France et politique française - Page 2908
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« Nous n'avons pas encore fini d'être Français ! » | Reportage aux Assises présidentielles de Lyon
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Bobards d’Or : quand la réinformation dérange
Source : Polemia – « Bobards d’Or : quand la réinformation dérange »
Effusion, applaudissements enjôleurs, en ce 6 février 2017. Sous les élégantes loges du théâtre Marie Bell, le public a tranché : au terme d’une soirée à laquelle il a fait honneur, il a couronné l’équipe de Yann Barthès du Bobard d’Or de l’année !
Le choix fut cornélien et les concurrents des rivaux de taille. Mais décidément, la balade d’Hugo Clément dans Molenbeek, ce paradis du multiculturalisme où il fait bon vivre, aura ravi la victoire. Réagissant aux sombres propos d’un Donald Trump trop prompt à dénoncer en ce quartier belge une zone de non-droit dans laquelle les forces de l’ordre n’osent plus paraître, le journaliste de l’équipe de Yann Barthès (Le Petit Journal) aura omis de mentionner l’état de siège dans lequel se trouvait plongé Molenbeek au lendemain des attentats du 13 novembre… Si l’ex équipe de Canal + (aujourd’hui partie chez Quotidien) n’est pas venue chercher sa récompense, Jacques Pezet (Désintox, Libération) a déploré, au détour d’un tweet, de ne pas pouvoir venir chercher une quelconque distinction à l’issue de la soirée. Le Bobard d’argent a, quant à lui, échu à Alain Marschall, qui avait, sur BFMTV, affublé le terroriste à l’origine du carnage de Nice d’un déséquilibre mental douteux et prétendu que l’attentat d’Orlando, pourtant revendiqué par l’Etat islamique, n’était pas islamique… Enfin, c’est Guillaume Auda, l’ancien journaliste d’i>Télé, parti raconter ses mensonges sur France 2, qui a remporté le Bobard de bronze, pour des tweets affabulateurs sur de pseudo-soutiens de Donald Trump (des activistes noirs déguisés en membres du Ku-Klux-Klan…).
Les décodeurs à l’assaut de la cérémonieDans les loges, les journalistes de TV5, du Monde et de Marianne se font discrets : si Aurélien Colly (Radio France) semble avoir rapidement déserté les lieux, d’autres assistent vaillamment à la cérémonie. Sourire figé, certains attendent patiemment la fin de la soirée pour interroger une assistance dont on salive à l’avance les « dérapages ». D’autres n’auront pas leur tempérance. À l’instar de Guillaume Meurice, « l’humoriste » de France Inter, plus pressé de déguster une bière au bar que de saisir les ressorts à l’origine de ce que sa bande de petits copains « décodent » toute la journée. L’homme est sans préjugés : les « réunions d’extrême droite » de ce type, ça le connaît ! Alors à quoi bon tenter de saisir, de comprendre la raison pour laquelle, pour la huitième année consécutive, c’est une salle comble et de francs éclats de rire qui accueillent cette cérémonie ; de saisir pourquoi, huit ans durant, les organisateurs des Bobards d’Or n’ont jamais reçu de plaintes à l’issue des dénonciations faites à l’encontre d’une sphère médiatique qui s’est érigée seule détentrice d’une pensée conformiste, au gré des accents supposés « humanistes » de ses chroniques. Le lendemain, Guillaume rate salement sa chronique ; plus fasciné par la binouze que par la critique qui lui est adressée, le chroniqueur aura eu quelques difficultés à retracer le déroulement de la cérémonie… Mais, courageux, il mijotera des heures durant dehors, son manque d’intérêt pour la cérémonie lui ayant valu, après de nombreux allers-retours au bar, d’être remercié. Un courage salué, par la présentatrice de la matinale de France Inter : « Merci, Guillaume, des risques que vous prenez ». A n’en pas douter, sélectionner trois anecdotes d’une soirée qu’on n’a daigné honorer de plus de quelques minutes de présence, ça c’est de la prise de risque !
Qu’ils fussent grossiers (comme Meurice) ou plus curieux, les journalistes des grandes plateformes subventionnées auront, quoi qu’il en soit, honoré la cérémonie de leur présence. Le Décodex, la Désintox, la chasse aux « fake news », c’est « tendance » ! En créant ces armes contre la réinformation, la grande presse ne fait pourtant que conforter celle-ci dans la certitude que l’information dispensée par l’oligarchie, tantôt tronquée, tantôt censurée, en permanence orientée, a fait son temps.
