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France et politique française - Page 2617

  • SOUS PRÉTEXTE DE LUTTE « ANTIRACISTE », LES STAGES D’ENDOCTRINEMENT DE SUD ÉDUCATION !

    Certes, on connaît l’esprit boutique de SUD Éducation, un syndicat rouge piment qui confond politique et éducation, endoctrinement et enseignement, mais l’annonce de leur prochaine session de stages, en décembre prochain, montre qu’ils se surpassent.

    Le thème retenu par SUD Éducation 93 (département de Seine-Saint-Denis) est : « Au croisement des oppressions : où en est l’antiracisme à l’école ? »

    Énoncé parfaitement erroné puisque le préambule – ou le menu, si vous préférez – montre qu’il ne s’agit absolument pas de savoir où en est l’antiracisme, mais au contraire de prouver que le racisme se cache dans tous les secteurs de la société française, et en particulier dans l’Éducation. Jugez-en :

    « Programmes d’Histoire servant le roman national, sur-orientation dans les filières professionnelles des élèves desdendant·e·s des immigrations en particulier postcoloniales, islamophobie et instrumentalisation de la laïcité, politiques migratoires durcies qui concernent de nombreux élèves et leurs familles, violences policières qui touchent les élèves à l’extérieur et dans l’école… L’analyse du racisme d’État dans la société et en particulier dans l’Éducation nationale s’impose. »

    C’est donc un dogme : la France est raciste, son enseignement discriminatoire, son école un lieu de relégation et sa police tortionnaire. J’oubliais l’islamophobie, cheval de bataille de la gauche extrême.
    En revanche, SUD Éducation est incollable en « écriture inclusive ».

    La suite du propos est tout aussi édifiante : « Comment déconstruire chez et avec les enseignant·e·s les discriminations raciales ? Comment travailler avec les élèves pour leur donner des outils de lutte en vue d’une transformation sociale ? »

    Naïve, je croyais que le souci des syndicats d’enseignants était de donner aux élèves et à leurs professeurs de meilleurs outils pour progresser dans l’acquisition des savoirs, et non pas pour « transformer » la société…

    Bref, au menu du 18 décembre, séance plénière matinale sur le thème « Qu’est-ce qu’un·e élève racisé·e ? » Animateurs : Nacira Guénif et Marwan Mohammed, sociologues. Au programme de l’après-midi : « La question de l’islamophobie dans l’Éducation nationale, enjeux et débats. » Disc-jockeys : « Marwan Muhammad, ancien porte-parole du CCIF et un·e membre (sic) du cercle des enseignant·e·s laïques. »

    Et au menu du 19 : « Les inégalités ethnoraciales à l’école », avec Lila Belkacem, sociologue et formatrice à l’ESPE de Bonneuil. Et fin de session avec les « Récits de lutte » par Malika Chemmah de RESF (Réseau éducation sans frontières) et Fatima Ouassak du Front des mères.

    En sandwich entre les séances, des ateliers tous plus passionnants les uns que les autres (« Comment enseigner une histoire décoloniale ? »« Atelier pratique de conscientisation – bell hooks », « Enseignant·es blanc·he·s : interroger nos représentations et nos postures dominantes », etc.), dont certains en « non-mixité ». Car si, à SUD Éducation, on pratique scrupuleusement l’écriture inclusive, il est clair qu’on ne se mélange pas quand il s’agit de déconstruire non seulement les « préjugés de race », mais aussi ceux de genre. Et pas question, non plus, d’inviter madame Dupont pour parler de sa difficulté à enseigner la Shoah ou de son mal-être quand elle se fait traiter de « sale Blanche ».

    Enfin, et c’est magnifique, SUD explique à ses candidats que ce stage peut leur être offert par nos soins au titre de la formation professionnelle, mais que si « l’administration peut demander une attestation à l’issue du stage, [mais] elle ne peut exiger ni convocation, ni information sur l’objet du stage ».

