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France et politique française - Page 2779

  • La France périphérique va t-elle exploser ? Christophe Guilluy

     

  • Fracture Est/Ouest dans l’Union européenne sur l’immigration

    Chard-Immigration-UE.jpg

    8868-20170526.jpgPour Viktor Orbán, il est clair que la résolution votée le 17 mai par le Parlement européen (393 voix pour, 221 contre et 64 abstentions) pour demander le déclenchement de l’article 7 contre son pays est principalement motivée par son refus des quotas d’immigrants clandestins. L’article 7, qui peut priver un pays membre de ses droits en cas de violation des principes fondamentaux de l’UE, nécessitera toutefois l’unanimité de tous les autres gouvernements. La Pologne a déjà promis qu’elle s’y opposerait.

    Le 16, c’était le commissaire européen chargé des Affaires intérieures, le Grec Dimitris Avramopoulos, qui menaçait de sanctions la Pologne, la Hongrie et l’Autriche pour n’avoir encore accueilli aucun immigrant clandestin dans le cadre du fameux système de relocalisation. Le 18, les députés au Parlement européen demandaient l’accélération de la relocalisation des immigrants clandestins. Hormis Nadine Morano, tous les députés LR français ont voté pour, démontrant ainsi qu’en dépit du programme de François Fillon pour la présidentielle, ils continuent de soutenir l’immigration de masse.

    Dans leur résolution de mercredi contre la Hongrie, les députés européens demandaient d’ailleurs entre autres choses « l’abrogation, par le gouvernement hongrois, des lois restreignant les règles pour les demandeurs d’asile et les organisations non gouvernementales ». Ces lois, alliées à la double clôture frontalière édifiée à grands frais par la Hongrie, permettent justement à Budapest de lutter efficacement, pour le plus grand bien de tous les Européens, contre l’immigration illégale, ce qu’Athènes et Rome refusent de faire.

    On le sait, la tâche des pays chargés de surveiller les frontières extérieures de l’UE a été rendue particulièrement ardue par la chancelière allemande Angela Merkel qui a ouvert en grand les portes de l’Allemagne en 2015. C’est justement la raison pour laquelle le Polonais Jarosław Kaczyński a répondu lundi aux eurocrates que c’est l’Allemagne, et non la Pologne, qui doit en supporter les conséquences aujourd’hui.

    A l’opposé de la Pologne, de la Hongrie et de la plupart des pays d’Europe centrale et orientale, Autriche comprise, qui demandent une politique à l’australienne pour stopper l’immigration illégale, le nouveau président français a promis ce week-end au Premier ministre italien Paolo Gentiloni que Paris allait désormais faire preuve d’une plus grande solidarité avec Rome dans l’accueil des « migrants ». Une solidarité qui ne peut qu’inciter toujours plus de « migrants » à tenter leur chance.

    Olivier Bault

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 24 mai 2017

    https://fr.novopress.info/205920/fracture-estouest-dans-union-europeenne-sur-immigration/

     

  • Législatives - Matthieu Danen (FN) : "cette droite a depuis longtemps abandonné le terrain des convictions"

    6a00d83451619c69e201b7c8fa8da7970b-250wi.jpgMatthieu Danen est candidat FN pour la 1ère circonscription de l'Aveyron. Il a accepté de répondre à nos questions.

    Vous avez annoncé votre candidature à l'élection législative pour la 1ère circonscription de l'Aveyron. Pourquoi vous lancez-vous en politique ?

    C'est effectivement la première fois que je me présente à une élection législative mais mon engagement politique remonte à mes 16 ans. J'ai toujours pensé qu'un chrétien se devait d'avoir une action concrète dans la société, qu'il ne pouvait rester passif devant le cours des choses, quelle que soit la forme que son engagement pouvait prendre. Aujourd'hui nous constatons combien malheureusement les catholiques ont abandonné le terrain politique ou à défaut n'ont plus ou ont perdu toute notion de sens politique. Les chiffres du vote catholique pour E.Macron en sont la preuve la plus criante... Plusieurs raisons peuvent être invoquées mais je crois que nous vivons surtout une époque de désorientation profonde tant sur le plan des valeurs que sur le courage qui a fui comme Soljenitsyne l'avait déjà démontré en 1978 dans son discours d'Harvard. Il y a peut être aussi une sorte de résignation devant les combats perdus depuis les années 70 sur la famille et la vie et nous ne savons plus comment porter un message politique sans se heurter à des compromissions qui troublent notre conscience. Malgré la tentation de l'abandon, il faut continuer à résister et à témoigner "à temps et à contre temps".

