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France et politique française - Page 2613

  • Manifestation à Ploërmel

    Au moins 300 personnes sont actuellement rassemblées devant la statue de Jean Paul II à Ploërmel (56) pour dénoncer la décision du conseil d’Etat qui demande le retrait de la croix de ce monument situé sur un parking public.

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  • Après Patrick Buisson, les déclarations de Michel Houellebecq : scandale pour la bien-pensance !

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    Les propos de Michel Houellebecq - qu'on va découvrir - n'étonneront pas ceux qui l'ont lu. Ont-ils surpris les lecteurs du Spiegel pour qui ils ont été tenus ? Ils ont été rapportés et commentés de toutes parts et notamment hier matin sur France Inter par Claude Askolovitch, au cours de sa revue de presse de 8 h 30, avec un mélange d'ironie et d'indignation à peine contenues. Mettons-nous à sa place : ce que dit ici Houellebecq est insupportable pour lui et ceux de son engeance. On lira ci-dessous l'information que 20 minutes a donnée en ligne dès hier. Nous y reviendrons. LFAR 

    Michel Houellebecq a donné une interview fleuve à Der Spiegel fin octobre. Elle a été traduite par Valeurs actuelles en étroite collaboration avec le romancier. Le magazine reproduit cette semaine le texte dans son intégralité et voilà un condensé de « la pensée de l’un des plus grands écrivains français des 30 dernières années ».

    L’auteur des Particules élémentaires analyse la recette d’Emmanuel Macron, « une ode à l’optimisme ». Il y décrit le chef de l’Etat, « un être étrange » qu’il a rencontré avant son élection. « Il s’hypnotise lui-même, et ensuite hypnotise le pays tout entier », explique-t-il avant d’évoquer le retour du catholicisme.

    Le retour du catholicisme pour éviter la guerre civile 

    Il a d’ailleurs la solution pour éviter la guerre civile en France. « Au fond, l’intégration des musulmans ne pourrait fonctionner que si le catholicisme redevenait religion d’État. Occuper la deuxième place, en tant que minorité respectée, dans un État catholique, les musulmans l’accepteraient bien plus facilement que la situation actuelle. Ils n’arrivent pas à se faire à l’État laïc, porteur d’une liberté de religion qu’ils ne comprennent pas. Le prophète Mahomet ne pouvait pas imaginer l’existence d’un athée », explique celui qui a écrit (...) Soumission, un livre d’anticipation où il imaginait l’arrivée au pouvoir d’un parti musulman.

    Michel Houellebecq s’attaque ensuite à la politique. « La gauche (…) est à l’agonie. Ses idées sont mortes, le succès de Mélenchon ne reposait que sur lui-même, en aucun cas sur ses idées. » Et de poursuivre : « Il n’y a plus en France que la droite et l’extrême droite. La gauche a perdu sa force mobilisatrice. »  

    Valeurs actuelles

    20 minutes

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Mireille Chevet (FN) demande une crèche de Noël dans le hall du Conseil régional des Hauts de France

    En séance plénière du jeudi 23 novembre, Mireille Chevet demande à l'Exécutif l'installation d'une crèche de Noël dans le hall du Conseil régional. Son intervention touchante se termine par une chanson A Capella "Entre le boeuf et l'âne gris". Insensible, l'Exécutif de X.Bertrand refuse cette demande légitime.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Politique & Eco n° 150 : Le rêve européen de Macron fracassé

  • Marche pour la vie à Lyon

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    Aude Mirkovic et Isabelle Surply (FN) sont présentes dans le cortège pour défendre la vie :

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    Les responsables du PCD sont là aussi :

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  • Les antifas sans cagoule...

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

    Nous reproduisons c-dessous un article fort intéressant de Ferdinand le Pic, consacré aux antifas et cueilli dans le n°101 d'Antipresse, lettre d'information de Slobodan Despot, dont la nouvelle formule sera disponible en début d'année 2018.

    Les antifas sans cagoule

    Ils frappent partout, mais semblent venir de nulle part. Ils dénoncent un «fascisme» omniprésent et fantasmé. Ils n’ont aucune existence juridique mais bénéficient d’incroyables indulgences judiciaires. Qui sont-ils?

    Les Antifas se plaisent à revêtir le noir, toujours encapuchonnés et masqués comme les Black Blocks, dont ils sont l’avatar. Comme on le sait, la dénomination Schwarzer Block fut imaginée dans les années 1980 par la police de Berlin-Ouest pour désigner les Autonomes de Kreuzberg. Ce quartier jouxtant le «Mur» faisait encore partie du secteur d’occupation US jusqu’en 1990. Autrement dit, les Black Blocks sont nés dans un territoire sous contrôle militaire américain.

