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France et politique française - Page 2697

  • La décomposition politique est quasi-terminée, mais la recomposition pas encore

    Jérôme Fourquet, de l'Ifop, est interrogé par Eugénie Bastié dans Le Figaro sur la recomposition politique tant annoncée. Extraits :

    "Pour qu'il y ait recomposition, il faut qu'il y ait eu décomposition. Je dirais que la décomposition est quasi-terminée, mais que la recomposition, elle, n'est pas encore arrivée complètement à son terme. L'ancien monde n'a pas totalement été renversé.

    Pour faire une analyse globale de la situation politique de notre pays, il faut repartir du premier tour de l'élection présidentielle, qui est le plus pertinent et le plus révélateur de l'état du rapport de forces réel, car le second tour n'a été qu'un plébiscite contre Marine Le Pen, et les législatives ont été marquées par une très forte abstention. La réalité du paysage électoral français, ce sont quatre grands blocs qui se tiennent à quelques points d'écart. D'un côté, les deux tenants de l'ancien monde, Fillon et Mélenchon, incarnations chimiquement pures du clivage droite/gauche traditionnel. De l'autre, les deux représentants du clivage entre «patriotes et mondialistes» ou «nationalistes et progressistes» que sont Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Ce dernier clivage n'est pas nouveau: il s'exprime depuis 25 ans dans des scrutins de mode binaire comme les référendums sur l'Union européenne, où pouvaient s'amalgamer le «non» de droite et le «non» de gauche. Mais c'est la première fois dans une présidentielle qu'il trouve une incarnation dans un duo s'opposant terme à terme car jusqu'à présent seul le camp du «non» était représenté avec Marine Le Pen. Or dans cette campagne, la France du «oui» a trouvé en Emmanuel Macron son champion.

    Le clivage droite-gauche a-t-il complètement disparu?

    Non, mais il s'est fait (temporairement? l'avenir nous le dira) supplanter par ce nouveau clivage, qui s'est imposé de justesse (21,5% pour Marine Le Pen qui se qualifie ainsi de justesse en finale devant François Fillon à 20%) mais qui a des ressorts profonds. Cette fracture entre deux France, celle des «gagnants» et celle des «perdants» de la mondialisation s'observe dans de nombreux pays occidentaux. On la retrouve aux États-Unis dans le duel Trump/Clinton, en Autriche lors de l'élection présidentielle ou bien encore à l'occasion du Brexit en Grande-Bretagne. C'est donc un phénomène majeur et puissant. Tout se passe comme si cet affrontement était la traduction électorale d'un nouveau clivage sociologique, culturel et ethnique dans les sociétés occidentales confrontées à trente années de globalisation, globalisation qui s'est matérialisée par une désindustrialisation accélérée, une aggravation de la fracture territoriale entre métropoles et «territoires périphériques» pour reprendre l'expression de Christophe Guilluy et le développement d'une immigration importante.

    Après la piètre performance de Marine Le Pen dans l'entre-deux tours, peut-on considérer que le FN sort affaibli de cette présidentielle?

    Même si Marine Le Pen a été sévèrement battue, le Front national a atteint un niveau inégalé. Il bénéficie d'un ancrage profond qui se sédimente dans certains territoires, notamment ceux où le chômage est très fort et où une majorité de la population ne paye pas d'impôt sur le revenu. Les causes de fond qui ont nourri la dynamique frontiste dans ces territoires et dans les milieux populaires ne vont pas disparaître d'un coup de baguette magique, le terreau reste très fécond. Pour autant, la présidentielle a abîmé la crédibilité personnelle de Marine le Pen.

    À ce propos, il est intéressant de faire un petit retour en arrière.On ne comprend pas le succès de Sarkozy en 2007 si on ne revient pas à 2002. La «divine surprise» de la qualification de Jean-Marie Le Pen au nez et à la barbe de Lionel Jospin s'est transformée au second tour en cauchemar avec un candidat FN littéralement écrasé et ne progressant quasiment pas par rapport au 1er tour. Les électeurs frontistes comprennent alors que la marche est vraiment trop haute et que beaucoup d'eau passera sous les ponts avant que Jean-Marie Le Pen accède un jour au pouvoir. C'est alors que Nicolas Sarkozy leur tend la main en leur offrant la possibilité de miser sur un candidat pouvant devenir Président et mettre ainsi en œuvre certaines de leurs idées à condition de mettre un peu d'eau dans leur vin. C'est une possibilité toujours ouverte pour la droite. Même si aujourd'hui la force électorale du FN est plus importante qu'à l'époque, la déception vis-à-vis de la performance de Marine Le Pen est grande dans son électorat.

    La droite est en ordre dispersé à la rentrée. Peut-elle selon vous se relever du «choc» Macron, Y a-t-il selon vous un espace politique pour un bloc conservateur à droite?

    Il va être très difficile pour LR d'articuler un discours libéral qui ne soit pas uniquement dans la surenchère. En effet, sur la plupart des réformes économiques proposées par Macron (réforme du marché du travail, réduction des dépenses publiques), il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette entre l'électorat LR et l'électorat En Marche. Sur le plan économique, les leaders de la droite ont donc le choix entre conspuer le manque d'audace du président et se constituer en bloc de «vrais libéraux» (mais cette ligne est sociologiquement très minoritaire dans le pays), ou bien tenter d'adopter une ligne conservatrice et sociale, s'adressant à la classe moyenne et à la «France qui se lève tôt» qui s'est totalement détournée de François Fillon lors de la présidentielle. Puisqu'il leur est très difficile en ce début de quinquennat d'avoir une marge de manœuvre pour se distinguer de Macron sur le plan économique (hormis en adoptant sur une posture politicienne et en jouant sur le mécontentement des retraités sur la CSG), ils ne pourront jouer que sur l'axe régalien-identitaire ou l'axe sociétal (famille, éducation). [...]"

    par Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/08/la-d%C3%A9composition-politique-est-quasi-termin%C3%A9e-mais-la-recomposition-pas-encore.html

  • L’ENTRÉE DE TERRORISTES ISLAMISTES PARMI LES « MIGRANTS » SE CONFIRME

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    Il n’est plus possible – aujourd’hui – d’avoir une politique migratoire qui ne tienne pas compte de la sécurité des Français.

