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France et politique française - Page 2632

  • Danièle Obono, Houria Bouteldja, Sonia Nour : ces femmes qui insultent la France

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    8982-20171108.jpgDanièle Obono, Houria Bouteldja, Sonia Nour. Ces trois femmes ont en commun de haïr la France et de l’insulter. Elles se soutiennent mutuellement. Islamo-collabos, racistes et antisémites, elles tiennent des propos criminels voire dangereux. Comme la négation de la radicalisation ou l’apologie du terrorisme islamiste. De qui accepterait-on de tels « dérapages » répétés ?

    Danièle Obono plaît beaucoup aux médias. Après avoir affirmé que le comportement d’un chauffeur de bus qui refuse de conduire un bus souillé par les mains d’une femme ne relève pas de la radicalisation islamiste (voir l’interview de Ghislaine Dumesnil qui lui répondait dans Présent du 3 octobre), Obono va encore plus loin et fait corps avec la racialiste Houria Bouteldja.

    Dimanche au micro de Radio J, la députée de la France Insoumise s’est lancée dans une défense enflammée de la femme porte-parole des Indigènes de la République (PIR) qui s’est illustrée à de multiples reprises, par ses déclarations communautaristes mais aussi antisémites et homophobes.

    « Je considère Houria Bouteldja comme une camarade, c’est dans le mouvement antiraciste que je l’ai connue, c’est dans ces luttes-là que l’on s’est battues. »

    Que pense Mélenchon de la substitution du concept de la lutte des races à celui de la lutte des classes et de la complaisance à l’égard des thèses racistes et antisémites ? On aimerait bien l’entendre là-dessus.

    Leurs « martyrs »

    La justice vient d’ordonner la réintégration à la mairie de la Courneuve de Sonia Nour, militante communiste et collaboratrice du maire PCF. Elle avait été suspendue par le maire Gilles Poux, après un tweet qualifiant l’auteur de l’attaque de Marseille de « martyr ».

    Le 2 octobre, au lendemain de l’égorgement au couteau de Mauranne et Laura par un djihadiste se revendiquant de l’Etat islamique, Sonia Nour écrivait : 

    « Quand un martyr égorge une femme et poignarde une autre là ça fait du bruit. Terrorisme, du sang, civilisation Bla Bla Bla…. Par contre que le terrorisme patriarcal nous tue tous les deux jours, on l’entend moins votre grande gueule. »

    Le tribunal administratif de Montreuil a ordonné qu’elle soit réintégrée dans ses fonctions, « jusqu’à ce que le tribunal statue sur le fond de l’affaire ».

    Sonia Nour va donc pouvoir continuer à faire entendre son discours islamo-indigéniste dans nos banlieues et nos cités. Elle qui se présente sur son compte Twitter comme une « militante décoloniale », accusant la France qu’elle « emmerde » selon ses propres termes, d’être « raciste, patriarcale, psychophobe, bourgeoise, communautaire, consanguine et maltraitante ». Thèses ordinaires des Indigènes de la République. Houria Bouteldja est d’ailleurs montée au créneau pour défendre Sonia Nour dénonçant « des méthodes expéditives et lâches » contre elle. Et maintenant la députée Obono monte au créneau pour défendre Bouteldja et la boucle est bouclée.

    En qualifiant de « martyr » l’assassin de Maurane et Laura, outre l’ignominie de ces propos à l’égard des familles des victimes, c’est pour apologie du terrorisme que Sonia Nour doit être traduite en justice. Elle nous expliquera ce qu’il y a d’héroïque et de saint à égorger des jeunes femmes de 20 ans, à massacrer 130 personnes dans une salle de concert, à lancer un camion tueur sur une foule d’innocents ou à mettre une balle dans la tête d’une petite fille juive de huit ans.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 8 novembre 2017

    https://fr.novopress.info/

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  • Le Gouvernement ne combat pas la radicalisation islamique en prison

    Michel Janva

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  • FAIRE SA FÊTE À MAI 68 ? CHICHE !