    C’est important, car au même moment apparaissait aux États-Unis, plus exactement à Minneapolis (Minnesota) l’Anti-Racist Action Network (ARA). Ce groupe recrutait dans les mêmes éprouvettes punk et squat qu’au sein du laboratoire de Berlin Ouest. Entre scientifiques de l’agitprop, on collabore. Dissous en 2013 pour ressusciter sous le nom de Torch Antifa Network, le but de ce mouvement était, dès l’origine, de combattre le sexisme, l'homophobie, les idées anti-immigrationnistes, le nativisme, l'antisémitisme ou encore l'anti-avortement. Bref, quelques-uns des leviers de démantèlement d’une société traditionnelle bordée d’ignobles frontières, que l’on retrouve aussi bien dans les programmes officiels de la Commission de Bruxelles et de ses ONG-écrans que dans les feuilles de route de la galaxie Soros.

    Les étranges filières de l’argent «humanitaire»

    Mais on a beau se faire appeler du doux nom d’Anti-Racist Action Network, cela ne suffit pas: il faut des sous. En cherchant un peu, on les trouve en Alabama, du côté du SPLC (Southern Poverty Law Center), une ONG qui se targue, sur son propre site web, d’être la matrice de l’ARA. Autrement dit, la genèse des Antifas américains n’a évidemment rien de spontané. C’est à ce richissime SPLC qu’a incombé la tâche de créer cet ARA de laboratoire. Il est vrai qu’avec une dotation de financement de plus de 300 millions de dollars, le SPLC a de quoi voir venir, même si on retranche le salaire net de son président, qui émarge à plus de 300'000 dollars par an. C’est beau le «non-profit» politique au pays de l’oncle Sam!

    Mais si ces gens-là ont les moyens, ils ne jouent pas pour autant la transparence sur l’origine des fonds. Il est vrai qu’on n’aime jamais trop raconter pourquoi ces fonds devraient transiter par les Iles Caïmans ni comment ils ont connu la tirelire d’un certain Bernard Madoff.

    Mais pourquoi le SPLC? Très simple, en dehors de la défense de ses minorités préférées, la spécialité du SPLC est de ficher ses adversaires politiques, systématiquement qualifiés de «fascistes», qu’ils le soient ou non, puis de publier ses listes noires très élaborées et constamment mises à jour. Un travail de pro qui est devenu une référence du genre.

    Et les barbouzes qui s’en mêlent

    Ce modèle d’activisme et de fichage très professionnel ne vient évidemment pas de nulle part. Il est notamment issu du modèle imaginé par le mouvement Friends of Democracy qui était en réalité une antenne américaine des services secrets britanniques durant la Seconde Guerre mondiale. Son but officiel était de pousser les Américains à entrer en guerre, tout en fichant les récalcitrants, ce qu’il a continué à faire jusqu’à la fin du conflit.

    Son organe de communication avait pour titre Propaganda Battlefront dont on peut encore trouver des copies en ligne.

    On notera, juste en passant, que ce nom a été ranimé en 2012 par Jonathan Soros, fils de George Soros. Ce choix n’est évidemment pas un hasard.

    Pour revenir à nos Britanniques, ces derniers furent également très actifs à domicile, puisque, toujours dans les années 1980, ils fondaient à Londres L'Anti-Fascist Action (AFA), recrutant là encore dans les mêmes milieux punk et squat. Le label «action antifasciste» avait quant à lui été inventé par les communistes européens des années trente. Une contrefaçon de marque politique non déposée qui présentait l’avantage de donner l’illusion d’une filiation légitime. (Il paraît que question détournement d’image, on sait très bien faire dans les services.)

    A la veille de la chute du Mur, on voit donc bourgeonner aux États-Unis et partout en Europe les mêmes affiliations à un antifascisme «Canada Dry», qui a le goût et l’odeur de l’antifascisme communiste historique, mais pas une goutte de communisme dans sa composition chimique. Une façon de monopoliser l’usage de l’infamante étiquette «fasciste» contre tout adversaire d’un postcommunisme 100 % américanisé, tel qu’il apparaîtra dès 1989, avec la chute du Mur.