    Salah Abdeslam, survivant du commando ayant commis les attentats du 13 novembre 2015 et qui croupit en prison à Fleury-Mérogis, aurait convoyé, en 2015, treize terroristes, formés par l’État islamique, depuis la Hongrie, nous apprend, le 14 août, le journal hongrois Magyar Idök. Ce fut, notamment, le cas pour trois membres du commando du Bataclan – Ismaël Omar Mostefaï, Foued Mohamed-Aggad et Samy Amimour -, récupérés par Abdeslam, le 17 septembre 2015. Ils s’étaient infiltrés dans la zone Schengen par la frontière entre la Hongrie et la Serbie, dissimulés parmi les flots de migrants.

    Comble de l’ineptie, Salah Abdeslam aurait même profité de l’assistance involontaire des nombreux bénévoles qui venaient en aide aux migrants à Budapest ! Il a même séjourné, à deux reprises, dans l’appartement du membre d’une organisation humanitaire. Pour compléter le tableau, il faut se souvenir qu’un Irakien, Ammar Ramadan Mansour Mohamad al Sabaawi, l’un des terroristes du Stade de France, avait aussi pris la route des Balkans. L’un de ses frères, Ahmad, inquiète toujours les services de renseignement qui estiment plausible qu’il ait aussi gagné l’Europe en vue d’y conduire des attaques.

    Le premier enseignement de cette information, c’est que nous avons la preuve que d’autres terroristes que ceux du Bataclan se sont mêlés et se mêlent encore sans doute aux « migrants », malgré tout ce que peuvent dire les thuriféraires des bienfaits liés à l’immigration massive, en premier lieu notre Président, Emmanuel Macron. Et nous continuons à faire fi de cette situation, quitte à dégrader le niveau de sécurité des Français. Souvenons-nous, aussi, que la branche libyenne de l’État islamique avait menacé, dès février 2015, d’envoyer 500.000 migrants sur les côtes italiennes afin de créer un désastre humanitaire si se précisait une intervention militaire internationale en Libye. 

    Combien sont rentrés par la Libye ? Je crois que personne ne le sait vraiment, pas même Europol qui annonçait, en 2016, de manière intempestive entre 3.000 et 5.000 terroristes infiltrés en Europe. Mais ce qui est sûr, c’est que l’État islamique revendique toujours ce qu’il fait. Si le flot d’immigration par la Libye a diminué actuellement grâce à l’action des gardes-côtes libyens, la situation d’insécurité qui y règne ne garantit absolument pas l’avenir. Circonstance aggravante : une nouvelle voie d’immigration par le Maroc semble s’ouvrir.

    Le second enseignement, c’est qu’après les attentats du 13 novembre 2015, nous sommes toujours incapables de remettre en cause le dysfonctionnement des accords de Schengen sur le contrôle des frontières extérieures de l’Union européenne et de reprendre le contrôle de nos propres frontières, alors que le Belge Abdelhamid Abaaoud – la tête du réseau des attentats du 13 novembre 2015 – s’était confié à une de ses proches en indiquant que la France était une vraie passoire et qu’il avait lui-même introduit quatre-vingt-dix terroristes !

    Le troisième enseignement, c’est que nous ne tenons pas compte des deux premiers enseignements et restons béats devant ce flot continu de migrants. Macron a un amour immodéré pour l’immigration qu’il veut mieux accueillir, particulièrement la migration algérienne qu’il veut accélérer.

    Les centres d’identification (hubs) au Niger, au Tchad et en Libye proposés par notre Président ne sont que des leurres et ne fonctionneront pas car ils seront fuis par les nouveaux migrants transitant par ces pays. D’ailleurs, les chefs d’État africains lui ont dit, lundi, que seul l’argent consacré au développement pouvait inverser la tendance ! Une fin de non-recevoir polie. Il n’est plus possible, aujourd’hui, d’avoir une politique migratoire qui ne tienne pas compte de la sécurité des Français.

    http://www.bvoltaire.fr/lentree-de-terroristes-islamistes-parmi-migrants-se-confirme/

  • Jupiter fait du terrorisme islamique "sa priorité N°1" - Journal du mercredi 30 août 2017

  • Du bistrot de Mélenchon à la nouvelle morale bourgeoise

    Jean-Luc Mélenchon sait pertinemment qu’une très large partie de l’électorat qu’il convoite mais qui rejette ses outrances antinationales, à savoir le monde ouvrier, celui des catégories populaires, votent massivement pour le FN – du moins chez ceux qui n’ont pas pris la fâcheuse habitude de déserter les bureaux de vote. Une réalité qui le dirigeant socialo-trotskyste accepte mal et qui l’a conduit  à commettre une erreur basique en politique, celle consistant à insulter les électeurs du camp adverse. Dans son discours prononcé à Marseille lundi, ce membre du Grand Orient n’a pas caché  son mépris pour la plèbe gauloise. Il a qualifié les électeurs frontistes et marinistes de « gros ballots qui font du bruit dans les bistrots »… ce bistrot qui est   le parlement du peuple selon la célèbre sentence de Balzac. Quant au  FN  il n’accueillerait selon lui qu’un « ramassis de poules mouillées » (sic). « Peppone d’opérette » selon Louis Aliot, M. Mélenchon fait du bruit et des phrases, prend des postures viriles pour tenter d’incarner l’opposition principale à la politique d’Emmanuel Macron. Pourtant, et ils ne s’en sont pas cachés, bien au contraire, une majorité écrasante des cadres de son parti ont ouvertement voté et appelé à voter Macron … tout comme les électeurs mélenchonistes  des quartiers pluriels qui soutiennent les politiciens leur promettant de garder une attitude ouverte et généreuse sur les questions migratoires.

