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Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb considérait ce 1er janvier que les festivités du Nouvel An s’étaient "bien passées" en France. À ce personnage typiquement macronien on répondra par les chiffres qui proviennent précisément de son ministère. Outre la scandaleuse et violente agression dont ont été victimes deux policiers à Champigny on a comptabilisé officiellement huit policiers et trois militaires de l’opération Sentinelle blessés durant la nuit. "Dans l’ensemble, estime-t-il cependant, les gens ont pu jouir de la nuit de la Saint-Sylvestre de manière pacifiée."
Les propriétaires des 1 031 voitures incendiées ont certainement beaucoup apprécié cette pacification. Leur nombre est en hausse de 7 % par rapport aux 935 de l’année dernière. Les interpellations sont passées de 456 à 510 personnes, +12 %. Les braillards, ivrognes et voyous qu'il a fallu maintenir en garde à vue, ont augmenté de 16 % : 349 contre 301. Et pourtant 140 000 policiers, gendarmes, militaires, sapeurs-pompiers et personnels de secours avaient été mobilisés durant la nuit de la Saint-Sylvestre.
Oui la chienlit progresse à grands pas Macrono regnante.
Mais on n'oubliera surtout pas dans ce tableau d'honneur la championne olympique et tenante du titre toutes catégories, la citoyenne Hidalgo.
Elle avait donc convoqué les Parisiens, et quelques autres, à se rassembler, on ne sait pourquoi, aux Champs-Élysées le 31 décembre, à proximité de minuit. Plusieurs centaines de milliers de personnes ont ainsi afflué. Pour rien ou presque : un petit film dérisoire dédié aux aventures supposées parisiennes d'un chat et un feu d'artifice bien modeste.
Et pourtant l'argent continue de couler à flots, malgré les déficits, pour ce qui importe vraiment aux yeux de la mairesse de Paris. Celle-ci n'ignore sans doute pas que les finances trouées de son budget de démagogie et de copinage constitueront le point faible de sa prochaine campagne électorale. Elle pratique donc la fuite en avant d'initiatives de plus en plus calamiteuses, telles les opérations de piétonnisation vouées à chasser de Paris les banlieusards, les artisans et, en définitive, la clientèle française de magasins désormais réservés aux touristes.
Le résultat de l'opération Champs-Élysées ne doit pas être ignoré. Cette nuit de la Saint-Sylvestre a mobilisé pour la sécurité de la foule festive du nouvel an à Paris ce qui a manqué en banlieue, et par exemple à Champigny.
Depuis plusieurs mois, en vérité, le doute n'est pas possible. La mégère Hidalgo se prend pour une impératrice. L'une des dernières séquences de son complexe de grandeur avait été la brillante opération financière permettant de transformer l'ancienne Bourse du Commerce en musée Pinault pour une bagatelle évaluée par Le Canard enchaîné à 86 millions d'euros. Une impudente photo la montre dans toute sa pharaonique bouffissure, voisinant avec le mécène qui semble lui-même stupéfait.
Mais il y a plus. Jusqu'au 17 février à l'Hôtel de Ville, une exposition annoncée pour gratuite, gratuite pour qui ? est consacrée au révolutionnaire communiste Ernesto Guevara.
Le 29 décembre, sur son compte Twitter la mégère Hidalgo se félicite de l'initiative, que l'on doit à ses services : "Avec l'exposition Le Che à Paris, la capitale rend hommage à une figure de la révolution devenue une icône militante et romantique. À découvrir gratuitement à l'Hôtel de Ville de Paris."
Les protestations des personnes informées ne se sont pas fait attendre, certaines bien documentées. J'en retiens particulièrement une : Merci de remplacer : "icône militante et romantique" par "bourreau sanguinaire" Signé : un Parisien ayant financé cette "exposition gratuite" par ses impôts locaux.
Je laisse la conclusion de ce débat à Mme Valérie Boyer
#LeChe : Plus de 200 morts de ses mains, 1 700 fusillés, 4 000 internés la première année de la prise de #La Havane.
#Hidalgo ose toutes les indignités... c'est aussi à ça qu'on la reconnaît.