    Une galaxie hors la loi

    Il existe donc une raison objective à la simultanéité de l’apparition des Antifas ces années-là. Mais comme c’est encore le cas aujourd’hui, on se garda bien de créer la moindre structure juridique qui permettrait de remonter jusqu’aux organisateurs et financeurs avérés. Il vaut toujours mieux, surtout lorsqu’on travaille avec le grand banditisme. Un nom fut en effet exposé au grand jour pour ses liens avec la mafia de Manchester. Il s’agissait de Desmond «Dessie» Noonan, grand Antifa devant l’éternel mais surtout braqueur professionnel et chef de gang, soupçonné d’une centaine de meurtres (1). Outre ses responsabilités directes dans l’AFA, il fut également l’un des exécuteurs attitrés des basses œuvres de l’IRA. Il mourut finalement poignardé devant chez lui à Chorlton (sud de Manchester), en 2005.

    Son frère Dominic Noonan prit le relais. Outre ses activités mafieuses, on le filma en train de diriger les graves émeutes de Manchester de 2011, dont le déclencheur fut la mort de son neveu, Mark Duggan. Ce dernier, soupçonné d’être impliqué dans un trafic de cocaïne, s’était fait abattre par la police le 4 août 2011, ayant résisté à son arrestation dans le quartier de Tottenham. Il s’ensuivit une semaine d’insurrection qui s’étendit jusqu’à Liverpool, Birmingham, Leicester ou encore le Grand Londres, faisant 5 morts et près de 200 blessés parmi les seuls policiers.

    La porosité des services de renseignement, de la mafia et des activistes d’extrême gauche n’est pas sans nous rappeler le rôle des Brigades rouges dans le réseau Gladio, piloté par l’OTAN. Il se trouve que justement les Autonomes Ouest-berlinois de la guerre froide finissante étaient eux-mêmes affiliés au mouvement italien Autonomia Operaia (« Autonomie ouvrière»), très proche des Brigades rouges. Le monde est si petit!

    Tout ce que la police n’ose pas faire

    Mais le point commun le plus spécifique à tous ces Antifas du monde demeure le fichage. Derrière leurs épais écrans de fumée lacrymogène, leurs capuches noires et leurs casses de vitrines qui font toujours les gros titres, il leur incombe essentiellement de ficher en masse leurs adversaires politiques et d’en exposer publiquement les identités et les occupations, exclusivement sur la base de leurs opinions politiques ou religieuses. Une tâche qui est précisément interdite aux autorités, en démocratie.

    Ces mouvements sont donc objectivement, à cet égard, des supplétifs des services de police et de renseignement. Ce qui explique notamment leur proximité, voire la facilité de leur noyautage, leur impunité ou encore l’extrême difficulté qu’on peut avoir à les identifier.

    Le cas Joachim Landwehr

    C’est par exemple le cas de Joachim Landwehr (28 ans), citoyen helvétique, condamné à 7 ans de prison le 11 octobre dernier par le tribunal correctionnel de Paris, pour avoir, le 18 mai 2016, bouté le feu à l’habitacle d’une voiture de police grâce à un engin pyrotechnique, avec ses deux occupants encore coincés à bord. Une peine plutôt légère pour une atteinte à la vie de policiers.

    On sait que Landwehr est lié au groupe suisse «Action Autonome», dont les mots d’ordre passent notamment par le site <rage.noblogs.org/>, dont 90 % du contenu relève du fichage, avec un degré de précision qui dépasse très largement les capacités d’une équipe d’amateurs, même à temps plein. On se demande d’ailleurs ce qu’attend le Préposé cantonal à la protection de données pour se saisir du dossier.

    On sait également qu’il était présent lors de la manif antifa de Lausanne de mai 2011, et que c’est sans doute lui aussi qui a mis en ligne une petite vidéo de propagande à la gloire de sa promenade.

    On sait enfin qu’il fut acquitté en août 2017 par le tribunal de police de Genève, alors qu’il y avait participé à une manifestation interdite.

    Des agitateurs venus de la «haute»

    En revanche, on connaît mieux les profils de ces complices parisiens. Par exemple, Antonin Bernanos, condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis, est l’arrière petit-fils du grand écrivain Georges Bernanos. On reste issu d’un milieu plutôt cultivé et protégé chez les Antifas. On imagine que l’œuvre de l’illustre aïeul avait encore sa place dans les discussions familiales. Yves, le père du délinquant et réalisateur sans succès de courts-métrages, le confirmait lors d’une interview pour KTO, l’organe cathodique de l’archevêché de Paris, lequel diffusa d’ailleurs l’un de ces courts-métrages, par charité chrétienne sans doute. Mais on n’a pas trop de mal à comprendre que c’est sa femme, Geneviève, qui fait bouillir la marmite. Elle a la sécurité de l’emploi comme fonctionnaire. Elle est en effet directrice de l’aménagement et du développement à la mairie de Nanterre. Côté convictions, elle est fière de n’avoir pas raté une seule fête de l’Huma depuis ses 15 ans.

