarche qui, à certains égards, paraissait effrayante. Partis de nos banlieues et parfois de nos villages, ces djihadistes français, instruits ou pas et issus de différentes classes sociales, ont pris les armes contre leur propre pays. Beaucoup sont morts lors des combats et des bombardements de la coalition. D’autres ont survécu et cherchent désormais à rentrer au pays. C’est le prochain défi sécuritaire qui nous attend. D’autres, encore, ont été arrêtés ou faits prisonniers ; ils seront déférés à la Justice.

    Parmi ces derniers se trouvent quelques figures emblématiques de la « filière française ». Ainsi, l’Albigeois Thomas Barnouin, qui aurait été arrêté à la mi-décembre dans la région d’Hassaké, au nord-est de la Syrie, par les unités de protection du peuple kurde. Considéré comme l’un des cadres de l’État islamique en Syrie par les services de renseignement, c’est un vétéran de la nébuleuse djihadiste du Sud-Ouest, proche des frères Clain – ceux qui ont revendiqué les attentats du 13 novembre pour le compte de Daech -, qui vient ainsi d’être mis hors d’état de nuire. Deux autres Français auraient également été arrêtés, Romain Garnier et Thomas Collange. Le premier avait quitté la France avec sa compagne pour rejoindre l’État islamique, dont il était devenu l’un des principaux chroniqueurs radiophoniques francophones. Le second combattait dans les rangs de Daech depuis plusieurs années.

    Parmi les questions qui se posent, celle de l’appartenance de plusieurs de ces djihadistes français à une même ville, un même quartier, voire à un même village est récurrente. Ainsi le développement de l’islamisme dans le département du Tarn n’est-il pas sans interroger certains observateurs. En effet, ce département, avec plus de 150 tenants d’un islam radical suivis par les services spécialisés dans la lutte antiterroriste, figure au « Top 10 » national en nombre de radicalisés par habitant.

    Les raisons de ces concentrations inattendues sont multiples. Elles peuvent tenir, tout d’abord, à la présence d’imams ou de prêcheurs radicaux. La région de Toulouse et de ses environs vit justement sévir Olivier Corel, surnommé « l’émir blanc », lequel provoqua la radicalisation d’individus qui allaient, par la suite, défrayer la chronique. Parmi eux, Mohammed Merah et Thomas Barnouin. Le groupe est, ensuite, potentiellement facteur de propagation du radicalisme. Il en est ainsi du cercle familial – souvenons-nous des frères Kouachi – ou des fréquentations habituelles de la vie sociale ou cultuelle. C’est en leur sein que vont se créer des cellules actives souvent à l’origine d’attentats meurtriers. Là encore, les exemples ne sont que trop nombreux. Enfin, souvent issus du milieu de la délinquance, qui emprunte les mêmes modes d’organisation, et ayant fait des séjours répétés en prison, la radicalisation de ces individus passe également par des réseaux de circonstance. Si ce mode de fonctionnement collectif et concerté peut rendre ces personnages plus forts et plus dangereux, il les rend également, par sa visibilité, plus vulnérables. C’est notamment sur cette vulnérabilité que travaillent les services de renseignement.

    http://www.bvoltaire.fr/soutien-terrorisme-islamiste-sol/

  • Que faire pour hâter l’unité de la droite

    Suite et fin de l'entretien avec Guillaume Bernard (lire la partie 1, la partie 2 et la partie 3), auteur de La Guerre des droites aura bien lieu. Le mouvement dextrogyre :

    6a00d83451619c69e201bb09e1b53a970d-800wi.jpgEst-il possible d’identifier les facteurs favorisant ou faisant obstacle à la recomposition de la droite ? Celle-ci ne confine-t-elle pas à un mythe ou un vœu pieux ?

    Les deux principaux partis politiques classés à droite (LR et le FN) n’ont pas encore intégré ce qu’implique le mouvement dextrogyre. Ils essayent désespérément de maintenir leur unité et espèrent réussir à tuer l’autre lors des prochaines échéances électorales pour rester seul à la droite du parti macroniste dont la force procède tant de sa cohérence doctrinale (le libéralisme) que de sa position centrale sur le spectre politique (ses opposants étant dans l’incapacité de s’entendre). LR table sur la perte de crédibilité de Marine Le Pen pour récupérer son électorat, le FN sur la réduction de l’espace politique du premier en raison des ralliements explicites ou tacites à LREM. Leurs logiques sont purement partisanes ; elles sont mortifères ; leurs stratégies ne cherchent qu’à défendre des intérêts de boutique et tentent de paralyser les initiatives de décloisonnement comme celles initiées par Robert Ménard (Oz ta droite), par le collectif Vos Couleurs ou, plus récemment, par Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Frédéric Poisson (Les amoureux de la France).

