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(…) Les 4 mis en cause (de 20 à 40 ans) sont présentés comme appartenant à la mouvance antifa. L’un serait fiché S pour des faits similaires (commis en janvier dernier) devant ce même bar de la Marine à Alès. “Ils y sont allés au soir du résultat pour très certainement provoquer les clients et le patron de l’établissement“. (…)
Depuis la deuxième guerre mondiale, toute la pseudo « gauche » a toujours été résolument social-démocrate, y compris LFI.
Europeïste, atlantiste, pro-OTAN, belliciste, néolibérale, et même le groupuscule PcF qui a volé l’héritage du vrai Parti, et qui est aujourd’hui probablement le pire.
C’est l’une des rares bonnes surprises du deuxième tour des élections législatives. À 23 ans à peine, Hanane Mansouri a été élue nouvelle députée de la 8e circonscription de l'Isère. Elle a obtenu 54,10 % des voix face à sa rivale d’extrême gauche Cécile Michel.
Pour analyser, il faut regarder les choses telles qu’elles doivent l’être. Que vous soyez pro-RN ou anti, cela ne changera rien aux constats que je vais poser ici et qui vont dans les semaines, les mois et peut-être les années à venir poser de gros problèmes à notre pays. Je partage donc avec vous tous un raisonnement en plusieurs étapes qui conduit à une conclusion.
Le régime électoral du scrutin d’arrondissement à deux tours, entre lesquels les grenouillages entre directions de partis peuvent s’opérer, n’est qu’une parodie.
C’est en cela que la Ve République est devenue une Ripoublique bananière, où l’argent étranger vient influencer l’expression des électeurs, grâce à une campagne médiatique de haine et de mensonges d’une ampleur considérable, rappelant la technique de base des orateurs marxistes : « Fais haïr tes adversaires ».
La campagne de l’entre-deux-tours n’a pas eu d’autre objet, pas d’autre projet que de dissuader le vote RN. Tous les regards ont été focalisés sur le parti, observé à la loupe. Simultanément, il a été dit et répété que le Nouveau Front populaire (NFP) n’avait aucune chance de gagner. Finalement convaincus que l’extrême gauche n’avait aucune chance de gagner tandis que l’extrême droite pouvait devenir majoritaire, de nombreux électeurs ont pensé que le barrage allait sanctionner les deux extrêmes, faisant surgir une majorité centrale, forcément centriste.
La gauche a gagné, le camp présidentiel également, le RN, oui aussi, allez tout le monde y va de sa satisfaction de soirée électorale, on a envie de dire, comme trop souvent. Il est certain, n’en déplaise à beaucoup que la gauche est victorieuse, pas assez pour obtenir la majorité absolue, tant s’en faut. La macronie peut se satisfaire d’avoir limité la casse et de garder une force qui fera jeu égal avec le RN qui ne parvient pas à concrétiser la large domination des urnes du premier tour, tout en restant majoritaire en nombre de voix. Les fameux républicains, pas ceux du parti du même nom qui eux s’en sortent honorablement, peuvent donc se soulager d’avoir évité ce qu’ils ont décrit pendant une semaine comme le pire, en écartant du pouvoir, le seul parti qui individuellement bat tous les autres et améliore son score du 30 juin. Cette satisfaction là est bien mince, sauf à tenter de se rassurer sur l’avenir. C’est là le jeu à la fois des désistements et du mode de scrutin. Personne ne peut gouverner, mieux, ceux qui même au second tour sont devant, se trouvent par le truchement des arrangements en troisième position. On appelle cela la démocratie parait-il, ou comment maquiller une défaite en victoire. En réalité, les partis perdants acoquinés se retrouvent gagnants au second tour, les Français héritant donc des perdants pour qui ils n’ont majoritairement pas voté : subtil.
À peine constitué, le NFP connaît ses premières divisions. Plusieurs députés LFI « frondeurs » n'ayant pas reçu l'investiture du parti ont été réélus, hier soir, sous l'étiquette du Nouveau Front populaire. Ils devraient être rejoints par d'autres membres du parti, lassés par la quasi-omnipotence de son chef, Jean-Luc Mélenchon. Le 14 juin, La France insoumise, en dévoilant sa liste de candidats pour les élections législatives anticipées, avait créé la surprise : des personnalités de premier rang n’avaient pas reçu l’investiture officielle du parti. Parmi elles, le couple Raquel Garrido et Alexis Corbière, mais aussi Hendrik Davi et Danielle Simonnet.