    Dès l’arrestation de leurs deux fils (Angel, le plus jeune, sera mis hors de cause), Monsieur et Madame Bernanos ont arpenté les radios, les salles de rédaction, les collectifs et manifs en tous genres, pour dénoncer l’ignominie policière montée de toutes pièces par l’État fasciste contre leur digne rejeton. Ils ont reçu le meilleur accueil, notamment chez Médiapart. Ils ont même réussi à enrôler le vieux Me Henri Leclerc, qui osa comparer l’arrestation du jeune Bernanos aux fameux morts du métro Charonne, durant la guerre d’Algérie. Il arrive que les fins de carrières soient pathétiques…

    Ce qui frappe, c’est la facilité avec laquelle les relais d’opinions se sont mobilisés en faveur d’un délinquant, dont on omet par ailleurs complètement de dénoncer le racisme, sachant que l’un des policiers qu’il attaqua était noir. Dans les réseaux deep-state, on assure donc autant le service après-vente que l’anesthésie morale.

    Même milieu BCBG pour Ari Runtenholz, condamné aussi à 5 ans de prison assorti de sursis, pour avoir défoncé l’arrière de la voiture de police à l’aide d’un plot métallique. Lui, on le trouve classé 34ème de l’épreuve d’épée aux championnats de la fédération française d’escrime de 2013. Il pratique aussi la voile à Granville (Normandie) et participe à des régates officielles. Sports très popu, comme chacun sait.

    Nicolas Fensch, informaticien sans emploi, détonne quant à lui par son âge (40 ans). Il prétend être arrivé là par hasard, alors que les vidéos le montrent s’acharnant à frapper le policier noir avec une tige, très semblable à un nerf de bœuf. La parfaite maîtrise du geste trahit néanmoins un entraînement certain. Qui est-il vraiment? Les policiers qui ont gaffé à l’audience sur le noyautage de la bande n’en diront pas plus. Il écopera aussi de 5 ans dont 2 avec sursis.

    Il y a enfin le LGBT de service: David Brault, 28 ans, devenu mademoiselle Kara, sans adresse en France. Ce(tte) citoyen(ne) américain(e) a traversé tout spécialement l’Atlantique pour la petite fête improvisée. On se demande tout de même si ce n’est pas le SLPC qui lui aurait payé son billet et ses faux frais? Verdict: 4 ans de prison dont 2 avec sursis pour avoir lancé un plot métallique à travers le pare-brise dans le but d’atteindre les passagers. Pas très doux, le trans. Pendant les audiences, à l’extérieur du Palais de justice, plusieurs centaines d’Antifas viendront, comme il se doit, provoquer violemment la police, en soutien à leurs camarades de promotion. Il faut savoir garder la forme et les écrans de fumée.

    Les confluences profondes

    Mais casser de la vitrine ou du flic n’est pas tout. L’idéologie est là. A y regarder de près, elle n’a certes pas grand-chose à voir avec le marxisme, le trotskysme ou l’anarchisme, ni même avec les Gardes rouges de Mao.

    Elle égrène en revanche tous les mots d’ordre qu’on lit ouvertement sur tous les sites des ONG-Ecrans du deep-state euro-atlantique et sorosien: défense des LGBT, de la théorie du genre, des migrants, du multiculturalisme, de l’ineptie des frontières, du voile islamique, et même du Kurdistan libre. Et l’inévitable complément: attaques contre Trump, Vladimir Poutine, le «régime» syrien alaouite, etc.

    Dans les quincailleries en ligne des antifas, on trouve évidemment toute la panoplie du parfait émeutier connecté et tous les conseils pratiques qui vont avec. Un mode de propagation qui a très largement fait ses preuves depuis les révolutions de couleur. Une routine du «sans limite», car il faut quand même bien les motiver ces jeunes!

    Et justement, c’est l’abolition des limites qui est la première condition à la jouissance de la grande casserie. Mais là n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est que, sous couvert de combattre un fascisme fantasmé pour les besoins de la cause, on fiche à tour de bras et on rend tout cela public. Et cela ne scandalise évidemment personne. L’agit-prop manipulée et noyautée par les «services» est donc un leurre. Pendant qu’on s’interroge sur les excuses sociales de leur violence urbaine, ou la qualification juridique de leurs crimes téléguidés, les soutiers de l’antifascisme constituent, là, sous nos yeux, une branche administrative de la police politique du deep-state, qui n’a rien à envier aux recrues de la Stasi.

    Fernand Le Pic (Antipresse n°101, 5 novembre 2017)

    Note :

    • Cf. Sean Birchall, Beating The Fascists, Freedom Press, Londres, 2010.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • François Bousquet : « Le conservatisme a le vent en poupe… mais pour conserver quoi ? C’est le débat ! »

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    Le nouveau numéro d’Éléments est en kiosque. Entretien avec son rédacteur en chef, François Bousquet.

