France et politique française - Page 2905
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Le gouvernement socialiste tente de minimiser le bilan des émeutes
Selon le rapport confidentiel du préfet de police de Paris que s’est procuré Le Figaro, au moins 50 incidents dans une trentaine de communes en Île-de-France ont été recensés dans la nuit du 12 au 13 février, dont des violences sur policiers.Une «violence contenue» dans un «climat tendu»? C’est le moins que l’on puisse dire à la lecture de la dernière synthèse des faits de violence urbaine transmise par le préfet de police de Paris au ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux. Le Figaro a eu connaissance de ce document confidentiel, qui brosse sans fioritures le portrait d’une nuit d’émeute dans l’agglomération parisienne. Des événements survenus entre le 12 au 13 février et qui sont, pour l’essentiel, directement liés au climat inquiétant régnant dans les banlieues depuis l’affaire du viol présumé du jeune Théo, lors d’un contrôle d’identité le 2 février dernier, à Aulnay-sous-Bois. Ils témoignent de la difficulté du métier de policier mais aussi de l’implication des forces de sécurité dans ce combat harassant contre des délinquants souvent très jeunes qui pratiquent une forme de harcèlement en bandes organisées.Première surprise: le bilan global des incidents de la nuit pour la seule région parisienne est sans rapport avec les informations délivrées au compte-gouttes par le ministère de l’Intérieur.La synthèse fait état de plus de 50 incidents d’intensités variables dans une trentaine de communes d’Île-de-France, avec 34 «véhicules incendiés» dont 3 «deux-roues», 21 «feux de poubelles», un «local incendié», deux «autres incendies» notables, 10 attaques ayant donné lieu à des «jets de projectiles», 4 véhicules de police et un bus «dégradés».Dans sa «synthèse opérationnelle», la Préfecture de police met en exergue, pour la nuit du dimanche 12 février, «dix arrestations pour des dégradations volontaires et violences sur policiers» à DrancyOn comprend la tentation des autorités de ne pas entretenir une forme de psychose ou une sorte de concours de vandalisme entre les groupes hostiles des villes concernées. Mais Beauvau devrait quand même peaufiner sa communication, surtout après la polémique sur la présentation avantageuse des feux de voitures de la dernière Saint-Sylvestre, le 1er janvier dernier.Dans sa «synthèse opérationnelle», la Préfecture de police met en exergue, pour la nuit du dimanche 12 février, «dix arrestations pour des dégradations volontaires et violences sur policiers» à Drancy. Le constat se veut clinique: «À 21 h 45, sur appel (…), les effectifs locaux sont intervenus pour une cinquantaine d’individus, porteurs de marteaux et de barres de fer pour certains d’entre eux, qui commettraient des dégradations sur des véhicules. À leur arrivée, les policiers ont été la cible de jets de projectiles et ont dû faire usage du LBD (lanceurs de balles de défense) à six reprises et de trois grenades lacrymogènes pour disperser le groupe hostile.» Et de poursuivre: «L’arrivée de renforts a permis l’arrestation de dix mis en cause qui ont été placés en garde à vue. Au total, les policiers ont constaté que sept véhicules avaient été dégradés et une vitre d’une crèche brisée. Il n’y a pas eu de blessé.»Cette nuit-là, des voitures, des deux-roues, des containers ont aussi brûlé à Boulogne-Billancourt, Nanterre, Fontenay-aux-Roses, La Courneuve et Montreuil, où les feux ont endommagé une «fenêtre de gymnase» puis le «mur d’un local associatif». S’ajoutent à la liste Bondy, Saint-Ouen, Les Pavillons-sous-Bois, Épinay-sur-Seine, Rosny-sous-Bois, Pantin, Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Villeneuve-Saint-Georges, Villejuif. Il y a même eu un «feu de boulangerie» à Créteil.