Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2812

  • Macron, l’héritier du Grand Hollande (? ou !!!)

    SN Macron 8.jpg

    Bernard Plouvier

    S’il faut en croire certains échotiers, Emmanuel Macron serait non seulement le chouchou de la haute finance et de tout ce qui gravite autour de l’économie globale, mais aussi considéré par notre actuel Président comme son héritier, comme le « continuateur de son quinquennat ».

    A priori, on devrait considérer cette dernière affirmation comme un bobard lancé par l’équipe concurrente pour mieux torpiller le jeunot, soutenu par la quasi-totalité des media.

    Or, renseignement pris de diverses sources, il semble bien que notre génialissime François Hollande considère effectivement le candidat globalo-mondialiste comme son héritier, au point de le surnommer « Macron-Hollande »… l’humour de notre Guide suprême est à l’avenant du personnage et de sa non-politique, soit proche du degré zéro.

    Donc, l’on est fondé à croire que le sieur Macron veuille poursuivre et même approfondir l’œuvre du locataire actuel de l’Élysée et qu’il endosse son bilan.

    Or celui-ci est grandiose :

    - 5,5 millions de chômeurs des trois catégories (chômeurs globaux et chômeurs partiels ou à emploi intermittent), ce qui dans un pays de 67 millions d’habitants (dont 65 en métropole), déjà peuplé de 13 à 13,5 millions de retraités et riche de 6 millions de fonctionnaires hyperactifs et hyperproductifs, n’est pas rien. Outre les jeunes, en principe en cours de formation, les « actifs » réels doivent traîner un boulet de 24 millions de peu ou pas productifs. Il a raison bébé-Macron : En Avant !... comme l’on disait autrefois à l’âne épuisé par son fardeau.

    - Un nombre difficilement appréciable d’immigrés d’origine non-européenne, estimé selon les sources entre 10 et 13 millions d’individus, tous hautement productifs nous dit-on… effectivement, il faut beaucoup d’énergie pour défendre contre police, pompiers et professions médicales 2000 cités de non-droit, sans compter le travail épuisant & dangereux exigé par le trafic des stupéfiants.

    - Est-ce corrélé au paragraphe précédent ? Le nombre de viols déclarés (et purement hétérosexuels ; on ignore celui des viols homo), en métropole pour l’année 2016, aurait un peu dépassé les 13 800 (cela ne fait rien que 38 / Jour) dont 8184 perpétrés sur des mineures d’âge

    - En 2013 et rien qu’en métropole, 403 433 crimes et délits avaient fait l’objet d’une plainte ou d’une intervention des forces de l’ordre… et l’accroissement serait plutôt à l’ordre du jour qu’une baisse, toujours promise (comme pour le chômage)       

    - Une Dette publique qui avoisine les 100% du Produit Intérieur Brut durant le quinquennat du Génial François (8% de mieux ces quatre dernières années)

    On pourrait également évoquer les délocalisations d’entreprises qui se poursuivent toujours et auraient même tendance à croître sur un rythme accéléré (en dépit des promesses contraires, bien sûr).

    Grandiose résultat pour le pays qui compte le ratio élu/habitant le plus élevé de la planète : 1 élu pour 120 habitants, si l’on additionne les gros (élus nationaux & européens), les moyens (régionaux et départementaux, maires de grandes villes) et les petits (conseillers municipaux).

    Plutôt que de savoir d’où vient le météore Macron (c’est à l’évidence un produit franco-globalo-mondialiste), il faut méditer le bilan qu’il endosse, hérité de tous les guignols qui se sont succédés depuis 1976 - Loi de regroupement familial - et 1981 - entrée de la France dans le monde merveilleux de l’économie globale (avec sa désertification industrielle) et de la mondialisation de la vie politique (avec ses guerres exotiques, sans intérêt pour la Nation française, mais ordonnées par l’Empereur des USA et du « Monde libre »).