JG Malliarakis
http://www.insolent.fr/2018/01/limperatrice-de-la-chienlit.html
Anne Hidalgo va organiser dans le hall de l’hôtel de ville de Paris une exposition consacrée à Che Guevara, jusqu’au 14 juin. Mme Hidalgo a qualifié dans un tweet le révolutionnaire d’« icône militante et romantique ».
Par Laurence Maugest, philosophe, essayiste
Mes amiE.s ! Aujourd’hui est un grand jour : la révélation d’un complot millénaire ! Le dimorphisme de taille entre l’homme et la femme est d’actualité grâce, en bonne part, au travail de Priscille Touraille (*) qui dénonce la domination alimentaire de l’homme sur la femme depuis les banquets autour du feu et peut-être même avant le choc lumineux des deux silex.
Mes sœurs, mes filles, mes voisines, réveillez-vous ! Depuis la préhistoire « le mâle » n’a qu’un objectif : nous faire maigrir (Salutations à Rubens), nous affaiblir.
Cro-Magnon se jetait déjà sur les pièces de viande les plus riches, nous laissant, pauvres de nous, grignoter dans la caverne humide quelques lambeaux, néanmoins près des os. Et voilà où cela devient très subtil : à proximité du système nerveux.
Os = moelle = système nerveux = neurones = l’intelligence qui nous permet aujourd’hui de réaliser l’arnaque virile. Ce qui explique la production explosive qui met en lumière, enfin, le complot masculin. Hé oui ! Nos ennemis – que nous pouvons nommer ainsi car, à la lecture des manchettes des journaux, Internet ou autres, nous savons que la guerre des sexes est déclarée – mais nos ennemis (c’est une bonne nouvelle pour nous (mais pas pour eux) se sont entourloupés à leur propre piège. Ils ont les muscles, nous avons le cerveau grâce à la moelle du mammouth ! (Euh, le vrai, enfin l’ancien vrai, pas l’Education nationale). C’est ainsi, par cette énergie intellectuelle, que nous pouvons mettre à jour une véritable conspiration et inonder avec une force peu commune l’univers médiatique.
Les preuves
Elles sont multiples, regardez mes amis.E.s, mes sœurs, mes nièces et toujours mes voisines, observez les boucheries.
N’hésitez pas à faire du repérage ! Les bouchers sont des bouchers, nous ne pouvons pas en douter. Ce n’est pas un hasard. Les bouchÈRES sont exceptionnelles, voici LA preuve de l’organisation subtile de la mafia (appellation secrète XY) qui œuvre, en amont, à la faiblesse féminine depuis la nuit des temps.
Et hop là ! L’air de rien, un morceau maigre pour madame, un morceau riche pour le moustachu ou pour celui qui serait susceptible de le devenir.
Je suis consciente du problème que pose la mère, mariée à un homme (son mari) qui compte dans sa progéniture des enfants de sexe masculin lorsque celle-ci se présente devant le professionnel à machette forcément désappointé face à cette invisible clientèle qui se cache derrière une dame à cabas. Que faire devant un tel dilemme ? Comment ne pas priver la gente masculine du village ou du quartier tout en perpétuant le régime famélique destiné aux femmes depuis Cro-Magnon ? Le boucher se trouve face à ce qu’il appellera, dans les colloques singuliers de sa profession dédiés à la dénutrition de la femme, « la question insoluble du boucher » qui se trouve dans l’obligation d’empaqueter les morceaux en vrac, nutritifs et maigres mélangés. Là, nous avons trouvé notre allié, qui, improbable, s’appelle pourtant « la probabilité » de nous sustenter de quelques morceaux nutritifs. C’est ainsi que nous avons pu survivre, quelle ironie ! Mes amiE.s, mes cousines, il est temps de réaliser que c’est grâce au statut de « bonne », obligée de faire les courses pour la marmaille, que nous pouvons tenir debout aujourd’hui. Une fois encore le mâle s’empêtre les pieds dans ses pièges tendus.
Je salue les fourneaux avec reconnaissance
Devant lesquels, nous autres, pauvres femmes, asservies à la composition du repas, nous laissons libre cours à quelques grignotages gourmands de bouts de fromage ou autres sucreries qui ont su contribuer, d’une façon absolument pas négligeable, à notre maintien en vie.