    J'ai donc commencé à militer dans le sillage de mes parents pour me retrouver engagé avec Philippe de Villiers lors de la création de Combat pour les Valeurs puis du MPF. La chose politique m'a toujours intéressé et c'est ce qui a vraisemblablement conditionné mes études en faisant du droit et Sciences Po. Aujourd'hui implanté en Aveyron, terre imbibée de radical socialisme et de démocratie chrétienne, j'ai décidé de continuer cet engagement pour ne pas tout abandonner à l'ennemi si je puis dire. Le fait de pouvoir encore témoigner une certaine idée de la France est toujours bénéfique et si nous n'en récoltons pas directement les fruits nous œuvrons pour nos enfants et les générations futures.

    Cette circonscription est actuellement détenue par le LR Yves Censi, qui se représente. En 2013, vous étiez candidat à la mairie de Rodez sous les couleurs du PCD. Vous aviez alors dans votre équipe des membres du FN, du MPF et de l'UMP. Pourquoi vous présentez-vous désormais sous les couleurs du FN ?

    Cette circonscription est intéressante à plus d'un titre puisqu'elle englobe Rodez, la capitale de l'Aveyron et tout le nord du département avec en particulier le beau plateau de l'Aubrac que les pèlerins de St Jacques de Compostelle connaissent bien quand ils partent du Puy en Velay pour se rendre à Conques. Yves Censi (LR) en est effectivement le député sortant et se représente pour la 4ème fois (c'est dire s'il souhaite le renouvellement !). Il est le parfait représentant d'une génération politique qui a échoué et qui a trahi les idéaux de la droite. En appelant à voter Macron au deuxième tour des présidentielles, il s'est non seulement disqualifié mais a démontré que cette droite a depuis longtemps abandonné le terrain des convictions. La récente sortie de F.Fillon sur le fait que Sens commun lui aurait plombé sa campagne fait froid dans le dos. Au vrai, je pense que l'élection du Président Macron a enfin clarifié les choses entre une droite juppéiste très libérale et pro-macron et une droite toujours attachée à défendre des valeurs conservatrices. Pour revenir aux municipales de 2014, j'étais effectivement candidat mais sous aucune étiquette particulière si ce n'est Divers Droite car il y avait des accords entre l'UMP et le PCD. M. Poisson, tout en délicatesse, me le rappela en m'excluant du PCD pour candidature dissidente et par le fait qu'il ne supportait pas que des représentants du FN soient sur ma liste... M. Censi put donc se revendiquer du label PCD alors qu'en fait tous ses membres étaient sur la mienne.

    Si j'ai choisi in fine le FN c'est qu'il a su me tendre les bras, me confier des responsabilités alors que les partis LR ou associés n'ont pas su ou voulu des gens de ma génération. Ils nous ont "cornérisés", "méprisés" et même après les manifs pour tous... Je découvre donc un nouveau parti où la solidarité y est déjà plus grande et la confiance plus forte. Je pense que de toute façon la vie politique va se recomposer et que les clivages traditionnels vont laisser place à de nouveaux courants permettant désormais une distinction claire entre patriotes et mondialistes.

    Si vous êtes élu, serez-vous favorable à former un groupe parlementaire  avec des élus d'autres partis, qu'ils soient de LR, de DLF, du PCD, du FN... ?