    Faut-il ou non poursuivre dans la même voie ou enfin s’occuper de la Nation ? Telle est la bonne question.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Feu vert à l'islam en entreprise

    À la mi-mars, la Cour de justice européenne a rendu un arrêt s'imposant - à notre pays - lequel, rappelons-le, n'est plus véritablement indépendant juridiquement depuis sept décennies, les abandons de  souveraineté ayant débuté avec le Pacte Charbon-Acier sous la IVe République. L'ingérence des eurocrates s'est étendue à tous les domaines, y compris les plus intimes. Arrêtons-nous à la vie en entreprise, objet de l'arrêt du 14 mars, produit de deux affaires d'ingérence de l'islamisme dans la vie sociale, dans un cas belge, dans  l'autre  français. Les cours de cassations de ces deux pays s'étaient débarrassées de leurs responsabilités sur Bruxelles. Les conséquences vont peser très lourdement dans un avenir proche sur les rapports entre salariés entre eux, et avec leurs employeurs, car les juristes du mondialisme ont choisi la pire des options. Laquelle a été saluée avec une tranquillité inconsciente par la presse des deux États en cause. En apparence, il s'agit d'un geste de confiance dans la démocratie de base. Pour les exhibitions de signes religieux sur les lieux de travail, ce sera aux employeurs de s'en sortir tout seuls, comme des grands, en organisant une consultation du personnel par un vote sur l'opportunité du port du foulard islamique par des membres du personnel féminin, ou la modification des horaires de travail en fonction du départ de tel ou tel vers une mosquée le vendredi après-midi. Il y a, on s'en doute, une quantité infinie d'autres   revendications religieuses de l'Islam possibles, et d'ailleurs pratiquées largement depuis fort longtemps. Ainsi les cantines où le porc est interdit, des lieux avec tapis de prière réservés aux adorateurs d'Allah, etc.

    Une victoire sans coup férir

    Du coup, les gouvernements sont débarrassés d'un gros problème qu'en fait, ils étaient seuls à pouvoir maîtriser, avec leurs fonctionnaires spécialisés, leurs tribunaux et le cas échéant, leur police. Les cas de figure auxquels les employeurs seront bientôt exposés revêtent une grande simplicité. Ou bien le personnel de religion musulmane se trouve majoritaire dans une société donnée, et le résultat du vote interne ne fait aucun doute. Des originaires du Maghreb, d'Afrique noire islamisée ou du Proche-Orient, ou leurs descendants, sauront automatiquement ce qu'ils auront à faire, à moins d'être candidats au suicide. Et le tour sera joué. Ou bien il se produira, en cas de rejet par une majorité de votants, une cassure ethno-religieuse dans la communauté de travail. On sait qu'il faut beaucoup moins qu'une telle situation pour créer une atmosphère difficile à supporter. Les commentaires des spécialistes sociaux français ont omis de s'intéresser aux acteurs syndicaux, présents pourtant dans de nombreux lieux de travail, des multinationales aux PME/PMI. Pour ne pas perdre d'adhérents, ou du moins d'électeurs aux scrutins du social (prudhommes, etc.), ils hurleront avec les loups de l'islamisme, d'autant plus servilement que des branches professionnelles entières sont islamisées (sécurité, bûcherons de l’O.N.F., nettoyage, etc.). On objectera que la CGT ou FO sont des organisations marxistes ou anarcho-marxistes d'essence. Cela ne changera rien à leur soif de cotisants et d'influence. Ces syndicats n'hésiteront pas à encourager le vote pro-Islam de leurs sympathisants libres penseurs ou chrétiens.

    Mais il y a encore, objectera-t-on, un autre acteur : le client, présumé roi, qui pourrait se refuser à solliciter telle vendeuse largement voilée. Des problèmes ont déjà surgi à ce propos. Encore faudra-t-il que, dans de nombreux "quartiers", l'acheteur ait le choix, car le « Grand Remplacement » ne relève pas de la fiction, mais se constate sur des points du territoire de plus en plus nombreux. Et de plus, les entreprises possédées, grandes, moyennes ou petites, par des musulmans, se multiplient. Afin d'éviter une soumission progressive, rapide et générale aux islamistes du monde du travail français, il fallait la puissance de l’État. Celle-ci est aux abonnés absents, et il ne faut pas douter qu'on le savait à Bruxelles avant le rendu d'un arrêt "démocratique". À noter que dans la fameuse loi El Khomri figure un passage autorisant les directions d'entreprise à inscrire un principe de neutralité dans les règlements intérieurs. Voici cette disposition devenue inutile, la responsabilité se trouvant diluée dans le personnel. Au total, un concours de lâcheté, rendu possible par le système européo-mondialiste.