À Nanterre, la police décrit un «attroupement d’individus» à «23 heures», des dégâts multiples et une intervention musclée. Qui a nécessité cinq tirs de riposte avec des armes non létales. Les agents ont aussi fait usage de leurs armes de défense à Saint-Denis et Aulnay-sous-Bois, la police s’étant trouvée «prise à partie».Et il ne s’agit là que de la petite couronne. Car dans la grande couronne, la soirée a été encore plus agitée. À Corbeil-Essonnes: «jets de projectiles et engins incendiaires sur les policiers», dans la «ZSP des Tarterêts». Aux Ulis, les forces de sécurité ont subi le même sort, avec deux véhicules de police dégradés. Le rapport indique: «usage de l’armement collectif à plusieurs reprises».À Argenteuil, secteur de la gare et de la Dalle, de 16h40 à 20h30, la violence s’est déchaînée, nécessitant 11 interpellations, mais aussi des dizaines de tirs de «lanceur 40», de «Cougar» et autre armement adapté. Un bus a été «caillassé», le chauffeur blessé.La police a également dû répliquer à des assaillants à Goussainville, Dammarie-les-Lys, et puis surtout à Mantes-la-Jolie, oubliée des bilans officiels du matin. La synthèse opérationnelle indique pour cette ville, en une seule nuit, «14 tirs de lanceur 40/46, 5 tirs de MP7, 25 tirs de Cougar» et encore quelques tirs, lors d’un second assaut subi par les forces de l’ordre.À Trappes, les policiers ont également dû s’interposer dans une «rixe entre cinquantaine de jeunes», avec «deux interpellations» à la clé et «deux armes de poing découvertes». «Les délinquants qui s’illustrent dans les violences de ces derniers jours sont souvent des ados ou des préados» -
Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°461
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L'avenir du peuple selon Patrick Buisson
On n’en aura jamais fini avec Patrick Buisson. Voici un nouvel éclairage par la grâce d’une des écritures journalistiques les plus convaincantes du moment celle de François Bousquet
« Tout ce que Patrick Buisson n'avait pas encore dit » annonce l'éditeur en bandeau de cette « Droite buissonnière » qui vient de paraître. L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy n'a pourtant pas dit son dernier mot. Mais ce livre de François Bousquet, revenant sur Buisson, sa vie, son œuvre, dans un essai stimulant, nous permet de mettre au clair tout ce que nous croyions savoir, en nous dévoilant la continuité des événements, dans un style puissant et imagé qui fait un écho naturel à l'auteur de la Cause du peuple. Par ailleurs, marquées chaque fois d'un astérisque, de longues conversations entre l'auteur de cette droite buissonnière et son héros nous permettent de préciser ce que le feu de l'événement avait pu empêcher de voir ou de comprendre sur le moment, avec à nouveau la musique extraordinaire, le style de Patrick Buisson.
On retrouve bien sûr à chaque page le thème central de la politique selon Patrick Buisson, son credo, source de tous les développements ultérieurs : il faut rendre le pouvoir au peuple. Dans son discours d'investiture, Donald Trump qui n'est pas conseillé par Buisson, a dit exactement la même chose : rendre au peuple le pouvoir que lui a pris Washington. C'est le fond de ce que Ton appelle, sans doute à faux, le populisme, qui fait flores partout dans les pays développés, au grand dam de la classe dominante. Le génie de l'analyste politique, omniprésent sur les plateaux de la chaîne d'information continue LCI à l'époque, a consisté à démontrer à Nicolas Sarkozy que désormais il n'était plus question de « gagner au Centre », comme l'avait tait Valéry Giscard d'Estaing en... 1974, mais qu'il fallait gagner au peuple. Bien avant Laurent Bouvet, qui sur ce point, est l'un de ses disciples, Patrick Buisson avait compris que dans une France livrée à la désindustrialisation et aux pressions insensées de l'économie de marché internationale, il fallait une parole forte pour réinstaurer une vraie sécurité des Français, au moins, parce que tout commence par-là, une sécurité culturelle.
