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France et politique française - Page 2922

  • L'anti-parlementarisme en roue libre

    Le scandale Fillon met au net le conflit d'intérêts permanent au sein des assemblées qui sont maîtresses de leur budget en votant les impôts forcés dont elles consommeront les rentrées pour abonder au tonneau de leurs prodigalités. Que l'épouse de M. Fillon ait pu servir de prétexte pour ramasser 831440 euros d'allocations parlementaires au râteau de croupier afin d'acheter un château du XIIè siècle bordé de terres et équipé d'une écurie, laisse les gens sans voix dès lors qu'ils ont compris l'embrouille.
    Le parlement français est typique de ces institutions irréformables qui disent n'en répondre qu'au peuple qui les élit sans imaginer toujours qu'il les nourrit grassement. C'est au sens premier une pourriture de la démocratie, une gangrène gazeuse et puante de la domination d'une caste sur les hommes de bonne volonté qui se lèvent chaque matin pour créer de la valeur ajoutée que l'Etat de ces messieurs confisquera ensuite à hauteur de 57% ! Ce n'est pas être méchant que de dire ça, mais simplement clinique. Les exemples sont si nombreux dans tous les rangs de l'hémicycle que personne n'en demande plus le décompte.

    M. Fillon est un politique moyen, grimpé sur les épaules de Joël Le Theule (un ami du notaire Fillon) qui eut la bonne idée de vite casser sa pipe, et qui a navigué dans la facilité jusqu'à Matignon où le nouveau président hongrois de la République avait besoin d'un collaborateur zélé et obéissant. A preuve, au sortir du quinquennat perdu, il se parachutait de lui-même sur la circonscription la plus facile du royaume où peut être élu un cheval s'il est blanc ! Nathalie Kosciusco Morizet aura bien du mal à conserver l'investiture sur la Deuxième de Paris maintenant que son mentor a rejoint les greniers de l'histoire de France. Elle mérite mieux qu'une prébende hippiatrique. N'oublions jamais que M. Fillon est mort politiquement de n'avoir pas compris l'amoralité de sa situation, se réfugiant dans un déni ridicule aboyant au complot institutionnel derrière le mince paravent de la légalité de ses appétits démesurés. Que nos princes en prennent de la graine et recentrent leurs soucis sur le Bien commun de la nation, leur propre image, l'insoupçonnabilité de leurs mœurs et n'en sortent pas, quelles que soient leurs tentations et les conseils indulgents de l'entourage. Nous aurons eu un mal de chien à restaurer une monarchie et nous n'accepterons pas de voir le projet ruiné par légèreté, inconséquence, courte-vue ou la chasse à l'éléphant.

    S'il y avait eu coup d'Etat instutionnel, ce serait à coup sûr contre le parlement et ses dérives tribales, sa gabegie, ses satrapies. Elle est bien oubliée la nuit du 4 août 1789. Les privilèges ont été augmentés régulièrement par le système d'autonomie incontrôlable des assemblées, jusqu'à devenir de la corruption pure et simple... mais légalisée par les règles internes du conclave. Certains programmes pour la présidentielle prévoient de réduire le nombre de députés. D'aucuns jugent le bicamérisme hexagonal dépassé par l'assemblée européenne et les institutions d'éthique que sont la Cour européeene des droits de l'homme de Strasbourg et La Cour de justice de l'Union européenne de Luxembourg. Beaucoup demandent qu'on fasse l'économie symbolique du cimetière des amis d'amis et autres seconds couteaux ou nécessiteux en supprimant carrément le CESE. Royal-Artillerie a fait la démonstration en son temps que 300 députés (contre 577 aujourd'hui) suffiraient amplement à voter le budget de la nation et à légiférer. Si nous sortions complètement des institutions européennes par le Frexit, une chambre haute de réflexion que l'on pourrait appeler encore Sénat servirait de miroir à la chambre basse, avec un maximum de 90 sénateurs (contre 348 aujourd'hui) pour bien représenter l'outremer et les expatriés. Notre représentation parlementaire ramenée à 390 élus serait encore supérieure proportionnellement à celle des Etats Unis d'Amérique. Mais que de temps gagné, de paperasse et d'argent économisé ! Maupéou taperait dans sa boîte.