    Éléments n’est pas spécialement connu pour être un magazine conservateur (ce qui ne fait certes pas de vous des progressistes). Pour autant, pourquoi avoir consacré un dossier à « la Nouvelle Vague du conservatisme » ?

    L’actualité, spécialement le très riche Dictionnaire du conservatisme qui vient de paraître aux Éditions du Cerf et qui a été dirigé par les professeurs Christophe Boutin, Olivier Dard et Frédéric Rouvillois, avec lesquels nous avons mené un long entretien. La France a eu une tradition conservatrice longtemps vivace – Chateaubriand, Tocqueville, Constant, etc. –, mais elle s’est subitement asséchée après l’échec de la droite aux élections législatives de 1885. Une éclipse d’un siècle et plus, durant laquelle il était admis que le conservatisme était un (gros) mot qui commençait mal, sans que l’on sache très bien où il finissait. Et le conservateur, un vieux monsieur falot à redingote sorti d’une lithographie du XIXe siècle. Songez qu’une famille de pensée comme celle de l’Action française ne s’est jamais définie comme conservatrice. Les choses sont cependant en train d’évoluer. Le conservatisme a le vent en poupe, poussé par des vents frondeurs, et il a des titres à faire valoir dans un monde guéri des illusions du progrès. Une nouvelle génération d’essayistes – Mathieu Bock-Côté, que nous interviewons, en est sûrement le représentant le plus emblématique – s’efforce de l’appréhender sous un jour nouveau. Son heure aurait-elle sonné ? Emmanuel Macron a divisé le monde en deux : il y a lui, champion du progressisme… et les autres, ce qui peut faire au final beaucoup de conservateurs. Mais pour conserver quoi ? C’est le débat que la rédaction d’Éléments a choisi d’ouvrir. La difficulté, c’est que les conservateurs ont toujours été partagés en deux : les libéraux et les antilibéraux, les modérés et les réactionnaires.

    Qu’est-ce qui différencie tout ce beau monde ?

    Comme nous le dit Christophe Boutin, le conservateur est un traître aux yeux du réactionnaire ; et le réactionnaire, un boulet à ceux du conservateur. Vous conviendrez qu’il est difficile de les assortir. Plus largement, comment concilier – et c’est tout l’enjeu des stratégies électorales futures – les conservateurs et les populistes, sachant que les premiers ont tendance à jouer les élites contre le peuple et les seconds le peuple contre les élites ? Et que dire des conservateurs et des libéraux ? Les premiers s’en tiennent à la règle prudentielle dès lors qu’il s’agit de remettre en cause l’ordre naturel des choses (en gros, le principe de précaution) là où les seconds voient une entrave à la liberté d’entreprendre. On voit qu’il y a du travail.

    Pourquoi avoir mis en couverture l’écrivain américain Matthew Crawford ? Est-il si connu que ça du public français ?

    C’est un risque calculé. Si le visage de Matthew Crawford n’est pas forcément connu, du moins connaît-on ses livres. Son Éloge du carburateur s’est vendu à 25.000 exemplaires en France et à 250.000 aux États-Unis. C’est un philosophe à l’écriture limpide, qui réhabilite le travail manuel. Chez lui, cette réhabilitation passe par l’amour immodéré des motos et des carburateurs – il n’est pas états-unien pour rien et on sait combien les « road trips » ont façonné l’imaginaire américain. Dans ces livres, il nous rappelle que le travail manuel nous aide à renouer avec la matérialité du monde, à nous réapproprier notre univers environnant, à nous extraire de la digitalisation forcée à laquelle nous condamne la société numérique. Que vaut-il mieux ? Le monde sensible, familier, tangible, de nos proches, ou celui, pixélisé et dématérialisé, des réseaux sociaux, régi par des algorithmes qui orientent nos choix de consommation ? C’est comme si nous étions plongés dans le monde irréel du Truman Show, le film de Peter Weir avec Jim Carrey, mis sous cloche par les géants du Net qui scrutent nos vies à partir des traces électroniques que nous laissons, pour ensuite vendre notre temps de cerveau disponible.

    Jamais Matthew Crawford ne s’était autant livré, du moins à la presse francophone. Ce qui n’est pas une mince satisfaction pour nous. Il est en train de faire à la presse cultureuse, celle du gauchisme chic – Libé, Les Inrock,Télérama –, le même vilain tour que Houellebecq lui avait naguère joué. Elle le croyait de gauche, mais de toute évidence Crawford n’appartient pas à la famille. Cela ne fait peut-être pas de lui un homme de droite, encore que, car comme le disait Michel Audiard, c’est la gauche qui nous rend de droite !
    Parlez-nous de cette « artiste » que vous avez dénichée et qui s’injecte dans les veines du sang de cheval ? C’est la dernière lubie de l’art contemporain ?

