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France et politique française - Page 2633

  • FN : Eric Dillies maintient sa candidature face à Marine Le Pen

    Eric Dillies, le patron du FN à Lille, avait fait savoir le 20 octobre qu'il souhaitait se présenter face à Marine Le Pen pour la présidence du parti. Pour être candidat, il faut le parrainage de vingt secrétaires départementaux du FN. Le candidat de dernière minute réclamait alors de changer le mode de parrainage et de reporter l'échéance du dépôt de candidature, fixé au 21 octobre.

    Le 23 octobre, le bureau politique lui avait accordé une fin de non-recevoir, confirmant la candidature unique de Marine Le Pen lors du congrès prévu à Lille les 10 et 11 mars 2018.

    Eric Dillies répond à L'Express:

    "[...] Si Marine Le Pen le souhaite, elle peut donc être parfaitement reportée. Je persiste et signe donc et maintiens ma candidature. Mais ce maintien d'une candidature est de pure forme... On ne peut pas avoir d'élection sans élection. On ne peut pas avoir de débat sans débat. Et donc, on ne peut pas avoir un seul candidat, il en faut plusieurs. Nous venons de passer une période électorale difficile. Nous ne pourrons pas en tirer d'enseignements sans débat libre, loyal et sincère. Mais pour que la liberté, la loyauté et la sincérité soient au coeur de la démarche de refondation du parti, il faut que Marine Le Pen puisse permettre que le débat ait vraiment lieu.

    En avez-vous parlé directement avec Marine Le Pen?

    Avant le bureau politique du 23 octobre, je l'avais appelée pour lui en parler. Elle m'avait alors dit que c'était une bonne idée et qu'elle me rappellerait. Mais elle ne m'a jamais rappelé. Le bureau politique a rappelé que les règles de candidature étaient "connues de tous depuis plusieurs mois".

    Est-ce que vous ne vous êtes pas réveillé un peu tard en formalisant votre candidature la veille de la date limite du dépôt des parrainages? Votre démarche n'est-elle pas simplement promotionnelle?

    Ma démarche est sans intérêt personnel. Je ne pensais pas me présenter initialement. Mais suite aux remontées de la base, qui veut un vrai débat, et de l'université d'été de élus à Poitiers le 1er octobre dernier, au cours de laquelle je me suis rendu compte du désarroi des cadres, je me suis dit qu'il fallait que quelqu'un se présente. Il n'y a pas d'urgence à clore le dépôt des parrainages. A la présidentielle, ce dépôt s'effectuait au 17 mars, soit à peine un mois et une semaine avant le premier tour de l'élection. Là, pour le FN, nous sommes à cinq mois du congrès. Le parti a pris plus que des largesses avec le temps. [...]"

    Le Salon Beige

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • FABIEN ENGELMANN : « BEAUCOUP DE MÉDIAS VIENNENT DANS LES MAIRIES FN COMME ON VA AU ZOO »

    À lire un article du journal Libération, paru dimanche soir, on pourrait croire que Fabien Engelmann, maire FN d’Hayange (Moselle), veut évincer le Secours populaire de sa ville. Dans cet article sont notamment rapportés les propos du responsable local de cette association : « Le maire FN n’en a rien à foutre des habitants dans le besoin. » Propos que le maire d’Hayange juge diffamatoires. Réaction de Fabien Engelmann au micro de Boulevard Voltaire.

    Fabien Engelmann, d’après l’article de Libération, vous auriez l’intention de dégager le Secours populaire d’Hayange.
    Est-ce exact ?

    Je n’ai rien contre le Secours populaire en règle général. C’est le Secours populaire local qui s’est mis de lui-même en dehors des associations hayangeoises.
    Dans mon programme électoral de 2014, j’ai toujours été clair sur le fait que je ne subventionnerais pas d’associations politisées qui utilisent l’image de leur propre association à des fins politiques.
    La secrétaire départementale du Secours populaire, madame Thull, m’avait donné raison. Dans un article du Républicain lorrain, en page région, elle indiquait ne plus supporter l’entrisme du Parti communiste au sein du secours populaire hayangeois.

    La responsable locale vous accuse, je cite, « de n’en avoir rien à foutre des habitants dans le besoin« .
    Réfutez-vous cette accusation ?

    Je trouve ces propos diffamatoires.
    Ils ont en plus été relayés par Libération. Tout le monde connaît Libération. C’est un journal militant. D’ailleurs, qui lit encore ce quotidien à part des bobos parisiens ? Plus grand monde.