Une véritable industrie du crime qu’il nous faut dénoncer
Avez-vous remarqué qu’une carte particulière est réservée aux messieurs dans les restaurants les plus susceptibles d’apporter une nourriture de qualité, fortifiante et riche ? Il est temps de se poser la question incontournable : « Pourquoi ? » N’est-ce pas dans l’objectif inavouable d’indiquer aux mâles, par quelques jeux de chiffres subtils, peut-être même ésotériques, les choix les plus judicieux à leur santé et à leur prospérité sous forme d’une codification complexe encore une fois interdite aux femmes ? Avez-vous noté qu’ils font tout pour que, jamais, nous ne puissions jeter un œil à cette mystérieuse carte ? Aucune initiation n’est donc possible à ces codes étranges, de surcroît sévèrement gardés par ces entreprises hôtelières. En effet, celles-ci n’hésitent pas à s’assurer du bon fonctionnement de leur stratagème en recrutant dans ce type d’établissement quelques grooms souriants mais que l’on devine alertes à surveiller d’éventuels croisements de cartes inopportuns.
C’est donc toute la chaîne alimentaire, du chasseur à l’éleveur jusqu’aux assiettes des cuisiniers toqués, qui est envahie par une majorité écrasante d’humanoïdes de sexe masculin. CQFD. Excepté, il est vrai, dans le service à la clientèle qui reste néanmoins sans implication réelle dans la répartition des éléments nutritifs au sein de la population car les assiettes, il est important de le rappeler, sont préparées en cuisine, donc majoritairement par des hommes. CQFD (bis).
La résistance
Pour résister :
L’espoir
Et vous verrez, mes sœurs, de protéine l’aube se lever. Nous aurons alors la force de chasser le buffle, d’ouvrir les pots de confiture et de désosser les carcasses les plus récalcitrantes.
Dans les manifestations nous ne subirons plus le symptôme de la poussière malmenée, poussée par des balaises de plus de 80kg car… nous deviendrons balaises. Un jour, un jour éga.ux.le.s en muscle nous le serons ! Et nous atteindrons enfin la marche ultime autant que lumineuse de la rédaction des Droits DE LA FEMME et de l’homme.
Comme notre cœur généreux nous pousse à éviter tout ostracisme, comme notre expérience douloureuse de siècles d’asservissement nous éclaire, et si nous parvenons à ce paradis d’égalité suprême par notre force révélée (notamment grâce aux protéines), nous aurons la grandeur d’ouvrir rapidement ces droits à toutes espèces animales voire végétales. Nous œuvrerons, mes sœurs, mes autruches, mes églantines à la reconnaissance exhaustive de toute espèce VIVANTE.
VIVE l’Egalité !
VIVE le Progrès !
Vive le retour à la soupe initiale, vierge de domination masculine. Vive le Carbone, l’Hydrogène, l’Oxygène et l’Azote : Combinaison nommée « CHON ». Notre slogan à jamais, notre point ultime de convergence, notre projet, notre avenir qu’il faudra toutefois se garder d’utiliser en terre d’Auvergne pour éviter toute confusion malencontreuse due à l’accent local.
Désespoir
Malheureusement ce texte n’est pas aussi absurde qu’il en a l’air – Références :
Le dimorphisme sexuel a de l’avenir…
(*) journals.openedition.org/clio/11364
video-streaming.orange.fr
Les antispécistes aussi : fr.wikipedia.org/wiki/Antispécisme
Laurence Maugest 21/12/2017
Voir aussi : « Les femmes sont petites car les hommes les ont privées de nourriture » : fake news !
Laurence Maugest
Précarisation croissante du travail.
Paupérisation de la classe moyenne.
Fin de la fonction sociale des grandes entreprises uniquement préoccupées
des résultats financiers.
Centrifugeuse immobilière qui éloigne les familles des centres urbains….
Démobilisation et résignation.
Venez en débattre dans le cadre de la préparation du colloque sur ces questions politiques essentielles, qui se tiendra le 21 avril à Marseille.
18 h 45 : accueil. Entrée libre.
19 h : conférence et débat animé par Antoine de Crémiers
20 h 30 : fin de la réunion.