    Vous pouvez le dire. Marion Laval-Jeantet, bio-artiste de son état et maître de conférence à l’université Paris I (excusez du peu), s’injecte dans le sang des doses d’hémoglobine et de plasma de cheval. Pourquoi ? Accrochez-vous : pour faire l’expérience de la « chevalinité ». Diantre ! Cela s’appelle le « body art », l’art corporel. Il donne lieu à toute une série d’âneries, cela dit sans offenser nos frères animaux, même s’il n’y a rien, ici, de franciscain. C’est, au contraire, une nouvelle étape dans le processus de déconstruction et de déshumanisation en cours. Après avoir déconstruit les peuples (l’antiracisme), les sexes (réduits à l’état de genres arbitraires et construits), les déconstructeurs s’attaquent désormais aux espèces vivantes. Cette avant-garde sévit aujourd’hui à l’École normale supérieure, temple du savoir et laboratoire du futur, sous la forme d’un séminaire « Hybridations, mutations, contaminations. Philosophie du non-humain ». Tout est dit dans l’intitulé, sauf l’idéologie qui se cache derrière : l’antispécisme, laquelle nie la différence des espèces et traque toutes les formes de discrimination anti-animale (sic). Son objectif ? Élargir les droits à l’ensemble des vivants non humains. Nous, les hommes, avons du souci à se faire.

    Texte repris du site Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Notre Europe enracinée… ou leur terrain vague mondialisé?

    Oui à « l’Europe des nations européennes », « Ils sont européistes, nous sommes européens ! »: les cadres et élus du  Front National étaient en réunion de travail vendredi à l’Assemblée nationale autour de Marine Le Pen  et  de députés  - Bruno Gollnisch,  Nicolas Bay, Gilles Lebreton, Bruno Bilde, Gilbert Collard… Ils ont traité de leur vision de l’Europe, de la façon par laquelle nous pourrions recouvrer notre indispensable souveraineté. Ce  que Gilles Lebreton a expliqué en soulignant  qu’il existe des alternatives  moins brutales et anxiogènes pour nos compatriotes   que l’article 50 du traité de Lisbonne -qui a  permis dernièrement le Brexit- et qui stipule que « Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. » Il existe en effet une possibilité offerte aux Etats de faire évoluer le traité. Cela est précisé notamment dans le second alinéa de son article 48 : « Le gouvernement de tout Etat membre, le Parlement européen ou la Commission peut soumettre au Conseil des projets tendant à la révision des traités. Ces projets peuvent, entre autres, tendre à accroître ou à réduire les compétences attribuées à l’Union dans les traités. Ces projets sont transmis par le Conseil au Conseil européen et notifiés aux parlements nationaux. »

    Marine a  plaidé pour la « transition séquencée » que rend possible cet article 48 qui « délie (les) liens les uns après les autres » en lieu et place du « passage en force», du « big bang institutionnel » de l’article 50. Et dans un souci d’aller au fond des choses, de faire aussi  notre mea culpa, elle a  rappelé les ambiguïtés de ces derniers mois: « nous avons pensé que seule l’élection présidentielle pouvait réorienter l’Europe, laissé penser qu’on voulait en sortir seuls, avec une vision trop franco centrée »;  or  « nous  sommes européens, pas antieuropéens, même si nous avons entretenu cette idée par maladresse sémantique. »

    L‘Europe du FN  n’est pas en effet  celle du père fondateur Jean Monnet tel que le décrit Christophe Baudouin dans son livre  Le grand malentendu:  « Monnet vit entre avions et hôtels, se pense en nomade attalien et rêve l’Européen du futur – vous, moi – à son image : déraciné, désaffilié, pacifié. Il aime la France comme l’aime de nos jours la classe politique : il a le patriotisme paysager. Il rêve d’un monde sans frontières, sans nations et sans Politique, où les gouvernements cèdent la place à une administration rationnelle. Monnet est à la géopolitique ce que Le Corbusier est au même moment à l’urbanisme : un architecte de la table rase habité par une vision glacée, géométrique et fonctionnelle du monde futur.  »

    Une journée de réflexion qui a délivré un message d’espoir que doivent entendre  tous les patriotes de notre continent: l’Union européenne bruxelloise, dont les tendances  liberticides, mondialistes et  totalitaires n’ont  cessé de se renforcer en  profitant des   démissions et/ou des  soumissions idéologiques de nos gouvernements,   n’est pas une fatalité. Les nationaux le savent, eux  qui défendent  (depuis toujours)  son alternative , l’Europe enracinée, de  la libre coopération,  de nations capables de s’unir autour de grands projets scientifiques, culturels, économiques… celle qui fonctionne! Bref une Europe  respectueuse de nos identités, de nos traditions, de nos  souverainetés, une Europe qui en  suivant ce modèle-là,    comme n’a cessé de le proclamer Bruno Gollnischserait conforme au véritable  génie de notre civilisation. 