Une presse obèseAvec 2,3 milliards de subventions, les subsides octroyés à la presse représentent 30% du chiffre d’affaires de ce milieu… « Contre une moyenne européenne de 2% », souligne Benjamin Dormann. Au cours d’une démonstration solidement argumentée, l’auteur d’Ils ont acheté la presse (éditions Jean Picollec) a fait remarquer au public le véritable gouffre économique qu’incarne aujourd’hui la grande presse. « Aux mains de sept des onze plus gros milliardaires français, comment les grands titres des médias de l’oligarchie ne pourraient être influencés par leurs investisseurs et propriétaires ? », s’interroge encore l’ancien journaliste. Une problématique qui ne semble pas poser de cas de conscience au multimilliardaire Xaviel Niel, notamment actionnaire d’Atlantico, qui soulignait récemment « Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard, et ensuite ils me foutent la paix ».
Conclusion
« Cette cérémonie vient à nouveau de le démontrer : la presse écrite subventionnée et les radios et télévisions autorisées à émettre ne sont pas des médias d’information mais des médias de propagande », conclura justement Jean-Yves le Gallou au terme de la soirée. Pour autant, face à cet état de fait, il n’est pas de désespoir permis. Car, cette année, les victoires de la réinformation ont été nombreuses : de la discréditation d’« Ali » Juppé à l’annulation du concert de Black M à Verdun, les dynamiques impulsées par les réseaux sociaux sont la preuve que le pays réel a trouvé ce canal d’expression qui lui permettra demain de faire triompher l’information factuelle sur la soupe idéologique servie dans les mangeoires quotidiennes de la presse subventionnée. « Rira bien qui rira le dernier »…
http://fr.novopress.info/203475/bobards-dor-quand-la-reinformation-derange/
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Fausses nouvelles : les médias dominants gonflent leurs chiffres de fréquentation grâce à des bots chinois
La semaine dernière, le New York Times, journal en perdition, a publié un article qui attribuait à Donald Trump et à l’élection présidentielle controversée le gain de « plus d’abonnés en trois mois que sur toute l’année 2015 », revendiquant 276 000 clients supplémentaires pour la « version numérique uniquement ».
La publication, propriété du milliardaire mexicain Carlos Slim, cernée de toutes parts, se porte tellement bien qu’elle abandonne huit étages de son quartier-général new-yorkais pour « générer des revenus locatifs significatifs », et qu’elle publie de pathétiques publicités sur Twitter proposant 40 % de réduction sur les abonnements, avec des slogans tels que « La vérité. C’est vital pour la démocratie » et « Le meilleur du journalisme indépendant ».
Alors que le nombre d’abonnés pourrait certes avoir augmenté, le trafic sur le site n’a véritablement commencé à décoller qu’à partir de la première semaine de décembre.
Le Washington Post et le Guardian ont connu des évolutions de trafic similaires durant cette période, en contraste flagrant avec leurs autres confrères.
Une rapide comparaison avant/après illustre l’énorme augmentation du nombre de visiteurs :
Classements au début du mois de décembre 2016 :
Classements au 8 février 2017 :
Le trafic commence à augmenter de manière significative vers la mi-décembre pour les trois sites. Voici une comparaison des variations de la fréquentation de ces trois sites, comparée à celle d’autres sites d’information :
Voilà qui est étrange. Voyons à présent la fréquentation du site du New York Times par pays d’origine, qui montre une augmentation significative du nombre de visiteurs en provenance de Chine, passant en deux mois de 5,1 % à 49,2 % de l’ensemble du trafic sur le site :
Ce qui est encore plus intéressant est le fait que le New York Times a été complètement bloqué en Chine depuis 2012, et que le mois dernier Apple a reçu l’ordre de retirer deux applications du NYT de son App Store, bien que les utilisateurs n’avaient de toute façon pas la possibilité d’accéder au contenu depuis l’interdiction de 2012. Le New York Times a lui-même déclaré :
Lorsque le gouvernement chinois a commencé à bloquer les sites internet du Times en 2012, il a aussi empêché les utilisateurs de Times app de télécharger du contenu nouveau.
Les personnes cherchant à contourner les filtres internet utilisent habituellement des VPN (Virtual Private Networks – Réseaux Privés Virtuels) qui tentent de se frayer un chemin à travers les murs de protection hautement restrictifs utilisés par la Chine, qui a cependant réprimé l’usage de VPN depuis plusieurs années.