    Nicolas TANDLER Rivarol du 30 mars 2017

  • Marion Maréchal-Le Pen répond aux peoples de la gauche caviar

    .@Marion_M_Le_Pen sur Zidane et Dany Boon : "Les millionnaires donnent des leçons à la France qui gagne 1500€ par mois."

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Faut-il parler d'une fin de la Ve république

    Depuis la défaite de Giscard d'Estaing (1) en 1981, deux partis avaient pratiquement monopolisé la représentation nationale : le parti [néo] socialiste et le parti [néo] gaulliste.

    Moribonde à la fin des années 1960, la vieille SFIO était réapparue en force, refondée en un nouveau PS au congrès d'Épinay de 1971. Cette formation, alors nouvelle, s'était construite sur la base d'une alliance avec les communistes. On doit rappeler qu'à cette époque, Chevénement, à la demande de Mitterrand, avait soigneusement démarqué le programme, sinon l'allégeance soviétique explicite, du parti de Georges Marchais.

    En face, sur la base du discours d'Égletons de 1977 et de l'appel de Cochin de 1978, les chiraquiens avaient eux-mêmes reconstitué le parti gaulliste.

    Cette nouvelle force allait désormais s'attacher à la liquidation des forces droitières, conservatrices, modérées, centristes et européennes, alliées auxquelles, De Gaulle lui-même et, après lui, Georges Pompidou, avaient en leur temps gouverné le pays, se réservant avant tout le domaine de la politique étrangère et de la construction européenne.

    Car, se voulant sans doute plus gaulliste que De Gaulle, le RPR chiraquien allait forger le mythe d'un prétendu gaullisme social et d'un prétendu modèle français, attaché à une sécurité sociale monopoliste, dont Dieu et le mythique programme du CNR, auraient transmis la formule inviolable à Moïse sur le mont Sinaï.

    Ainsi, le règne de ces deux partis aura duré plus de 30 ans.

    Or, le résultat le plus éclatant du 1er tour du scrutin présidentiel de ce 23 avril aura été l'échec des deux appareils. Ils avaient, l'un comme l'autre, choisi une procédure nouvelle, qui les a profondément divisés, celle des primaires à l'américaine, ouvertes à tous les électeurs.

    Ces procédures ne sauraient, bien entendu, être considérées comme cause unique de leur déroute. En particulier les divisions idéologiques et les rivalités de personnes existaient de longue date. Elles n'ont fait que s'aggraver et se camoufler derrière l'enfumage des pseudo-soutiens et des faux ralliements, réduits parfois à un simple message de 140 signes sur un compte Twitter.

    Toute la presse, tous les commentateurs agréés, semblent désormais considérer que les deux candidats résiduels, effectivement extérieurs aux deux vieux partis, marquent la fin de l'équilibre constitutionnel de 1958 consolidé en 1962 par l'élection du chef de l'État au suffrage universel direct.

    Il semble assez clair en effet que si les élections législatives ne permettent pas l'existence d'une majorité nette, qui sera dite présidentielle, on ne se trouvera pas dans la situation d'une cohabitation, comme en 1986 et en 1997, situation d'ailleurs peu conforme à l'esprit de la constitution. Et on retrouvera les instabilités de la Troisième comme de la Quatrième république. Rappelons que cette dernière n'est pas seulement morte de la crise algérienne : elle a fondamentalement payé le prix de l'élection bancale de René Coty devenu président en décembre 1953, après 13 (treize) tours de scrutin.

    La désignation de ce sénateur conservateur digne et courtois avait essentiellement à ce que son opération de la prostate deux ans plus tôt l'avait dispensé de voter la loi Barangé de 1951 qui, instituant dans la pratique la liberté scolaire des familles, créait une division irréconciliable entre partisans et adversaires de l'école libre. Un schisme franco-français comparable à celui de la Loi Taubira de 2013.

    Parler d'une fin ou d'une refondation de la cinquième république relève peut-être de la grandiloquence ou de l'excès de langage.

    La recomposition de la vie politique s'imposera cependant sans doute.

    Reste qu'à lire froidement les programmes des deux candidats résiduels, programmes absurdes, irréfléchis et destructeurs, et par là même antinationaux, on demeure très loin du compte.