    Il y a les maladresses de Jean-Luc Mélenchon, il y a aussi les approximations de Sylvain Rakotoarison, qui dirige un blogue de réflexions sur l’actualité plutôt confidentiel. Celui-ci a consacré un long article à l’ex Premier ministre et maire de Lyon Raymond Barre à l’occasion du dixième anniversaire de sa mort - M. Rakotoarison se dit lui même barriste – qui a été repris sur le site Agoravox nettement plus fréquenté par les internautes.

    Sylvain Rakotoarison s’arrête assez longuement sur un épisode de la vie politique de Raymond Barre, en l’espèce « sa maladresse lors de sa réaction sur TF1 au terrible attentat antisémite de la rue Copernic le 3 octobre 1980 (il était alors Premier ministre) :  Cet attentat odieux qui voulait frapper les Israélites qui se rendaient à la synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic . Il avait dû s’expliquer devant les députés le 8 octobre 1980 en réaffirmant que malgré la tournure de la phrase qui pouvait susciter l’ambiguïté, celle de considérer que les Juifs étaient coupables et n’étaient pas des Français, ses compatriotes juifs faisaient bien partie de l’ensemble de la nation et qu’il n’y avait pas opposition. Mais il n’avait pas voulu dire simplement qu’il avait été maladroit et qu’il le regrettait. »

    « Ce reproche l’a rendu très amer pendant les décennies qui ont suivi cette malheureuse polémique. Juste avant de mourir, dans ses dernières déclarations publiques avant de tomber dans le coma, sur France Culture, interrogé par Raphaël Enthoven le jeudi 1er mars 2007 dans l’émission Le rendez-vous des politiques, il a franchi la ligne rouge en se lâchant, en évoquant le  lobby juif capable de monter des opérations indignes contre lui » – « Je considère que le lobby juif – pas seulement en ce qui me concerne – est capable de monter des opérations indignes, et je tiens à le dire publiquement » ait affirmé plus précisément M. Barre, NDLR).

    Et l’auteur de l’article d’en tirer la conclusion dont chacun pourra juger de la fine pertinence: « C’était hélas une triste illustration du fameux naufrage de la vieillesse dont parlait De Gaulle pour expliquer Pétain. » « Il a aussi choqué beaucoup de monde (dont moi), écrit-il encore, en parlant de son ancien collègue universitaire à Caen, Bruno Gollnisch (élu FN condamné pour propos négationnistes) qui était un conseiller municipal de Lyon qui se conduit correctement : Moi, je suis quelqu’un qui considère que les gens peuvent avoir leur opinion, c’est leur opinion. Et par ailleurs, quand je les ai vu fonctionner dans un climat particulier, je reconnais leurs qualités. (…) Certes, je blâmais les propos de M. Gollnisch, mais j’ai tellement entendu les propos de M. Gollnisch à Lyon que cela finissait par ne plus m’émouvoir. Quand on entend à longueur de journée tout ce qui se dit à droite et à gauche, à la fin, on n’y porte plus attention. Et j’ai dit en parlant de Gollnisch que je blâmais ce qu’il avait dit, mais que pour le reste, je l’avais connu et que c’était un homme bien. C’était un bon conseiller municipal et que ceux qui ne sont pas satisfaits de cela pensent ce qu’ils veulent. » 

    Dans les faits, Bruno Gollnisch et Raymond Barre avaient siégé ensemble à la Commission des Affaires Etrangères à l’Assemblée Nationale de 1986 à 1988, au Conseil Régional Rhône-Alpes, au Conseil Municipal de Lyon durant six années comme au Conseil d’Administration de l’Opéra. Il avait d’ailleurs tenu à prendre la défense de l’ex Premier ministre de nouveau attaqué violemment par le Crif  après son entretien sur France Culture : « Raymond Barre n’est certainement pas antisémite, sa vie personnelle en témoigne, pas davantage que je ne le suis. Certains groupes de pressions et associations s’ingénient à fabriquer des antisémites là où il n’y en a pas,  il est regrettable que M. Barre soit réduit à une déclaration malheureuse faite il y a 25 ans ».

    L’année suivante à l’occasion de l’hommage rendu à R. Barre avec l’inauguration d’un d’une place portant son nom à Lyon, l’élu frontiste avait salué la mémoire d’un homme qui a eu « le courage de dire cette estime à mon égard au moment où les chacals et les hyènes se déchaînaient dans une invraisemblable et absurde campagne de diabolisation (…). Honneur à celui qui a eu le courage, alors qu’il n’avait rien à y gagner, de ne pas hurler avec les loups, fût-ce contre un adversaire. L’Histoire lui donnera raison.»

    Précisons aussi que Sylvain Rakotoarison, écartons a priori  l’hypothèse du mensonge diffamatoire délibéré,  maîtrise imparfaitement son sujet car Bruno Gollnisch au final n’a jamais été condamné pour propos négationnistes. Rappelons les faits: lors d’une conférence de presse tenue le 11 octobre 2004, l’universitaire et député frontiste réitère à la demande d’un journaliste son attachement à la liberté d’expression et de recherche, et rappelle la responsabilité des communistes soviétiques dans le massacre de Katyn. Il s’en suivra une sidérante cabale politico-médiatique et judiciaire. Elle entraînera le 3 mars 2005,  au terme d’une campagne haineuse, sa suspension pour cinq ans  de l’université de Lyon III.  Blanchi par un non-lieu éclatant du juge d’instruction Chauvot, il aura le triste privilège d’être le seul justiciable de France poursuivi par deux voies différentes pour les mêmes faits sur ordre direct et revendiqué de Dominique Perben, alors Garde des Sceaux et … candidat à la Mairie de Lyon.  Il faudra attendre 2009, pour qu’il soit totalement blanchi par les onze magistrats de la Chambre criminelle de la Cour de Cassation des accusations portées contre lui. 