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    C’est la question haletante du jour, le suspense insoutenable, qui suscite autant de passions que le sexe du prochain enfant de la duchesse de Cambridge : Macron commémorera-t-il, oui ou non, Mai 68 ? Le JDD dit non – « Il a décidé de ne rien faire » -, Libération dit oui peut-être – « Mai 68 : Macron ne s’interdit rien. »

    Las, si la duchesse de Cambridge peut avoir des jumeaux, Emmanuel Macron ne pourra pas « en même temps » commémorer et ne pas le faire.

    Après un ballon d’essai, on a vu qu’il savait se mettre en marche… arrière. Quand la société, comme il dit, n’est pas prête.

    Et est-elle prête, alors que le centenaire de la Grande Guerre n’est pas seulement terminé, à voir encenser ces sortes de poilus – pour ça, ils l’étaient indéniablement – et ranimer la flamme du baba (cool) inconnu ?

    La vérité – et il l’a sans doute compris – est que la droite, philosophiquement, s’indigne mais, politiquement, se réjouit. À l’instar de Laurent Wauquiez, si « les bras [lui] en tombent », elle se frotte par avance les moignons : commémorer Mai 68 ? Chiche, on va lui faire sa fête. Et dans les grandes largeurs. Comme il le mérite. Bras dessus, bras dessous, car c’est un des rares sujets sur lequel toutes les consistances de la droite (de molle à dure) semblent à peu près d’accord. Qui sait ? La Manif pour tous fera peut-être figure de pique-nique paroissial à côté de la mobilisation contre cette guerre des boutons (d’acné) vieille d’un demi-siècle qui a tout engendré – ou presque.

    Car le mariage gay, puisqu’on en parle, la PMA, la GPA et tutti quanti ne sont que l’application stricto sensu du décalogue Mai 68 : tu n’interdiras point.

    Et le « Balance ton porc », aussi. La libération sexuelle, la fin du savoir-vivre, de la galanterie n’ont-elles pas ouvert l’auge à deux battants ? Il paraît que notre société corsetée était tellement hypocrite ! Mais posons la question aux femmes : que préfèrent-elles ? Un Weinstein qui rêve de leur sauter dessus mais se borne à leur faire, avec une déférence feinte, mille courbettes, ou un Weinstein qui rêve de leur sauter dessus… et le fait aussi sec, parce qu’au moins, il n’est pas faux cul, il faut lui reconnaître ce mérite ?

    Samedi, cent femmes célèbres, par une lettre ouverte, ont appelé Emmanuel Macron à agir contre les violences sexuelles. Elles demandent notamment, au collège, « un brevet de la non-violence sur le modèle du brevet de la sécurité routière »… et sont à deux doigts d’inventer la bonne éducation : on ne frappe pas une fille, même avec une rose. Amies de l’eau tiède et du fil à couper le beurre, bonsoir. 

    On continue à tirer le fil, justement ?

    Si les petites villes de la France périphérique sont boudées, n’est-ce pas, entre autres, parce que leur modèle messe-dominicale-blanquette-de-veau-sur-la-nappe-en-percale a été vendu, par Mai 68, au mieux comme le summum de l’ennui, au pire comme un lieu de duplicité inouïe ?

    Si l’ascenseur social, le vrai, celui qui dure, est en panne, n’est-ce pas parce que l’école de Mai 68 – décérébrée, technicisée, où l’on apprend à gagner plus pour penser moins – fait de vous, au mieux, un pauvre gars acculturé au portefeuille bien garni ?

    Si la France est incapable d’assimiler, n’est-ce pas parce qu’acquérir une nationalité, c’est aussi s’imprégner de ses codes, ses usages – façon de se vêtir, langage, culture, art de la table, etc. – et que les soixante-huitards, jugeant ceux-ci détestables, les ont tous mis au feu, avec la politesse (fine fleur du vivre ensemble) au milieu. Est-ce un hasard si seule l’armée, qui a gardé ses rites, est encore capable de créer de vrai Français ?

    On pourrait continuer à l’infini. Alors, oui, qu’Emmanuel Macronfasse son cador et ouvre la boîte de Pandore, qu’on la retourne une bonne fois sur la table pour faire enfin l’inventaire.