Participation sous forme de consommation.
Consommations à commander et régler au bar en arrivant. Merci !
La soirée s'achèvera par un dîner réunissant les participants qui le souhaitent.
Inscriptions et renseignements: 06 16 69 74 85
Ces dernières semaines les médias se sont intéressés aux bibliothèques frontistes, et même le magazine pipole Closer ,c’est tout dire, s’est livré à une analyse de celle du bureau de Marine , visible lors de la présentation de ses vœux. Une curiosité éveillée par les quelques dizaines d’ouvrages, classés en neuf thèmes -Agriculture/Ruralité, Chrétiens d’Orient/Islamisme, Economie, Entreprise/travail/réindustrialisation, Europe/international, Environnement/Energie, Immigration, Formation générale- que la direction du FN invite ses cadres et militants à lire. Une liste non exhaustive bien sûr, dans laquelle on retrouve des personnalités quipèsent dans le monde culturel et le débat intellectuel sans être suspectes de la moindre accointance avec le FN comme l’écrivain Michel Houellebecq, le philosophe Michel Onfray, l’académicien Alain Finkielkraut. Celui-ci, sommé de réagir à sa présence dans cette liste au titre de son essai critique sur les conséquences du multiculturalisme, L’identité malheureuse, a déclaré: « je préfère qu’ils (les gens du FN, NDLR) me lisent plutôt que Mein Kampf ». On a connu M. Finkielkraut plus finaud, mais bon, mettons cette saillie sur le compte de l’émotion ou de la gêne de se trouver sur une liste établie par des refuzniks, des dissidents de ce Système…
Logiquement, cette liste fait aussi la part belle à des auteurs frayant dans les eaux intellectuelles de la droite nationale comme l’artiste Aude de Kerros, feu le prix Nobel d’économie Maurice Allais, l’ex directeur de Minute et conseiller (malheureux) de Nicolas Sarkozy, actuel dirigeant de l’excellente chaîne Histoire Patrick Buisson, le professeur d’Histoire Louis Chagnon, des spécialistes des questions migratoires et démographiques comme Jean-Paul Gourevitch, Pierre Milloz et André Posokhow, notre camarade Thibaut de La Tocnaye qui contribue de longue date au programme économique du FN, les journalistes-romanciers-essayistes Laurent Obertone et Eric Zemmour … Mais pas que puisque y figurent aussi des d’auteurs de livres techniques, idéologiquement assez neutres -quand bien même cela serait-il possible… - comme Jean-Louis Butré, Eric de la Chesnais, François Costantini, Stéphane Courtois, Jean-Luc Gréau, Christophe Guilluy, Jean-Louis Harouel, Vaclav Klaus, Laurent Lagartempe, Frédéric Parrat, Nicolas Perruchot, Guillaume Sarlat, Christine Sourgins, Jana Vargovicikova…
Les articles consacrés à cette petite bibliothèque idéale de formation ont souligné aussi, parfois pour s’en étonner, la présence de personnalités qui, pour le coup, sont parfois publiquement et assez, voire franchement hostiles au FN comme MM. Onfray et Finkielkraut cités plus haut mais aussi les anciens ministres Claude Allègre et Luc Ferry, l’essayiste altermondialiste aujourd’hui disparue Viviane Forrester. Ou de personnalités dont nous sommes également libres de ne pas partager toutes les vues géopolitiques comme le journaliste Frédéric Pons (auteur cette année d’un bon livre sur les Chrétiens d’Orient) ou l’historienne britannique d’origine juive égyptienne Gisèle Littman, alias, Bat Ye’or , dont les travaux sur le prosélytisme islamique et la dhimmitude sont souvent cités, notamment par notre ami Bernard Antony.
A dire vrai, les auteurs des différents courants (patriotique, national, identitaire, catholique de droite, essentialiste, souverainiste...) de notre famille de pensée, réunis par le même rejet du du mondialisme, sont suffisamment nombreux et talentueux pour couvrir la totalité des thématiques retenus dans cette liste. Aussi il ne semblerait pas a priori utile et nécessaire d’aller piocher chez d’autres auteurs, se situant ailleurs, parfois même en face, pour illustrer le bien fondé de nos propositions, dénonciations ou avertissements.