    J’ai informé le journaliste de Libération que j’avais augmenté la subvention des Restaurants du coeur et donné des nouveaux locaux au Secours catholique. Nous sommes l’une des seules mairies à avoir un chantier d’insertion avec le CCAS. De plus, nous faisons beaucoup pour le social, pour les jeunes, les moins jeunes et les seniors.

    Je n’ai donc vraiment pas de leçons de morale à recevoir de la part de cette personne qui n’a eu de cesse de salir la majorité municipale, d’indiquer que nous diabolisions une partie de la population et que nous étions des gens d’extrême droite…
    Je lui propose simplement d’aller dans une autre mairie, peut-être communiste.
    Dans ma vallée, il y a des mairies de gauche qui n’ont aucune association caritative dans leur commune.
    Si nous avons autant de médias sur Hayange, c’est uniquement parce que nous sommes au Front national.

    Ce n’est pas la première fois que vous êtes ciblé par la presse nationale.
    Appelez-vous cela un acharnement ?
    Maintenez-vous votre position Front national ?

    Evidemment, il y a un acharnement.
    Des affaires scandaleuses se passent dans des mairies de gauche, de droite ou du centre et pourtant on n’en lit que deux ou trois lignes dans le journal local.
    J’ai été élu sur une liste Front national. Je reste fidèle au Front national et à Marine Le Pen.

    Ce n’est évidemment pas facile tous les jours, parce que les médias viennent dans les mairies gérées par le Front comme on va au zoo.
    Marine Le Pen l’avait indiqué il y a un an ou deux.
    Je suis vacciné et je tiens le coup avec mon équipe.
    Les gens ont l’air satisfaits puisque d’élections en élection, nous augmentons notre nombre de voix.

    Lors d’une élection municipale, vous votez pour une liste et après pour la personne et son équipe. Aux élections locales, certains électeurs votent pour moi en tant que Fabien Engelmann, en revanche à une élection nationale ils vont peut-être plutôt voter pour un autre candidat qui n’est pas au Front.

    L’article a été publié hier soir dans Libération. Son manque d’objectivité est très clair. Tout cela est assez affligeant, mais on reconnaît aussi que très peu de personnes lisent encore ce genre de torchons.

     Maire d'Hayange
  • Tariq Ramadan, accusé de viol : Natacha Polony dénonce le silence de certaines féministes

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    Les autorités musulmanes restent silencieuses autour du cas Tariq Ramadan, accusé de viols et violences. Les militantes féministes, pourtant sans retenue avec d’autres, restent elles-mêmes bien inactives.

    Natacha Polony revient notamment sur l’attitude ambiguë de Clémentine Autain.

  • Le FN désavoue Nicolas Bay et rappelle que le parti n’est plus favorable à la peine de mort pour les terroristes…

    Alors que Marine Le Pen s’effondre dans les sondages, atteignant ses résultats les plus bas depuis qu’elle est à la tête du FN, c’est une nouvelle division interne qui éclate sur un sujet qui devrait pourtant faire l’unanimité : la peine de mort pour un terroriste qui avoue fièrement les faits dont il est accusé.

    Invité ce matin sur France 2, Nicolas Bay, vice-président du FN, a estimé légitime la volonté exprimée par Donald Trump de voir requise la peine de mort contre le responsable de l’attentat terroriste qui a fait 8 morts à New York.

    Mais en pleine campagne présidentielle, au mois de février dernier, Marine Le Pen, en quête de respectabilité, avait annoncé abandonner l’idée de rétablir la peine de mort en France.

    Du coup, la déclaration de Nicolas Bay a été jugée inappropriée.

    Il est loin le temps où le FN réclamait la peine de mort pour les terroristes. (affiche de 1981)

    A la rédaction du Figaro, il n’aura fallut que quelques dizaines de minutes après avoir diffusé un article laissant entendre que le FN soutenait l’idée de Donald Trump de condamner le terroriste à la peine de mort, pour que parvienne un message laconique mais explicite, adressé par la direction du FN: «Pour le FN? Non, pour Nicolas Bay».