    Je vous laisse méditer cela…

    http://www.bvoltaire.fr/pretexte-de-lutte-antiraciste-stages-dendoctrinement-de-sud-education/

  • Bruno Mégret : "La question identitaire et la question européenne sont désormais liées"

    Lors de l'édition 2017 du Forum de la dissidence, Bruno Mégret a développé un discours novateur sur la politique européenne en essayant de proposer une troisième voie entre l'européisme fédéraliste ambiant et le souverainisme intégral. Une position qu'il avait déjà défendue en 2005 au MNR (La civilisation, nouvel enjeuL'Europe, première puissance). Extrait :

    6a00d83451619c69e201b8d2c05e66970c-320wi.jpg"(...) Si la droite, que dis-je, si les droites françaises sont en ruine, alors un grand travail de refondation est maintenant à réaliser. Et ce travail voyez-vous, il ne passe pas d’abord par la rénovation des appareils, par des manœuvres de personnes ou des regroupements de circonstances. Il passe par les idées. C’est par les idées que les uns et les autres ont échoué. Et c’est par les idées que la droite se relèvera. Car il est aujourd’hui nécessaire de sortir des habitudes idéologiques et programmatiques qui ont été celles des partis de droite au cours des dernières années. Non pas bien sûr pour mettre en cause nos valeurs et nos convictions, mais pour les adapter au monde d’aujourd’hui, pour montrer qu’elles sont plus que jamais d’actualité et que, si nous les défendons depuis longtemps, elles sont plus neuves que jamais (...)

    La position des Républicains était de soutenir l’Europe de Bruxelles, conformément aux injonctions du système. La position du Front National était d’en sortir conformément à ses principes souverainistes. Or, ces deux options sont des impasses et l’électorat l’a senti confusément qui les a rejetées l’une comme l’autre. Et ce double refus, celui de l’Europe bruxelloise comme celui de la sortie de l’Europe, nous amène, me semble-t-il au cœur des enjeux d’aujourd’hui. Car je suis convaincu que la question européenne est désormais la pierre angulaire du renouveau de la droite. Pourquoi ? Pour une raison fondamentale. Parce que la question identitaire et la question européenne sont désormais liées. Aujourd’hui on ne peut plus les séparer. Et quand on les sépare, ça ne marche pas ! Bruxelles qui prétend unir l’Europe mais qui refuse de défendre nos identités, ça ne marche pas. Le FN, qui prétend défendre nos identités et qui tourne le dos à l’Europe, ça ne marche pas non plus. Et il y a à ceci une explication simple : notre identité est nationale mais aussi civilisationnelle et notre civilisation est européenne ! (...)

    Une réalité que l’on côtoie tous les jours avec l’immigration par exemple. Car cette immigration massive et incontrôlée qui déferle sur notre sol et qui compromet notre identité, c’est à un antagonisme de civilisation qu’elle conduit. Le problème ne vient pas de la nationalité des migrants ou de celle des populations chez qui ils s’installent. Peu importe que ce soient des Tunisiens, des Turcs ou des Soudanais ! Peu importe qu’ils se rendent en France, en Allemagne ou en Italie ! Le problème vient de ce qu’ils appartiennent à la civilisation islamique ou africaine et qu’ils s’implantent dans des pays de civilisation européenne et chrétienne !

    Et cette réalité, chacun la vit au quotidien. Car ces migrants qui nous imposent leur présence quasiment de force, nous sont totalement étrangers. Avec eux, nous ne partageons rien, nous n’avons pas la même religion, ni les mêmes racines, ni les mêmes valeurs, ni le même mode de vie. Une configuration qui crée sur notre sol un antagonisme civilisationnel, un choc des civilisations entre la nôtre et la leur (...)

    Qu’est-ce que le terrorisme islamique, sinon l’une des formes les plus violentes du choc des civilisations ? Et qu’est-ce que la concurrence sauvage que nous impose la Chine si ce n’est une guerre économique sans merci et une autre forme également agressive du choc de civilisation ? (...) La plupart des maux que nous endurons viennent de l’agression que subit notre civilisation sur notre sol comme à l’échelle du monde. Une agression d’autant plus dommageable que nos dirigeants semblent l’ignorer complètement. Ils l’ignorent s’agissant de l’immigration. Ils l’ignorent s’agissant du terrorisme islamique. Ils l’ignorent s’agissant de la guerre économique. Ils l’ignorent s’agissant des antagonismes géopolitiques. Résultat : dans ce monde multipolaire et dangereux, l’Europe reste là, faible, décadente et divisée. Politiquement éparpillée, sans force armée conséquente, progressivement dépossédée de son appareil industriel, rongée par la haine d’elle-même et la repentance, elle ne se préoccupe que de moralisme et de bien-pensance. Et comment en serait-il autrement, avec des dirigeants qui réduisent l’identité de l’Europe à de prétendues valeurs comme le refus des discriminations ou le vivre ensemble ? (...)

    Et pour ouvrir cette voie, il faut répondre à deux impératifs.