    Avec le risque que courent tous les monarques quand ils convoquent, la mémoire comme les états généraux : l’issue n’est jamais certaine.

     Ecrivain, journaliste Son blog
  • BILAN SEMESTRIEL DE MACRON : UN MONARQUE QUI MÉPRISE SON PEUPLE

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    Si je devais faire un bilan des six premiers mois du mandat d’Emmanuel Macron, je serais bien embarrassé. Non que j’hésite à me prononcer : j’aurais tendance à dire qu’il est globalement négatif. Encore faut-il le prouver par des arguments, sinon irréfutables, du moins rationnels, et ne céder ni à la subjectivité ni aux apparences trompeuses.

    L’exercice n’est guère facile, d’autant plus que notre Président abuse de la communication, ce qui pourrait conduire à juger sa politique internationale sur sa poignée de main virile à Donald Trump ou sa conception de la famille sur le modèle livré clefs en main qui lui permet d’être en même temps époux, père et grand-père, ce qui, à trente-neuf ans, est un exploit digne du Quiz des records.

    Je retiendrais volontiers son arrogance, qui le conduit régulièrement à des dérapages verbaux : même si l’on n’est pas un inconditionnel des théories de Freud, ils sont révélateurs de son être profond. Il en avait déjà donné l’exemple comme candidat, traitant en Algérie la colonisation de « crime contre l’humanité », et comme ministre, déclarant à un ouvrier gréviste que « la meilleure façon de se payer un costard est de travailler ».

    Je ne m’attarderais pas sur sa chute dans les sondages, avec une cote de confiance de 38 %, car elle correspond à peu près à son électorat réel. Emmanuel Macron se moque des Français quand il prétend que ses grandes mesures politiques ont été approuvées par la majorité d’entre eux. Ou alors il se moque de la démocratie, ce qui pose un problème dans une république.

    Je lui reconnaîtrais d’avoir brouillé les cartes, en assurant qu’il ferait en même temps une politique de droite et de gauche. S’il a pu brouiller les cartes, c’est parce que le système était en crise et qu’à droite et à gauche, des médiocres ou des ambitieux – parfois les deux à la fois – se sont ralliés à lui pour sortir de l’ombre ou assouvir plus rapidement leur soif de pouvoir.

    Je lui reconnaîtrais surtout d’avoir choisi le camp de la mondialisation et de jouer au matamore face aux puissants de ce monde, qui le regardent avec condescendance ou le flattent pour lui faire croire qu’il est pour quelque chose dans la marche du monde. Il s’imagine mobiliser les optimistes contre le fatalisme, alors qu’il renforce partout les assises de la finance.

    Je constaterais qu’il est bien le Président des riches, comme le montre sa politique fiscale, le Président des « winners », comme on dit dans cette langue des affaires qu’il affectionne, et qu’il méprise « les petits, les obscurs, les sans-grade » qui triment pour vivre modestement, pour élever leurs enfants et leur donner une situation.

    Macron apparaît de plus en plus comme fidèle à la ligne technocratique qui l’a porté au pouvoir. Il n’a pour cap politique que de redresser l’économie à tout prix, fût-ce en fragilisant davantage les plus vulnérables ou en leur faisant l’aumône – par exemple, en supprimant progressivement leur taxe d’habitation qu’il compense par d’autres prélèvements.

    Macron nous promet une société sans âme, une France sans racines, un monde des échanges commerciaux. Son horizon, comme sa conception du mérite, se restreint à la réussite matérielle. Rien qui puisse susciter l’enthousiasme des Français ni leur donner envie d’aller de l’avant.

    Le bilan de Macron au bout de six mois ? Un monarque qui méprise son peuple, qui préfère l’Europe à la France, le monde à l’Europe et n’aime, finalement, que lui-même.

    http://www.bvoltaire.fr/bilan-semestriel-de-macron-monarque-meprise-peuple/

  • Où est passée la France « d'en bas » ?