    LR et le FN ne se préoccupent nullement de favoriser une indispensable et salutaire clarification doctrinale : Laurent Wauquiez tente personnellement un discours comparable à la « ligne Buisson » mais s’associe à des « progressistes » ; Marine Le Pen s’est débarrassée de Florian Philippot mais ne change fondamentalement rien à sa posture. Aucun d’eux ne cherche à mettre en œuvre une recomposition du spectre politique sur la base d’un programme commun que, pourtant, l’essentiel du peuple de droite souhaite.

    Celui-ci peut se résumer ainsi :

    • défense de l’identité (contre l’immigration de peuplement et le multiculturalisme) et du patrimoine hérité (contre l’impérialisme islamique et le constructivisme laïcard) ;
    • restauration de l’autorité de l’État notamment en matière de sécurité (en opposition à la culture de l’excuse) et de contrôle des frontières (par opposition au mondialisme libre-échangiste) ;
    • promotion de la souveraineté nationale (contre l’européisme béat) et de la puissance de la civilisation européenne dans le cadre d’une conception réaliste (et non idéaliste) des relations internationales ;
    • affirmation des libertés, notamment économiques, des corps sociaux (contre l’étatisme bureaucratique et fiscaliste) par l’application du principe de subsidiarité ;
    • maintien d’une conception traditionnelle (que d’aucuns qualifieraient de conservatrice) en matière de mœurs et de bioéthique (contre le progressisme sociétal et le matérialisme dans les relations humaines).

    Alors, concrètement, « que faire » pour hâter l’union des droites ou plutôt, selon vous, l’unité de la droite ?

    La guerre à droite dont j’ai parlé dans mon dernier livre, c’est donc bien la concurrence entre les organisations mais, surtout, l’opposition entre la base et les caciques, la première étant explicitement ou virtuellement classique, les seconds assurément modernes. La refondation de la droite semble donc nécessiter une prise en main de la question par le « pays réel ». Puisque l’offre politique est défaillante, le peuple de droite va sans doute devoir se résoudre à la remplacer. L’ouvrage apparaît sans aucun doute colossal, mais quelques principes élémentaires peuvent y aider :

    apprendre à travailler, en particulier au niveau local, d’une manière transpartisane (retrouver l’élan de LMPT), dans le cadre d’actions concrètes(institution scolaire, association de protection du patrimoine culturel et naturel, œuvre caritative, organisation de jeunesse, mouvement pro-vie, média alternatif, etc.) : d’une part, cela permettra de se connaître et de se reconnaitre dans ses divers talents, cela donnera l’habitude de dépasser les clivages électoraux et, d’autre part, cela rendra palpable pour tous, même ceux qui se désintéressent de la politique, le bien commun ; en un mot, il s’agît de reconstituer le tissus social ;

    - faire confiance au principe de subsidiarité qui a fait et fera naturellement, par les œuvres accomplies, émerger des chefs locaux puis nationaux enracinés ; prétendre souhaiter et attendre un chef n’est qu’un prétexte à l’inaction car si Jeanne d’Arc a pu lever le siège d’Orléans, c’est parce qu’il y avait d’abord des résistants dans la ville ;

    se souvenir qu’il ne s’agit pas de promouvoir des idées rationalistes abstraites mais de dévoiler et de faire prendre conscience à nos concitoyens l’ordre cosmologique des choses que la modernité a cherché à étouffer mais qu’elle ne peut détruire.