À présent, jetons un œil au Washington Post et au Guardian, qui ne sont pas bloqués en Chine – un pays qui est passé pour les deux sites d’un trafic quasi-nul au 1er décembre 2016, à une fréquentation globale respective de 58,9 % et 57 %.
Ces importantes augmentations de trafic ont permis aux deux sites de voir leur classement de fréquentation sur Alexa augmenter jusqu’à 38 %, une donnée essentielle pour estimer la valeur marchande d’un site internet. On notera que le site BBC.com a connu une augmentation similaire, et c’est peut-être le cas pour d’autres. [Ndt : les sites Lefigaro.fr, Lemonde.fr et Liberation.fr ont par exemple tous connu une forte hausse de leur classement sur Alexa à partir de juillet 2016, après avoir été en chute libre dans ce classement]Il est évident que, considérant la restriction de l’URL du New York Times en Chine, on pourrait conclure que cette augmentation massive, qui représente désormais près de la moitié de la fréquentation totale du site, provient d’un type de serveur automatisé générant un trafic élevé qui ne serait pas entravé par le mur de protection restrictif mis en place par la Chine, ce qui permettrait d’augmenter artificiellement le décompte des visiteurs sur ces sites.
Les trois organes de presse ont passé la majeure partie de l’année 2016 à tenter d’influencer l’élection américaine en faveur d’Hillary Clinton, avec une couverture biaisée et en publiant régulièrement des articles à charge contre Donald Trump. Depuis sa victoire électorale, le président Trump a déclaré la guerre à la plupart des médias dominants – les qualifiant de « parti d’opposition », tout en restant la cible d’attaques biaisées. La Chine n’est pas non plus un soutien de Trump ; entre la menace sur l’augmentation des tarifs douaniers et le mépris de Trump pour la politique traditionnelle américaine de préférence pour la « Chine Unique » plutôt que pour la reconnaissance de Taïwan, la Chine a à la fois des raisons politiques et économiques de tenter de faire pression sur le discours offensif du président américain.
De plus, la société d’état chinoise JAC Motor et le fabricant automobile mexicain Giant Motors, co-détenu par le propriétaire du New York Times Carlos Slim, investissent conjointement plus de 200 millions de dollars pour fabriquer des véhicules à Hidalgo, au Mexique, suite aux querelles continuelles entre le président Trump et le Mexique au sujet de la proposition de mur à la frontière, et des taxes douanières exorbitantes qui sont censées en payer la construction. Amazon, qui a un actionnaire en commun avec le Washington Post, a récemment été autorisé par la Chine à transporter par cargo des marchandises chinoises vers ses entrepôts américains, ainsi qu’à lancer Amazon Web Services dans ce pays fortement restrictif.
Bien qu’on ne sache pas grand-chose de plus jusqu’à présent, la liste des entités capables de représenter la moitié du trafic sur plusieurs sites internets majeurs à partir de domaines chinois est sans doute relativement réduite.
Traduction de l’article Fake Newsflow: Are The NY Times, Guardian, And WaPo Buying Clicks? China Jumps From Trickle To Half Of All Traffic In Two Months
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Basse propagande
Les journaux n’ont pas manqué de commenter cette information et de s’en indigner, le patron de canal +, Vincent Bolloré, a décidé d’arrêter les frais avec la disparition de « l’émission mythique » (sic) de la chaîne depuis 2004, Le Grand Journal, dont les audiences n’ont cessé de décroître avec aujourd’hui moins de 100 000 téléspectateurs. Un Grand journal qui n’était peut-être pas plus dégoulinant de moraline, de politiquement correct, de lieux communs, que d’autres émissions du même acabit diffusées sur les chaînes concurrentes mais dont le passage à la trappe est un prétexte pour taper sur M. Bolloré. Un homme décrit comme un affreux « catho intégriste » par François Hollande (voir le livre Conversations privées avec le président signé par les journalistes Karim Rissouli et Antonin André), dénoncé qui plus est pour avoir nommé un autre catho à la tête de l’information du groupe canal + et I télé en la personne de Guillaume Zeller.