    Ni l'un ni l'autre ne peuvent recueillir un ralliement, sous prétexte du danger que l'un comme l'autre fait effectivement courir au pays.

    On ne fera donc pas l'économie d'une réflexion des citoyens, loin des tribunes de la démagogie.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. Ce 26 avril sur le site Contrepoints est apparue l'affirmation dont se contente la presse étrangère faisant de Macron un centriste [ce qui est faux] comparable à Valéry Giscard d'Estaing [ce qui est également faux]. On démontrera dans une prochaine chronique la fonction de cette double erreur. 

    http://www.insolent.fr/

  • Christan Vanneste votera Marine Le Pen

    6a00d83451619c69e201b8d27d8463970c-250wi.pngL'ancien député UMP, aujourd'hui président du RPF, estime que Nicolas Dupont-Aignan a raison :

    "Les Français découvrent la cruauté de la situation. Ils se retrouvent devant un choix par défaut entre deux candidats qui n’ont aucune expérience du pouvoir à ce niveau. Après cinq ans d’une présidence lamentable dont les derniers chiffres du chômage rappellent l’effarante nullité, ils avaient cru voir l’homme providentiel, un gaulliste expérimenté, brillamment désigné par une primaire réussie. Son projet déployait une rigueur à la hauteur de la débâcle nationale. Il faisait appel au patriotisme et au courage. La meute politicienne et médiatique, quant à elle,  a aussitôt fait appel au travers français qui est de préférer les demi-mesures qui frappent les autres plutôt que les solutions radicales.  » Le sang, la sueur et les larmes », c’est bon pour les Anglais ! L’étoile de Fillon a pâli. L’opération montée par l’Elysée sur ses arrangements familiaux à l’Assemblée l’a rabougrie. Sa sortie de scène avec un stupéfiant ralliement à Macron, le mondialiste qui n’avait pas hésité à salir la France en l’accusant de crimes contre l’humanité, l’a définitivement éteinte. Son gaullisme était donc une imposture. Il est vrai que Les Républicains ont tout abandonné du gaullisme ! Bien sûr que de Gaulle était souverainiste ! C’était l’axe d’une politique qui lui avait fait pratiquer la politique de la chaise vide à Bruxelles, refuser l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché Commun, et quitter l’Otan. Le RPR qui incarnait l’héritage avait, dans ses débuts, maintenu cette ligne en prônant la préférence nationale, et en étant plutôt eurosceptique avec Pasqua et Seguin. Or par un incroyable renversement de la vérité, qui correspond bien à la post-démocratie à laquelle nous sommes désormais soumis, des gens qui n’ont jamais été gaullistes, ou qui ne le sont plus, osent aujourd’hui injurier, traiter d’imposteur Nicolas Dupont-Aignan parce qu’il a passé un accord avec Marine Le Pen qu’il soutient désormais pour la présidentielle. [...]

    Les Français sont devant un dilemme auquel l’oligarchie régnante les a conduits par ses manoeuvres. Elire Macron serait couronner le bilan d’un quinquennat désastreux qu’une manipulation politicienne aurait ainsi sauvé.Ce serait poursuivre l’effacement de la France, et la destruction de ses bases les plus solides, comme la famille. Ce serait faire rentrer à l’Elysée le candidat de Bergé…  La machine de diabolisation du Front National est à nouveau en route. Elle ne vise pas l’intelligence, mais procède par suggestions, elle suscite le réflexe plus que la réflexion. Le comportement des élus de ce parti ne pose cependant plus de problème. En revanche, les positions économiques, sociales, sociétales de Mme Le Pen ne sont pas satisfaisantes. Elles ne mettent pas fin à la dérive suicidaire d’un Etat-Providence à bout de souffle et annoncent avec l’Europe une rupture brutale qui ne pourra pas être réalisée sans conséquences néfastes pour le pays. La France n’est pas le Royaume-Uni. Qu’il faille revenir aux monnaies nationales et reconstruire l’Europe sur d’autres bases est un objectif souhaitable, mais qu’on doit envisager de manière réaliste. Il semblerait que l’accord passé entre Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen aille, sur ce point, dans la bonne direction. Les élections législatives doivent, de toute manière, permettre de recomposer la droite en l’appuyant sur ses valeurs authentiques, en la délestant des opportunistes prêts à toutes les compromissions. Elles seront décisives !