    Le premier est d’ordre idéologique et concerne notre identité.Avec cette affirmation fondamentale que notre identité n’est pas seulement nationale, elle est civilisationnelle. Elle n’est pas seulement française, elle est européenne (...) Dans cet esprit il faut maintenant militer, au-delà de la préférence nationale, pour une préférence civilisationnelle qui donne la priorité aux nationaux mais aussi aux Européens. Il faut également, au-delà du patriotisme français, œuvrer à l’émergence d’un patriotisme européen qui en plus de la fierté nationale exalte aussi celle d’appartenir à notre civilisation européenne et chrétienne (...)

    Il faut ériger l’Europe en un pôle de puissance ! (...) Cela veut dire qu’il faut créer une Union nouvelle, radicalement différente de l’organisation bruxelloise. Une Europe qui rendrait aux États l’essentiel de leurs prérogatives ordinaires et qui se libérerait de toutes les structures bureaucratiques de Bruxelles. Une nouvelle Europe qui serait dirigée, selon le principe confédéral, par les seuls États membres et qui, forte de cette direction allégée, transparente et respectueuse des nations, se consacrerait exclusivement à l’essentiel, c’est-à-dire à l’identité, à l’indépendance et à la puissance collective des peuples européens.

    Cette Europe-là aurait pour mission de protéger ses frontières et de stopper l’immigration, de réguler les échanges économiques avec le reste du monde et de réindustrialiser le continent, de faire de l’euro une monnaie de change et de réserve qui serve l’Europe comme le dollar sert les États-Unis. Cette nouvelle Union serait aussi dotée d’une Alliance militaire européenne qui libèrerait l’Europe de l’Otan et de la tutelle américaine. Car il s’agirait dorénavant de traiter d’égal à égal avec les États-Unis et de nouer une alliance stratégique avec la Russie. Bref, il s’agirait de rendre à notre civilisation son autonomie, sa force et son rayonnement (...)

    Avec cette ligne politique la droite réconcilierait construction européenne et défense de notre identité. Pour la première fois elle aurait un projet qui s’enracinerait dans la fidélité à nos valeurs mais qui, dans le même temps, répondrait aux réalités du monde aujourd’hui. Le projet d’Europe puissance, c’est pour la droite la synthèse féconde entre tradition et modernité (...) Avec cette ligne civilisationnelle et européenne, la droite trouverait la crédibilité gouvernementale et le positionnement à la fois moderne et antisystème qui lui sont nécessaires pour répondre aux défis du siècle. Elle pourrait alors retrouver une dynamique de succès et assurer enfin sa mission au service de notre peuple et de notre civilisation (...)

    Cela étant dit, j’entends déjà l’objection : tout ça c’est bien beau mais ce projet, c’est impossible. Eh bien non, ce n’est pas impossible, c’est nécessaire ! Et si c’est nécessaire, il y a une voie pour le rendre possible et, je vous l’affirme, cette voie existe. D’abord si ce projet paraît impossible, c’est uniquement parce que tout le monde le considère comme tel. Et cette unanimité n’est pas un hasard, elle a été forgée par le Système. Le Système qui naturellement est foncièrement hostile à l’Europe puissance. Et il a si bien réussi à l’occulter que personne ne le propose. Selon la pensée unique, il n’y aurait en effet qu’une seule alternative : ou on soutient l’Europe de Bruxelles ou on milite pour la sortie de l’Union.

    Mais la réalité c’est précisément qu’il y a une autre voie qu’il nous faut maintenant faire connaître. Et telle devrait être la démarche de la droite : il faut qu’elle se fasse le héraut de cette Europe puissance. En politique, avant de se concrétiser, un projet doit d’abord exister par le verbe. La droite doit donc porter cette ligne politique nouvelle et en assurer la promotion.

    Aujourd’hui la droite, qu’elle soit républicaine ou nationale, est en plein désarroi et s’enlise dans les questions du quotidien et les débats politiciens. Si elle veut se relever, elle doit entreprendre une grande rénovation idéologique et, dans la fidélité à nos valeurs, elle doit porter une vision d’avenir pour notre civilisation. En clair, le moment est venu pour elle de faire bouger les lignes et d’incarner ce projet identitaire européen (...) nous sommes à la croisée des chemins : ce sera le déclin ou le renouveau. Et le renouveau c’est le projet d’Europe puissance, celui qui sauvera notre identité et nos valeurs, celui qui redonnera à notre civilisation sa place dans l’histoire et dans le monde."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Samuel Lafont : « Les réseaux sociaux nous permettent de gagner »

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    Samuel Lafont, entrepreneur et consultant en stratégie d’influence, célèbre pour son engagement au sein de La Manif pour Tous, sera présent samedi 18 novembre au 3e Forum de la Dissidence. Avant cet événement dédié à la refondation de la droite, il répond à trois questions.