    Une façon claire de signifier que l’opinion exprimée par Nicolas Bay n’est pas celle de Marine Le Pen.

    http://www.medias-presse.info/le-fn-desavoue-nicolas-bay-et-rappelle-que-le-parti-nest-plus-favorable-a-la-peine-de-mort-pour-les-terroristes/82580/

  • Parce que c’est notre projet

    Depuis Marrakech où il participait à  la  World Policy Conference (WPC), « organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri) », « une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale », Dominique Strauss-Khan a donné son sentiment sur le PS au détour d’un entretien. « Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse. » « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français.» Selon certains observateurs DSK peaufinerait depuis quelques mois son retour sur le devant de la scène mais ce sont les révélations sur des affaires de harcèlement et d’ abus sexuels qui occupent largement le débat médiatique -réseaux sociaux compris- ces derniers jours. Avec parfois des oublis notables soulignait Marine dimanche soir sur France 3, faisant référence au  livre de Fabrice Thomas évoquant les abus sur mineurs dont se serait rendu coupable  feu l’ami d’Yves Saint-Laurent,  patron de presse  et mécène de sos racisme, le milliardaire socialiste  Pierre Bergé.  La grande intelligence, le grand talent – quoique l’on pense des idées, des réalisations  ou des causes  au service desquelles ils sont employés- ne sauraient être bien évidemment des circonstances atténuantes pour ceux qui se livreraient à des actes de cette nature. Si les accusations dont sont où on été la cible  un Roman Polanski, un Harvey  Wenstein, un DSK, un Woody Allen, un  Kevin Spacey sont avérées, ils ne peuvent se hisser au dessus des lois. Or,  les réflexes claniques sont aussi la règle dans ce domaine.  Il n’est pas rare de voir les amis d’une  personnalité épinglée  partageant les mêmes convictions idéologiques, partisanes et/ou les mêmes intérêts financiers, minorer, excuser ou carrément dénier l’exactitude des faits délictueux reprochés. Quand bien même sont-ils notoires et connus du microcosme

    Il arrive même que des médias plutôt classés à droite,  les mêmes souvent qui s’émeuvent de la moindre déclaration relevant d’une liberté d’expression combattue par les officines antinationales dites antiracistes, soient  conciliants avec des personnages sulfureux. Une mansuétude, notons-le, dont ne peut se prévaloir ces dernières semaines l’universitaire  Tariq Ramadan, lui aussi  accusé  à son tour de violences sexuelles,  ce qu’il réfute farouchement. Cette  bête noire de Caroline Fourest, Charlie-Hebdo et d’une myriade d’intellectuels progressistes, à droit à une campagne de dénonciation très médiatisée… mais peut compter sur l’appui unanime des réseaux des Frères musulmans. A contrario, l’écrivain Gabriel Matzneff qui possède une belle plume, homme érudit qui ne va pas dans le sens du vent - il défend notamment la Russie de Vladimir Poutine et la République arabe syrienne de Bachar el-Assad –  n’a jamais fait mystère de sa pédophilie« Je ne suis qu’un jouisseur, j’aurais préféré être un saint » écrivait-il dans son dictionnaire philosophique,  Le Taureau de Phalaris.  Quand bien même expose-t-il sa nature duelle,  son  penchant assumé  lui a valu d’être éreinté non sans quelques  arguments,  par la presse de gauche bien-pensante  (voir ici ou ici)  aux indignations souvent sélectives certes, mais sans perdre pour autant l’admiration pour son oeuvre d’un magazine grand public comme Paris-Match 

    Dans sa toute récente  tribune publiée dans Le Point, M. Matzneff, prenant prétexte de sa visite annuelle sur la tombe du grand homme de lettres roumain Emil Cioran,  se livre à un beau plaidoyer en faveur des racines chrétiennes de la France, fustige l’hystérie laïque des héritiers de la Terreur. Il réagit ici à l’offensive menée par les vieux bouffeurs de curés de la Fédération de la  libre pensée pour que soit enlevée la croix ornant  le  monument Jean-Paul II , sur une place de la commune de Ploërmel  (Morbihan). Dans un communiqué paru le 1er novembre, la libre pensée s’est félicitée de ce que «la plus haute instance contentieuse du Droit public français, le Conseil d’État, a décidé le 25 octobre 2017, de confirmer le jugement du Tribunal administratif de Rennes du 30 avril 2015 qui déclarait illégale l’installation sur un lieu public d’un monument couronné d’une croix gigantesque (sic) et décidait qu’elle devait cesser dans les six mois. »

    Des internautes de toutes convictions  philosophiques, religieuses, politiques, mais  notamment c’est vrai, de très nombreux dirigeants, cadres, élus et militants frontistes, se sont mobilisés en début de semaine dernière pour faire entendre leur colère devant cette manifestation sidérante d’intolérance et de négation d’un aspect fondamental de notre  identité française.