Les belles âmes laïcardes de gauche s’inquiètent de la capacité de résilience d’une France catholique de droite décrite comme moribonde il y a encore dix ans mais ne s’affligent pas plus que cela de l’encouragement donné à l’envahissement-abrutissement consumériste par la Commission européenne. Celle-ci entend « offrir du temps de cerveaux disponible » supplémentaire en permettant aux chaînes d’afficher plus de pages de pub aux heures de grandes audiences. La commission qui dévoile ici une nouvelle fois le niveau de ses priorités précise qu’il s’agirait de rattraper notre retard sur les chaînes américaines, qui gavent leurs téléspectateurs en leur infligeant jusqu’à 20 minutes de publicité par heure. Le meilleur des mondes…
Le taux de publicité par heure contre le FN, sa candidate et son programme est également en forte hausse ces dernières semaines, de manière plus ou moins indirecte. La semaine dernière, c’était Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission, lors d’une conférence de presse à Bruxelles,qui exhortait les dirigeants européistes à mépriser les aspirations populistes. Il a donc menacé de sanctions dès le mois prochain les pays récalcitrants à honorer leurs engagements en matière d’accueil des centaines de milliers d’ immigrés économiques, clandestins baptisés migrants ou réfugiés.
Dans la foulée d’un article récent peu ou prou similaire du Monde, Les Echos, nous explique, dans une autre pub implicite pour les candidats euromondialistes, que Marine est « une menace pour la zone euro » qui, comme de juste « va mieux » (sic). Mais cette embellie serait menacée, par les vilains patriotes, les sans-dents populo-souverainistes, des nationaux aux relents méphitiques.
« Pour la troisième fois consécutive affirme le quotidien économiste européiste, depuis la crise de 2008, tous les pays qui la composent sont en croissance selon la Commission. Celle-ci devait atteindre 1,6 % cette année et accélérer pour atteindre 1,8 % l’an prochain. MAIS... car il y a un gros mais. Tout dépendra des diverses élections importantes: les législatives en Allemagne mais aussi et surtout la présidentielle française. Chez nous, la campagne est entrée dans un tel chaos que l’hypothèse d’une victoire de Marine Le Pen est désormais intégrée dans les scénarios économiques. Si elle gagne, c’est le retour au franc soit 30 milliards de coût additionnel par an pour le service de la dette française selon la Banque de France. Notre économie n’y résisterai pas et c’est bien ce qui affole Bruxelles . » Nous sommes là dans la basse propagande la plus crasse; quant aux arguments développés par le FN au sujet de l’euro, ils sont toujours consultables ici.
Le député du Finistère, le socialiste (défroqué?) Richard Ferrand, rallié à Emmanuel Macron et devenu secrétaire général d’’En Marche !‘, crie pour sa part au complot russe dans une tribune du Monde , sur twitter, sur France 2. Le Kremlin réitérerait la guerre numérique qui aurait été menée contre Hillary Clinton (dont les macronistes reprennent les éléments d de langage) et dirigerait désormais ses feux, propageant folles rumeurs et multipliant les attaques de son site, sur M. Macron. Pour étayer sa thèse, M. Ferrand affirme que son champion « veut une Europe forte, une Europe qui pèse lourd, y compris face à la Russie, là où d’autres (comprendre Marine Le Pen, François Fillon, NDLR ) sont plus familiers, plus amicaux du régime russe ».
M. Ferrand est en effet audible quand il affirme en s’abritant derrière des formules rassurantes que M. Macron est certainement le plus euromondialiste de tous les candidats en lice, mais cet euromondialisme là n’est pas la garantie d’une Europe forte affirme Bruno Gollnisch, il en est même l’exacte antithèse. L’ex ministre de l’Economie de François Hollande n’est pas l’ami de l’Europe des patries enracinées, de la libre coopération que Marine souhaite d’ailleurs étendre à un partenaire naturel, incontournable comme la Russie. Non, Emmanuel Macron est le candidat de la finance vagabonde, de l’ internationalisme libéral-libertaire , du travestissement du génie européen.
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Marion Maréchal-Le Pen invitée du Grand Jury (1/02/2017), dénonce l’islamo-gauchisme et le tribunal médiatique qui travaille pour le mondialiste Emmanuel Macron
Marion Méréchal-Le Pen était l’invitée du Grand Jury RTL/LCI/LE FIGARO ce dimanche 12 février 2017. Selon elle, la prise d’intérêt de François Fillon avec AXA est beaucoup plus grave qu’une affaire d’enrichissement personnel qui monopolise le Système médiatico-politique, puisque c’est l’intérêt de la France qui est en jeu et non plus seulement une hypothétique question d’enrichissement personnel. La présidente du groupe FN en PACA dénonce le tribunal médiatique en recentrant les problèmes du bien commun de la France et des Français au centre des « affaires ». Elle explique en quoi le bien commun est un acte de charité chrétienne, qui contredit la préférence étrangère en matière d’immigration. « Il ne faut pas confondre la charité individuelle et la charité politique ».