    Polémia : Qu’est-ce que la droite pour vous ?

    Samuel Lafont : En premier lieu, je tiens à rappeler que la différence entre la gauche et la droite est réelle. Si de nouvelles fractures apparaissent, la rigueur intellectuelle tend à prouver qu’elles ne suffisent pas à remplacer le traditionnel clivage droite-gauche. Tout au plus, ces clivages s’ajoutent aux divisions classiques, comme simple complément, et d’ailleurs bien davantage au sein du système partisan – les partis rassemblant souvent des personnes qui n’ont rien en commun – que dans les confrontations idéologiques. La droite n’est pas la gauche, elle n’est pas socialiste ; la droite croit en la liberté plutôt qu’en l’asservissement ou la soumission, en la nation plutôt qu’en la fragmentation communautariste, en l’identité plutôt qu’au relativisme et au multiculturalisme, en l’égalité des droits plutôt qu’en l’égalitarisme ou au nivellement par le bas, à l’autorité plutôt qu’au désordre.

    Être de droite c’est aussi, à la fois, accepter le réel plutôt que de construire des systèmes idéologiques niant ce qui est immédiatement observable, et accorder de l’importance à l’expression populaire, à ce que pensent les Français sans les infantiliser.

    La France et l’Europe semblent engluées dans une crise identitaire sans fin. Comment en sortir ?

    L’identité française est une richesse et une chance. La France, terre païenne christianisée s’est construite sur des dynasties de rois chrétiens pendant des siècles, grâce à des batailles victorieuses, grâce à ses penseurs et scientifiques. Chacun peut voir les traces de notre Histoire près de chez lui, dans nos monuments, le nom de nos communes et de nos rues, l’organisation des temps de la vie en France.

    Ces repères, cette identité, contribuent à l’enracinement des Français, à leur singularité dans la mondialisation qui s’accroît chaque jour qui passe. Ils permettent à chacun de sentir d’où nous venons et ce que nous sommes. Ils sont une richesse à préserver, une chance et une protection dans ces temps agités.

    Il en est de même à l’échelle européenne. C’est en valorisant ces repères, non seulement nationaux mais aussi locaux, que chacun sera en capacité de saisir nos qualités, nos différences, ce que nous sommes, et le transmettre.

    En quelques mots, quelle sera la teneur de votre intervention à ce 3e Forum de la Dissidence ?

    Le titre de mon intervention est « La bataille sur les réseaux sociaux ». Je les décrierai comme moyen autant que comme lieu du combat électoral et culturel à court, moyen et long terme. Ce qui importe dans l’utilisation de ces réseaux, de la même manière que dans chaque acte militant, c’est d’être efficace. Je vous dirai pourquoi les réseaux sociaux sont une chance dans les combats actuels et à venir, et comment ils nous permettent, déjà, de gagner.

    https://www.polemia.com/samuel-lafont-les-reseaux-sociaux-nous-permettent-de-gagner/

  • L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE SE COUCHE DEVANT LE LOBBY LGBT

    Et le coq chanta 3 fois !

     

    C’est peut-être ça « l’effet Toubon »…

    Coïncidence ? Hier, c’était la « Journée des droits de l’enfant » avec son inévitable publication du rapport du défenseur des droits, Mr Jacques Toubon, et c’était aussi le jour qu’a choisi le diocèse catholique de Rodez pour tomber dans les bras du lobby LGBT.

    Dans l’Aveyron, l’affaire avait fait un peu de bruit ces derniers jours : des parents des très privés collèges Saint Joseph de Rodez et Sainte-Marie de Cassagnes-Begonhès se sont émus de la programmation du spectacle débat « X, Y et Moi ? » destiné aux élèves.

    Pas de quoi fouetter un chat, selon les responsables diocésains qui se sont excusés bien bas auprès de la troupe… du « trouble » occasionné par certains réfractaires entraînant « un climat de défiance auprès de nombreuses familles »…Un vrai baiser de Judas !

    Les chefs d’établissement concernés, conjointement avec la direction diocésaine et l’évêque de Rodez se justifient « des qualités de ce spectacle qui a le mérite d’inviter (les élèves) à réfléchir sur l’égalité et la complémentarité hommes / femmes. »… et le coq chanta 3 fois !