Gouverner au peuple, un beau programme ? Encore faut-il préciser ce qu'est le peuple. « Le peuple ne devient pas peuple en faisant acte de souveraineté, explique Bousquet, il précède sa constitution politique. Le peuple n'est pas pour Buisson ce "signifiant vide "qu'a cru y déceler le grand théoricien du populisme de gauche, l'Argentin Ernesto Laclau. (...) Le peuple de Buisson, c'est une communauté d'origine, de destin et de mœurs. (...) C'est toute la différence entre l'identité nationale et l'identité républicaine. L'une [celle de Buisson] prend naissance dans l'histoire et la culture, avant de s'instituer politiquement. L'autre dans la politique, avant d'exister historiquement et éventuellement culturellement ». Le peuple selon Buisson n'est pas politisé d'emblée, comme le sont les révolutionnaires. Il a une vie sociale, dans laquelle s'exprime le génie d'une religion qui est, historiquement et culturellement, la religion catholique. On a parlé à ce sujet, Buisson lui-même emploie l'expression, d'un populisme chrétien. « L’érosion de la pratique religieuse, explique Bousquet, ne signifie pas la disparition du christianisme en tant qu'histoire commune et identité partagée ». C'est ce qu'il conviendra d'expliquer à M. Le Morhedec.
Un ordre du discours
Il faut insister aussi, Bousquet ne manque pas de le faire, sur deux grands événements historiques que la communauté française n'a pas encore soldés, et qui se dressent comme des montagnes infranchissables devant quiconque essaie de parler raisonnablement d'avenir : la guerre d'Algérie, qui d'après les manuels scolaires s'étend de 1954 à 1962, mais qui, d'une certaine façon n'est pas terminée, et la Révolution de Mai 68, révolution soi-disant anti-consumériste et qui appelait en réalité à abandonner tout arbitrage à la facilité de la consommation. Ces deux évènements, Patrick les a vécus profondément, jeune homme à 13 ans, quand il refuse de se lever, en cours, pour honorer une minute de silence en l'honneur des morts du FLN. À cet âge tendre, il était déjà blindé contre la mauvaise conscience occidentale et réclamait que l'on honore aussi et d'abord les morts français. Et puis, jeune militant de la FNEF à Nanterre, alors que ce syndicat allait être mêlé de très près aux premiers soubresauts, en mars et en avril, de la Révolution de Mai. On connaît la thèse, bien mise en valeur par Bousquet : Buisson voit dans 1944 le commencement d'un ordre moral, qui met fin à ce qu'il appelle « les années érotiques, 1940-1944 ». 1968 est de ce point de vue la revanche de 1944, apparemment une grande libération des mœurs, en réalité une revanche instrumentalisée par l'ordre marchand qui voit dans le déchaînement des sens le préambule obligatoire au déchaînement de la consommation.
Ce que Patrick Buisson n'a pas encore dit ? Il nous emmène très clairement dans deux directions qu'il approfondit La première ? C'est, me semble-t-il, une histoire du désir et de l'ordre moral en Occident, dont nous sommes les dupes, parce que nous croyons à la liberté du désir alors que nous nous trouvons aujourd'hui devant l'Ordre moral individualiste et consumériste le plus contraignant qui soit, un ordre pour lequel, par exemple, l'avortement est un dogme. La seconde ? Un approfondissement de ce catholicisme identitaire, qui, au-delà des églises bien fatiguées, consisterait d'abord à favoriser un christianisme culturel, dont Bousquet dît bien, pour conclure, qu'il est « le seul rempart face à l'islam ».
Joël Prieur monde&vie 2 février 2017
François Bousquet, La droite buissonnière, éd. du Rocher, 388 p. 20,90 €.