    « Entre les mondialistes et nous, il n’y a rien ni personne » notait aussi la présidente du FN et le spectacle offert actuellement par LR confirme singulièrement ce jugement. Les ex cadres sarkozystes et/ou fillonistes effrayés par la reprise des thématiques frontistes par Laurent Wauquiez,  rallient officiellement le parti d’Emmanuel Macron (Thierry Solère, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu…) ou clament leur volonté de travailler encore plus étroitement avec LREM. C’est le cas des autres   élus  LR dits constructifs que sont la sénatrice Colette Mélot, le député  Franck Riester, le maire de Verdun Louis Vogel  qui viennent d’annoncer  avec une quinzaine de leurs collègues  la création d’Agir, un micro-parti au sein de LR qui se veut totalement macrono-compatible…  

    Une droite courbe, couchée, faillie qui n’a pas le courage de celle qu’incarne Nicolas Dupont-Aignan qui lui,  ne baisse pas l’échine devant le premier  lobby venu et dénonce les oligarchies financières. Invité de France 3 hier, le président de Debout la France a réagi aux dernière attaques en date subie par le Front National. Il a  jugé «  très choquant qu’une banque essaie de mettre à mort un parti politique. Il y a un vrai problème de financement de la vie politique… »

    Une droite antinationale qui est aussi à l’oeuvre en Espagne et qui souffre de la même débilité intellectuelle, de la même capacité aussi  à atteindre le point Godwin  en un temps record. Nous en voulons pour nouvelle preuve cette saillie au cours d’une conférence de presse,  cette fin de semaine  à Palma de Majorque,  d’Esteban González Pons,  vice-président du Partido popular, membre du PPE  au Parlement européen.

    Opposé à l’indépendantisme catalan, ce qui est bien compréhensible, mais au nom de l’« Union des pays » et de la « générosité » incarnées selon lui par l’Europe de Bruxelles,  M. González Pons, rapporte L’indépendant, « est le quatrième élu du Partido popular ces derniers mois a opéré à un parallèle entre le régime nazi dictatorial d’Hitler et le mouvement indépendantiste en Catalogne»…en prenant  soin d’y assimiler le FN au passage. Il a ainsi déclaré :  « Ceux qui votent pour les partis de l’indépendance  votent pour un projet hors de l’Union européenne (…). Le populisme national a des noms différents dans les Etats membres (de l’Union européenne, NDLR), il s’appelle Marine Le Pen en France, le Brexit en Grande Bretagne, le Nazisme en Allemagne et en Espagne ça s’appelle mouvement d’indépendance en Catalogne

    Propos délirants,  indignes mais qui sont dans la ligne des obsessions de cet élu qui faisait en mars dernier dans l’hémicycle la promotion du « vivre-ensemble» et l’étalage de toutes ses peurs: «L’Europe est aujourd’hui cernée au Nord par le populisme, au Sud par les réfugiés qui se noient dans la mer, à l’Est, par les tanks de Poutine, à l’Ouest, par le mur de Trump. (…) L’Europe est plus seule que jamais, mais ses citoyens ne le savent pas. Malgré tout, l’Europe reste la meilleure des solutions, et nous ne savons pas comment le leur expliquer.» En effet il ne sait vraiment  pas!

    Plus sérieusement,  Adrien Abauzit, interrogé sur le blogue eurolibertés,  souligne que tous les peuples d’Europe sont attaqués à des degrés divers dans leur être et qu’au delà du cas de notre nation, « nous assistons à une décomposition des pays dont l’unité est historiquement plus bancale que celle de la France (…), le cas de la Catalogne est intéressant. Nous pouvons avoir l’impression que la Catalogne, terre aujourd’hui de bobocratie et de politiquement correct, cherche à se défaire de la Couronne d’Espagne pour les mêmes motifs que la République (la coterie mondialiste au pouvoir sous le masque républicain, NDLR)  cherche à se défaire de la France. Dans les deux cas, il s’agit de se détacher d’un passé jugé contraire aux courants idéologiques dominants contemporains