    On me dit dans l'oreillette que la destination des palais nationaux est à prévoir en queue de trajectoire de la grande purge parlementaire. Laissons de côté le Palais Bourbon et ses 300 cabinets d'élus, ils auront un peu plus de place. Quant au palais du Luxembourg, il deviendra la résidence de la famille royale revenue à Paris et son hémicycle un grand théâtre de Guignol & Gnafron que l'on transfèrera du jardin où il manque de place. Quant au Sénat, si nous le remontons à 90, il emménagera dans les locaux du CESE au palais d'Iéna après en avoir rénové la cantine. Ne se sent-on pas déjà mieux ?
    Reste à abattre la République ! Les Républicains s'y emploient. Que du bonheur !

    L'in-cauda du lendemain

    Si on développe l'hypothèse (non-vérifiée) que Pénélope Fillon ne savait rien des contrats d'attache parlementaire sur lesquels elle figurait, tout s'accorde, y compris son air parfaitement innocent au meeting du Zénith à Paris, où elle nous montre un visage grave et les yeux humides qui semblent dire :
    « Mais que nous arrive-t-il, mon Dieu ?»

    A Sablé-sur-Sarthe, elle s'occupe des chevaux, des cookies, du vide-grenier, croise des paroissiens qui peuvent lui demander de passer le bonjour ou une sollicitation à son mari. Elle ne semble pas savoir non plus que le maire de Sablé-sur-Sarthe est taxé de 10000 euros pour occuper le siège de député laissé vacant par son mari. Qu'elle ait rédigé sous pseudonyme deux petites notes de lecture pour la Revue des Deux Mondes d'un ami de François n'ajoute et n'enlève rien pour ce qui la concerne ; elle y est inconnue. On comprend à la fin son "je ne savais pas".

    Mais c'est une autre histoire pour François Fillon dont les opérations de syphonnage avoisinent le million d'euros, en sus de ses traitements tous frais payés de parlementaire ou ministre selon les époques.
    Le château était-il si délabré ?
    Les yeux dans les yeux ?
    [02.02.2017-13:42]

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Pour que la droite retrouve sa liberté, elle doit réduire les interdits édictés par la gauche

    Suite de notre entretien avec François Bousquet sur son ouvrage, La Droite buissonnière (première partie à retrouver ici) :

    6a00d83451619c69e201b7c8d12e68970b-250wi.jpg4) Patrick Buisson est l'un des penseurs de la fameuse droite HLM (hors les murs). Mais, depuis les primaires LR, on peine à voir l'espace politique de cette droite HLM. N'est-elle qu'un concept culturel ou peut-elle aussi avoir une existence politique et même électorale ?

    Sur le papier, le scénario était séduisant, manquait seulement une tête d’affiche électorale pour lui donner corps dans cet espace politiquement inoccupé qui va de Laurent Wauquiez à Marion Maréchal Le Pen. La droite hors les murs a vécu, faute de personnalité susceptible d’en porter le projet. Il s’agissait dans l’esprit de Buisson de conjurer le spectre du régime des partis et de créer les conditions d’une candidature hors les murs. Lui et d’autres ont pu imaginer un temps qu’une initiative portée par les réseaux sociaux pourrait accoucher de ce candidat. Mais si l’initiative populaire ne manque pas de vertus, elle n’a pas celle de créer ex nihilo un homme providentiel. Si politiquement parlant la droite hors les murs a été un échec, il en va différemment métapolitiquement. La troïka, Zemmour, Villiers, Buisson, collectionne les succès de librairie et les « unes » de magazine. Faute de mieux, tous les trois œuvrent seulement dans le champ culturel, mais avec une force de frappe médiatique et éditoriale redoutable.