    Identité dont la famille est un socle et les attaques dont elle est l’objet ne doivent rien au hasardSur le site de l’Obs ,la sociologue militante britannique  LGBTI  Susan Golombok nous explique, au terme d’une étude très capillotractée,  que les pères homosexuels seraient de meilleurs parents adoptifs que les couples hétérosexuels. Elle pense que nous assistons « très probablement » à la fin de la famille traditionnelle, en voulant pour preuve  l’évolution de la société américaine. « L’apogée de la famille traditionnelle aux Etats-Unis était dans les années 1960. Désormais, moins de 50% des familles américaines sont traditionnelles (parents hétérosexuels encore en couple, avec leurs enfants). D’ailleurs, on commence à étudier le co-parenting  (deux adultes font un enfant sans former un couple), ou les familles avec au moins un parent transgenre…» A lire l’avenir que nous décrit Mme Golombok, on pense à cet aphorisme de Cioran dans Le crépuscule des pensées,  cher au cœur de Gabriel  Matzneff, «  la terreur est une mémoire du futur»…

    Nous vivons une période, il faut être bien  aveugle pour ne pas le voir, où la terreur antifrançaise,   les attaques multiformes contre  l’essence même de la France, son identité charnelle, culturelle, spirituelle atteignent  une intensité sans équivalent au cours de notre longue Histoire. C’est pourquoi Bruno Gollnisch, comme il l’avait fait dans  la dernière ligne droite de l’élection présidentielle. invite plus spécifiquement peut-être les catholiques  à ne pas se tromper d’engagement politique et de bulletin de vote.

    « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement rappelle  de nouveau le député frontiste. Disons donc les choses clairement : le problème est de savoir si un grand nombre de militants catholiques impliqués dans la chose publique continueront d’être cocus, comme c’est le cas depuis des décennies, et même continuerons, selon toute apparence, d’en être satisfaits » en apportant  leurs suffrages à des leurres: hier Giscard, Chirac et Sarkozy… « Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, il y a fort à parier que les mêmes, ayant tout oublié et rien appris, obsédés par le même mirage, pareils à ces moustiques attiré par les lampes qui finiront par les brûler, se tournent vers la candidature supposée droitière de l’opportuniste Laurent Wauquiez. L’insincérité de ce dernier éclate cependant à tout moment. Il singe (mal) le discours du Front National-et il déclare que le Front National est son plus mortel ennemi…»

     « Je ne prétends pas que le Front National soit parfait ; il est très imparfait. Je ne prétends pas que la défense de la laïcité, qui est dans l’esprit des dirigeants du Front un fragile bouclier à opposer à la montée de l’islamisme, et n’est en rien dirigée contre le christianisme, soit suffisante. Pour assurer la défense de notre identité, elle est très insuffisante. J’affirme cependant que si le Front National est imparfait, la plupart des autres sont pires. Et qu’on peut toujours trouver le verre à moitié vide, quand il est au contraire à moitié plein. Si je n’en devais citer qu’un seul exemple : on aurait souhaité peut-être une mobilisation plus active à l’occasion de la  Manif pour tous.  Encore eût-il fallu que les dirigeants de cette opération acceptassent de nous y accueillir comme les autres. Mais nombre d’élus du Front National ont défilé, et il est la seule formation politique dont le Bureau, à l’unanimité, y compris celle de ses membres homosexuels, a condamné la loi Taubira. »

    « En tout état cause, le message que je voudrais faire passer, exempt de tout esprit boutiquier ou partisan, est le suivant : vous n’êtes pas obligés d’adhérer ni de militer au Front National. Mais sachez que si vous adhérez ou participez à une autre formation politique, et que celle-ci se propose comme Wauquiez la destruction du Front National, cette formation ne peut en aucun cas prétendre restaurer la société française sur ses bases, défendre son identité, rétablir sa sécurité, la dégager les illusions mortifères de l’idéologie mondialiste. C’est le critère absolu, celui de la sincérité. Ceux qui disent s’engager dans cette voie ne peuvent en même temps vouloir combattre la formation politique qui a été assurément pionnière dans ce combat, et qui en est encore aujourd’hui, de très loin le vecteur le plus important. Si l’on veut vraiment sauver la France, on ne peut vouloir se passer du concours d’un Français sur quatre, du concours de l’une des plus importantes formation politique française. »

    https://gollnisch.com/2017/11/06/parce-que-cest-notre-projet/

  • LA MORT POUR LES DJIHADISTES FRANÇAIS AU LEVANT : TANT PIS OU TANT MIEUX ?