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Forte poussée de l’islamisation dans les entreprises

    Un observateur attentif et de bonne composition ne pourrait que demeurer perplexe en constatant le peu de cas fait des dangers de l'islamisation par les principaux candidats en lice pour l'élection présidentielle en cours. Hormis le terne François Fillon prétendant ne s'en prendre qu'aux djihadistes et au terrorisme, et Marine Le Pen promettant la mise à genoux de l'islam radical, aucun candidat ne semble s'être sérieusement inquiété, même du bout des lèvres, de l’islamisation légale, massive et rapide, provisoirement pacifique, prospérant au vu et an su de tous et en passe de modifier en profondeur notre civilisation ou ce qu'a en subsiste. Il est fâcheux que ni les uns, ni les autres ne semblent avoir parcouru l'essai consistant paru aux éditions du Toucan en 2009, du chercheur universitaire américain, Christopher Caldwell, dont le titre et le sous-titre dispensent de commentaires : « Une révolution sous nos yeux. Comment l'islam va transformer la fiance et l'Europe ».

    Après avoir appelé de leurs vœux le développement de la "diversité" en entreprise comme ailleurs, source d'infinies richesses nous affirme-t-on, de grands vrais ou faux naïfs feignent de découvrir l'irruption du « fait religieux », comme ils disent, dans entreprise sans jamais bien préciser ou le plus subrepticement possible, en quoi peut bien consister ce « fait religieux » qui empoisonne l'ambiance et la productivité de nombre d'entreprises.

    S'agirait-il, par hasard, d'impétueux catholiques entonnant à temps et contretemps de vibrants Salve Regina ou Ave Maria sur leur poste de travail ou exigeant du poisson le vendredi au restaurant d'entreprise et des menus allégés durant le Carême ? Ou peut-être d'ardents Israélites clamant Shema Israël au détriment de leur fonction et de la patience de leur voisinage de travail ? Ou encore quelques disciples de Bouddha débitant des mantras au milieu de nuages d'encens et enquiquinant leurs collègues avec les vertus supposées du Dalai Lama ? Peut-être des Témoins de Jéhovah au prosélytisme apocalyptique un peu trop lourdingue ? Difficile de trancher à la lecture des nombreuses publications sur le sujet évoquant pudiquement une réalité du fait religieux dans l'entreprise. Inutile de prolonger cruellement le suspens car malgré les pudeurs de chaisières des grands média dont la fonction essentielle consiste à masquer encore et toujours et le plus longtemps possible, jusqu'à l'irréversibilité du processus, la réalité de la situation, chacun sait bien que c'est de l'inexorable montée d'une islamisation qui n’épargne guère plus les entreprises que la société civile qu'il s'agit.

    Une islamisation galopante à l’assaut du monde du travail

    Année après année, les enquêtes de l'Institut Ranstad et de l'Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE) démontrent et quantifient un affichage, sinon un étalage, de plus en plus manifeste des « convictions religieuses » au travail. Dans l'enquête de 2016, la dernière en date, Lionel Honoré, professeur des universités et directeur de l'OFRE, affirmait que 65 % des salariés interrogés certifiaient avoir constaté cette progression, contre 50 % en 2015 et 44 % en 2014. Les signataires de l'étude concèdent, sans doute à contrecœur, que « le plus souvent la religion impliquée est l'islam » pour ajouter benoîtement, sans doute terrifiés par leur audace : « même si toutes sont concernées ». Ah bon, lesquelles ? La lecture du compte-rendu de l'enquête ne nous renseignera pas à ce sujet.