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Une crapulerie intellectuelle
Le Monde la résumait assez cruellement, « ironie de l’histoire, le candidat de la droite (François Fillon, NDLR), englué dans les affaires, a rencontré (mercredi) l’ancien chef de l’Etat pour obtenir son soutien, alors qu’il avait fait de la critique des déboires judiciaires de M. Sarkozy un axe de sa campagne à la primaire.» Un François Fillon qui n’a peut-être pas le cuir aussi épais que les dirigeants du FN, habitués de longue date à l’hostilité militante -« Avoir 90 % des médias contre vous, c’est inouï » confiait-il à des journalistes le 8 février- et dont l’entourage est très souvent en décalage ou opposé au discours droitier catholique-conservateur, gaullo-identitaire, élaboré lors des primaires. Déjà Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé, prenant à rebrousse-poil une large partie de l’électorat droitier de LR, ont indiqué qu’ils voteraient Macron au second tour de la présidentielle en cas de duel contre Marine. François de Voyer le soulignait aussi sur boulevard voltaire, « l’équipe molle dont il s’est d’abord entouré Raffarin, Baroin, Apparu, NKM» présage déjà des trahisons à venir. Pour ne rien dire « de ses rétropédalages, de ses lâchetés : considérer que la politique migratoire de Mme Merkel n’est pas si mauvaise par la bouche de son lieutenant - propos tenus avant l’annonce par Mme Merkel, sous la pression de son opinion publique, qu’elle expulsera des milliers de clandestins, NDLR- , envisager de gouverner avec Emmanuel Macron, biffer la mention du Qatar et de l’Arabie saoudite dans son discours par peur de déplaire… Tout cela dessine un Sarkozy au petit pied.»
La chance de François Fillon d’être présent au second tour réside dans la fragilité d‘Emmanuel Macron dont l’électorat potentiel semble assez volatile, attiré dans un premier temps par une candidature vendue comme moderne et transgenre mais dont le caractère attrape-tout, ectoplasmique, lasse désormais, voire inquiète même les plus favorables. Sur Europe 1 l’éditorialiste David Dhoukan affirmait qu’ « au moment ou Les Français sont inquiets de leur avenir », « veulent légitimement connaître le projet qu’on leur propose pour le pays », « Emmanuel Macron a commis sa première grosse bourde, avec cette malheureuse phrase : Le programme n’est pas au cœur d’une campagne, la politique c’est mystique, c’est une magie. »
Dans notre monarchie républicaine particulièrement, il y a certes dans cette rencontre qu’est l’élection présidentielle entre un(e) candidate et le peuple, dans ce phénomène d’attraction entre une personnalité et des électeurs, une part d’irrationnel, de mystère qui échappe aux calculs. Mais la machine Macron, décor Potemkine derrière lequel se cache Bruxelles et les multinationales, confond les deux dimensions de la politique, la sacrée et la profane, avec l’enfumage, les poses de télévangéliste. Les formules creuses et ampoulées commencent sérieusement à tourner à vide.
Emmanuel Macron a cependant compris, comme les calculateurs cyniques du cercle de réflexion socialiste Terra Nova bien avant lui, qu’il lui faudra séduire la France des minorités, de la diversité, des communautés pour l’emporter face à la France périphérique. Il se veut donc le recours du camp progressiste, message qu’il entonnera de nouveau samedi prochain lors d’un meeting qu’il veut symbolique à Toulon. Et qui explique ses propos provocateurs tenus lors de son déplacement mardi en Algérie. Lors d’un entretien, accordé à la chaîne de télévision algérienne Echourouk News, il a repris à son compte la déclaration du président algérien Bouteflika qui affirmait en avril 2006 que « la France était responsable d’un génocide de l’identité, de l’histoire, de la langue et des traditions algériennes ».
Ainsi M. Macron, tout à son entreprise de sidération, de séduction et d’ubérisation des Banlieues, distille une propagande qui contribue a alimenter le ressentiment anti de souche. Il a répété que la colonisation française fut «un crime contre l’humanité» – en phase une nouvelle fois avec la girouette François Fillon qui a qualifié pour sa part la colonisation «d’abomination » il y a quatre jours….- manière également de tenter de cristalliser derrière sa candidature en ce mois de février l’électorat le plus inculte, qui a intégré la doxa dominante véhiculée sur la colonisation française.
