Après L’insurrection qui vient et A nos amis, nous attendions le dernier ouvrage du Comité invisible avec intérêt. Vous pouvez dès à présent vous procurer ce nouvel ouvrage, Maintenant, chez votre libraire. France et politique française - Page 2700
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Et Maintenant, on fait quoi ? Analyse du dernier ouvrage du Comité invisible
Après L’insurrection qui vient et A nos amis, nous attendions le dernier ouvrage du Comité invisible avec intérêt. Vous pouvez dès à présent vous procurer ce nouvel ouvrage, Maintenant, chez votre libraire. Est-ce parce que le premier ouvrage était un chef d’œuvre d’analyse, et le second un retour d’analyse très pertinent sur leur vision et la pratique souhaitée dans le premier livre, que vous appréhendiez ce troisième opus ? Cela est certain. Malheureusement, Maintenant n’est pas la hauteur d’hier. Cependant, des éléments d’analyse forts et judicieux ont été imprimés et méritent d’être relevés.Des éléments d’analyse apparaissent ici ou là, mais les auteurs, qui ne sont pas juristes pour un sou, se sont essayés à l’étude juridique, sans pour autant convaincre personne. Nous analyserons leur ouvrage à l’aide du raisonnement juridique lambda, avec pour toile de fond, le « oui, mais ». Cet ouvrage est bien, pertinent, mais il pêche par des éléments qui ne ressortent pas de l’analyse, mais plutôt d’une vision partisane obsolète et ridicule.De leur ouvrage, il ressort une étude sur l’action menée par la contestation de la Loi travail, en mai 2016. Lors des manifestations qui ont un peu secoué la France, et surtout quelques grandes agglomérations comme Nantes et Paris, les fonctionnaires et les syndicalistes étaient descendus en masse – par rapport à leurs précédentes manifestations. Mais très peu de Français du secteur privé étaient présents, alors même qu’ils étaient les premiers concernés. Cela s’explique par le fait qu’il est difficile aujourd’hui pour des acteurs du secteur privé de multiplier les manifestations en pleine semaine, mais encore, par le fait, bien analysé dans l’ouvrage, que nous nous trouvons dans une situation de précariat du travail de plus en plus visible malheureusement, où la situation professionnelle n’étant pas stable, les Français sont réduits à une forme d’esclavagisme de plus en plus prononcé. Dans ces conditions, un Français qui doit faire 50 heures par semaine pour espérer un Smic, ou cumuler plusieurs petits boulots, ne peut se permettre de descendre dans la rue pour manifester. La situation horrible du précariat montre la difficulté extrême aujourd’hui, pour de nombreux Français, à jouir d’une position stable dans le salariat, et amène, par opposition, à dire que les manifestants « professionnels », sont des petits-bourgeois protégés par la fonction publique pour tenter d’apporter une contestation au système actuel, mais surtout à leurs acquis. A tort ou à raison, car il faut effectivement voir que la Loi travail n’était que la première étape d’une libéralisation poussée du travail, dont le nouveau Président de la République va accroître la souplesse, au détriment des travailleurs.A cela doit s’ajouter la quasi-absence de discussion sur le travail dans ces manifestations, aucun débat de fond n’eut lieu sur le lien entre travail et capital, alors que d’autres sujets étaient abordés. Aucune réflexion nourrie sur le sujet ne fut développée. La pauvreté du débat a été confortée par le sectarisme de Nuit Debout qui n’a « absolument » rien apporté dans le domaine, hormis l’idée de croire que créer des ministères de l’Amour temporaires et agiter les bras en l’air changerait le système. D’un côté, une velléité de discussion politique et sociale minée par une ambiance stalinienne et utopiste, d’un autre côté, comme le relève le Comité invisible, une apathie totale de la population à un sujet d’importance majeure, une apathie qui se verra de plus en plus chaque jour, qui doit être attribuée à de nombreuses raisons : technicité du sujet, dégoût de la politique et des politiciens comme l’attestent les élections législatives, mais encore impossibilité de se faire représenter auprès des syndicats qui ne laissent que leur voix sortir des mégaphones, et enfin, volonté de se départir de la politique, pour mieux s’engager sur la voie du progressisme, des nouvelles dépendances électroniques et de tout ce qui est ludique et connecté, au détriment d’une action, même mineure, pour la vie de la Cité.Pour ces éléments-là, Maintenant mérite d’être salué, afin d’avoir mis en surbrillance des