    Par   

    1955827291.jpgTRIBUNE - Maxime Tandonnet, expose ici en termes très concrets comment, tandis que la France d'en haut s'étourdit avec le phénomène#balancetonporc et bientôt avec les célébrations de mai 68 et des JO, ou d'autres encore, la France d'en bas et ses millions de chômeurs et de pauvres est oubliée [Figarovox, 24.10]. Cette fracture nous semble relever d'une certaine façon, tout en l'actualisant, de la vieille distinction maurrassienne entre Pays Légal et Pays Réel, si souvent reprise en toute occasion. Elle est annonciatrice d'affrontements et de violence. Maxime Tandonnet n'y apporte sans-doute pas les réponses qui seraient les nôtres. Mais il pose avec lucidité et pertinence les justes questions.  Lafautearousseau   

     « Tout cela va très mal finir » aurait déclaré en privé le président Sarkozy. Que voulait-il dire par là ? Deux France évoluent en parallèle et l'abîme entre elles, ne cesse jour après jour de se creuser un peu plus. 

    La France dite « d'en haut », ses milieux dirigeants, ses responsables publics et politiques, ses réseaux d'influence, ses médias radio-télévision, ses experts, ses milieux financiers, se porte plutôt bien.

    La personnalisation médiatique du pouvoir, autour du plus jeune président de l'histoire, atteint un niveau vertigineux, jamais égalé, oscillant entre l'exaltation et l'exaspération, dans un monde factice, illusoire, surmédiatisé, où le culte du chef est l'écran de fumée qui recouvre, de quinquennat en quinquennat, l'impuissance publique à régler les problèmes des Français.

    De même, les crises d'hystérie s'enchaînent à un rythme endiablé, venues des Etats-Unis, après l'affaire des statues dites racistes, la dernière en date autour des scandales sexuels et du « balancetonporc » comme le montre si bien M. Gilles Goldnadel.

    La course aux lynchages bat son plein comme dans un jeu de « soft terreur » ayant le déshonneur public pour guillotine. Dernier « suspect », dernier lynché: le député M. Lassale, longtemps coqueluche des médias. Nul n'échappe désormais au syndrome de l'arroseur arrosé, au spectre d'une dénonciation, pas même les bourreaux eux-mêmes, comme le couperet s'est un jour abattu sur la nuque des Robespierre, Saint Just et Fouquier-Tinville

    La fuite dans les commémorations solennelles est elle aussi de routine. Il est logique que cette France dite d'en haut s'apprête à célébrer mai 1968, son acte de naissance, avec son culte du nivellement et de la table rase, son « interdit d'interdire », ses « CRS = SS » et son individu-roi qui s'exprime dans le célèbre - et ambigu - « jouissez sans entraves ». De même, la France dite d'en haut s'enivre par avance dans l'éblouissement des jeux olympiques de Paris 2024, comme pour oublier le présent et le monde des réalités.

    Mais au-dessous du grand maelström hystérique, où en est la France dite « d'en bas », celle de la majorité silencieuse et des tracas de la vie réelle ?

    Où sont passés les 5 à 6 millions de chômeurs ? Les 2 millions de bénéficiaires du RSA ?, les 8 à 9 millions de pauvres et les 3,2 millions de mal logés ?

    Que ne ferait-on pas pour noyer dans un tumulte stérile la pire tragédie de l'histoire de notre pays depuis 1945, celle d'une France ensanglantée par le terrorisme islamiste ?

    Et qui parle encore des squats et des bidonvilles qui prolifèrent sur le territoire ? Où en est la crise migratoire, les arrivées incontrôlées en Europe de centaines de milliers de personnes victimes des passeurs criminels ? Où en est l'aéroport de Nantes, voulu par l'Etat, confirmé par référendum, mais bloqué par les zadistes ?

    Et la situation des cités sensibles, les territoires perdus de la République, les trafics qui y règnent, les phénomènes de communautarisme et de repli identitaire, la tragédie de leurs habitants surexposés à la violence et qui ne demandent qu'à vivre en paix ?

    Où en sont les milliers de collèges et de lycées en crise, où les professeurs débordés par le chaos, insultés, giflés, ne parviennent plus à faire leur métier de transmission des savoirs fondamentaux ?