«Je pense» a affirmé l’ex ministre de l’Economie, « qu’il est inadmissible de faire la glorification de la colonisation. Certains ont voulu faire cela en France, il y a dix ans. Jamais vous ne m’entendrez tenir ce genre de propos. J’ai toujours condamné la colonisation comme un acte de barbarie.» «La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l’égard de celles et ceux envers qui nous avons commis ces gestes.» « La France a installé les droits de l’homme en Algérie. Simplement elle a oublié de les lire. »
Même François Hollande, au cours de la Journée nationale d’hommage aux Harkis, avait mis de l’eau dans le vin de la repentance et avait même fini par reconnaître « les responsabilités » de la France dans « l’abandon des Harkis (qui) ne fut jamais pleinement reconnu par la République », « les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil inhumaines de ceux transférés en France ». Le gourou d‘En marche! a oublié lui d’évoquer les exactions du FLN. Les crimes, les viols, les tortures dont furent victimes après les accords d’Evian du 19 mars 1962, avec hélas la complicité active de l’Etat français, au moins 80 000 Harkis et des milliers de Pieds Noirs.
Peut-on réduire la présence Française en Algérie à celle de salauds de colons illégitimes? De 1830 à 1962, la la population algérienne est passée de 2 millions à 9 millions, et c’est un pays doté de toutes les infrastructures modernes qui a été laissé au gouvernement FLN: la mise en valeur de l’exploitation du pétrole du gaz, du domaine minier; la mise en place de centrales thermiques, le développement industriel, chimique et métallurgique; des télécommunications et communications modernes qui faisaient des départements français d’Algérie le pays le plus avancé d’Afrique; des dizaines de ports et d’aéroports, la construction de milliers de logements, d’écoles, de centaines d’hôpitaux, de stades; 54 000 kilomètres de routes, 80 000 kilomètres de pistes sahariennes, 4500 kilomètres de voies ferrées…
Bien sûr constate Bruno Gollnisch, la colonisation a connu son lot de violences sanglantes, de drames, d’injustices, qui pourrait le nier ? Mais la qualifier de crime cotre l’humanité comme l’ont été les totalitarismes barbares du XXème siècle, le bombardement de Dresde, Hiroshima, Nagasaki ou le génocide perpétré par les Khmers rouges est une crapulerie intellectuelle qui disqualifie son auteur.
https://gollnisch.com/2017/02/16/une-crapulerie-intellectuelle/
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°460
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En France, on refuse de protéger les femmes par déni et par idéologie féministe
Là où la journaliste de France 2 ne voit que du sexisme, les Allemands répondent aux attentes légitimes des femmes et des mères de famille en leur réservant des places de parking adaptées et sécurisées. Quant à l'article de France Info qui commente cette information, il omet de souligner la raison majeure à l'origine de cette décision :
"Cette décision a été prise après une série d'agression" (vidéo à 0'17'')
Complément d'enquête. L'Allemagne a inventé les places de parking pour femmesInutile de faire un rapprochement avec l'entrée massive d'immigrés clandestins en Allemagne en 2015 :
"Les chiffres des agressions à Cologne et dans le reste de l'Allemagne lors de la nuit de la Saint Sylvestre se précisent. En effet, selon un rapport de l'Office fédéral de police criminelle allemand (BKA, pour Bundeskriminalamt) révélé dimanche dans les médias outre-Rhin, ce sont près de 1200 femmes qui ont été agressées, dont environ 650 à Cologne et 400 à Hambourg, par plus de 2000 hommes. Il y a plus d'agresseurs que d'agressées, car plusieurs hommes ont abusé d'une seule femme (...)
La moitié des suspects étaient en Allemagne depuis moins d'un an et la plupart sont d'origine algérienne ou marocaine. Seule une minorité des suspects serait originaire de Syrie, donc concernée par la politique d'accueil mise en place en 2015. Il s'agirait donc pour la plupart de migrants ayant profité du flux de réfugiés et de la vaste politique d'accueil lancée par la chancelière Angela Merkel pour s'introduire en Allemagne.
«Il y a un lien entre ce phénomène [d'agressions, NDLR] et la forte immigration, en particulier en 2015», a confirmé Holger Münch, le président de l'Office fédéral de police criminelle allemand au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
Inutile d'imaginer en France la même politique de prévention et de protection des femmes...