éléments déjà connus, déjà connus, mais mis à jour à l’aune des dernières manifestations sociales de mai 2016, avec le regret de l’autosatisfaction par les auteurs, sur la qualité des têtes de cortèges. Se passer un peu de baume fait toujours du bien, mais quand même.Pour le reste, c’est une vision très amère qui est apportée dans cet ouvrage, à tort ou à raison. Mettre en avant le fait que l’espoir est chose vaine, aussi bien pour eux que pour tous les Français est inacceptable. A quoi bon continuer militer s’il n’y a plus d’espoir. Comme le rappelait Charles Maurras, « le désespoir en politique est sottise absolue ». C’est pourtant sur cette antienne que s’inscrit le Comité invisible, sans trop savoir leur réponse à proposer face à une vision cynique du désespoir en politique.Dans le même ordre d’idées, les auteurs critiquent le fait que tout n’est pas politique. Pourtant, « Politique d’abord » ne fait que rappeler que tout est absolument politique, quoi qu’ils en disent, quoi qu’ils en pensent. Cette première contradiction s’observe par la rédaction même de trois ouvrages, où tout ce qu’ils ont abordé est nécessairement politique. C’est d’ailleurs pour cette raison que leur analyse est pertinente.L’un des éléments les plus regrettables est le maintien d’un antifascime primaire, qui tient plus de la paranoïa viscérale que de toute autre forme de constat. Attribuer la politique sécuritaire des Gouvernements des trente dernières années au Front national est d’une bêtise absolue, tout autant qu’attribuer au fascisme le reste des fautes, pourrait disqualifier l’immense travail réalisé dans l’ouvrage réalisé, à cause d’une phobie, tendant plus à la paranoïa qu’à une menace actuelle.De même, le Comité invisible rend des comptes aux marxistes, léninistes et autres tenants de la ligne de Tony Negri, à tort ou à raison, car nous ne sommes pas là pour traiter de la dialectique. Cependant, il reste de l’analyse des auteurs une vision utopique et hystérique du casseur comme moment révolutionnaire et anarcho-autonome. Attention, il ne s’agit pas ici de défendre la police, mais faire l’éloge du casseur, juste pour casser, et y voir un probable lendemain qui chante révolutionnaire est absurde. Tandis que le sabotage des Autolib ou des vitrines de banques ou d’agences immobilières exploitant les Français sont des moments politiques qui ont un intérêt politique, quoique minime, mais pertinent.Maintenant doit être appréhendé comme une réussite en demi-teinte : réussite sur l’analyse économique et sociale pour ce qui a trait au travail, à la robotisation et l’usage des nouvelles technologies, nécessité d’un réveil de la population. De l’autre côté, des analyses qui restent bloquées par des a priori politiques, dialectiques confinant à la bêtise. Nous vous invitons cependant à acheter et lire cet ouvrage important, tout comme acheter et lire leurs deux premiers opus, salutaires d’avoir apporté et nourri une réflexion sur le capitalisme, et les solutions et essais pratiques de refus d’un monde globalisé, ouvert, libéralisé, conforté par la surveillance généralisée.L'équipe Orages d'acierLien permanent Catégories : actualité, divers, élections, France et politique française 0 commentaire -
Christian Combaz : La France de Campagnol – Compil du 21 au 25 août 2017
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Les mécanismes de l’immigration humanitaire [rediffusion]
L’immigration humanitaire, Némésis d’une Europe compatissante. Colloque organisé par L’Institut géopolitique des populations le jeudi 3 avril 2014. Intervention de Françoise Monestier : “Les mécanismes de l’immigration humanitaire” ♦ À l’heure de la communication mondiale instantanée, les mécanismes de l’immigration humanitaire sont naturellement le bouche à oreille, mais aussi et surtout le téléphone satellitaire qui permet de communiquer instantanément avec n’importe quel point du vaste monde et, depuis quelques années, pour un coût mineur. Aussi est-il courant de voir, avachies sur nos trottoirs parisiens, des matrones roms en grande conversation avec leurs correspondants restés au pays… tout en jetant un œil sur une soucoupe qu’elles voudraient voir se remplir au fur et à mesure de la conversation. On peut parler également des images diffusées par Internet ou les chaînes télévisuelles du câble et qui projettent des images paradisiaques de la vie en Europe. Mais tout cela n’est rien comparé au rôle délétère des associations de soutien aux immigrés qui ont leurs relais en Afrique, en Asie et dans l’Europe orientale.