     C’est bien  en vertu de l’application de l’inique, la scélérate, la stalinienne loi Gayssot dénoncée alors  par  de nombreuses personnalités insoupçonnables comme Annie Kriegel, Pierre Vidal-Naquet, Madeleine Ribérioux, Simone Veil, par des juristes, des universitaires et des  figures politiques  que Bruno Gollnisch fut persécuté. Une loi souligne-t-il qui en 1990, lors de son adoption, eu contre elle le vote de  256 députés d’opposition  de droite, « parmi lesquels Jacques Chirac, Pierre Mazeau, Jean-Louis Debré, François Fillon, Dominique Perben, Jacques Toubon… lesquels une fois au pouvoir, au lieu de préparer son abrogation, en firent une application particulière à leur adversaire politique que je suis ! Incidemment, dans cette action, transparaît l’attitude constante de la  droite  parlementaire, dans ce domaine comme dans tous les autres : reniement de ses convictions, et trahison de ses électeurs. »

    Vrai résistant de la première heure, co-fondateur de l‘UDF,  journaliste, Alain Griotteray (1922-2008)  mettait en  garde  ses lecteurs dans Le Figaro sur  une évolution pernicieuse dont nous avons aujourd’hui la terrible confirmation : « L’autre loi Gayssot, immatérielle celle-là, présente l’intérêt supplémentaire d’être rétroactive : elle travaille à revisiter l’Histoire. Elle inspecte les écrits et les dires du temps jadis, se moque des anachronismes, et tranche du bien comme du mal. Au point d’instaurer une nouvelle morale bourgeoise, bien plus forte que la morale victorienne : les bons sentiments y règnent en maîtres, l’hypocrisie et la lâcheté aussi. »

    Nouvelle morale bourgeoise dont est pétrie  elle aussi la direction  de La France Insoumise et sa vision désincarnée, hors-sol, abstraite de notre nation et de notre peuple ;  là encore, au-delà des apparences et des coups de com, il ne suffit pas pour s’en affranchir de refuser de porter une cravate dans un hémicycle.

    https://gollnisch.com/2017/08/29/bistrot-de-melenchon-a-nouvelle-morale-bourgeoise/

  • ROBERT MÉNARD : EN PLEIN BRAS DE FER AVEC LE FN, ROBERT MÉNARD S’EXPLIQUE

    Le maire de Béziers, élu avec le soutien du FN, répond, en exclusivité, à nos questions sur ses rapports avec le parti de Marine Le Pen. Sans langue de bois.

    BV. Les réactions des responsables du Front national n’ont pas été tendres au lendemain de la publication de votre lettre ouverte

    RM. Je ne mettrai pas tout le monde dans le même panier. Il y a ceux qui ne peuvent pas faire autrement que défendre la ligne officielle même s’ils n’en pensent pas un traître mot. Ils sont les obligés du parti. Certains d’entre eux n’hésitent pas, d’ailleurs, à me dire qu’ils sont d’accord avec ce que je dis… mais seulement en privé. Et se contentent de la langue de bois habituelle dès qu’ils s’expriment dans les médias. C’est ce double langage qui participe à discréditer la classe politique.

    Il y a ceux qui se sont gardés de toute déclaration publique. Ou se sont contentés du « minimum syndical »… Nous pensons quasiment la même chose mais c’est évidemment plus facile, pour moi, de le dire, n’étant ni dans l’appareil ni même dans le parti.

    Enfin, il y a ceux que j’appellerai les « philippotistes ». Ceux-là mêmes qui sont directement responsables des dernières défaites de notre camp. Ils n’existent que par le bon vouloir de Marine Le Pen. Ils n’ont pas de base militante.

    Ils sont des apparatchiks qui sont battus chaque fois qu’ils se présentent devant les électeurs. Mais ils persistent et signent. Ils sont les ayatollahs du « ni droite, ni gauche » ou de la sortie de l’euro.

    C’est à un véritable règlement de comptes que vous vous livrez…

    Je suis soucieux, et seulement soucieux, de gagner, pas pour un parti mais pour la France. Je sais ce que nous devons à Marine Le Pen. Mais je ne veux pas cacher mes désaccords. Et je ne les ai d’ailleurs jamais cachés. Je crois, par exemple, qu’avoir mis en première position des 144 propositions de la présidentielle la question européenne était une erreur. Il me semble que les Français ont d’autres priorités : la sécurité, la vague migratoire, l’islamisme qui grignote du terrain et sa version terroriste, le chômage, l’échec scolaire, les familles qui prennent l’eau… Jamais, dans ma ville, un Biterrois n’est venu spontanément me parler de l’euro. En revanche, ils m’interpellent sur leur voisin qui fait du chambard et leur pourrit la vie. Ou sur ce boulot qu’ils n’arrivent pas à décrocher…

    Mais faire de la politique ne peut se réduire au quotidien des électeurs…

    Il me semble, contrairement à ce que vous laissez entendre, que la politique, c’est d’abord cela. J’ai pris la peine de relire ces 144 propositions. Il y a beaucoup de choses sur lesquelles je suis d’accord. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai fait campagne pour Marine Le Pen : j’étais à Villepinte, j’ai pris la parole lors de son meeting à Perpignan. Mais, honnêtement, je ne crois pas un instant qu’on puisse toujours promettre plus sans, dans le même temps, expliquer comment financer ces nouvelles dépenses. Et personne ne me convaincra que lutter contre la fraude, diminuer de façon drastique l’immigration et reprendre ce que nous donnons à l’Europe suffiraient à remplir les caisses de l’État. Vous me direz que tous les partis font la même chose en période électorale : promettre, promettre, promettre… Oui, c’est vrai.