    Cela me semble d'actualité ! Notre pays a besoin d'une refondation de ses courants politiques et le Parlement en est son meilleur moyen d'expression. Des alliances seront nécessaires pour constituer une opposition véritable au gouvernement du Président Macron. Il faut quand même se rendre à l'évidence qu'avec près de 11 millions de voix, seul le FN s'inscrit aujourd'hui dans la possibilité d'avoir un groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale. Alors j'en appelle à un vote patriotique de sursaut car nous sommes véritablement à un tournant de notre civilisation. Il faut certes retrouver une indépendance et notre souveraineté mais le combat porte aujourd'hui avant tout sur notre identité. Notre culture judéo-chrétienne, nos traditions, nos mœurs sont en danger ! Alors arrêtons les faux semblants et les faux débats, le réflexe sociologique et le politiquement correct ne sauraient une fois de plus guider nos choix. C'est un vote de salut qu'il faut faire pour la France en lui constituant une opposition patriote au Parlement.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Il faut beaucoup d'optimisme pour applaudir

    En dehors de Daniel Cohn-Bendit, fidèle soutien d’Emmanuel Macron, qui n'hésite pas à saluer ce qu'il considère comme un "coup de génie", peu nombreux semblaient en cette après-midi retardataire les enthousiastes du nouveau gouvernement.

    Certes l'équipage ne se compose pas uniquement de gens irrespirables. On répétait depuis plusieurs années, par exemple, et à l'envi, que Le Drian connaissait une solide popularité en milieu militaire. Ceci justifiait, pouvait-on penser, qu'il soit maintenu en poste. Eh bien, non : il ne le désirait pas, dit-on, et sa vision de la défense s'écarte de celle du président, le voici donc aux Affaires étrangères.

    Quant aux armées, elles seront confiées à Mme Goulard dont on croyait savoir la compétence et l'engagement dans les institutions européennes mais, sans préjudice de sa réussite future, dont on ignorait l'intérêt et la compétence pour la chose militaire.

    Finalement les responsables de droite sont restés chez eux, préférant sans doute la proposition hybride de Juppé : je me rallierai, mais après la victoire, et au camp qui l'aura emporté. En bonne chauve souris je trouverai d'excellents arguments prouvant que de toute éternité j'appartiens à cette catégorie politologique qui mérite de s'appeler la droite-gauche : "je suis oiseau voyez mes ailes, je suis souris vivent les rats."

    L’absence d’un ministère dédié officiellement à la famille désole, par exemple, les cercles catholiques. Et elle ne peut pas être considérée comme absolument innocente. (1)⇓

    Mais observons plutôt les ministères effectifs.

    Leur caractère de combinaison typiquement technocratique, de gens, tous ou presque sortis du même moule, et dont les flatteurs vantent la compétence, ne peut échapper à personne.

    Faut-il considérer à cet égard comme une heureuse exception le retour de François Bayrou dans les cercles de pouvoir qu'il avait quittés en 1997, il y a donc 20 ans, après 5 années d'immobilisme à l'Éducation nationale, sous Balladur puis Juppé ?

    En dehors de son honnête désir de combattre les phénomènes de corruption et les "abus de pouvoir" (2)⇓ on peut se demander si la préoccupation actuelle des Français, en matière de politique pénale et pénitentiaire, dont il reçoit la charge, ne requiert pas d'abord un garde des sceaux enterrant radicalement l'ère Taubira.

    Guillaume Tabard dont habituellement nous partageons les conclusions entomologistes relatives à la classe politique, ne nous convainc donc qu'à moitié, quand il écrit : "l'équipe mise en place autour d'Édouard Philippe tourne radicalement la page Hollande." (3)⇓

    Tout dépend en effet de ce qu'on appelle la page François Hollande.

    Pour l'instant par exemple on ne perçoit guère l'intention macronienne novatrice en matière de lutte contre le totalitarisme islamique.

    Hélas, au contraire, dans la foulée de la campagne électorale, on perçoit la même volonté que sous Hollande : celle de ménager l'électorat communautariste, auquel furent vouées tant de déclarations du candidat Macron, parfait héritier sur ce point des pires aspects du hollandisme.