    La même étude révèle que les gênes occasionnées par la pratique mahométane ont fait plus que doubler en un an, passant de 8 % en 2015 à 18 % en 2016, ce qui s'avère extrêmement inquiétant pour l'évolution de la situation dans les années à venir et laisse présager des lendemains qui déchantent. En octobre 2014, l'Observatoire Sociovision avait démontré qu'en vingt ans, la part des croyants et des pratiquants au sein de la société française, toutes religions confondues, n'avait fait que régresser, passant de 60 % à 45 %. Mais, commente l'organisme Technologia, « cette proportion est aujourd'hui clivée : d'un côté, une majorité de catholiques âgés, de l'autre une faible proportion de baptistes (sic) et de jeunes musulmans dont 41 % ont moins de 30 ans ». On demeure sidéré devant le grotesque tour de passe-passe consistant à enrôler les baptistes qui n'en peuvent mais, avec les musulmans qu'il convient sans doute de ne pas "stigmatiser" seuls.
    L'accélération du processus d'islamisation en cours dans les entreprises ne peut faire oublier que dès les années 1970 des constructeurs automobiles, tels Renault et Peugeot, concédaient déjà des aménagements horaires destinés aux musulmans en période de ramadan et installaient des salles de prière dans l'enceinte de leurs entreprises. C'était l'époque de la grande utopie de l'intégration et de l'assimilation auxquelles n'ont sans doute jamais cru les véritables instigateurs d'une colonisation de peuplement décidée dès les années 1970 par les maîtres du monde et symboliquement entérinée par la législation sur le regroupement familial. Oubliée la législation de 1905 sur la laïcité, modèle prétendument indépassable de neutralité dont il s'est vite avéré qu'il ne s'agissait que d'une machine de guerre contre le seul catholicisme. Mettre l'ensemble des cultes sur un pied d'égalité dans une nation alors essentiellement catholique ne revenait bien sûr qu'à affaiblir le catholicisme en le noyant dans une pluralité de cuites bénéficiant ainsi de fait, avant la lettre, d'une discrimination positive. Aussi vrai que l'arbre juge à ses fruits, les résultats sont là, flagrants, incontestables et il apparaît que le laïcisme militant loin de constituer un rempart contre l'islamisation n'aboutit finalement qu'à saper les fondements de la civilisation chrétienne pour ouvrir un boulevard à des croyances d'importation.

    Une bonne quarantaine d'années plus tard, Jean-Michel Lagarde le député-maire d'Aulnay-sous-Bois, commune de Seine-Saint-Denis, département colonisé s'il en est, président de l'UDI et démocrate pur jus, jusqu'alors jamais pris en défaut de conformisme, avouait au micro de France Info, face à Jean-Michel Aphatie, le 3 janvier dernier, l'omniprésence religieuse et les dérives communautaristes liées à l'islam dans l'usine PSA de la commune, précisant même que « la pratique trop poussée de l'islam à l'usine d'Aulnay-sous-Bois est à l'origine de la fermeture de l'usine en 2013 ». Réactions indignées des Jeunesses communistes, expertes sans doute en matière de liberté d'expression, sur les réseaux sociaux, et démenti indigné de Pierre-Olivier Salmon, porte-parole du groupe PSA n'évoquant que de vagues problèmes économiques, rejoint dans son indignation par l'inévitable CGT dénonçant une "saloperie".

    La RATP, pépinière de fichés "S"

    Quant à la RATP, officiellement Régie Autonome des Transports Parisiens et non, contre toute apparence, Régie Africaine des Transports Parisiens, l'entreprise française la mieux pourvue en individus fiché "S" si l'on en croit le quotidien Le Parisien, en

    2013, un collectif de femmes salariées de ladite Régie avait choisi de s'exprimer par le truchement d'un enregistrement vidéo diffusé en ligne sur le calvaire enduré par la gent féminine dans cette entreprise très largement ouverte à la "diversité". Avant même de visionner l'enregistrement, il conviendrait de se poser et répondre à trois questions simples : qui conduit les rames du métro et du RER ? Qui les remplit ? Qui assure la maintenance des stations et matériels ? Les habitants d'Ile-de-France connaissent bien la réponse. Passons... Dénonçant les maltraitances de la part de certains de leurs collègues masculins « fanatiques religieux sexistes », les atteintes à la laïcité, les prières clandestines, les signes ostentatoires de leur pratique, les relèves non effectuées pour ne pas avoir à remplacer des femmes, ni devoir s'asseoir après elles sur le même siège - situation parmi tant d'autres révélant une frustration sexuelle véritablement pathologique - les courageuses salariées s'exposèrent à quelques quolibets et réactions virulentes mais surtout au lâche silence gêné du système politico-médiatique et de la direction de l'entreprise. Il faut dire que Pierre Mongin, le PDG de l'époque, parti depuis lors pantoufler chez GDF Suez en qualité de Directeur général adjoint n'a pas vraiment le profil de l'intrépide résistant. Issu en 1980 de la promotion Voltaire de l’ENA, tout comme Ségolène Royal, Dominique de Villepin, François Hollande et vice-président de la Fondation Agir Contre l'Exclusion (FACE), Pierre Mongin reconnu par ailleurs comme grand professionnel du transport et même encensé par la CGT, ce qui n'est jamais très bon signe, ne pouvait ignorer que le moindre soupçon d'islamophobie aurait définitivement compromis son transfert de la Régie communautarisée à l'un des fleurons du CAC 40 dirigé par Isabelle Kocher, ex-conseillère de Lionel Jospin, Premier Ministre. Ce petit monde consanguin du système ne souffre pas la moindre incartade et aucun de ses affidés ne peut s'offrir le luxe du courage, ni la moindre velléité d'indépendance d'esprit. Le maintien autour de l'assiette au beurre est à ce prix et les convives savent l'impérieuse nécessité d'y toujours penser sans jamais en parler.