    Le mouvement dextrogyre met en exergue que, d’un côté, tout ce qui est « à » droite n’est pas forcément « de » droite et, de l’autre, que la pensée classique (la « vraie » droite) regagne du terrain. C’est donc moins à l’union des droites qu’à l’unité de la droite (actuellement éparpillée entre différents partis) qu’il semble nécessaire et possible d’œuvrer.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • STÉPHANE RAVIER : « JE NE ME FIE PAS AUX GRANDES DÉCLARATIONS D’EMMANUEL MACRON, JE REGARDE LES FAITS. »

    Pour Stéphane Ravier, les déclarations d’Emmanuel Macron qui laissent croire qu’il durcit la politique d’immigration ne résistent pas à l’examen du budget, en hausse de 28 %, qui lui est alloué.
    Européiste et mondialiste convaincu, le Président reste immigrationniste.

    Depuis quelques mois, Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces semblant le positionner comme un Président qui durcit la politique d’immigration. S’agit-il d’une posture ?

    Avant d’être président de la République, Emmanuel Macron était président d’une association de communication baptisée aujourd’hui La République en marche. Il reste un excellent communicant. Il fait croire qu’il durcit la politique en matière d’immigration par de grandes déclarations.
    Quand on a la réalité des mesures sous les yeux, on constate qu’Emmanuel Macron reste fidèle à ce qu’il est, c’est-à-dire un européiste, un mondialiste, un immigrationniste. On sait qu’il est aux ordres de la Commission de Bruxelles qui fait savoir qu’elle ne cessera jamais sa politique d’immigration.
    Les faits sont têtus. Le budget consacré à l’immigration/intégration pour 2018 qui, je le rappelle, est décidé par Emmanuel Macron est en augmentation de 28 %. Il s’élève à 1.300.000.000. Or, seulement 82 millions d’euros sont consacrés à l’immigration irrégulière et 83 millions à peine pour les expulsions : c’est une baisse de trois millions. En revanche, l’aide médicale d’État, celle qui est exclusivement attribuée aux clandestins, passe de sept cents millions à un milliard d’euros.
    Emmanuel Macron s’apprête donc à accueillir toujours plus de clandestins, toujours plus d’immigration.
    Il n’est nullement question de réduire l’immigration économique. Il s’y attaque en mettant l’accent sur les cours d’apprentissage de français. Je ne pense pas que ce soit une mesure dissuasive.
    Les cinq millions de chômeurs, les neuf millions de pauvres n’arrivent manifestement pas à convaincre Emmanuel Macron que l’immigration, ça suffit.
    Encore une fois, c’est un mondialiste qui applique la feuille de route de la Commission de Bruxelles.

    Le ministre de l’Intérieur semble se sentir assez seul. Gérard Collomb aurait déclaré à des proches qu’il en avait marre de passer pour le facho de service. Qu’en est-il réellement ?

    Cela doit faire partie des jeux de rôle qu’Emmanuel Macron attribue aux uns et aux autres.
    Il est vrai que Gérard Collomb, en tant que socialiste et immigrationniste, n’est pas très habitué à jouer ce rôle-là.
    Il doit néanmoins présenter la réalité des mesures qu’il doit prendre, notamment le budget alloué aux réfugiés. Ces réfugiés touchent une allocation en attendant de savoir s’ils vont pouvoir bénéficier de l’asile. Ce budget est de l’ordre de 318 millions d’euros. 80.000 demandeurs d’asile perçoivent cette subvention pour un montant de 300 à 350 euros par mois. Nos agriculteurs aimeraient en percevoir autant.
    Il lui suffit de montrer la réalité de la politique immigrationniste d’Emmanuel Macron qu’il soutient et les choses rentreront dans l’ordre.

    Si je comprends bien, peu de mesures annoncées par Emmanuel Macron sur l’immigration trouvent grâce à vos yeux.

    Je ne me fie pas aux déclarations de la CIMADE ou de la Ligue des droits de l’homme, dont une certaine presse se fait le large écho. Ils font aussi partie de cette pièce de théâtre qui voudrait qu’Emmanuel Macron s’attaque à ce problème gravissime et dont les Français n’en peuvent plus.
    Je regarde les faits. Ca sert à cela, d’être au Sénat : nous avons la réalité des chiffres et des budgets. Tout démontre, en réalité, qu’Emmanuel Macron est favorable à toujours plus d’immigration qu’elle soit clandestine ou non, et s’apprête à accueillir toujours plus de migrants qui, je le rappelle, sont tous des clandestins.

    http://www.bvoltaire.fr/ne-me-fie-aux-grandes-declarations-demmanuel-macron-regarde-faits/