    Mais c’est justement pourquoi ils échouent. Regardez Emmanuel Macron. Il n’a cessé – avec sa désormais célèbre formule « en même temps » – de faire entendre à chacun ce qui plaisait à leurs oreilles. On voit le résultat : une chute de popularité qui bloquera encore une fois la machine à réformer…

    Parce que vous voulez des réformes d’Emmanuel Macron ?

    Je me réserve le droit de dire que, sur tel ou tel point, il a raison. J’en ai assez de cette attitude qui consiste à ne jamais reconnaître que votre adversaire peut être dans le vrai. Sur certains points, je suis d’accord sur la loi Travail. Pour connaître les petites entreprises de ma ville, je sais à quel point la lourdeur du Code du travail finit par les décourager d’embaucher. Alors, on peut, comme Jean-Luc Mélenchon, la CGT ou Florian Philippot, tenir un discours démagogique, faire du « dégagisme ». Les Français savent bien que ce n’est pas aussi simple que veulent nous le faire croire ces politiciens à la petite semaine ou ces syndicalistes ultra-politisés. Mais il est tellement plus confortable de se contenter de slogans.

    Le réel, lui, est un peu plus compliqué… Mais que connaît un Florian Philippot de la réalité ? Les entrées de gare où il va distribuer des tracts et les salles de classe où l’on ouvre les urnes et où il constate qu’il a perdu.

    Vous êtes sévère ! On ne joue pas contre son camp !

    Mais je joue pour mon camp. Encore une fois, je veux que nous gagnions. Je ne veux pas que nous soyons le Parti communiste de l’après-guerre, c’est-à-dire un parti protestataire, toujours dans l’opposition. Je me préoccupe des plus humbles, des laissés-pour-compte, des oubliés. Et pour eux, il faut que nous soyons au pouvoir. Avec le Front national, tel qu’il est, nous sommes condamnés à perdre. C’est dur à dire, mais c’est comme ça. Et chacun le sait. Il faut tout changer. En commençant par le programme. J’ai parfois le sentiment de côtoyer une tribu de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Avec une pensée magique. À toute question, à toute interrogation, la tribu répond imperturbable : la faute à Bruxelles ! Comme si l’échec du collège unique avait quelque chose à voir avec l’Union européenne ! Mais c’est tellement commode…

    Il faut redescendre sur terre. Le peuple, ce n’est pas seulement les militants avec qui vous faites des selfies à la sortie des meetings. Faisons preuve de réalisme, de bon sens. Rangeons au placard le vocabulaire de guerre civile, les vieilles nostalgies, le complotisme de salon.

    De quoi je me mêle, m’enverra à la figure Marine Le Pen, comme elle l’a d’ailleurs déjà fait, me rappelant que je ne suis pas membre de son parti. C’est que je me soucie de mon pays et que tout ce qui peut permettre de lui faire regagner sa place me concerne. Je pourrais, c’est vrai, me retirer dans ma province, choisir Béziers et oublier la France. C’est une vraie tentation, tant le mandat de maire me passionne, me comble, tant j’aime cette ville qui m’a choisi. Mais ce serait faire fausse route : bon nombre des problèmes que l’élu local que je suis rencontre ne peuvent trouver une solution qu’au niveau national. Les politiques en matière d’école, d’immigration ou de sécurité, pour ne citer que ces exemples, se décident à Paris. Même si je n’hésite pas à frôler parfois les lignes jaunes pour remédier aux carences, pour ne pas dire aux lâchetés de l’État dans ces domaines…

    Tout le monde n’a pas son Puy du Fou, comme mon ami Philippe de Villiers. Il a construit, pour lui et la joie profonde de ses visiteurs, la France qu’on aime. Et qu’on rêverait de voir s’étendre hors de sa baronnie de Vendée. Alors retroussons-nous les manches.

    Mais vous étiez bien content d’avoir le soutien du Front national lors des municipales de 2014 à Béziers ou à l’occasion des dernières législatives remportées par votre épouse dans la 6ecirconscription de l’Hérault…

    Bien sûr. Mais je pourrais retourner l’argumentaire. Le Front national pense-t-il vraiment qu’il aurait emporté la mairie de Béziers ou le siège de député de ce coin du département s’il avait présenté des candidats portant sa seule casaque ? Poser la question, c’est y répondre.

    Vous êtes beaucoup dans la critique. Mais que faire ?

    D’abord, commençons par balayer devant sa porte. Il est vain de vouloir regrouper, comme je l’ai cru, toutes les chapelles qui occupent l’espace entre Les Républicains et les Frontistes. Les querelles indéfiniment ressassées, les intérêts de boutique, les ego démesurés : tout nous voue à l’échec. Le rassemblement à Béziers a été décevant. J’en porte ma part de responsabilité.

    Alors que faire, comme vous dites. L’avenir n’est plus à un Front national rénové. Il a fait son temps. Même les partis meurent. Emmanuel Macron vient d’en apporter la preuve. Il est illusoire, je l’ai dit, d’espérer quoi que ce soit de ces mouvements qui gravitent entre « droite convenable » et « extrême droite ». Ils sont aussi sclérosés que ces vieux politiques qu’ils passent leur temps à brocarder.