    5) Le positionnement de Patrick Buisson est étrange : il semble plongé dans la politique électorale et déclare, dans le même temps, que le seul combat qui l'intéresse est le combat culturel. Comment concilier ces deux axes stratégiques ?

    Les deux ne sont pas incompatibles. Une des singularités de Buisson, c’est d’être à la croisée de plusieurs disciplines habituellement étanches les unes aux autres : le monde des idées, le journalisme, le conseil politique, l’ingénierie des sondages. Cette rencontre, à l’interface de la pratique et de la théorie, fait son originalité. Il aurait pu se contenter d’être un spécialiste de la carte électorale, mais il y ajoute sa connaissance du temps long et l’éclairage de l’histoire des mentalités, ce qui donne à ses analyses une profondeur de champ qui fait généralement défaut aux commentateurs de la vie politique. Cela étant dit, l’essentiel demeure pour lui le combat culturel. Il a repris à la Nouvelle Droite et à Alain de Benoist l’idée d’un gramscisme de droite, du nom du théoricien italien marxiste qui a théorisé le concept d’hégémonie culturelle, préalable à la prise du pouvoir politique. C’est cette perspective du combat des idées qui est prédominante chez lui et c’est dans une dynamique typiquement gramscienne qu’il a inscrit son action auprès de Sarkozy. Si d’un mot on doit résumer les enjeux de la ligne Buisson, c’est de s’être donné pour mission de réduire le périmètre de l’interdit. En clair : est souverain celui qui maîtrise le champ symbolique des interdits, celui qui a le pouvoir de dire le licite et l’illicite. La souveraineté politique procède de cette souveraineté symbolique, pour l’heure propriété exclusive de la gauche morale, culturelle et institutionnelle. Tout le travail de Buisson auprès de Sarkozy aura consisté à réduire cet avantage moral et à délester la droite de son « surmoi » gauchiste.

    6) Il est beaucoup question de « droitisation » de la vie politique ou de mouvement « dextrogyre ». Pourtant, la gauche paraît toujours très forte et la droite très éloignée de ses valeurs traditionnelles (même François Fillon qui a manifestement séduit l'électorat « conservateur » tient à manifester qu'il est prudemment éloigné…). Cette droitisation n'est-elle pas un fantasme ?

    La droitisation est agitée comme un épouvantail par la gauche pour dénoncer les « paniques morales » qui affecteraient les droites. Il n’empêche : difficile de contester ce mouvement dextrogyre. C’est Guillaume Bernard qui a lancé l’expression. Buisson préfère parler de dextrisme, image renversée du fameux sinistrisme observé par Albert Thibaudet et qui, depuis la Révolution, décrit le glissement à gauche de la vie intellectuelle. À la droite, le style (et lui seul), disait Thibaudet. À la gauche, tout le reste, qui se réduit aujourd’hui à peau de chagrin. De toute évidence, la gauche touche à la fin d’un cycle historique. Dans tous les cas, la promesse d’égalité dont elle était porteuse n’a plus lieu d’être. La gauche articulait l’idée de justice sociale et celle de progrès. Deux mythes, celui de l’égalité et celui du progrès, l’un et l’autre en crise. Il s’est peut-être produit en politique ce qui se produit à intervalles réguliers, mais très lointains, au niveau du champ magnétique terrestre : une inversion des pôles. On n’en voit pas les effets immédiats, sinon à travers la poussée des populismes, parce que ses effets se déploient dans le temps long et se heurtent à une fin de non-recevoir de la part du pays légal, où l’emprise de la gauche et sa rente de monopole dans les médias, la culture et l’enseignement sont pour ainsi dire totales. C’est elle qui sermonne et qui exclut suivant un processus de raidissement idéologique connu. Quand le temps des théologiens est révolu, vient inévitablement celui des exorcistes. D’où les rituels de conjuration collective, les procédés d’hystérisation, les épurations sémantiques.

    7) À beaucoup d'égards, le phénomène Macron est une sorte d'antithèse de la « ligne Buisson ». Comment interpréter ce phénomène qui, d'une part récuse le clivage droite-gauche si important dans les analyses de Patrick Buisson, et d'autre part semble totalement « hors-sol », aussi éloigné que possible du peuple français ?