« Macron libéral-libertaire des plus dangereux ».
« François Fillon n’a rien d’un souverainiste ».
Marion dénonce le ridicule des féministes et revient sur son « accident » de naissance. Elle dénonce les « chuintements » des émeutiers face aux caméras mais qui détruisent les biens des « Français qui se saignent aux quatre veines pour payer leurs impôts qui financent les biens urbains détruits par les casseurs » des manifestations en faveur de Théo. « Il y a un sentiment d’impunité de ces hommes ». « Il n’y a pas de casseurs-payeurs en France, il faudrait priver d’aide sociale les casseurs ou leurs parents. »
La jeune-fille s’élève contre la politique de la paix sociale qui permet aux trafiquants de gagner « 3000€/par mois en roulant dans de belles mercédes. »
« Il y a autant de différence entre la Droite et la Gauche qu’entre un escalier et un ascenseur, l’un est plus rapide que l’autre, mais les deux arrivent au même point. »
Marion revient aussi sur les engagements présidentiels de Marine Le Pen, notamment sur l’IVG. Mais aussi sur le projet économique de la candidate frontiste.
Olivier Mazerolle qui interroge Marion, révèle qu’une majorité de Français soutient la position de Donald Trump qui interdit l’accès aux USA des ressortissants de certains pays musulmans en raison des risques terroristes.
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Sécurité/ Bobigny: la violence n’en finit plus - Journal du lundi 13 février 2017
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Violences à Bobigny : Aux cris de «Allah Akbar»
Rassemblés samedi devant le Palais de justice de Bobigny pour protester contre les prétendues « violences policières » et crier leur soutien à Théo L., interpellé le 2 février à Aulnay-sous-Bois, « manifestants » et voyous ethniques s’en sont très rapidement pris aux forces de l’ordre et ont saccagé la ville des heures durant. Des incidents graves, qui font craindre à la police une flambée de violence similaire à celle de 2005 et dont l’Etat, qui a autorisé cette manifestation alors que la France vit depuis des mois sous l’Etat d’urgence, porte l’entière responsabilité.
Le spectre de Zyed et Bouna
Il n’était pourtant pas nécessaire d’être grand clerc pour prévoir que les bandes ethniques présentes, après avoir repris les slogans anti-flics ou à la mémoire de Zyed et Bouna, ces deux « jeunes » morts dans un transformateur électrique en 2005, allaient rapidement passer à l’acte. Aussi est-ce sans surprise que l’on a appris que, moins d’une heure après le début de cette manif, « plusieurs centaines d’individus violents et très mobiles » dont certains munis de barre de fer ont commencé à caillasser les policiers présents, à briser les vitres des immeubles et à saccager le mobilier urbain. Très vite, de nombreux véhicules ont été incendiés, certains mêmes avec leurs passagers à bord…
Même les journalistes, pourtant si prompts à relayer le discours anti-police des banlieues, n’ont pas été épargnés : une camionnette siglée RTL a ainsi brûlé tandis qu’un camion d’Europe 1 a fait l’objet d’un caillassage en règle.
Des violences qui, en dépit des interventions répétées des forces de l’ordre, se sont poursuivies jusque tard dans la soirée, débordant même sur les villes voisines, avec notamment des commerces dégradés à Drancy, Noisy-le-Sec ou encore Bondy. Au total, un policier aura été blessé et 37 individus interpellés.
S’insurgeant dimanche contre cette rapide dégradation de la situation dans le 93 dans un communiqué intitulé « Emeutes aux cris de “Allah Akbar” : le fantôme de 2005 plane à nouveau sur la France », Jordan Bardella, conseiller régional FN d’Ile-de-France, a noté très justement qu’« aucune leçon n’a été tirée des émeutes urbaines de 2005 ». En effet, ajoutait-il, « entré dans une culture de l’évitement et de la soumission, l’Etat a laissé se constituer partout sur le territoire des zones de non-droit où la criminalité, la haine de la France et nos valeurs se sont installées ». Avant d’ajouter : « La responsabilité de ceux qui continuent à nier l’évidence ou à jeter l’opprobre sur les forces de l’ordre est entière. »
Franck Delétraz
Texte paru dans Présent daté du 14 février 2017
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Le FN crée son Cercle Fraternité (pro-famille) à Montpellier
Gérard Prato, Gilles Ardinat et Agnès Marion (présidente du Cercle Fraternité) présentent le Cercle Fraternité, un collectif du Front National qui s'oppose à la PMA, à la GPA, au "Mariage Pour Tous", à la Théorie du Genre, et plus généralement aux revendications LGBT.