    La dite troupe théâtrale Cie L’An 01 qui anime des « Festivals des fiertés promet « du lourd »: « Sous le prétexte d’une fausse conférence autour de la couleur rose et de son histoire au fil des siècles, nous souhaitons, avec humour et provocation, proposer une redistribution des rôles et des codes masculins et féminins au-delà d’une classification imposée par certains outils d’expression de notre société. Il s’agit d’ouvrir notre esprit critique et de se repenser en tant qu’individu (…) D’où viennent ces inégalités ? Elles perdurent depuis des siècles et sont d’origines religieuse ou socioculturelle. Outre ces origines, la sociabilisation des enfants peut également être à l’origine de ces clichés, preuve : les rayons et catalogues de jouets de 2015, qui présentent encore les poupons, dînettes et aspirateurs roses pour filles, les bateaux pirates et les voitures pour garçons. » 

    Curieusement, le même jour, le défenseur des droits de l’enfant rendait son rapport version 2017. Au menu cette année : situation des enfants migrants, l’accès à la santé et à l’école, la maltraitance infantile, l’instauration d’une sanction pour les parents-auteurs de fessées, les viols des mineurs et un peu, mais un tout petit peu seulement la Gestation pour Autrui et la PMA (unique recommandation de Mr Toubon sur ce dernier thème : que « le débat soit marqué de rationalité »).

    Entre mille, Mr Toubon a choisi sa priorité ; selon lui, « il est urgent de réformer l’éducation à la sexualité » pour résoudre les problèmes de harcèlements sexuels dans les cours d’école.

    À son grand désarroi en effet, « encore un quart d’irréductibles établissements avouent ne pas proposer du tout ce type d’enseignement ». Et d’enjoindre l’enseignement catholique de s’aligner sur le public en la matière.

    Non mais sans rire, qui peut imaginer une seconde éradiquer les problèmes de violences sexuelles en mettant à la disposition des écoliers des « boîtes à outils » qui leur enseignent « les différentes positions associées aux différentes pratiques sexuelles » (Site recommandé par l’éducation nationale « onsexprime.fr ») ou des livres pour les plus jeunes comme « Tomber la culotte » ou « Papa porte une robe » ou encore faire intervenir des associations pro LGBT ?
    En tout cas le diocèse de l’Aveyron lui, il y croit, même qu’hier il était premier de classe !

    http://www.bvoltaire.fr/lenseignement-catholique-se-couche-devant-lobby-lgbt/

  • 2018 : ANNÉE DE TOUTES LES RÉVOLUTIONS ?

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    204cc6204c74ca624889f2e739376374.jpg« Levez-vous vite, orages désirés, qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie ! » (Chateaubriand, René).

    Dans l’écoulement du temps historique, un jour, les choses anciennes cessent ; puis, un autre jour, des choses nouvelles surgissent, qui façonnent le monde à venir.

    Nous – simples citoyens – sommes entrés, sans avoir été consultés, dans des configurations économiques et politiques qui nous asservissent individuellement, nous privent de nos libertés politiques collectives, ruinent nos nations, enrichissent de façon exponentielle une caste, désespèrent notre jeunesse, peuplent nos rues de retraités obligés de faire des « petits boulots », et nos trottoirs d’humains détruits. Nous n’avons été appelés à voter ni pour l’OMC et le mondialisme commercial, ni pour l’Union européenne de Lisbonne, ni pour la financiarisation, ni pour l’ubérisation… En réalité, selon le mot d’un Nobel d’économie (Joseph Stiglitz), nous avons assisté, impuissants, au
    « triomphe de la cupidité », corrélatif de l’effondrement de notre niveau de vie.

    2018 verra deux événements ignorés de nos médias main stream, qui omettent de les placer en perspective l’un de l’autre. Deux révolutions inimaginables il y a un an, qui vont bouleverser le système installé malgré nous et contre nous. La première révolution aura lieu aux États-Unis : il s’agit de dispositions fiscales et douanières qui vont protéger l’industrie nationale américaine. La deuxième révolution viendra de Suisse, qui soumettra au contrôle de la nation l’émission monétaire par les banques.

    Ces deux révolutions ne vont-elles pas en procréer une troisième dans les peuples d’Europe ? L’Union européenne, sa soumission à la mondialisation et ses dogmes monétaires, pourraient alors en trépasser. Euro compris. Les intellectuels indépendants (il en reste dans les maquis de la pensée), les peuples demanderont des comptes à ceux qui ont laissé (ou aidé à) s’installer ces modèles pervers de l’économie en manipulant les outils politiques de la République. D’autant plus que les deux révolutions économiques ne produiront pas tout de suite leurs conséquences fastes. L’ablation chirurgicale est toujours douloureuse et la convalescence longue. Il faudra reconstruire les filières industrielles moribondes au moyen de politiques économiques de type colbertiste ou sud-coréen. La caste politicienne qui sévit en est incapable ; des universitaires et chercheurs indépendants de premier rang devront apporter (comme aux États-Unis ou en Suisse) leur compétence et leur créativité.