    Macron apparaît comme la réponse du système à la montée des populismes, sur le modèle des coalitions à l’allemande, dont il aimerait incarner la version hexagonale, renvoyant les populismes dos à dos dans un isolement sans issue. Ce à quoi on assiste, bien plus qu’au dépassement du clivage droite-gauche, c’est à la reconstitution de l’unité philosophique des deux libéralismes, l’économique et le culturel, dont l’œuvre de Michéa retrace depuis vingt ans la généalogie. Macron en est incontestablement la déclinaison française. Il répond à la nouvelle sociologie électorale des grandes métropoles, une population intégrée à la mondialisation, qui a tourné le dos à la France déclassée et majoritaire pour épouser la cause des minorités et imposer son agenda politique sorti tout droit des Femmes savantes et des Précieuses ridicules, où Bélise, Philaminte et Trissotin (le trois fois sot) dissertent du sexe des genres. Il ne faut pas désespérer : si Molière a triomphé des pédants, le sens commun devrait pouvoir retrouver droit de cité dans les années qui viennent.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/02/pour-que-la-droite-retrouve-sa-libert%C3%A9-elle-doit-r%C3%A9duire-les-interdits-%C3%A9dict%C3%A9s-par-la-gauche.html

  • Face à la répression qui frappe Pierre Cassen et Christine Tasin, un comité national de soutien se met en place

    SN Solidarité RL.jpg

    Laisserez-vous périr la liberté d’expression en France ?

    Si la réponse est non, accepterez-vous de faire partie du Comité de soutien de Pierre Cassen et de Christine Tasin ?

    Ces deux militants laïques combattent depuis plus de dix ans pour notre pays, en attirant l’attention des Français sur les risques consubstantiels à l’islam et en réclamant une application stricte de la loi de 1905 dite de séparation des Eglises et de l’Etat.

    Or, depuis l’élection de François Hollande, des dizaines de procès ont été faits (ou sont en cours d’instruction) au fondateur de Riposte laïque et/ou à la Présidente de Résistance républicaine. 40 dépôts de plainte contre différents contributeurs de Riposte laïque dont un grand nombre touchent son fondateur Pierre Cassen, accusé d’être le véritable directeur de publication de Riposte laïque suisse et 12 contre Christine Tasin pour ses écrits ou ses discours sur Résistance républicaine… Si on n’en a pas oublié…

    Sur dénonciation de la Licra, de la LDH, de SOS racisme, du Mrap, du CCIF, d’associations musulmanes liées à l’UOIF ou au CCIF… Sur plaintes de Cazeneuve, Hidalgo, Bergé, Fourest, de préfets socialistes, de maires de gauche, de journalistes… et sur plaintes diligentées, carrément, par le parquet, alias le Ministre de la Justice, pour ne pas parler des machines infernales de délation crées par Manuel Valls, le Pharos et la Dilcra.

    L’élection de Hollande et de son équipe a été le début d’une chasse aux sorcières impitoyable. Ces apôtres de la liberté d’expression qui défilaient main dans la main avec l’UOIF au lendemain du massacre de Charlie Hebdo en criant « je suis Charlie » se sont révélés être les apôtres d’une nouvelle Inquisition, décidés à interdire toute critique de l’islam.

    Chacun est bien entendu libre de défendre l’islam, de ne pas être d’accord avec Christine et Pierre. La liberté d’expression c’est de pouvoir débattre, de pouvoir échanger, argumenter… Or ces nouveaux Torquemada ont décidé d’interdire même de discuter, d’échanger, de penser…

    C’est pour cela que nous demandons l’abrogation de la loi Pleven du 1er juillet 1972. Un procès très important aura lieu le premier mars prochain, celui de Christine Tasin, poursuivie par le parquet sur dénonciation de la Licra, pour avoir dit « islam assassin » après l’assassinat de 2 de nos policiers à Magnanville par un terroriste musulman ayant laissé un enregistrement dans lequel il cite des sourates du coran… Si Christine Tasin était condamnée ce serait très grave, cela créerait une jurisprudence telle que plus personne, en France, ne pourrait critiquer l’islam. Nous nous retrouverions comme avant 1789, avec un délit de blasphème institutionnalisé de fait et l’application des lois musulmanes sur notre territoire.