    En 2017 s'est déroulé un événement politique d'une portée capitale, historique, passé quasi inaperçu : le taux d'abstention aux élections législatives, le cœur de toute démocratie, pour la première fois dans l'histoire, a dépassé les 50% signant ainsi le naufrage de la démocratie française, dans l'indifférence générale.

    Cette fracture entre les deux France, la France dite d'en haut qui se noie dans les gesticulations de sa bulle médiatique et la France dite d'en bas confrontée à la tragédie du monde réel, est la source de tensions explosives, qui peuvent s'enflammer à tout moment, sous une forme ou sous une autre, dans la rue ou par un vote de destruction en 2022. Certes, aucun signe d'une explosion imminente n'est aujourd'hui décelable mais rien n'est plus calme qu'un magasin de poudre, une demi-seconde avant l'étincelle.  

    Maxime Tandonnet est historien. Auteur de nombreux ouvrages, dont Histoire des présidents de la République (éd. Perrin, 2013) et Au cœur du Volcan, carnet de l'Élysée(éd. Flammarion, 2014), il vient de publier Les parias de la République (éd. Perrin, 2017). Découvrez également ses chroniques sur son blog.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Défendre l’identité oblige à l’union des droites, par Ivan Rioufol

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    Aborder la question identitaire, c’est être d’extrême-droite. Thierry Solère débite sans cesse cette ânerie, avec d’autres égarés de la droite béate. Ils se sont auto-baptisés “constructifs”. La petite bande alerte sur la dérive des Républicains, mais refuse de les quitter. “Je trouve qu’ils sont de plus en plus à droite”, a également commenté le premier ministre, Edouard Philippe. Ce n’est pas la lucidité qui caractérise cette amicale des faux-culs, mise au service d’Emmanuel Macron et de sa prétention à avaler la droite libérale. La question identitaire est, en effet, partout présente en Europe. En Catalogne et en Espagne, elle accélère une histoire potentiellement conflictuelle.

    L’Allemagne, l’Autriche, la République Tchèque, les Pays-Bas, la Hongrie, la Pologne et bien d’autres nations voient des mouvements patriotiques qui se consolident sur le rejet de l’immigration massive et de l’islam politique. En France, le procès Merah a dévoilé, pour ceux qui en doutaient, la réalité de la contre-société islamique régulièrement décrite ici : elle ne reconnaît pas les lois françaises, mais celles de l’islam. Sur Twitter, le succès de MontreTaCroix, en réaction à la décision du Conseil d’Etat se supprimer la croix d’une statue érigée à Ploërmel (Morbihan), révèle le potentiel de résistance culturelle qui existe dans la France indignée.

    Laurent Wauquiez a donc mille fois raison de vouloir répondre politiquement à ce réveil des peuples, des nations, des mémoires. D’autant que Macron et ses joyeux caniches ne veulent rien voir du choc des cultures, partout à l’oeuvre. Leur monde désincarné et sans vision humaine se réduit à des chiffres et des techniques. Même Alain Juppé semble aujourd’hui reconnaître que son “identité heureuse” était une sottise. Mais que de temps perdu à écouter les poncifs de Solère and Co !

    Ces ombres bavardes se prennent pour Jean Moulin résistant au nazisme. Les constructifs n’ont évidemment plus leur place chez les Républicains. Ceux-là devraient les mettre à la porte mardi, si le vaudeville ne réserve pas une nouvelle surprise après la fausse éviction de mardi dernier. Pour autant, il reste encore un sérieux doute sur la capacité de Wauquiez de couper les ponts avec la droite culpabilisatrice, cette infernale machine à perdre. Quand il répète sagement, et dimanche encore, qu’il ne fera jamais d’alliance avec le Front national tout en disant la même chose que lui, il se prosterne devant un totem devenu incongru.

    La défense de l’identité française échouera si elle en reste à des querelles de chapelles, à des confrontations d’ego, à des guerres de tranchées. Macron a pour lui de ne rien s’interdire. En ce seul domaine, il est un modèle à suivre pour Wauquiez. Sinon, il reviendra à la société civile, en ultime recours, de prendre son destin en mains.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 30 octobre et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/