Il convient également de rappeler le détestable appui apporté par les organisations internationales onusiennes confites dans la dévotion à la bien-pensance et à l’antiracisme de rigueur et qui font pression de toutes les manières possibles sur les gouvernements pour imposer leurs funestes diktats.
Mais on ne saurait passer sous silence également les sermons et surtout directives de Bruxelles enjoignant aux gouvernements européens de boire le calice de l’immigration jusqu’à la lie. Viviane Reding, commissaire européenne, qui a fait débloquer la coquette somme de 50 milliards d’euros pour l’intégration des Roms, est exemplaire dans ce rôle de vigie, ou plutôt de naufrageur, en particulier quand elle menace la France de sanctions si cette dernière s’avisait d’entraver la libre circulation des Tsiganes.
Le Traité de Schengen n’est pas en reste, grâce auquel la libre circulation sur tout le territoire européen a constitué un formidable appel d’air pour toutes les populations subsahariennes, arabes ou appartenant au monde balkanique et qui savent toutes que les aides aimablement fournies par notre pays sont légion.
Compassion et connivence
Les médias de l’oligarchie jouent un rôle désastreux dans ce soutien sans faille aux immigrés de tout poil qui déferlent sur le continent européen avant de s’abattre sur notre pays. Comme le rappelait en 2004 Serge Halimi dans Les nouveaux chiens de garde :
« Les médias adorent relayer ces grandes causes associant tout et chacun sans déranger rien ni personne. Le consensus “humanitaire” a la même utilité que les “débats” entre journalistes. Ils brassent du vent pour détourner l’orage. »
Et que dire des associations qui, régulièrement depuis plus d’un demi-siècle, et avec la complicité d’un certain clergé, catholique ou protestant, n’a eu de cesse de soutenir les immigrés ? Dans un livre récent Les Yeux grands fermés, la démographe Michèle Tribalat dénonce les actions délétères du GISTI et de la CIMADE, véritables bras armés des clandestins dans notre pays :
« Les ONG et les associations doivent assumer que leur idéal passe avant le bien-être des Français et plus largement avant celui des habitants de la France. Que la détresse qu’elles veulent secourir nécessite la mise de côté des intérêts de ces derniers, lesquels se trouveraient ainsi dessaisis de leur pouvoir d’influer et de décider de l’avenir de leur pays. Dans une telle utopie, l’État est supposé mettre sur un pied d’égalité ses propres citoyens et les étrangers auxquels il a apporté sa protection d’une part et tout candidat à l’immigration d’autre part. En somme, devenir un gestionnaire, parmi d’autres, de la population de la planète entière. »
Tout n’est-il pas dit dans cette phrase ?
Prenons le cas de la CIMADE, « association de solidarité active avec les réfugiés et les demandeurs d’asile » et dont plus des trois quarts des ressources proviennent de l’argent public. En 2007, ses ressources s’élevaient à près de 8 millions d’euros ! C’est dire… Grande donneuse de leçons devant l’Eternel, elle vient d’adresser (avec le GISTI et la Ligue des droits de l’homme) un « courrier d’alerte » au Conseil de l’Europe afin de freiner les expulsions depuis les départements français d’outre-mer, et particulièrement depuis Mayotte, le cent unième département français qui vit au rythme de l’islam et de l’immigration clandestine incontrôlée, véritable Lampedusa français selon l’expression de Bernard Lugan.
S’agissant du GISTI, Groupement d’information et de soutien des immigrés, très actif auprès des médias pour obtenir leur soutien dans la défense des immigrés et grand contributeur de la doxa antiraciste, il vient d’écrire à Marisol Touraine, ministre de la Santé. La raison de sa missive ? Une note présumée de la Caisse primaire d’assurance maladie de Seine-Saint-Denis demandant à ses services de ne pas traiter les demandes d’Aide médicale d’Etat (AME) non instruites au 6 décembre 2013. Pour le GISTI, cette « décision porte atteinte aux normes garantissant le droit fondamental à la santé ». Fermez le ban !
Le GISTI – toujours lui – portait plainte en juin dernier, avec la Ligue des droits de l’homme et deux autres associations, contre la France et l’Espagne pour établir la responsabilité des deux pays après la dérive en Méditerranée d’un canot de migrants qui avait fait 63 morts en 2011. Faut-il préciser que deux rescapés du naufrage ont, eux aussi, porté plainte ?