     M  Gonzales-Pons et ses amis bruxellois, plus largement leurs clones que nous voyons à l’oeuvre au sein de notre classe politicienne, devraient balayer devant leur porte plutôt que de tenter bien grossièrement de faire diversion,  en  convoquant  la bête immonde pour s’exonérer de leurs propres fautes et turpitudes. Ils sont responsables et coupables des forces centrifuges que l’on voit  aujourd’hui à l’oeuvre. Notre Europe n’est décidément pas la leur. 

    https://gollnisch.com/2017/11/27/europe-enracinee-terrain-vague-mondialise/

  • Interdits de manifester, des militants de Génération identitaire se rassemblent devant le Bataclan contre l’islamisme

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    Communiqué de Génération identitaire :

    Des militants de Génération Identitaire se sont rassemblés spontanément devant le Bataclan cette après-midi pour dénoncer l’islamisme qui a fait tant de morts dans notre pays.

    Ce n’est pas parce que l’État interdit à la jeunesse de manifester contre ceux qui tuent nos frères et nos sœurs que nous baisserons la garde. Bien au contraire, nous combattrons l’islamisme dans toute l’Europe, avec ou sans l’autorisation de ceux qui ont décidé de les protéger.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/11/26/interdits-de-manifester-des-militants-de-generation-identita-6002765.html

  • DANIÈLE OBONO LÉGITIME LE RACISME ANTI-BLANC : PAS DE JUGE POUR DEMANDER LA LEVÉE DE SON IMMUNITÉ ?

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    Vincent Vauclin (Boulevard Voltaire)

    Danièle Obono est, décidément, notre meilleur atout. La députée franco-gabonaise, d’obédience mélenchoniste, s’est une nouvelle fois distinguée par une sortie polémique en défendant la « non-mixité raciale » de réunions organisées par le syndicat SUD Éducation 93. Des réunions tout simplement interdites aux Blancs, dans la France de 2017.

    Ne pouvant s’empêcher de saisir la moindre occasion pour déblatérer sur la France et les Français de souche, animée d’une haine revancharde, insatiable et compulsive, elle nous offre régulièrement des outrances telles que même des cégétistes patentés ou des journalistes bobos ne peuvent que s’en indigner et s’interroger sur les dérives de cette « lutte contre les discriminations » qui oscille aujourd’hui entre le grotesque totalitaire et l’hystérie collective.

    On se souviendra, ainsi, de cette polémique née après son passage sur RMC où cette « élue de la nation » semblait incapable de prononcer ces quelques mots : « Vive la France ». Ou encore de ce soutien ambigu au groupe ZEP et à son morceau « Nique la France » où l’on fustigeait le « paternalisme et le colonialisme » de notre pays. Ou encore de sa « fraternisation » avec la non moins sulfureuse Houria Bouteldja, présidente monomaniaque du Parti des indigènes de la République, et qui s’était notamment distinguée en qualifiant les Français de « souchiens ». De quoi suffire à désorienter jusque dans son propre camp.

    Mais si ses acolytes d’extrême gauche feignent l’indignation, c’est davantage sur la forme que sur le fond de ses propos. Car Danièle Obono n’est pas en rupture avec l’idéologie dominante : elle la précède, elle en annonce les prochains développements et ne fait qu’en pousser la mécanique jusqu’à ses conclusions logiques.

    Et c’est bien là le problème : le timing. Danièle Obono entend sauter les étapes.
     
    À rebours du processus lent et souterrain de Grand Remplacement – dont il s’agit, pour nos élites, de dissimuler le plus longtemps possible la réalité, l’ampleur et les implications -, l’urticante Obono pèche par son impatience et accélère malgré elle le lent réveil du peuple français, tant ses sorties médiatiques heurtent une opinion publique pourtant sévèrement anesthésiée.

    Mais il y a mieux. En revendiquant ouvertement un droit à la discrimination raciale, Danièle Obono crée un précédent, une jurisprudence à double tranchant qui enterre de facto la fiction du vivre ensemble et légitime, par ricochet, les futures revendications identitaires et communautaires de la majorité silencieuse. Ces Français de plus en plus ulcérés par l’arrogance prosélyte immigrée et qui finiront bien par comprendre qu’il nous faut tuer le multiculturalisme avant qu’il ne nous tue.

    On peut, enfin, s’interroger sur l’inertie de la Justice républicaine – pourtant prompte à condamner sans relâche les « incitations à la haine raciale » et à demander des levées d’immunité parlementaire d’élus mal-pensants – qui semble soudainement bien laxiste, tardant à réagir face à ce qu’il faut bien appeler une véritable ségrégation raciale.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/