    Oui, véritablement, il faut pas mal d'arrivisme pour se rallier, et beaucoup d'optimisme pour applaudir.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    (1) cf. "Après la nomination du gouvernement" par Tugdual Derville.
    (2) Titre du virulent livre à charge qu'il publia en 2009 contre les années Sarkozy.
    (3) La gauche tonne et la droite marmonne, développe-t-il dans Le Figaro. Et d'ajouter : Mélenchon est énervé et le Medef soulagé. Les réactions politiques à ce premier gouvernement Macron en montrent le centre de gravité idéologique. 

    http://www.insolent.fr/

  • Sortir de l'économisme et porter le combat sur le terrain civilisationnel, spécificité de la (vraie) droite

    6a00d83451619c69e201bb099e5cab970d.pngPour Minute, les législatives sont déjà gagnées pour Emmanuel Macron :

    "[...] Face à la nouvelle donne politique qui découle de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, il y a, du moins il y aura, après les législatives, deux façons de s’opposer : l’une consiste à dénoncer à corps et à cris le triomphe de l’ultra-libéralisme et de la mondialisation sauvage ; l’autre consiste à porter le combat sur le terrain civilisationnel, qui est la spécificité de la droite, ce qui fait sa raison d’être, et passe nécessairement par une vision européenne de l’avenir des pays liés par un destin commun.

    Etudier, de près, les évolutions gagnantes des partis conservateurs – et libéraux ! – des autres pays d’Europe, plutôt que de se contenter de les regarder avec une lecture hexagonale bloquée sur les « valeurs de la République » et les « ordonnances de 1945 », serait un premier pas pour appréhender la réalité. Il n’y aurait rien de plus mortifère que de rester figé sur les scléroses françaises."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Passé Présent n°151 - Aux origines du Front Républicain

  • Ferrand l'argent : le renouvellement a (déjà) du plomb dans l'aile

    6a00d83451619c69e201bb099e6544970d-250wi.pngSelon le Canard enchaîné, les Mutuelles bretonnes alors dirigées par Richard Ferrand, actuel ministre de la Cohésion territoriale, ont loué un bien dont la propriétaire n'était autre que... Sandrine Doucen, l'épouse de Richard Ferrand. En résulte un bénéfice de 586 000 € pour cette dernière.

    Richard Ferrand, premier député PS à avoir rejoint les rangs d’En Marche, aurait profité de ses responsabilités à la tête des mutuelles de Bretagne en 2011 pour gonfler le patrimoine familial. Alors que l’organisation à but non lucratif qu’il dirige est à la recherche de nouveaux locaux à Brest, une offre parmi trois, retient l’attention du conseil d’administration. Celle d’une société civile immobilière du nom de Saca, bien qu’elle n’ait à cet instant ni existence légale, ni le titre de propriété du bien qu’elle propose. Et pour cause. Ce n’est qu’une fois le choix acté par les Mutuelles bretonnes, que la femme de Richard Ferrand a déposé à son nom les statuts de cette société en préfecture, puis acheté le bien immobilier 100% à crédit grâce à un emprunt au Crédit agricole du Finistère... Sans avancer un centime, la femme du conseiller régional de Bretagne s’est ainsi constituée un patrimoine de 402 000 euros, intégralement financé grâce aux loyers de la mutuelle de son mari. «Les lieux seront intégralement rénovés – et sans contrepartie – aux frais des Mutuelles, pour un montant de 184 000 euros», ajoute le Canard enchaîné. Un constat qui porte à 586 000 euros le bénéfice de l’opération pour la SCI familiale.

    Benjamin Griveaux, porte-parole de la République en marche, a parlé de "boules puantes"... Cela me rappelle quelqu'un...

    Capture d’écran 2017-05-23 à 22.37.34

    A l'heure qu'il est, il semblerait que le parquet national financier ne se soit pas encore auto-saisi...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Reconstruire la droite française

    par Guillaume de Thieulloy

    Au lendemain de cette campagne présidentielle inédite, la droite française est en miettes.

    En miettes électorales, d’abord. Après 5 ans de socialisme, plus de la moitié des suffrages se sont reportés sur des candidats de gauche – alors même que toutes les études d’opinion montrent que la droite est largement majoritaire.

    Plus grave encore pour l’avenir, la «droite de gouvernement» n’a même pas réuni 20% des suffrages exprimés.