Pas plus tard que la semaine dernière, une vingtaine d’associations de soutien aux clandestins ont exigé le retrait d’une circulaire de Manuel Valls encourageant les préfets à lutter contre l’immigration irrégulière.
Mais revenons sur le scandale des subventions d’Etat distribuées chaque année par le gouvernement et les différentes collectivités territoriales afin d’acheter la paix sociale, religieuse ou raciale et de se donner bonne conscience. La foire aux subventions et la distribution de la manne publique s’organisent à grands renforts de lobbying auprès des organisations antiracistes. C’est à qui sera le plus généreux, de l’Etat, des Régions ou des Départements quand ce ne sont pas les trois réunis qui financent le même « client » !
Près de 35 milliards d’euros sont ainsi généreusement distribués à plus de 18.000 associations, dont de nombreuses structures étrangères depuis la loi Mauroy du 9 octobre 1981 qui ne soumet plus la constitution d’associations étrangères à l’autorisation du ministère de l’Intérieur. Cette désastreuse initiative a créé un véritable appel d’air et permis à des associations aussi bien turques que kurdes, burkinabées ou algériennes de toucher le gros lot.
La distribution des subventions, qualifiée par la Cour des comptes de « machine sans compteur », progresse chaque année, selon que le gouvernement en place ne veut pas être taxé de « raciste » ou, au contraire, apporte une aide « politique » à ces relais des clandestins et de demandeurs d’asile en progression de 90% depuis 2006.
Un appel d’air à l’immigration
Les aides sociales font partie de ces pompes aspirantes qui, chaque année, attirent un nombre de plus en plus important de migrants, à commencer par les clandestins qui considèrent notre pays comme la patrie de l’assistanat, ce que démontrent nos amis de Contribuables associés dans un récent numéro consacré à ce thème.
Près de 6 millions de personnes, en comptant les clandestins, figurent parmi les principaux bénéficiaires des aides sociales largement distribuées dans notre pays. Un réseau, dirigé par un Egyptien, a récemment été démantelé. Il profitait d’une largesse de notre système de santé consistant à délivrer des titres de séjour pour les étrangers dont les pathologies ne sont pas prises en charge dans leur pays d’origine. Le gang trouvait des étrangers réellement malades, leur faisait passer des examens médicaux et revendait ensuite les permis de séjour ainsi délivrés – sans oublier d’écouler contre espèces sonnantes et trébuchantes les médicaments délivrés. L’histoire ne dit pas ce que sont devenus les vrais malades !
Mais revenons à nos clandestins dont le nombre a progressé de 48% dans l’Union européenne en 2013. Ces derniers, qu’ils viennent de l’Afrique sub-saharienne, des anciennes républiques d’Asie Centrale, de Roumanie ou de Bulgarie, connaissent le mot-clef en arrivant chez nous : AME, comme Aide médicale d’urgence, véritable exception française créée par Lionel Jospin et Martine Aubry en 1999. En effet, nos voisins sont moins généreux que nous envers les étrangers en situation irrégulière, qu’il s’agisse de l’Autriche qui n’accorde pas aux clandestins l’accès gratuit aux soins, de la Grande-Bretagne qui, depuis 2004, limite la gratuité de ces mêmes soins, ou de la Suède qui n’accorde aux étrangers en situation irrégulière aucun droit aux prestations de santé.
Ce système diabolique et démagogique inclut aussi bien une intervention chirurgicale, des implants dentaires que, tenez-vous bien, un traitement contre la stérilité masculine pris officiellement en charge par la Sécurité sociale. En constituant le dossier médical le plus lourd possible, les étrangers en situation irrégulière doublent leurs chances de réussir à se faire régulariser.
Avec de tels avantages, auxquels il convient d’ajouter l’école gratuite pour tous les enfants de clandestins grâce aux démagogues du Réseau éducation sans frontières, artisans principaux de la pitoyable Affaire Léonarda, ils sont nombreux à se donner le mot.
Invité de la dernière Université d’été du Parti socialiste, le Réseau éducation sans frontières aide les clandestins à tromper les préfectures en leur fournissant les questionnaires linguistiques qu’ils doivent remplir pour obtenir leur titre de séjour et soutiennent plus particulièrement les clandestins chinois dans leurs démêlés avec l’administration. Il utilise volontairement le terme de « rafles » pour qualifier les arrestations de parents clandestins d’enfants clandestins et recourt à la thématique des « heures les plus sombres de notre histoire » pour frapper les esprits. Créé en 2004 par des militants de Lutte ouvrière et de la LCR, il fonctionne de manière quasi clandestine et se définit comme, je cite : « l’insurrection des braves gens ».
