L’anecdote illustre le vide qui emplit la politique : alors qu’un député argumente à l’Assemblée, lundi dernier, sur la motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement, Gabriel Attal est photographié montrant à ses voisines, dont Rachida Dati, la photo de son chow-chow, Voltat, que les sœurs du premier ministre viennent de lui envoyer sur son portable. Si l’on rapproche cette scène puérile sur le petit chien du long entretien accordé ce week-end par Vladimir Poutine au journaliste américain Tucker Carlson, se mesure par contraste ce que le politologue Gaël Brustier décrit (1) comme « l’épuisement complet de la vie politique et de ses protagonistes ».
France et politique française - Page 261
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La poudre aux yeux, symptôme du vide en politique
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Écoles de production : l’avenir de l’enseignement pro ?
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Libération de la femme, féminisme et viols d’actrices…
Catherine Blein
Il ne se passe pas de trimestre sans que les médias n’abordent le sujet du « féminisme » et de la « libération de la femme ». Pas un trimestre non plus sans qu’on nous annonce que telle actrice porte plainte pour « viol », la plupart du temps trente ou quarante ans après les faits.
Arrêtons-nous quelques instants sur le mot « féminisme ». Il n’a pas toujours eu le même sens selon les époques. Jadis, au début du vingtième siècle, le féminisme se traduisait par de justes revendications, celle du droit de vote et celle de l’ouverture aux femmes de l’enseignement supérieur et des grandes écoles notamment. N’oublions pas que ce n’est qu’en 1944 que les Françaises ont obtenu le droit de vote, grâce au Général qui voulait les remercier ainsi de leur engagement durant la Seconde Guerre.
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Robert Badinter, la déconstruction au nom du Bien
Robert Badinter est décédé ce vendredi 9 février 2024. Vous trouverez ci-dessous un texte d’Éric Delcroix qui revient sur le vrai et le faux de ce que l’on dit aujourd’hui sur Robert Badinter. Mais je voulais écrire quelques mots sur cette figure de l’histoire judiciaire et politique récente. Robert Badinter a joué un rôle éminent dans la déconstruction de la France. Comme garde des Sceaux, de 1981 à 1986, en inspirant une politique pénale fondée sur la culture de l’excuse. Comme président du Conseil constitutionnel de 1985 à 1996, en bloquant tous les dispositifs restrictifs sur l’immigration, il a développé les bases d’un droit à l’immigration, même pour les clandestins. Pour l’identité et la sécurité des Français, le bilan est amer. On entend déjà des appels à le faire entrer au Panthéon. Quoi de plus logique finalement ? Le Panthéon pour Robert Badinter, le cimetière pour les victimes de sa politique pénale.
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Arrogance, diabole et bonneteau
Louis Albert SERRUT a écrit un long article « La dialectique macronienne ». On y trouve cet extrait : « Pour Macron, dont la dialectique est la forme de sa pensée, celle-ci est non dialogique, fermée et sans l’issue de la synthèse. Son hypothèse première d’une dialectique ouverte avec sa formule « en même temps » s’est refermée sur le silence, c’est-à-dire l’impuissance. Le faire, qui est le propre de gouverner, ne serait alors que le faire croire, comme le professait Machiavel. Car les contradictions entre le dire et le faire sont nombreuses (essentielles ?) dans la pratique du pouvoir par Macron ». Pour le dire, c’est arrogance et le pédantisme. Pour le faire c’est le bonneteau et le diabole.
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Pierre Gentillet : « L’État de droit est une manière pour l’élite de maintenir son pouvoir ! »
Livre Noir recevait Pierre Gentillet, qui prend le temps de revenir sur la censure concernant la loi immigration par le Conseil Constitutionnel. Gouvernement des juges, cavalier législatif, rapport de la Cour des comptes, Livre Noir prend le temps de revenir sur ce scandale anti démocratique.
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Claire Koç : trop catho, trop bien assimilée pour être médiatisée ?
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Hauts-de-Seine : trois hommes jugés pour avoir détourné 400 000 euros de subventions du conseil départemental (MàJ : un an ferme aménagé en détention à domicile pour le principal accusé)
09/02/2024
Les trois hommes jugés pour avoir détourné 400 000 euros de subvention du Conseil départemental ont été reconnus coupables d’escroquerie, pour l’un, et de blanchiment d’argent pour les autres. Le premier, Hasnain H, a écopé de trois ans de prison, dont un ferme, ses deux complices, Kouraichi A. et Arsalan T., d’un et deux ans avec sursis.
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Les miliciens antifas ont encore frappé à Paris : la Librairie Vincent vandalisée dans la nuit de vendredi à samedi
Une fois de plus, le régime macroniste aux abois s'en prend à la culture. Ses miliciens, dans la nuit de vendredi à samedi, ont attaqué la Librairie Vincent, espace de liberté à Paris.
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ÉLIE HATEM - Les entretiens du PdF - (07/02/24)