    Réflexions, conférences et brochures pour contrer l’islamisation

    En avril 2010, Nicolas Sarkozy, Président de la république en fonction, invitait le Haut Conseil à l'Intégration (HCI) à mener une réflexion sur l'application du principe de laïcité dans la république et notamment sur l'expression religieuse et la laïcité dans l'entreprise. Le machin accoucha bien entendu d'un rapport convenu rappelant la liberté de conscience, notamment en matière de croyances, à ne surtout pas confondre avec une liberté d'expression religieuse qui ne saurait être absolue. Il affirmait notamment que le règlement intérieur de l'entreprise peut prévoir des limitations de l'expression religieuse en rapport avec les obligations définies dans le contrat de travail, notamment concernant la nature des tâches à effectuer et les impératifs liés à la sécurité, l'hygiène et la santé.

    À noter qu'une grande inégalité subsiste entre la fonction et les entreprises publiques et celles relevant du secteur privé. L'Etat laïc et indépendant des cultes, conformément aux prescriptions de l'article 10 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, reprise dans l'article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 dispose en effet que : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure par conséquent, théoriquement tout au moins, l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte, en principe, toutes les croyances... ». Ces généreux principes imposent aux agents desdites administrations et entreprises publique de ne manifester d'aucune façon leurs convictions religieuses alors que les citoyens étant, eux, individuellement libres de manifester leur croyance ne sont pas astreints aux mêmes obligations. Subtilité, certes, mais d'importance. En mars 2013, la cour de cassation annulait le licenciement d'une employée de la crèche associative Baby Loup, implantée dans un quartier "populaire" (traduire "ethnique") de Chanteloup-les-Vignes, celle-ci refusant d'enlever son voile islamique. L'affaire initiée en 2008 par la salariée en question aboutit en 2013 à une annulation du licenciement au motif qu'il aurait été prononcé en raison des convictions religieuses de la salariée. Même Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, déplora une décision remettant en cause le principe de laïcité.

    Mais derrière cette agitation juridico médiatique, auront beau se multiplier les incantations à la laïcité, les outils de communication, les guides, les conférences, les formations, les sensibilisations, l'islamisation n'épargnera évidemment pas le monde du travail d'autant que nous n'avons pas à faire à une religion comme persistent à qualifier l'islam les observateurs les moins avertis. L'islam n'est pas une religion mais un système idéologico-religieux au service d'une théocratie totalitaire comme le rappelle l'islamiste Hani Ramadan, frère du très médiatique mais non moins ambigu Tariq Ramadan, un temps chouchou des plateaux télévisés et proche de l’UOIF (l'Union des Organisation Islamiques de France), lorsqu'il déclare : « L'islam touche tout autant l’espace public que la sphère privée [...] Il est religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ; il comprend dans son système les principes d'un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits ». Lorsqu'il explique l'islam, ce grand défenseur de la charia, de la lapidation des femmes et autres préceptes d'un autre âge, islamologue patenté, récemment arrêté à Colmar et frappé d'une interdiction administrative de résider sur le sol français au motif de « risque à l'ordre public », sait sans doute de quoi il parle... Mais il n'est de pire sourd que celui qui ne veut entendre.

    Arnaud RAFFARD de BRIENNE. Rivarol du 27 avril 2017

  • Bas les masques : vers un second tour révélateur

    Emmanuel Macron, c’est le candidat du chaos.