Une économie souterraine florissante
Ils sont nombreux à se donner le mot, les immigrés et autres clandestins qui savent que les banlieues de non-droit largement arrosées par l’Etat sont favorables, je cite, à une « économie souterraine puissante et beaucoup plus attractive pour certains qu’un emploi de Smicard. La protection de ces activités très lucratives est une nécessité pour ceux qui en profitent ; elle est à l’origine d’une montée des rivalités entre bandes »… et donc de la mortalité dont on feint de s’affliger. Ainsi s’exprime le géographe Christophe Guilluy dans son remarquable Fractures françaises publié en 2010.
Soucieux de ne pas déplaire aux lobbies de l’immigration, les différents gouvernements – et celui de François Fillon n’a pas été en reste – ont mis en place une politique de discrimination positive et intégré les émeutes du Ramadan de 2005 comme un mouvement social structuré, sans tenir compte de la dimension délinquante et insurrectionnelle de ces émeutes.
Sûrs de pouvoir se fondre dans l’anonymat des banlieues de l’immigration, les clandestins ou les immigrés en situation régulière affluent dans des zones où le chômage est déjà élevé et se coulent dans le système.
Contrairement à l’image complaisante qu’en donnent les médias, les quartiers et communes sensibles sont attractifs pour ces primo-arrivants qui vont se livrer aux joies de l’économie souterraine, profiter de la manne déversée dans ces quartiers ou tout simplement retrouver leurs semblables dont ils partagent l’ethnie, la langue, la religion, la nourriture. Dans son ouvrage, Christophe Guilluy cite le cas de Grigny, mise sous tutelle de l’Etat, gangrenée par les trafics et dont plus de 15% des élèves sont des enfants de clandestins.
61 milliards d’euros ont été dépensés en dix ans dans les banlieues de 2003 à 2013 et la « générosité publique profite aux zones de droit islamique ». Dès 2006, le chercheur Dominique Lorrain avait dénoncé les disparités de traitement entre un quartier sensible des Hautes-Noues à Villiers-sur-Marne et la ville de Verdun : alors que le revenu par habitant y est de 20% supérieur à celui de Verdun, le programme de réhabilitation dont bénéficiait ce quartier prévoyait une dotation par habitant de 12.450€, alors que celui mis en place dans les quartiers de Verdun allouait seulement 12€ par habitant. Cherchez l’erreur !
Et quid du Plateau de Clichy-Montfermeil rénové pour plus de 600 millions d’euros en 2003 par Borloo, soit 40.000€ par habitant et dont rien ou presque ne subsiste aujourd’hui dans une zone où les habitants jettent ordures et frigidaires par les fenêtres de leur HLM ?
Les budgets affectés à la politique de la Ville ne connaissent pas la crise. On en veut pour preuve l’augmentation de 50% de la Dotation de développement urbain pour les 100 communes les plus pauvres suite à la grève de la faim entamée par l’écolo-communiste Gatignon.
En fait, la politique de la Ville traîne derrière elle trente années de mauvaise gouvernance et d’illusions. Dans un rapport publié en 2012, la Cour des comptes a recensé 751 ZUS (Zones urbaines sensibles) dont 461 en ZRU (Zone de redynamisation urbaine) et 100 en ZFU (Zone franche urbaine) – sans oublier 2493 quartiers ciblés par des Contrats urbains de cohésion sociale (CUCS) dont plus des deux tiers ne sont pas classés en ZUS.
C’est dans ce mille-feuilles administratif et ce maquis touffu, objet de toutes les attentions gouvernementales sous la pression des organisations dites humanitaires, que prospèrent combines et familles clandestines et tous les flux migratoires possibles avec l’aide d’associations favorisant leur isolement linguistique, culturel et religieux – et pour le plus grand bonheur de ces gangs qui écument notre pays.