    Cela en dit long sur le peu de confiance que les électeurs de droite ont dans leurs «représentants».

    Et cette défiance est amplement justifiée. Les abandons, les lâchages et les trahisons se sont comptés par dizaines au cours de cette campagne.

    Et ce n’est pas fini, puisque des Estrosi ou des Le Maire, qui doivent tout aux électeurs de droite, jouent les lèche-babouches devant le nouveau satrape socialiste pour en obtenir de nouvelles prébendes.

    Mais le plus grave ne réside sans doute pas dans cette sinistre et pitoyable comédie humaine.

    Le plus grave réside, sans nul doute, dans la débâcle idéologique.

    Alors qu’au plan culturel, la droite remporte depuis plusieurs années la bataille des idées, alors que les pseudo-intellectuels de gauche sont totalement discrédités, et que personne n’a plus rien à répondre, sur les plateaux de télévision à Éric Zemmour, les derniers défenseurs du mitterrandisme culturel sont les dirigeants de la droite – comme toujours en retard d’une guerre.

    C’est ainsi que M. Fillon n’a pas voulu défendre le pan «civilisationnel» de son programme: une fois désigné par les primaires, il n’a plus voulu porter ce discours, trop sulfureux aux yeux des caciques LR – discours selon lequel la France n’est pas une nation islamique, et selon lequel la famille est la cellule de base de la société.

    Il est clair que les 460000 voix qui le séparent de Marine Le Pen sont, pour l’essentiel, des électeurs de droite excédés de ces atermoiements. Ce qui signifie qu’un candidat qui aurait assumé tranquillement la «ligne Buisson» l’aurait emporté.

    Ce qui a tué le candidat LR est manifestement sa soumission à la bien-pensance juppéiste.

    Mais, au FN, la situation idéologique n’est pas nettement meilleure. Alors que Marine Le Pen avait mené une efficace campagne, au cours des 3 derniers mois, sur la «ligne Marion» (très proche d’ailleurs de la ligne Buisson), elle a profité de l’alliance avec Nicolas Dupont-Aignan, non pas pour «droitiser» encore son discours, mais, au contraire, pour s’adresser aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon, selon le principe de la «ligne Philippot»: réunir tous les électeurs du non au référendum sur le Traité constitutionnel européen.

    Paradoxalement, cette situation critique est également une excellente occasion de clarifier les choses.

    De toute évidence, LR va exploser à la faveur des législatives. Il n’est pas possible de faire campagne contre le programme socialiste d’Emmanuel Macron, après en avoir fait le sauveur de la France. D’autant qu’un nombre significatif de dirigeants LR lui font les yeux doux.

    Quant au FN, son net échec au second tour le force également à des révisions déchirantes.

    Le pire des scénarios serait que rien ne change: que LR garde sa ligne centriste, méconnaissant les motivations des électeurs de droite, et que le FN continue à «geler» un quart de l’électorat, sans possibilité d’alliance.

    Mais la colère des électeurs de droite pourrait bien avoir raison de l’immobilisme des «élites». D’autant que, grâce à Nicolas Dupont-Aignan, l’oukase mitterrandien contre l’entente à droite a enfin été renversé.

    Guillaume de Thieulloy

    Vice-Président de la Fondation de Service politique

    Directeur de publication, Les4Vérités

  • Le parcours trouble du Premier ministre Edouard Philippe

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Le nouveau Premier ministre Edouard Philippe a un parcours plutôt trouble. En effet, suite à sa prise de poste en tant que nouveau Premier ministre d’Emmanuel Macron, plusieurs histoires ont ressurgi à son propos. Son parcours, à la fois en tant qu’élu et en tant qu’employé dans le privé, comporte des zones d’ombre.

    Edouard Philippe est un compagnon de route d’Areva. Juppéiste convaincu, Edouard Philippe participera à sa demande à la fondation de l’UMP en 2002. Il devient par la suite conseiller régional de Haute‑Normandie jusqu’en 2008 et il rejoint Areva en tant que directeur de la communication et directeur des affaires publiques, en 2007, après le départ d’Alain Juppé du gouvernement Fillon. Ce poste est essentiellement un poste de lobbying pour le compte d’Areva qui l’amènera à développer des relations privilégiées avec des parlementaires sensibles aux questions atomiques.