    Le monde a changé et nous n’en avons pas pris la mesure. La déculottée de la présidentielle et des législatives devrait nous ouvrir les yeux. Le désespoir de ceux qui nous ont fait confiance – et continuent à le faire dans nos villes, dans nos territoires – est palpable. On peut toujours regarder ailleurs. Nous en paierons les pots cassés. Mais surtout, avec nous, ce peuple, ce petit peuple que nous nous évertuons à défendre. Il vit difficilement. Il est loin, très loin de cette France que nous décrit – et qu’incarne si bien – notre nouveau chef de l’État. Et je ne veux pas l’abandonner.

    Alors oui, il nous faut construire quelque chose de nouveau, de neuf. Avec qui ? Sur les ruines de qui ? Je n’ai pas les réponses. Et je ne les trouverai pas tout seul. Il faut du collectif, des hommes et des femmes qui soient étrangers au monde de la politique – même si je ne pratique pas le nouveau culte de la « société civile ». Il faut jeter aux orties nos vieilles défroques de militants radotant sur nos campagnes électorales vécues comme autant de combats homériques. Retrouvons la modestie de la vie, l’humilité du quotidien. Ce qui n’empêche pas le courage, la liberté, le panache. Asseyons-nous à la même table et parlons. Sans réflexes dignes de la Guépéou, toujours prêts que nous sommes à excommunier. En tentant d’imaginer un regroupement qui ne singe pas le centralisme démocratique que même les partis de droite ont adopté…

    Faisons preuve d’imagination, disait-on en mai 68. Au profit, non d’un individualisme hédoniste, mais au seul service du bien commun, d’une solidarité exigeante – l’autre nom de la charité. Cela passe, me semble-t-il, par la réaffirmation d’une Europe forte, seule protectrice de nos identités – qui ne sont pas menacées par l’Allemagne mais par l’entertainment américain –, d’un État qui se restreigne à ses missions régaliennes et laisse libre champ à l’initiative, aux talents privés, la réaffirmation de valeurs qui ne sont pas traditionnelles – « rabougries », comme diraient ces frontistes qui préfèrent un Mélenchon à un Wauquiez – mais ancrées dans une histoire, une géographie qui sont les nôtres et la garantie d’un monde riche de ses dissemblances.

    Et Marine Le Pen, dans cette perspective ?

    Je le redis, elle a contribué à sortir son parti de l’ornière poujadiste dans laquelle son père le maintenait. Elle a su le débarrasser, en partie du moins, des nostalgiques d’un temps et d’une rhétorique qui me répugnent. Elle a incarné les espoirs d’un petit peuple oublié de nos élites une fois les élections passées. Elle est forte de convictions, d’une abnégation que je salue et que je respecte. Mais est-elle toujours la mieux placée pour nous faire gagner ? Poser la question ne doit pas être considéré comme blasphématoire. Je ne serais pas étonné qu’elle se la pose elle-même. Elle a assez de courage et d’honnêteté pour ne pas l’exclure.

    Alors, que répondre à votre question ? Que dans ce domaine, aussi, rien n’est écrit. Si ce n’est une certitude : si Marine Le Penveut incarner notre courant de pensée et, surtout, l’emporter un jour, il lui faut se débarrasser de ceux qui, autour d’elle, l’ont fait perdre. Et en faire, à peine les voilà battus, des attachés parlementaires n’est pas le meilleur signe qu’elle puisse donner de sa lucidité.

    http://www.bvoltaire.fr/plein-bras-de-fer-fn-robert-menard-sexplique/

  • Ne pas confondre l’hospitalité et l’immigrationnisme

    6a00d83451619c69e201bb09bdff5c970d-250wi.pngDans Minute, l'abbé de Tanoüarn répond à au pape concernant sa dernière lettre sur les migrants :

    "[...] Une occasion avant la rentrée de revenir sur votre politique en faveur des migrants, une politique que vous n’hésitez pas à tirer des propres paroles de l’Ecriture sainte, en citant dès les premières lignes l’un des cinq premiers livres de la Bible, le Lévitique : « L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un compatriote, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu » (Lv 19, 34). Je crois que l’on peut employer, plutôt que le mot « immigré » qui sent très fort notre ultra- modernité, le mot « étranger ». Toute la Bible insiste sur l’accueil de l’étranger et la civilisation hébraïque est en symbiose sur ce point avec toutes les plus vieilles civilisations de l’humanité, dans lesquelles l’hospitalité est un devoir sacré.

    Il ne vous aura pas échappé néanmoins qu’il existe une petite nuance entre « hospitalité » et « immigration ». L’hôte ne s’installe pas ; l’immigré, si. L’accueil de l’étranger, tel qu’il est recommandé dans la Bible et dans ce passage du Lévitique en particulier, relève du devoir d’hospitalité, qui est sacré. Il ne s’agit pas, pour les juifs, de faire de la place aux étrangers dans la Terre promise, sinon sous certaines modalités bien précises et vraiment drastiques qui sont définies dans la Torah et sur lesquelles nous allons revenir.

    Disons tout de suite que ce qu’on lit dans l’Ancien Testament est exactement l’inverse de l’accueil de l’immigré ; c’est plutôt le nettoyage ethnique. Notre gloire nationale, l’abbé Pierre, malgré ou à cause de sa piété réelle, s’en était d’ailleurs scandalisé, avouant n’avoir découvert ces passages de l’Ecriture que tardivement dans sa vie de prêtre. Des exemples ? Au chapitre 31 du livre des Nombres, Yahvé donne l’ordre à Moïse d’exterminer les Madianites. Madian est une terre au sud de la mer Morte dont les femmes sont coupables d’avoir tenté de séduire les Hébreux pour les détourner du culte de Yahvé. La vengeance de Yahvé a été terrible : « Les Hébreux tuèrent tous les mâles. » Et Moïse insiste : « Tuez toutes les femmes qui ont connu un homme en partageant sa couche. Ne lais- sez la vie qu’aux petites filles qui n’ont pas partagé la couche d’un homme et qu’elles soient à vous » (sic). Comme compréhension de l’étranger, avouons qu’on fait mieux.