    L’énorme bulle de la dette mondiale, les flux démentiels de capitaux seront remis en question. Comment les résorber ? De même que la mondialisation aveugle. Ce seront désormais les peuples qui dirigeront la monnaie et la finance, le commerce international ; et non plus l’inverse. L’ONU sera probablement appelée à remplacer le FMI et la Banque mondiale, compromis, opaques, qui ont failli à leur tâche.

    Et, surtout, les Français voudront rejeter de leur République le régime dégénéré qui les détruit civiquement et socialement et leur répugne, pour pouvoir, comme tous les peuples civilisés, chasser ou juger un mauvais Président, se prononcer sur les grands sujets qui concernent leur vie, l’avenir de la nation, par référendum d’initiative populaire, par la proportionnelle, sanction de toutes les fraudes sociales et des évasions fiscales.

    Les orages qui vont se lever des Amériques et de Suisse seront soudains et violents ; mais ils apporteront la pluie aux terres assoiffées de vérité et de justice : les espaces d’une autre vie pour la planète. Les Français pourront alors semer et rêver.

    http://www.bvoltaire.fr/2018-annee-de-toutes-revolutions/

  • HOLD-UP : LE BLOCAGE POSSIBLE DE TOUS LES COMPTES BANCAIRES EST ENVISAGÉ PAR LA BCE

    Marc Rousset

    1737457534.2.jpgTout va très bien ! Il n’y a pas de crise en vue ou de souci à se faire !

    La sempiternelle croissance retrouvée est bien là devant nous, en personne, et elle nous sourit à tous ! Dormez bien sur vos deux oreilles, braves gens, et imprégnez-vous de ce qu’écrivent vos quotidiens économiques ou de ce que vient de déclarer le professeur Olivier Blanchard, l’ancien chef économiste du FMI, actuellement au MIT à Boston, au-delà de quelques doutes très formels de principe, lors d’un entretien récent avec Le Figaro.

    Malheureusement, si les hommes de gauche, du Système et de la pensée unique voient ce qu’ils croient, certains hommes de droite croient ce qu’ils voient. De nombreux indices et différentes réflexions économiques laissent penser qu’un krach est probable dans un proche avenir, d’autant plus que de nombreux organismes officiels nationaux et internationaux laissent parfois transparaître, au-delà des déclarations officielles lénifiantes systématiques, des raisons de douter.

    C’est ainsi que les travaux de réflexion et d’analyse de la BCE de Francfort dans un document de 58 pages publié le 8 novembre 2017 ne peuvent que conforter ceux qui voient se profiler un très grave krach financier à l’horizon.
     
    La BCE accepterait, suite à l’impécuniosité des banques et des gouvernements, qu’une partie des dépôts bancaires soit confisquée pour éviter la faillite et la banqueroute de certaines banques. Il est écrit noir sur blanc, dans ce document de travail : « Les déposants pourront avoir accès à une partie seulement de leurs avoirs en banque, afin de leur permettre d’assumer leurs dépenses quotidiennes, dans les cinq jours qui suivront leur demande. »

    Et tous les comptes seraient concernés, pas seulement ceux des déposants disposant de plus de 100.000 euros, contrairement à ce qui est affirmé, cru et répété urbi et orbi dans les médias. Ce fut déjà le cas à Chypre en mars 2013 ; les comptes de dépôt des particuliers furent bloqués afin d’éviter la panique et la course aux guichets, le retrait de leurs avoirs par des déposants et, donc, l’écroulement des établissements bancaires.