    Un travail qui l’amènera à travailler de près sur les questions africaines. C’est à ce moment-là qu’il entretient un contact rapproché avec le président du groupe d’amitié France‑Niger à l’Assemblée nationale. Au même moment, en janvier 2008, un accord est signé entre Areva et le gouvernement du Niger concernant l’exploitation de l’uranium. Cet accord est immédiatement contesté par les rebelles touaregs.

    En effet, selon l’ONG l’Observatoire du nucléaire, citant des enquêtes deCharlie Hebdo et de Mediapart, l’uranium étant extrait de leurs zones de vie et serait supposément sous-payé par Areva grâce à ces accords et ne bénéficierait donc en rien aux populations locales, ce qui aurait contribué à la paupérisation des Touaregs, au développement du djihadisme et à la déstabilisation de la région. Toujours selon cette ONG, les entremises d’Edouard Philippe pour le compte d’Areva pourraient donc bien être responsables de la situation actuelle au Niger et au Mali.

    Ce poste soulève également des questions de conflit d’intérêts . Entre 2007 et 2010, Edouard Philippe a cumulé sans aucun problème son poste chez Areva et son poste d’adjoint au maire du Havre. Il devient maire en 2010 suite à la démission de son prédécesseur. Ayant quitté Areva la même année, il reste un pont direct entre l’entreprise et la municipalité du Havre, où il s’empresse aussitôt d’approuver un projet d’usines éoliennes offshore piloté par Areva, projet qui n’aboutira jamais. S’il est intéressant de voir que le Premier ministre a été un acteur de la société civile et comprend les enjeux d’une entreprise stratégique comme Areva, la question des conflits d’intérêts potentiels reste entière.

    Sa participation à la réunion du groupe Bilderberg en 2016 et son refus d’être transparent sur son patrimoine constituent également d’autres parts d’ombre importantes chez Edouard Philippe.

    https://fr.novopress.info/

  • Selon que vous serez enseignante franc-maçonne ou enseignante catholique…

    Le mercredi 31 mai, dans les locaux du Grand Orient de France rue Cadet, la franc-maçonnerie organise la 4ème journée de la jeunesse et de l’école sur le thème « Pour une culture humaniste, une école républicaine ». Sont notamment prévues des interventions de Florence SAUTEREAU, Professeure des écoles, École élémentaire, rue de Marseille, Paris 10e ; Sébastien CLERC, Professeur, Lycée professionnel Hélène Boucher Tremblay-en-France (93) ; Christiane FERRER, Principale, Collège Édouard Vaillant (REP) Gennevilliers (92) ; Sophie MAZET, Professeure au Lycée Auguste Blanqui Saint-Ouen (93), et Alain SEKSIG, Inspecteur de l’Éducation Nationale Académie de Paris.

    Après cette brochette de l’éducation nationale, les conclusions seront prononcées par Philippe FOUSSIER, Grand Maître Adjoint du Grand Orient de France.

    Que ces enseignants et cet inspecteur de l’éducation nationale interviennent au titre de leur activité professionnelle lors d’un colloque organisé par la secte maçonnique, voilà qui n’émeut aucun média du système.

    Par contre, voilà déjà quinze jours que le canard boîteux Nord Littoral et l’extrême gauche locale se déchaînent quasi quotidiennement contre une enseignante nommée Marie-Jeanne VINCENT parce qu’elle est, à titre privé, candidate Civitas à Calais pour les élections législatives. Des ayatollahs de la laïcité ont même saisi – sans succès – le rectorat pour tenter de faire virer cette enseignante sous prétexte qu’elle serait candidate d’un parti « catho-intégriste ». Raté car elle est considérée comme une « enseignante exemplaire » s’abstenant de faire part de ses opinions politiques et religieuses devant ses élèves.

    http://www.medias-presse.info/selon-que-vous-serez-enseignante-franc-maconne-ou-enseignante-catholique/74355/