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Le général Tauzin propose aux Français musulmans « la dhimmitude inversée »
Le général Didier Tauzin, qui a fondé le mouvement Rebâtir la France, est en quête des parrainages nécessaires pour être candidat à l’élection présidentielle. Sa motivation principale : éviter la guerre civile qui est de plus en plus souvent évoquée. Dans un long entretien à l’hebdomadaire Minute, qui lui consacre quatre pages dans son numéro de cette semaine, le général Tauzin est notamment interrogé sur sa vision des relations avec les musulmans. Selon lui, deux choses sont nécessaires : parvenir à un concordat et instaurer une « dhimmitude inversée ». Extraits de cet entretien en forme d’explications.
Didier Tauzin : Contrairement à ce que l’on croit souvent, le statut de dhimmi est en fait un statut de protection. Le dhimmi est protégé. En terre musulmane, les non-musulmans, essentiellement les chrétiens, sont protégés, à condition de payer un impôt, parce qu’ils appartiennent à l’une des religions du Livre.
Je propose donc aux musulmans une inversion du concept de dhimmitude à leur profit et je suis certain qu’ils sont prêts à l’accepter. Parce qu’ils sentent très bien que ce qui en train de se passer actuellement en France risque de très mal se terminer et qu’ils en seront les principales victimes.
Il y a peu, à cet endroit même où je vous reçois, en cette terre charentaise
marquée par d’ancestrales guerres de religion entre catholiques et protestants dont la mémoire est restée vivace, un ami musulman m’a confié : « Quand mes parents sont venus ici, c’était pour vivre tranquillement, pas pour retrouver des mosquées ni la charia. » Je lui ai proposé aussitôt : « Et si on inversait la dhimmitude ? » Il m’a répondu sans hésiter un instant : « Oui, c’est cela qu’il faut faire ! »
Je pense que c’est quelque chose qui, pour l’immense majorité des musulmans de France qui ne sont pas djihadistes, résonnera comme un soulagement.
Minute : Et que fait-on face à la multiplication des mosquées ?
Didier Tauzin : L’Islam n’est pas compatible, non pas avec la République, mais avec l’être profond de la France. Tout simplement parce que l’être profond de la France est chrétien. La religion chrétienne est fondée sur l’affirmation que Jésus est Vrai Dieu et l’Islam, par ailleurs dans une phase expansionniste, sur une affirmation à la fois autre et hostile à la première.
On peut vivre ensemble mais il faut trouver les moyens de le faire, sinon on va à la guerre civile. Le moyen, c’est de créer un Islam de France sur le modèle de ce que Napoléon a fait avec les concordats, en particulier celui avec le culte israélite. Cela sera long, cela nécessite bien des préalables comme la mise en place d’une hiérarchie musulmane constituée de Français musulmans, mais on doit parvenir à cette reprise en mains de la communauté musulmane. Ce sera bon pour nous et ce sera bon pour eux. Etant entendu que les salafistes, wahhabites et autres fondamentalistes n’ont pas leur place ici.
Pour en revenir précisément à votre question, tant qu’on n’aura pas d’Islam de France, tant qu’on ne sera pas parvenu à ce concordat, on arrête de construire des mosquées. Après, on verra.
Extraits du n° 2809 de Minute daté du 15 février 2017
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Sécurité intérieure : le point de non-retour est atteint
Le gouvernement traite aujourd’hui les violences urbaines comme d’autres combattent les feux de forêts… il laisse brûler.
Davantage préoccupé d’empêcher, y compris par les procédés les plus bas, une victoire de François Fillon ou de Marine Le Pen à la prochaine élection présidentielle, le gouvernement traite aujourd’hui les violences urbaines comme d’autres combattent les feux de forêt… il laisse brûler. Les émeutes qui sévissent depuis plusieurs jours dans nos banlieues, sous les yeux et les caméras d’une presse nationale qui se fait discrète, en sont la manifestation évidente.