    Lorsque l’on sait qu’il y a déjà eu une directive européenne DRRB (directive sur le redressement et la résolution des banques) autorisant à « chypriser » les comptes au-dessus de 100.000 euros, que la loi Sapin 2 autorise déjà très officiellement le gouvernement français à pouvoir bloquer les comptes de l’assurance-vie en cas de crise, il est alors possible de pouvoir douter et s’interroger sérieusement sur une probable crise à venir, compte tenu des dernières réflexions en cours à la BCE. Il n’y a pas de fumée sans feu.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Harcèlement sexuel : Huffington Post, UNEF, Hollywood, les « féministes » complices des porcs

    Antiracistes, féministes et gauchistes, qui viennent d’ailleurs du même arbre vénéneux, rivalisent dans la distribution de moraline. En toute hypocrisie bien sûr, tant il est vrai qu’ils se contrefichent qui des minorités, qui des femmes et qui du peuple, leur obsession étant totalement centré sur leur bouc-émissaire : la France catholique. Les faits ne sont dénoncés que lorsqu’ils servent leur cause. Triple exemple tiré des derniers jours :

    • L’UNEF n’est pas seulement un syndicat étudiant qui fournit le PS en cadres, il semble aussi connaître des problèmes de harcèlement sexuels. Là encore la parole se libère. Il semblerait que les jeunes progressistes avaient inventé le terme de « castorer » (une allusion à Simone de Beauvoir, comparse du harceleur Sartre ?) quand ils avaient connus bibliquement une donzelle. On apprend par le témoignage d’une certaine Annaïg (Annette en breton) que cela cachait des faits extrêmement graves, comme des filles qui « ont dû avorter »et les « pressions voire les menaces qu’elles recevaient pour se taire »« Suis-je la seule à avoir été provoquée par un haut responsable de l’organisation qui savait que je vomissais ses pratiques ? (Pour moi, ce fut cette fois où il caressa publiquement l’entrejambe d’une camarade sans lui demander son avis en me disant, l’œil lubrique : “Ça te choque hein ?”). » Elle évoque aussi comment certains cadres utilisaient les rencontres nationales, et la montée de « camarades » provinciales, pour choisir qui ils hébergeaient et pouvoir en profiter sexuellement. Un autre témoignage publié sur Facebook le 16 novembre par Raphaëlle Rémy-Leleu décrit par le détail la façon dont les couples sont surveillés, épiés, mais aussi les pressions qu’elle a subies en raison de sa vie sexuelle. Elle l’assure : « Aucune [militante] n’a échappé à la violence sexiste de l’organisation. ». Or qui était la secrétaire générale de l’UNEF à l’époque ? La fameuse Caroline de Haas, la même qui disait que ce qui était choquant dans l’appel au viol contre des militantes nationalistes, ce n’était le viol mais le fait que cela fasse le jeu du FN… Parfaitement au courant des faits, elle n’a rien dit. Ils ne servaient pas la cause…
    • Le Huffington Post est un journal interpellé quelque part sur la question des prédateurs sexuels. N’est-il pas dirigé en France par Anne Schwartz « Sinclair », ex-Levaï, ex-Strauss-Kahn ? Ce cyberjournal d’extrême gauche, propre à vomir en permanence sur l’homme blanc chrétien (au point de nier toute connotation ethnique aux crimes de Weinstein) se voit démasqué dans sa propre hypocrisie. Mélanie Ehrenkranz a ainsi dénoncé la fondatrice Arianna Huffington, à l’état civil Ariádni-Ánna Stasinopoúlou, comme complice de prédateur sexuels, notamment du rédacteur franco-indo-américain Jimmy Soni, auteur de «comportements inappropriés » qui, en 2014, a été soudainement réaffecté pour aider à lancer HuffPost India et envoyé à New Delhi après que des rumeurs avaient circulé sur son attitude envers plusieurs femmes employées. La connaissance de Arianna Huffington de l’enquête sur Soni, ainsi que l’absence de reconnaissance des problèmes internes ou externes, ont mis en doute son engagement à défendre les droits des femmes. Une employée de Huffington Post qui était rédactrice à l’époque a dit que Huffington était «très protectrice envers ceux qui étaient dans son petit clan», ajoutant que «je ne doute pas une fraction de seconde qu’elle les protégerait que ce soit pour des harcèlements sexuels ou des fautes professionnelles. »
    • Hollywood L’affaire Weinstein a permis de démasquer trois gauchistes de la plus belle eau, qui « savaient », mais qui ont fermé leur clapet, car cela nuisait à la cause, par ailleurs trois animateurs de la haine anti-Trump connus pour leurs éternelles leçons de de morale : Jane Seymour Fonda « militante féministe », Mary Louise Streep, ferme soutien d’Hillary Diane Clinton (elle aussi grande « féministe » protectrice de harceleurs sexuels, quand ce n’est pas de pédophiles…) et, cerise sur le McDo’, Quentin Jerome Tarantino, donneur de leçons entre mille… Mais il y a maintenant un nouveau nom sur la liste des « balance ton porc mais touche pas à mon cochon » : Allison Mack, numéro deux de la secte NXIVM fondée par Keith Raniere, mais présidée par Nancy Salzman et financée par Sara et Clare Bronfman, sœurs du producteur de film Edgar Miles Bronfman Jr et surtout filles du patron du Congrès Juif Mondial Edgar Miles Bronfman Sr. Cette secte pratique l’esclavage sexuel, avec notamment marquage au fer rouge des adeptes féminins.