Pour autant, il est très pertinent sur un plan plus prosaïquement politicien et tactique, de mettre en avant des personnalités, des intellectuels qui, parfois à leur corps défendant, se livrent à des analyses confirmant celles de l’Opposition nationale, souvent au terme d’une évolution intellectuelle qui les conduit sur notre terrain. Du fait même de leur éloignement (originel) avec nous, ils ne peuvent être aussi facilement diabolisés, anathémisés, catalogués comme extrémistes. Bref ils sont susceptibles d’attirer des catégories encore rétives au vote FN, de changer la perception sur notre Mouvement, de susciter l’intérêt des esprits curieux, de désarmer les critiques convenues en validant de l’extérieur des idées, des axes programmatiques jugés irrecevables, délirants, odieux quand ils étaient énoncés par des nationaux ...
Au nombre des avertissements prémonitoires du FN validés par le temps, qui ont infusé dans l’opinion publique et que ce sont (ré) appropriés des personnalités de tous bords, figure la critique de la dérive autoritaire des instances bruxelloises. Le site Polemia a publié hier un excellent article de Michel Geoffroy, Pologne versus Commission européenne : la liberté européenne se lève à l’Est, dénonçant le totalitarisme d’une Europe bruxelloise qui, selon la vieille méthode de l’inversion accusatoire, prête à ceux qui dénoncent ses penchants liberticides… d’être des antidémocrates!
Aujourdhui écrit-il, « On reproche à la Pologne de vouloir y mettre fin en rétablissant la primauté des législateurs élus, sur les juges inamovibles et cooptés (…). Pourquoi la Commission Européenneaffirme-t-elle qu’une telle réforme menacerait les valeurs de l’Union ?Tout simplement parce que le gouvernement des juges est une composante essentielle de la tyrannie post-démocratique qui s’installe en Europe (…) Au sein de l’Union européenne, les gouvernements gouvernent de moins en moins : ils ont en effet transféré l’essentiel des attributs de la souveraineté politique aux marchés, à la Banque centrale européenne, à la Commission et aux juges. Or, toutes ces entités ont la particularité essentielle d’échapper à la régulation démocratique, c’est-à-dire à la sanction électorale. Et les législateurs élus légifèrent de moins en moins car ils doivent, eux aussi, se soumettre au verdict des juges constitutionnels qui, eux, ne sont élus par personne.»
« En d’autres termes, les juges inamovibles et irresponsables ont progressivement usurpé à la fois le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif au sein de l’Union européenne. Ce contre quoi s’insurgent, hier, la Hongrie, et aujourd’hui, la Pologne, ce n’est pas l’État de droit mais bien la domination de l’oligarchie arrogante des juges qui prétendent gouverner à la place des gouvernements, ou empêcher les gouvernements de gouverner, tout en abusant de leur statut pour se mettre à l’abri de toute sanction démocratique.»
« Une fois de plus l’Est de l’Europe, moins décadent que sa partie occidentale, ouvre la voie.Elle nous rappelle à une antique sagesse européenne, aujourd’hui perdue de vue : les juges ne doivent pas faire la loi mais seulement dire le droit. La primauté des législateurs doit en effet être garantie :cela s’appelle la démocratie.»
Une démocratie confisquée de manière de plus en plus voyante en Europe de l’Ouest, avec la mise en place sans cesse renforcée d’un attirail législatif, judiciaire, d’une volonté (à l’échelle planétaire) d’un contrôle orwellien des canaux d’information alternatifs, sans même parler du dressage des jeunes générations dés l’école par le biais de manipulations sémantiques, d’une propagande négationniste de notre passé, de ce que nous sommes . C’est aussi la raison pour laquelle Bruno Gollnisch estime que la défense de la liberté d’expression, d’opinion, le droit de ne pas penser dans les clous, doivent être sanctuarisés et défendus plus que jamais par notre famille politique.