Schengen accélérateur de la criminalité
Dans un rapport récent, le SIRASCO (Service d’information, de renseignement et d’analyse stratégique sur la criminalité organisée) montre comment les groupes criminels étrangers s’implantent sur le territoire français en profitant de l’ouverture des frontières. Il confirme que les chefs de ces différentes mafias (albanaise, turque, géorgienne, russe ou africaine) savent tirer parti des failles juridiques de l’Union européenne. Il ajoute, je cite, que « la suppression des contrôles aux frontières dans un ensemble de plus en plus vaste et les exemptions de visa au bénéfice de certains Etats » a favorisé la criminalité balkanique, les ressortissants de cette région n’ayant plus besoin de visa pour entrer dans l’espace Schengen. Et pour les Kosovars ayant, eux, besoin de visa ? Pas de problème : alors même qu’ils sont protégés par la KFOR, ils brandissent la carte de réfugié politique !
Le SIRASCO rappelle que la disparition des frontières favorise les trafics dont la traite humaine. Il met également en évidence le rôle que jouent les « diasporas » tranquillement installées dans des cités sensibles, et qui fournissent aux groupes mafieux de même ethnie l’appui logistique nécessaire au développement de leurs activités illicites : un phénomène constaté en matière de narcotrafic, je cite :
- « En France, la majeure partie des importations et des ventes de produits stupéfiants est le fait de groupes criminels (…) dont les membres, parfois des fratries entières, ont des liens ethnolinguistiques avec les producteurs marocains, facilitant les transactions commerciales et les investissements (blanchiment) au Maroc ou dans d’autres pays du Maghreb. »
Rappelons qu’en 2010 la Turquie a supprimé les visas pour les ressortissants iraniens, yéménites, libyens, syriens, marocains et tunisiens, révolutionnant ainsi les flux migratoires à destination de l’Europe et faisant de la Grèce le nouvel homme malade de notre continent.
Mais la date-clef demeure celle du 14 juin 1985, lorsque la France, l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas signaient, à Schengen, la suppression à partir du 1er janvier 1990 des frontières physiques entre ces pays. Le Parlement français attendait 1991 pour ratifier les Accords de Schengen devenus Traité. En 1997, le Traité d’Amsterdam étendait les dispositions de Schengen à tous les pays de l’Union (sauf le Royaume-Uni et l’Irlande) et supprimait la clause de sauvegarde nationale permettant à un Etat de rétablir des frontières en cas de crise grave. Le piège se refermait. Quatre ans plus tard, le livre de Jean Raspail Le Camp des saints devenait malheureusement réalité avec l’échouage volontaire sur les côtes varoises, le 23 février 2001, d’un cargo transportant un millier de Kurdes bien décidés à rester… ce qu’ils ont d’ailleurs fait. Cette affaire n’était qu’un avant-goût des mouvements de population qui nous submergent aujourd’hui. Tout le reste est littérature…
Françoise Monestier 03/04/2014
https://www.polemia.com/les-mecanismes-de-limmigration-humanitaire/
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POURQUOI L'IMMIGRATION EST-ELLE L'ABOUTISSEMENT DES VALEURS RÉPUBLICAINES ?
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Hayange : la fête du cochon dérange

Faudra-t-il un jour supprimer le mot « cochon » de toutes les expressions françaises où celui-ci apparaît et le remplacer par un autre mot, comme transformer « cochon qui s’en dédit » par « merguez qui s’en dédit » ? Allez savoir. Le mot, comme l’explique Fabien Engelmann, maire FN d’Hayange (Moselle), semble être devenu un gros mot. Du moins aux yeux de quatre artistes – Caroline Loeb, Eve Angeli, Enzo Enzo et Ana Ka – et du producteur de leur spectacle Drôles de dames, Olivier Kaefer. Invités à venir chanter à Hayange le 3 septembre prochain, ils ont préféré annuler la prestation prévue de longue date en apprenant que celle-ci avait pour intitulé : Fête du cochon. Nos traditions d’abord. -
Emmanuel Macron remis à sa place par le Premier ministre polonais

Pour qui se prend Emmanuel Macron ? Il peut bien s’imaginer en Jupiter lorsqu’il prend sa douche mais il n’impressionne guère les gouvernements des pays d’Europe centrale.
En quelques jours, la politique diplomatique de la France avec la Roumanie et avec la Pologne a viré au cauchemar par la faute de l’arrogance d’Emmanuel Macron.