    Quand les féministes parlent de « droits des femmes », elles ne sont pas plus crédibles que Bernard Madoff parlant d’honnêteté financière ou le bon docteur Eufemiano Fientes de lutte antidopage…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/harcelement-sexuel-huffington-post-unef-hollywood-les-feministes-complices-des-porcs/83751/

  • Philippe Christèle : «Aucun parti ou leader politique ne tient un discours de long terme»

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    Philippe Christèle est entrepreneur, consultant international et contributeur bien connu des amis de Polémia. Le 18 novembre prochain, il participera au 3e Forum de la Dissidence. Avant cet événement dédié à la refondation de la droite, il répond à trois questions.

    Polémia : Qu’est-ce que la droite pour vous ?

    Philippe Christèle : Globalement, les gens de droite sont ceux qui considèrent avoir plus de devoirs que de droits. Et qui, de fait, agissent dans la cité comme dans la sphère privée avec la conviction qu’ils sont les maillons d’une chaîne, en fidélité à ceux qui les ont précédés comme à la responsabilité pour ceux qui leur succéderont.

    La France et l’Europe semblent engluées dans une crise identitaire sans fin. Comment en sortir?

    Les causes sont connues. Les pays européens, traumatisés et ensanglantés après la grande guerre civile de 1914-1945, puis divisés par les idéologies, croient chercher la paix et le bonheur dans le renoncement à la puissance, sans se rendre compte que ce renoncement équivaut en fait à une disparition sur le temps long. Il faudra sortir du piège anesthésiant de la société de consommation au prix de coûteux renoncements, sortir du piège de l’aliénation intellectuelle au prix de coûteuses remises en causes. Et retrouver le chemin de la Vie, tout simplement. Aujourd’hui, aucun parti ou leader politique ne tient ce discours de long terme.

    En quelques mots, quelle sera le teneur de votre intervention à ce 3e Forum de la Dissidence ?

    Je dirai que le mérite des situations d’urgence, c’est qu’elles appellent des réponses simples. J’appellerai tout homme de droite à accepter de se retrouver sur une plate-forme commune de base avec tous ceux qui partageront trois idées :

    – Penser long terme, c’est-à-dire l’avenir de notre civilisation européenne. Ce qui inclut nécessairement des enjeux de démographie, de modèle de civilisation, de culture. C’est donc replacer les questions économiques à leur juste place, au service du politique. Ce sera aussi une série de choix extrêmement courageux dans tous ces pays d’Europe dans lesquels la pyramide des âges nous pousse à des choix de court terme, de finance et de confort.

    – Penser puissance, c’est-à-dire revendiquer et assumer une France et une Europe qui ne subissent pas, qui se donnent les moyens autonomes de faire les choix de destins qui sont les siens, y compris donc via une saine émulation, voire une virile compétition, avec les autres puissances de la planète, toutes aussi légitimes que nous à vouloir imposer leurs vues au monde. Cela veut dire aussi penser simultanément France & Europe. A l’heure du combat des civilisations, la France sans l’Europe est une sottise incapacitante. Quant à l’Europe sans la France, elle perdrait son âme et ne serait pas l’Europe.

    – Penser libre, c’est-à-dire penser en dehors des sentiers balisés par les lois, les morales, les jugements de valeur hérités de l’ancien monde. Il est inutile de chercher la diabolisation ou de choquer pour choquer. Mais croire qu’on sortira de la diabolisation en diabolisant son voisin est stupide, plutôt veule et en tout cas totalement inopérant. Il faut se libérer et penser en dehors. Ne nous trompons pas ; il n’y aura pas de droite sans le courage de la dissidence. Les premiers souffriront plus que les derniers ; mais tout le monde ne peut pas être un héros, n’est-ce pas ?

    J’appellerai donc à ce regroupement des hommes de droite de bonne volonté, quels que soient les passés des uns et des autres, les agacements qu’évoquent en nous les lâchetés d’hier, ou les crispations que déclenchent les opinions diverses sur des sujets mineurs.

    https://www.polemia.com/philippe-christele-aucun-parti-ou-leader-politique-ne-tient-un-discours-de-long-terme/

  • Municipales : la bataille de Paris a commencé - Journal du Mardi 21 Novembre 2017