Car nous y trompons pas, au fur et à mesure que le réveil des peuples ira en s’amplifiant, que l’aspiration à la liberté, à la souveraineté se fera plus forte en Europe et en France, la grosse matraque frappera de plus en plus durement ceux qui refusent l’idéologie nomade comme horizon indépassable, la mise en place de sociétés hors-sol, transnationales, atomisées, soumises au règne de la quantité et de la marchandise. Il arrive que le diable porte Pierre. Que nous ne soyons plus le seuls à dénoncer cette involution là est une très bonne chose et un signe encourageant pour l’avenir, tant il est vrai que comme nous l’avons souvent rappelé, les victoires culturelles précèdent toujours les victoires politiques.
Certes, il vaut mieux que la langue arabe soit enseignée dans des établissements publics, par des professeurs formés et recrutés par l’Éducation nationale, que dans des mosquées ou des centres culturels musulmans. Mais la priorité, dans les milieux issus de l’immigration, quand les parents ne parlent que le dialecte de leur pays d’origine, devrait être donnée à la maîtrise de la langue française, qui est le premier facteur d’intégration.
On apprend qu’à Trappes, l’arabe est enseigné en langue vivante 2, dès la 5e, dans les trois collèges de la ville. Tant mieux si l’arabe est considéré comme une langue étrangère semblable aux autres. Mais, en l’occurrence, si l’on en juge par la photo publiée sur 78actu.fr, la très grande majorité de la classe semble issue de la diversité, comme on dit aujourd’hui.
D’aucuns prétendent que mieux l’enfant maîtrisera la langue dominante à la maison, plus il aura de facilité à apprendre une autre langue. C’est sans doute vrai dans des milieux privilégiés, où les parents parlent régulièrement à leurs enfants en alternant les langues ; mais, en la circonstance, il est loin d’être prouvé que l’apprentissage de l’arabe littéraire – bien éloigné des dialectes – soit de quelque utilité pour bien connaître la langue française.
Quand une élève se réjouit d’avoir choisi cette langue « pour pouvoir [s’]en servir avec [sa] mère dans la vie de tous les jours », on lui conseillerait volontiers de lui apprendre des rudiments de français ou de l’encourager à suivre des cours.
Tout le monde admet que la maîtrise de la langue française est fondamentale pour progresser dans toutes les disciplines. Ce devrait donc être la priorité absolue à l’école, avec des cours de soutien, pour ceux qui la connaissent mal – et qui ne sont pas tous d’origine étrangère. Elle est fondamentale, également, pour favoriser l’intégration. Il n’est pas certain que l’enseignement de l’arabe à de jeunes enfants issus de l’immigration y soit propice. Bien au contraire ! Sans compter que les professeurs d’arabe scientifiquement formés manquent cruellement : trois postes sont prévus, en 2018, à l’agrégation, quatre au CAPES !
Mieux connaître le monde arabe pourrait être utile aux élèves pour comprendre les grandeurs ou les misères de cette civilisation. C’est le rôle des cours d’histoire, si l’enseignement est objectif, et, pour les spécialistes, de l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales). Mais pour des enfants qui ont besoin de s’intégrer, ce n’est pas en les plongeant dans la culture de leur pays d’origine qu’on y parviendra. À moins qu’on ne soit partisan d’une société multiculturelle. Si on veut les sortir de leur milieu, leur donner des chances de s’intégrer, leur permettre une promotion sociale sans recourir à la discrimination positive, il faut, au contraire, leur donner tous les moyens de maîtriser la langue, la culture, le patrimoine littéraire du pays dans lequel ils sont destinés à vivre.
On pourrait dire – et je sais à quel point ce propos peut paraître iconoclaste – que la connaissance de la langue et de la culture arabes serait plus utile à ceux qui n’y connaissent rien qu’à ceux qui en sont imprégnés par leurs origines. Pour les premiers, comme le voyage pour Montaigne, le contact avec d’autres civilisations est enrichissant. Pour les seconds, la langue et la culture françaises permettent de s’intégrer et de s’épanouir dans le pays où ils vivent.
Bref, au lieu de cultiver le communautarisme, il faut cultiver l’appartenance à la culture française, qui est le ciment de notre unité, ce qui n’empêche pas l’ouverture sur autrui ni un esprit de tolérance, qui ne consiste pas à tout mettre sur le même plan mais à jeter sur le monde un regard éclairé.
http://www.bvoltaire.fr/enseignement-de-larabe-priorite-francais-on-ne-maitrise/