    Dans le Deutéronome, cinquième des Livres de la Torah, ce sont les Cananéens qui doivent être exterminés. Moïse l’ordonne. C’est Josué qui passera à l’acte, pour conquérir la Terre promise, en exterminant ses anciens habitants, hommes et femmes : « Josué battit tout le pays [...] il ne laissa aucun survivant. Il frappa d’anathème tout ce qui respirait, comme l’avait ordonné le Seigneur, le Dieu d’Israël » (Juges 10, 40). On pourrait continuer cette funèbre énumération. Une chose est sûre : les Hébreux arrivant dans la Terre promise ne sont pas invités par Yahvé au « vivre ensemble », mais à l’extermination.

    Quant à l’accueil de l’étranger, dont il est question dans le Lévitique, si l’on va au-delà de la simple hospitalité à l’occasion d’une visite, je crois qu’il faut interpréter les passages « accueillants » à travers cette formule au chapitre 12 du Livre de l’Exode : « Si un étranger en résidence chez toi veut faire la Pâque pour Yahvé, tous les mâles de sa maison devront être circoncis, il sera alors admis à le faire, il sera comme un citoyen du pays. Mais aucun incirconcis ne sera admis à le faire ; la loi sera la même pour le citoyen et pour l’étranger en résidence chez vous... » (12, 48). Nous tenons là le sens réel du passage cité par vous, sainteté : les étrangers en Israël seront traités comme les « souchiens » du moment qu’ils se convertissent, s’étant fait circoncire. Loin de respirer la largeur d’esprit et l’accueil de ceux qui n’ont pas la même culture, ces vieux textes exhortent tous à une assimilation, qui, si elle est impossible, doit céder la place à l’extermination.

    [...] C’est le Christ qui ne fait acception de personne, pas le Vieux Testament... Ce qui ne signifie pas qu’un chrétien doit accueillir les immigrés pour qu’ils habitent sa terre en en modifiant l’équilibre culturel, mais qu’il doit secourir celui qui est dans la difficulté en s’investissant personnellement. De même que l’on ne doit pas confondre l’hospitalité et l’immigrationnisme, de même il ne faut pas confondre l’universalisme chrétien respectueux de chaque identité et le mondialisme qui les détruit."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Je propose un accord avec la classe politique : Vous restez corrompus autant que vous voulez mais vous arrêtez l’immigration »

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°189 – août 2017)

    Quelques tweets de juillet et août…

    « Sur l’invasion de l’Europe »

    Immigrés, migrants, réfugiés, exilés, demandeurs d’asile : le lexique immigrationniste est riche. Manque juste le terme exact : Envahisseurs

    Une preuve, une seule, que les immigrés sont là, non pour s’intégrer mais pour occuper ? Ils sont tous favorables à la poursuite de l’immigration

    #GrandRemplacement « La grande évasion » date de 1963. La Grande invasion a commencé à peu près au même moment.

    Dans le monde étouffant créé par les immigrationnistes, rares sont les sujets qui n’ont pas un lien plus ou moins direct avec l’immigration

    L’avenir de l’Europe ? Un condensé de Liban, de Brésil et de Nigéria

    « Sur les Dissidents »

    Défendre l’Europe, ses peuples, son territoire et sa civilisation n’a rien à voir avec le racisme

    En France le Système mondialiste et immigrationniste mûrit le coup de filet contre les Dissidents auquel il procédera inéluctablement.

    « Sur les immigrationnistes »

    La seule chose que les Immigrationnistes et les Dissidents ont désormais en commun c’est une haine réciproque, chaque jour grandissante.

    Les immigrationnistes auraient reproché aux Résistants d’être mus par la haine et obsédés par l’invasion allemande

    La haine est moralement et pénalement condamnable. Toutefois il est légitime de haïr ceux qui s’opposent à l’immigration.

    1984. Ceux qui font entrer les immigrés se présentent comme les Résistants. Ceux qui s’opposent à l’invasion sont traités de collabos.

    Une solution viable serait de partager la France en deux : le sud, par exemple, aux immigrés et aux immigrationnistes. Le reste aux autres

    Éructant, insultant, se contenant à peine, Ils nous accusent nous d’être mus par la haine.

    Le syllogisme immigrationniste. La haine raciale est interdite. Vouloir l’arrêt de l’immigration en relève. Opinion dès lors interdite

    Kit immigrationniste : tutoiement, insulte, menace, délation, commisération, psychiatrisation.

    Ils sont venus car les immigrationnistes les ont fait venir : pas de raison donc de haïr les immigrés. Les immigrationnistes par contre…

    La plupart des immigrationnistes n’auront pas assez d’argent pour se protéger de l’invasion qu’ils auront souhaitée

    « Sur le Système »

    Le Système mondialiste et immigrationniste = finance + multinationales + politiciens + haute administration + juges + médias + artistes.

    Chaque jour, le Système mondialiste et immigrationniste cherche le moyen de ne pas respecter les voeux du peuple (Brexit, Trump, UE…)

    En principe ennemis jurés, adorateurs du profit et obsédés de l’égalité s’entendent sur le dos de la population pour imposer l’immigration

    Ennemis jurés pourtant, les Bobos et Banquiers S’entendent à merveille pour nous éliminer

    « Sur les humanitaires »

    Un petit tour en bateau pour les provocateurs-glandeurs des ONG : boulot tranquille bien payé + bonne conscience + beau bronzage.

    Le feuilleton de l’été : « L’invasion de l’Europe ». Episode 72 : « l’agriculteur provocateur-glandeur »

    Herrou, faux agriculteur, vrai provocateur.