Gilles Ardinat :
«Gérard Prato et moi avons voulu donner de la visibilité à la Famille. Le Cercle Fraternité, lié au Front National, l'alimente en propositions, observations, sur toutes les questions liées à la Famille, à la Filiation et aux questions bioéthiques. Ca me paraissait important d'être président à Montpellier sur ces thèmes là puisque, vous le savez, cette ville est devenue le terrain de certains lobbys qui se nomment les lobbys LGBT qui ont une place très importante sur le plan médiatique et sur le plan politique, et qui ont organisé il y a quelques mois une "grande conférence mondiale" où il y a eu très très peu de public. On veut porter face à ses lobbys qui sont très très peu représentatifs une autre vision et une autre philosophie.
Le Cercle Fraternité va donner une visibilité à ces questions, sachant que la la Famille est une valeur fondatrice et fondamentale du Front National bien avant la création du Cercle Fraternité.
Nous pensons que les utérus ne sont pas des objets à louer. Nous pensons que les enfants ne doivent pas être des marchandises, pas plus que les gamètes ou autres délires liés à la PMA, à la GPA, et à toutes ces évolutions. Notre Cercle va être force de discussion et de propositions pour démontrer que toutes les évolutions comme celle de la Loi Taubira (Mariage Gay) et les revendications LGBT ou Théorie du Genre par exemple sont des choses philosophiquement aberrantes. Il n'y a aucune haine, aucune hostilité, c'est un combat d'idées, un combat philosophique.»
Par ailleurs, on apprend que le lobby LGBT n'est jamais satisfait. Le 1er "couple marié" sous la loi Taubira est de Montpellier. Mais il garde une rancœur contre Hollande, qui n’a pas tenu ses promesses de campagne, en refusant la PMA aux femmes lesbiennes. Bruno :
"C’est de la traîtrise, car il s’était engagé. Quel manque de respect !"
Vincent :
"Pourquoi devrait-on croire aujourd’hui les candidats de la Belle Alliance populaire ? Ils ont eu l’occasion d’appliquer leur programme et ne l’ont pas fait. Manuel Valls lui-même s’était dit 'favorable' à la GPA en 2011, avant de changer d’avis".
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Après l'emploi fictif, la distinction fictive entre PS, UDI et LR
Amusant communiqué du groupe FN des Pays de la Loire :
"Madame Christine Guerriau, conseillère régionale des Pays de la Loire, se dit « humiliée » par les accusations d’emploi fictif à son encontre.
Rappel : Madame Guerriau, encartée chez Les Républicains, a été déclarée comme assistante de son époux, le sénateur UDI Joël Guerriau, avant d’être déclarée comme assistante du sénateur socialiste de Mayotte, Mohammed Thani. Ce dernier ayant lui-même mis à disposition son propre assistant au profit de Joël Guerriau. Le sénateur socialiste explique qu’il a versé à Christine Guerriau un salaire de 1 195 euros pour son expertise sur les droits européens. Une somme bien modique, pour une conseillère régionale qui revendique son diplôme en gestion et ingénierie des fonds européens. Dans ces conditions, les soupçons d’emploi fictif ne sont pas hors-sujet. L’intéressée qui se justifie d’avoir « travaillé » pour un sénateur de gauche - « En dehors d’un élu FN, je peux travailler avec n’importe qui » dit-elle, sans doute en guise d’excuse morale - apporte ainsi la preuve que les élus du FN et leurs assistants sont les seuls à vraiment travailler.
Le groupe régional FN-RBM prend acte de la tendance échangiste des élus de l’UMPS, qui se passent et repassent des assistants comme s’ils s’échangeaient des billes. Ces petits arrangements entre élus démontrent une fois de plus l’absence totale de conviction de ces professionnels de la politique, qui s’imaginent indéfiniment pouvoir berner le peuple en prétendant tantôt être à droite, tantôt être à gauche, alors qu’ils ne sont en réalité que du système. Au pouvoir, Marine Le Pen, remettra de l’ordre dans les institutions et ne tolèrera ni copinage, ni emploi fictif."
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Zoom - Roger Holeindre : "Le communautarisme mène à la guerre civile !"