Incapables de gérer la situation, Cazeneuve, aussi incompétent à Matignon qu’il l’a été place Beauvau, et son clone Le Roux regardent le désordre s’installer et tâchent d’y répondre par des appels au calme – incantations illusoires d’un pouvoir finissant. La réalité qui s’impose, à la lueur de ces événements, c’est que le pouvoir en place est dans l’incapacité de faire face à la situation.
Et pourtant, ce sont ces policiers, que l’on accable à nouveau de tous les maux, qui sont chaque jour au contact, et tentent de contenir, au mieux, des casseurs qui n’ont que faire des mésaventures de Théo, mais en profitent pour régler leurs comptes avec une société qu’ils abhorrent. Pendant ce temps, nos candidats en campagne se gardent bien de prendre clairement position. Il est vrai que, compte tenu de leurs propositions en matière de sécurité, on ne voit pas très bien comment ils pourraient se poser en sauveur d’une situation qui est en train d’échapper à tout contrôle.
Seule Marine Le Pen, qui a sans ambiguïté fait part de son soutien aux policiers, semble avoir compris la gravité des événements. Elle seule paraît avoir, dans son programme, les réponses que les Français attendent, et qui sont différées depuis trop longtemps.
Car ne soyons pas dupes : l’affaire Théo n’est que la triste révélation d’une succession d’échecs en matière de politique d’immigration et de lutte contre la délinquance. Réduire ce fait divers à la seule responsabilité d’un policier, même si elle est réelle, permet à la classe politique – celle qui gouverne depuis des décennies de s’en tirer à bon compte et de faire porter le chapeau à des fonctionnaires qui sont les fusibles d’un système perverti.
En effet, faut-il rappeler les manifestations policières de ces derniers mois ? Faut-il rappeler la création (fait unique) d’un « mouvement des policiers en colère » ? Faut-il rappeler que des signes avant-coureurs sont présents depuis longtemps pour attirer l’attention des politiques sur une situation sécuritaire qui ne cesse de se dégrader ?
La situation que trouvera le prochain président de la République en matière de sécurité intérieure est catastrophique. Et il (ou elle) n’aura pas la possibilité de se défiler, car le point de non-retour est aujourd’hui atteint. Mais ce ne sont pas les projets de Terra Nova, portés par les candidats de gauche – Macron compris -, qui apporteront la paix dans nos villes et nos campagnes. Le mal est bien trop profond.
La question qui se pose, maintenant, est simple. Laisse-t-on des pans entiers de nos villes entre les mains des dealers, des caïds et des mafias, ou bien reprend-on possession de nos quartiers pour y restaurer les lois de la République ? Si c’est la première proposition qui est choisie, alors retirons nos forces de police et laissons la loi de la jungle prospérer. Si, en revanche, c’est la seconde qui est retenue, sachons alors qu’il faudra du temps. Qu’il faudra combattre pied à pied pour regagner le terrain perdu. Et qu’à la violence, il faudra répondre par une détermination sans faille.
http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/securite-interieure-point-de-non-retour-atteint,314085
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Meetings d'Emmanuel Macron : militants fictifs ou vrais acteurs ?
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François Fillon et l'islam
Lors de sa visite à La Réunion, François Fillon a visité une mosquée et s'est adressé à la communauté musulmane de ce département d'outre-mer. Sans grande originalité, il a repris l'idée reçue du "vivre ensemble" des communautés de la Réunion et donné en exemple les musulmans réunionnais :
" (...) C'est à la mosquée Noor-al-Islam - la plus vieille de France - que le candidat à la présidentielle a poursuivi sa visite réunionnaise. Il a échangé avec les représentants de la communauté musulmane, et a tenu un discours. François Fillon à la mosquée de Saint-Denis. "Mon espoir, c'est de réussir dans la France entière ce que vous avez réussi ici", leur a-t-il dit.[Source]
"Je réclame l'interdiction de tous ceux qui sont en contradiction permanente avec les valeurs de la République (...) La République a le droit de se défendre contre ceux qui appellent à sa destruction", a insisté l'ex-Premier ministre. "Si la coexistence entre religions est exemplaire à La Réunion, elle ne l'est pas partout sur le territoire national", a-t-il regretté dans cette mosquée inaugurée en 1905 sur une île peuplée aujourd'hui d'environ 850.000 habitants, dont 5% de musulmans (85% de chrétiens, essentiellement catholiques).