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    Samedi 4 novembre, Marine Le Pen, présidente du Front national, à l’occasion de sa tournée des fédérations, faisait étape en Seine-et-Marne dans la commune de Fontenay-Trésigny. Lors d’une allocution devant les militants, elle a déclaré, que les terroristes de Daech, citoyens français, « doivent être jugés, ainsi que leurs femmes complices, par les autorités syriennes ou irakiennes, selon les lois du pays qu’ils ont violées ». Ajoutant : « Et tant pis pour eux si c’est la peine de mort. » C’est Le Huffington Post qui rapporte l’information avec un extrait de vidéo de cette allocution et titre : « Pour Marine Le Pen, “Tant pis si les Français de Daech écopent de la peine de mort en Syrie”. »

    Le journaliste du Huf conclut, faussement laconique, son court papier en écrivant : « Et Marine Le Pen de faire peu de cas du sort qui pourrait leur être réservé […] Une proposition particulièrement appréciée dans l’assistance, à en croire les applaudissements nourris qui ont suivi cette déclaration. » Il est vrai que Marine Le Pen semble, comme sans doute beaucoup de Français, plus faire cas du sort des victimes du terrorisme islamiste, surtout s’ils sont français, que du sort de ceux qui se sont embringués de leur plein gré dans l’aventure sanguinaire du djihad, femmes comme hommes, parité oblige.

    Traduction personnelle du discours de Marine Le Pen : ces djihadistes sont de grands garçons et de grandes filles, responsables. Qu’ils assument s’ils meurent là-bas, condamnés par des tribunaux réguliers.

    En lisant ce papier du Huf, je me suis évidemment souvenu des propos de Mme Florence Parly, ministre des Armées, au sujet, justement, des djihadistes citoyens français, engagés dans les rangs de Daech. C’était il y a tout juste deux semaines, au micro d’Europe 1 : « Ce que nous voulons, c’est aller au bout de ce combat. Et, bien sûr, s’il y a des djihadistes qui périssent dans ces combats, tant mieux. » Une déclaration qui était passée comme une lettre à la poste quand elle n’est pas en grève.

    Traduction personnelle du discours de Florence Parly : ces djihadistes, s’ils meurent là-bas, sous nos bombes, nos balles ou celles de nos alliés, ce sera toujours des terroristes qui ne remettront pas les pieds sur le territoire national.

    Je m’étonne, du reste, que personne n’ait vu, pour l’instant, le parallèle entre les propos du ministre et ceux de la présidente du Front national : deux mâles déclarations, inspirées peut-être par Athéna, déesse de la sagesse et de la stratégie militaire ! Une question d’éthique : est-il mieux de dire « Tant pis ! » ou bien est-il pire de dire « Tant mieux ! » ? La question mérite d’être posée. Je vous laisse y répondre.

    http://www.bvoltaire.fr/auteur/georgesmichel/

  • l’Hebdo Politique avec Jean-Yves Le Gallou : Le Conseil d’Etat, les Sages chasseurs de croix ?

  • «Colère de flic», Guillaume Lebeau raconte son quotidien à la Bac de Gennevilliers

    Dans son livre «Colère de flics», Guillaume Lebeau, un policier de la BAC de Gennevilliers, dresse un bilan mitigé de l’action politique en faveur des forces de l’ordre.

  • LE GÉNÉRAL PIQUEMAL APPELLE À LA RÉSISTANCE ET AU COMBAT !

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    Le général Piquemal part en guerre. Comme un certain de Gaulle en juin 1940, il vient de lancer un tonitruant appel à la résistance, au combat. Ce sera l’appel du 21 octobre 2017. Un appel, bien entendu, passé inaperçu des médias mais dont on pourrait peut-être bien entendre parler dans les mois et années à venir. Tout comme un certain nombre de mouvements, de cercles ou de plates-formes, comme les Amoureux de la France ou les Volontaires pour la France sont en train de faire leur trou dans le paysage politique français, comme aussi le Cercle de citoyens-patriotes que le général Piquemal préside.