    Les astres s’alignent pour une joute électorale qui permettra, contre toute attente, de faire la lumière sur les véritables enjeux qui pèsent sur le destin de la France. Fini les équivoques et effets de manche : les élections présidentielles débouchent sur un véritable plébiscite qui confronte les patriotes aux laquais du mondialisme.

    Ce deuxième tour opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron, candidat adoubé par la bande à Soros, représente du pain bénit, en définitive. En effet, la sociologie électorale pointe du doigt en direction d’une lutte sans merci entre les classes populaires et les nantis de la nouvelle économie mondialisée. L’élite pseudo-catholique ayant fait sa profession de foi en direction de Davos, le fringant Macron peut compter sur une portion appréciable du vote républicain pour se rapprocher du tiers des électeurs potentiels. Ne reste plus que le report des intentions de vote du figurant Hamon et quelques pourcentages picorés du côté des Insoumis pour que le candidat de la Banque assure ses arrières.

    Marine Le Pen, pour sa part, peut compter sur l’immense majorité des travailleurs, des jeunes, des petits patrons, d’une portion importante de la fonction publique et du nombre grandissant des laissés-pour-compte de la nouvelle économie pour s’assurer d’une base comparable à celle de l’ami des robber barons de la finance. Autant dire que la joute s’annonce serrée.

    Comme d’habitude, les branleurs – c’est-à-dire les intellocrates et la caste des bobos – suivront le mot d’ordre du Merluchon : s’en remettre à leur bonne conscience (leur intérêt de classe bien compris) avant de faire leur devoir républicain. Voilà pourquoi il faudra aller travailler au corps les classes populaires qui s’abstiennent de voter afin de leur proposer autre chose que de la poudre aux yeux. 

    Ce dernier tour de piste est un bras de fer entre un peuple français qui refuse de se faire saigner et les gagnants du loto de la nouvelle économie d’un mondialisme qui ne fait plus de quartier. Emmanuel Macron tente de nous enfumer en préconisant une « France ouverte sur le monde », avec ses affidés médiatiques qui nous ressassent le sempiternel danger de la montée du fascisme de l’entre-deux-guerres. Ça ira, on a l’habitude de se faire bourrer le mou par toute cette bande de faux-culs !

    L’Emmanuel sonne le cor afin de rassembler « l’arc républicain » de tous les maquignons qui sont prêts à vendre leur mère afin de préserver leurs prébendes. Qu’à cela ne tienne ! C’est au petit peuple du quotidien de prendre la décision à savoir s’il veut qu’on lui enfonce encore plus à travers la gorge le libre marché, les délocalisations, la précarisation, les attentats à la petite semaine ou la démolition en règle de l’État. Le Front national étant la seule formation disposant d’un véritable programme électoral, le commun des mortels n’a plus d’excuse pour se dédouaner. Ou bien il prend le train « en marche » du rouleau compresseur de la Banque ou bien il donne un bon coup de pied dans la termitière.

    Emmanuel Macron, c’est le candidat du chaos, alors que Marine Le Pen représente l’unique option pour que soit constitué ce nouveau Conseil national de la Résistance (CNR) qui permettra de réunir tous les patriotes opposés à l’occupation mondialiste. Même si les cocos – et l’ensemble de la gauche institutionnelle – ont fini par succomber aux charmes du bellâtre de la politique spectaculaire.

    http://www.bvoltaire.fr/bas-masques-vers-second-tour-revelateur/

  • Le premier tour des présidentielles a-t-il été truqué ?

    Trois vidéos pour comprendre…

    Kriss Papillon et Edouard Frémy, chacun à leur façon, se sont interroger sur l’improbable résultat de premier tour des élections présidentielles.

    Philippe Béchade, Président des éconoclastes, spécialiste des marchés, analyse les élections présidentielles à travers les résultat de la Bourse. La Bourse qui a enregistré une hausse historique le soir des résultats, dimanche 23 avril, démontre à qui profite le crime (Macron en tête du 1er tour): aux riches qui ont un capital en bourse, à l’évidence pas aux pauvres.

    Voir aussi: L’euroligarque Macron nargue la « chair à canon du libéralisme sauvage » qu’est le peuple de France – L’UE enjeu du second tour

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/le-premier-tour-des-presidentielles-a-t-il-ete-truque/73153/