    « La solidarité avec les envahisseurs n’est pas un délit ». C’est vrai : elle relève de la trahison, et c’est un crime.

    L’action des ONG type MSF n’est pas délinquante : elle est criminelle. Quel plus grand crime que de contribuer à détruire l’Europe ? 

    « Sur l’économie »

    Mondialisation = délocalisations = chômage = assistanat = déficits = dette = intérêts versés aux banquiers. D’où Macron-Rothschild.

    Les banquiers, qui prêtent à l’Etat, ont intérêt à ce que déficits et dette soient les plus élevés possible. Macron-Rothschild s’y emploiera

    Continuer à faire peser sur la classe moyenne un impôt sur le revenu dont le produit est versé aux banquiers au titre des intérêts de dette

    L’Etat s’est endetté pour prêter aux banques en difficulté. Et il verse des intérêts aux banques qui financent sa dette. Macron-Rothschild

    Et le capitalisme mondialisé poursuit son entreprise de concentration de la richesse entre les mains des tireurs de ficelles

    La mondialisation a permis délocalisations et financiarisation. La petite classe qui tire les ficelles a pu s’enrichir inconsidérément

    Capitalisme = profits privés, pertes publiques

    Dans l’Europe envahie, les questions économiques sont tout à fait subalternes. 

    « Sur Macron et la classe politique »

    Macron, fondé de pouvoir choisi par les banquiers, Fait venir les migrants pour les remercier

    Macron aime les migrants et pensent qu’ils sont une chance Et c’est à lui, hélas, qu’on a donné la France

    Banquiers, Migrants, Bobos, Ennemis des militaires, il a été choisi pour tous les satisfaire

    Macron aime subir la poigne de Trudeau. Ils échangent des œillades et rient sur notre dos

    Hollande pour nuire au peuple avait pris Taubir. Macron devait choisir : il a retenu Schiappa 

    « Sur Drahi qui étudie le rachat de Charter »

    Quel ogre ! Il a déjà acheté Macron, et ça ne lui suffit pas.

    « Sur la moralisation de la vie publique »

    Je propose un accord avec la classe politique : « Vous restez corrompus autant que vous voulez mais vous arrêtez l’immigration » #Moralisation

    Ferrand, Brigitte, Pénicaud, Mercier… On sent qu’avec le président Macron-Rothschild un puissant mouvement de moralisation est en marche

    « Interdiction des emplois familiaux » Ils pourront toujours embaucher leur maîtresse j’espère ?

    Leur moralisation commencera à être crédible lorsqu’ils auront réduit le nombre des députés et supprimé le sénat

    Ils seront crédibles lorsqu’ils auront aussi réduit le nombre de niveaux d’administration locale (le mille-feuilles)

     « Sur Le Monde »

    Le Monde organe de propagande : immigrationnisme ; féminisme ; homosexualité militante et provocatrice ; légalisation cannabis ; athéisme

    Jour après jour, avec une constance admirable, Le Monde apporte sa pierre à la destruction de l’Europe

    S’abonner au Monde d’il y a 30 ans, passe encore. Plus question depuis qu’il est tenu par les trotskistes et les libéraux-libertaires.

    S’abonner au Monde, l’organe Kollabo immigrationniste ? Pourquoi pas à Libé tant qu’on y est…

    Rassurez-moi : si Le Monde dissèque l’affaire Grégory, ce n’est pas pour saisir l’occasion de salir la France profonde de souche ?

    (article sur les fake news) Exemple de fausse nouvelle : « Le Monde journal de référence ».

    « La mixité sociale des colonies de vacances » URGENT. Mixité sociale. Journaliste du Monde cherche colo pour sa fille à Trappes ou Mantes-la-Jolie

    « Sur l’Afrique, dont l’image est négative »

    Ah bon ? L’Afrique a une image négative ? Pourquoi donc ?

     « Sur les architectes »

    La plupart des architectes contemporains s’arrangent pour vivre dans les endroits conçus par les architectes non contemporains

    Qui a envie de vivre dans les endroits conçus par les architectes contemporains ?

    Les architectes du 20e siècle ont été des acteurs importants de l’enlaidissement du monde 

    « Sur les étudiants »

    Chômeurs diplômés de STAPS. Dépressifs diplômés de Psycho. Glandeurs diplômés de Socio. Fumeurs de chichon diplômés d’Action Humanitaire.

    Il y a trop d’étudiants. Les emplois à pourvoir sont dans le BTP, la restauration, le transport, les maisons de retraite. Pas de sot métier

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • La loi Taubira revient dans le débat interne au parti LR

    Grâce à Alain Juppé et Valérie Pécresse, qui ont estimé que LR devait tourner le dos à toute idée d'abrogation ou de réforme de cette loi civilisationnelle, le sujet est de nouveau sur le tapis, ce qui n'est pas pour nous déplaire. 

    Nicolas Tardy-Joubert, conseiller régional PCD d’Île-de-France, appartenant à la majorité de Mme Pécresse, réagit au micro de Boulevard Voltaire. Il estime que la ligne juppéiste suivie par Valérie Pécresse conduit les LR à dériver toujours plus vers une logique libérale-libertaire.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/08/la-loi-taubira-revient-dans-le-d%C3%A9bat-interne-au-parti-lr.html

  • Le Parti de la France a sa page Facebook

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    Le Parti de la France se dote d'une page Facebook officielle. Nous vous invitons à la « liker » et à la consulter régulièrement, vous y trouverez toutes les actualités de notre mouvement et de ses cadres.

    Merci de converser avec courtoisie et d'éviter les débats stériles pouvant tomber sous le coup de la loi. Les messages jugés inopportuns seront supprimés et les récidivistes bloqués.

    Ensemble, retravaillons au renouveau de la droite nationale, identitaire et sociale !

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/