    Pendant quarante minutes, dans un petit village d’Ardèche, ce vaillant général a décrit l’état de la France sous Macron en appelant les Français à se lever. « Car c’est debout que l’on écrit l’Histoire… Vous le savez, la patrie, c’est la terre des pères, la terre qui a vu des millions de Français de toutes époques, de toutes générations, souffrir, verser leur sang, des larmes et mourir de manière héroïque pour gagner et sauvegarder la liberté et l’identité de la France. » Et de rassurer son public sur ce qu’il est : « En ce qui me concerne, je suis un patriote apolitique et je n’appartiens à aucun parti. Mon seul parti, c’est la France. » La France qui, dit-il, a besoin de héros « car il faut pouvoir mourir pour quelque chose qui ne meurt pas, c’est-à-dire ce qu’il y a d’éternel dans l’esprit vivant d’un peuple ».

    Il poursuit la lecture de son long exposé qu’il relira lors d’une conférence organisée par la Ligue du Midi à Palavas-les-Flots le 29 octobre. « N’oublions pas que la souveraineté appartient au peuple. Elle est une et indivisible. » Et de mentionner l’article 35 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

    Le général Piquemal, évoquant alors la formule du vainqueur de Verdun, s’écrie : « Non, sans courage, vous ne passerez pas, on vous aura. La France ne mourra pas ! » La France vivra, dit-il, malgré un avenir sombre, et il s’engage à mener « un combat contre la dégénérescence de notre pays, contre le déferlement migratoire, contre la perte de notre identité ».

    « Oui, la France va mal à force de tout accepter, de tout tolérer, de tout admettre au nom des sacro-saints droits de l’homme, de la laïcité, de la repentance, du vivre ensemble. » Plus loin, il s’en prend à l’islam : « Aujourd’hui, on continue de tuer en France au nom d’Allah, pas au nom du Christ ou de Bouddha. La charia s’installe partout. Plus de trente ans d’une politique d’immigration suicidaire a mis la France en état de disparition. » Et de décrier les zones de non-droit acceptées par François Hollande. Mais c’est à Macron que le général en veut : « Le petit Néron sous tutelle joue au grand chef. » Il n’hésite pas à comparer Macron à un bonimenteur de foire. C’est pourquoi, selon lui, la résistance est légitime.

    Citant la devise du maréchal de Lattre, il exhorte avec force de « ne pas subir et résister, car on est en guerre », et solennellement, il nous demande d’être des soldats. « Aux armes citoyens, formez vos bataillons. »

    Car pour Christian Piquemal, les patriotes, terrifiés par une excommunication sociale, ne doivent pas accepter la valise, le cercueil ou la dhimmitude. « Levons nous ensemble comme l’ont fait nos aînés. L’identité de la France est en péril. La patrie en danger nous attend. »

    Et de conclure d’une façon très déterminée : « Debout les patriotes, car c’est debout que l’on écrit l’Histoire. »

    http://www.bvoltaire.fr/general-piquemal-appelle-a-resistance-combat/

  • Agenda : 3ème Forum de la dissidence à Paris le 18/11

    Crise migratoire, islamisation, défaite de la droite aux présidentielles, élection d’Emmanuel Macron, toute-puissance de la bien-pensance médiatique… Face à l’urgence de la situation, la refondation de la droite est impérative.

    Le samedi 18 novembre aura lieu le 3e Forum de la Dissidence organisé par Polémia. Le thème de cette année : « Face à Macron : une bonne droite ! »
    Cette question de la refondation de la droite sera au centre des préoccupations des intervenants de cette journée. Avec comme leitmotiv : ne plus craindre la diabolisation et agir.
    Après deux premières éditions ayant réuni plusieurs centaines de personnes, ce 3e Forum de la Dissidence s’étendra pour la première fois sur toute une journée.
    De 10h à 18h, plusieurs orateurs de qualité – militants, penseurs, essayistes, entrepreneurs, etc. – seront réunis pour poser ensemble les bases d’une droite solide pour répondre – enfin – aux défis de notre époque.
    Informations pratiques :
    Samedi 18 novembre 2017 – de 10h à 18h
    New Cap Event Center, Paris 15e
    Entrée simple : 10 € – Entrée Soutien : 30 €

    https://fr.novopr