Ce fut d’abord un premier échec en Roumanie sur les travailleurs détachés, puis un deuxième échec cinglant en Pologne à la suite des déclarations du président français, vendredi à Varna, affirmant que Varsovie faisait “une nouvelle erreur” en refusant de s’aligner sur la position française de durcir les accords sur les travailleurs détachés, ajoutant que la Pologne se “mettait en marge de l’Europe sur de nombreux sujets”.
Et Macron de déclarer avec mépris “La Pologne n’est en rien ce qui définit le cap de l’Europe” avant de conclure, condescendant, que “le peuple polonais mérite mieux que cela”.
Emmanuel Macron renouait ainsi avec son discours du 21 juin critiquant ceux qui voient dans l’Europe un « supermarché », c’est-à-dire les pays d’Europe centrale qui voudraient avoir les avantages de l’UE sans s’encombrer de la solidarité, notamment sur l’accueil des réfugiés.
La réplique de Beata Szydlo, premier ministre de Pologne, a été cinglante :
« Peut-être ces déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d’expérience et de pratique politique, ce que j’observe avec compréhension, mais j’attends qu’il rattrape rapidement ces lacunes et qu’il soit à l’avenir plus réservé »
« Je conseille à M. le président de s’occuper des affaires de son pays, il réussira alors peut-être à avoir les mêmes résultats économiques et le même niveau de sécurité de ses citoyens que ceux garantis par la Pologne. »
« Ce n’est ni le président de la France ni aucun autre dirigeant qui décidera personnellement de l’avenir de l’Europe, mais l’ensemble des membres de la communauté. (…) Nous avons les mêmes droits que la France, que les autres pays membres. »
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[NOVLANGUE] LES "IDÉOLOGIES" CACHÉES SOUS LA DÉMOCRATIE OU LA CONQUÊTE DES TÊTES
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A Calais, les problématiques liées à l'immigration deviennent infernales
Après le maire de Calais mercredi, le président du port de Calais-Boulogne Jean-Marc Puissesseau rencontre le ministre de l’Intérieur. En effet, depuis mai-juin, le nombre d'immigrés découverts dans les remorques des poids lourds contrôlés au port de Calais repart à la hausse, surtout la nuit. Selon les chiffres donnés par UNSA-Police, les camions contrôlés « positifs » (présence d'immigrés) sont en hausse continue :
- 190 en avril
- 250 en mai
- 280 en juin,
- 350 en juillet
- 230 à la date du 24 août.
Et le nombre d'immigrés découverts ne cesse de croître :
- 700 migrants ont été découverts dans les camions en avril,
- 1 000 en mai,
- 1 100 en juin,
- 1 250 en juillet
- déjà 900 au 24 août.
En début de semaine, de violentes bagarres ont opposé des migrants Érythréens et Afghans faisant près d’une vingtaine de blessés au total. Fait nouveau, ces rixes rassemblent entre 100 et 200 migrants. Ludovic Hochart d’UNSA-Police et Gilles Debove d’Unité-SGP-Police-FO constatent :
« Si les bagarres entre migrants ont toujours existé pour des guerres de territoires, désormais, elles sont plus violentes. D’une part, parce que les migrants sont plus nombreux, ils se comptent par centaines alors qu’avant c’était par dizaines. D’autre part, les migrants sont plus armés, ils se battent avec des lance-pierres, des bâtons, des battes de base-ball »
David Létendart, secrétaire (CGT) au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) au port, confirme :
« Les migrants qu’on intercepte sont plus agressifs. Ils ont des cutters, des tournevis, des barres de fer… »
Gilles Debove craint pour la sécurité publique :
« Lors des rixes de cette semaine, les effectifs de police du commissariat ont été mobilisés. De fait, il n’y avait pas assez d’hommes pour assurer la sécurité publique».
Je ne sais pas si la sécurité personnelle est plus importante que la sécurité nationale... mais ce que je constate c'est que ni la sécurité des immigrés ni la sécurité publique ne sont désormais assurées.
par Michel Janva
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I-média#164 Barcelone : Entre mensonges médiatiques et manipulation
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PIERRE CASSEN : « CELA NE NOUS DÉRANGE PAS D’ÊTRE CLASSÉS ISLAMOPHOBES ! »
Le maire Front national d’Hayange, Fabien Engelmann, vient d’être mis en cause dans un article du Monde parce qu’il allait participer aux 10 ans du site Riposte laïque, le 2 septembre prochain à Rungis. Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, réagit au micro de Boulevard Voltaire.
http://www.bvoltaire.fr/ne-derange-detre-classes-islamophobes/
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