Soit François Fillon est terriblement mal conseillé, soit il fait sien un discours convenu qui voudrait que la situation soit bonne à La Réunion en matière d'islam. Il ignore donc le fait que la Réunion est le département outre-mer avec le plus grand nombre de cas de radicalisation et fait en outre partie des départements français avec un nombre de signalisations liés à la radicalisation islamiste des plus élevés (entre 100 et 200 signalements, cf. carte) à mettre en parallèle avec le faible taux de présence musulmane sur l'île (entre 5 et 7%) :
"L'Outre-mer n'échappe pas au phénomène de radicalisation qui s'étend en France. La Réunion est la plus touchée des collectivités : entre 100 et 200 signalements depuis avril 2014 (...) Début juin 2015, sur l'île, trois personnes soupçonnées d'appartenir à un réseau islamiste ont été mises en examen, une première en Outre-mer."
Voici quelques témoignages concernant la réalité de l'islam à la Réunion :
" (...) Il faut savoir que Saint-Denis de la Réunion est la première ville française à avoir eu une école privée musulmane, bien longtemps avant la Métropole. Lorsque l’on passe devant cette école lors de la sortie des cours, que voit on ? Des fillettes de 7 ou 8 ans voilées de la tête aux pieds. Alors pour la modération, on repassera (...) En revanche, il y a cependant une différence réelle avec la métropole. Les musulmans de la Réunion font partie de l’élite économique, politique et sociologique de l’Ile. Ils ont pour beaucoup fait fortune dans le négoce (automobile, immobilier, quincaillerie, etc…). De ce fait ils sont très peu liés à la délinquance qui sévit dans l’Ile.
Alors idéaliser l’Islam à la Réunion est une vue de l’esprit. Dans cette île, l’Islam est tout aussi intolérant qu’ailleurs. La seule différence est que le poids démographique des musulmans (environ 5% de la population) ne leur permet pas encore d’imposer toutes leurs volontés comme c’est le cas en métropole. Mais nul doute que si le rapport de force évoluait en leur faveur, les mêmes problèmes ne manqueraient sûrement pas d’apparaître !" [Source]
"Un célèbre et richissime commerçant installe des salles de prières dans son entreprise et donne des jours de congés supplémentaires aux musulmans pour les fêtes religieuses : c'est ça votre vivre ensemble ? Sans parler des "encouragements" aux conversion... et des accointances saoudiennes (...) Autre exemple parmi tant d'autres : quasiment tous les propriétaires de locaux commerciaux zarabs (qui possèdent une très large part des locaux des centre-villes) insèrent des clauses illégales dans les baux commerciaux interdisant aux locataires de faire le commerce d'alcool et de porc. Ce n'est rien d 'autre que du djihadisme contractuel. Au final des centre-villes morts, des centre-villes "hallalisés"... en France. C'est ça votre "vivre ensemble" ? (...)" [Source]
François Fillon a donc répété le couplet habituel du padamalgame et de l'islam qui se réformerait tout seul tout en ignorant (ou faisant semblant d'ignorer), comme beaucoup d'autres, qu'il est impossible de dissocier l'islam religieux de l'islam politique et que la liberté religieuse n'existe pas en terre musulmane :
"Je défends la liberté religieuse et donc l’islam [sic !!] (...)
Je comprends que vous soyez choqués quand on parle de totalitarisme islamique. Il vaudrait mieux dire que ce sont des totalitaires qui se réclament de l'islam, qui brandissent le drapeau de l'islam, qui essaient de s'accaparer l'islam (...)
Je souhaite que nous ayons un CFCM (Conseil français du culte musulman) qui soit plus une autorité religieuse. Je ne crois pas que nous ayons besoin d'une organisation du culte musulman en France qui ait un caractère politique".
Comme la campagne de la primaire semble loin...
par Philippe Carhon