Le 22 mai dernier, Mediapart a publié une enquête de Sébastien Bourdon sur « l'armée française [qui] entraîne des néonazis ukrainiens au combat » [1]. « Un groupe venu en France [au camp de La Courtine, dans le sud de la Creuse,] à la fin de l'année 2023 comptait dans ses rangs d'authentiques néonazis. Une donnée que l'armée française ne pouvait ignorer : l’un portait le symbole de la SS tatoué sur le visage » [2].
France et politique française - Page 263
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Néonazis ukrainiens entraînés par l’armée française au camp de La Courtine en Creuse. Comment est-ce possible Emmanuel Macron !?
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Il faut entendre le peuple…
Les Français ont retrouvé massivement le chemin des urnes à l’occasion du premier tour des législatives. Le premier enseignement est bien celui-ci. Quand l’enjeu est important, les électeurs ne boudent pas, ce qui donne au résultat une valeur non plus symbolique, mais bien réelle de l’état du pays et de ses composantes. Il n’y a pas seulement un clivage droite/gauche, mais bel et bien des nuances complexes du paysage politique où deux forces s’opposent sans pouvoir décider seules. L’anachronisme de la situation vient de là, sans compromis, avec des mariages douteux entre gens qui soi-disant se détestent. Le principe même de la Vième République est donc fragilisé. Conçue pourtant pour trouver une stabilité avec une majorité claire, nous voilà replongés dans le doute et l’incertitude. La décision reviendra aux électeurs, au-delà des consignes de vote de formation qui sont devenues incapables de peser autrement que par du verbiage incantatoire sur la supposée nocivité du RN.
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Meaux : une lycéenne de 15 ans violée par un Tunisien sous OQTF
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Bilan de la Macronie : en marche vers un danger trop connu
Bernard Plouvier
Il est évident que le bilan du séjour élyséen de notre Génial Grand Timonier ne peut qu’être provisoire. Constitutionnellement, notre moderne Attila conserve une capacité de nuisance, en dépit de ses déculottées électorales… à moins que par un beau geste – que l’on n’espère pas trop de Sa Suffisance –, il ne s’en aille comme le fit Charles de Gaulle en 1946 puis en 1969.
Même s’il nous réserve des surprises, il restera tristement célèbre pour deux évidences.
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Face au péril d’extrême gauche, Ciotti met les LR devant leurs responsabilités
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Finalement, LFI apprécie Elisabeth Borne et ses 49.3
L’ancienne Première ministre Elisabeth Borne (avec 28,15%) est devancée par le RN (36,51%) dans la 6e circonscription du Calvados.
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Avec 10.6 millions de votes, l’alliance RN-LR fait 33.15% et obtient 40 députés dès le premier tour
Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, le parti d’extrême-droite a obtenu, dans 38 circonscriptions, des élus au soir même du 1er tour des élections législatives. Certains départements, à l’image de l’Aisne, plébiscitent ainsi très largement le RN.
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MACRON S'APPRÊTE À TOUT CRAMER ?!
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Tragédie française
Alexis Brezet, directeur de la rédaction du Figaro
Lorsque les historiens se pencheront sur la dissolution, ils n’auront qu’un mot : désastre ! On ne saurait l’imaginer plus complet. Emmanuel Macron avait tout, ou presque : l’Élysée, et trois ans devant lui ; une majorité, relative, certes, mais une majorité tout de même ; un parti en ordre de marche ; un socle électoral étroit, mais étonnamment solide ; une image personnelle écornée, mais une autorité indiscutable. Il perd tout, fors l’Élysée. Il voulait unir le bloc central, diviser la gauche, isoler le RN : tous ses calculs se sont révélés faux. Au fond, son pari était que les Français, d’une élection à l’autre, changeraient d’avis : non seulement ils persistent, mais le niveau élevé atteint par la gauche LFI vient, si besoin était, ajouter une touche très inquiétante au tableau.
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L’un des candidats négocié avec le RN par Marion Maréchal élu dès le premier tour
Lors de son ralliement au RN, Marion Maréchal avait négocié plusieurs circonscriptions, parmi lesquelles la 3ème circonscription de l’Aisne, où Eddy Catserman a été élu dès le premier tour avec avec 57%. Il succède au député de la Nupes.