    C’est pourquoi nous vous remercions de bien vouloir dire votre attachement à la liberté d’expression en faisant partie du comité de soutien à Pierre Cassen et Christine Tasin.

    Plus vous serez nombreux à signer plus nos dirigeants comprendront, en cette période électorale, qu’ils jouent avec le feu en voulant museler les Français.Voici la liste des premiers signataires :

    PREMIERES SIGNATURES DU COMITE DE SOUTIEN

    Martial BILD, directeur des programmes du Groupe Libertés (TV Libertés, Radio Libertés, Euro Libertés), Hugues BOUCHU, président de la Ligue francilienne, Renaud CAMUS, président du Parti de l’In-nocence et du NON, Jean-Louis CHOLLET, Designer-Architecte d'Intérieur-Artiste Libre Expressionniste Engagé, Georges CLEMENT, président du Comité Trump France et du Comité Lépante, Tarick DALI, porte-parole de la Droite libre, Christian DELCROIX, conseil d’entrepreneurs, Henri DUBOST, responsable d’émission à Radio courtoisie, Fabien ENGELMANN, Maire de Hayange, Conseiller régional, Jean-Yves LE GALLOU, ancien député européen, président de Polemia, Nicolas GARDERES, avocat à la Cour, Nicolas GAUTHIER, journaliste, Roland HELIE, Directeur de Synthèse nationale, René MARCHAND, islamologue, journaliste et écrivain, Philippe MILLIAU, président du Groupe Libertés (TV Libertés, Radio Libertés, Euro libertés), Jean-Marc MOSKOWICZ Europe Israel, Karim OUCHIKH, président du Siel, Alain de PERETTI, Président de Vigilance halal, Frédéric PICHON, Président du Collectif des Avocat Libres, Gérard PINCE, essayiste, Romancier, Président de la Free world Academy, Richard ROUDIER, président de la Ligue du Midi, Guy SEBAG, avocat au barreau de Paris, retraité, Josyane SOLARI, conseiller municipal, Aix en Provence, Marc Le STAHLER, Minurne – Résistance, Jean-François TOUZE, Rédacteur en chef de "Confrontation", Christian VANNESTE, président du RPF et de la Droite libre, ancien député, Uli WINDISCH, responsable de Les Observateurs.ch

    Pour signer la pétition cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/01/31/face-a-la-repression-qui-frappe-pierre-cassen-et-christine-t-5905639.html

  • Il n’y aura pas de victoire électorale sans alliance des conservateurs et des populistes

    A l'occasion de la sortie de son ouvrage, La Droite buissonnière, François Bousquet a bien voulu répondre à nos questions.

    6a00d83451619c69e201b7c8d12e68970b-250wi.jpg1) Vous venez de publier « La droite buissonnière ». Mais, avec la défaite de 2012, la « ligne Buisson » n'est-elle pas définitivement enterrée ?

    Les circonstances et le choix des hommes font que cette « ligne Buisson » n’est plus aujourd’hui à l’ordre du jour, du moins si on ne retient d’elle que son efficience électorale. Cette ligne reposait sur une stratégie de désenclavement sociologique de la droite, en faisant le pari d’agréger au bloc conservateur traditionnel, principalement catholique, le vote populaire, celui de la France périphérique décrite par le géographe Christophe Guilluy. Les précédents historiques ? La création du RPF en 1947 et de Gaulle en 1958. François Fillon a fait un autre choix, ce qui n’est sans poser problème sur la crédibilité de sa candidature, dont il n’est pas dit qu’elle aille à son terme, et sur ses chances de succès. Il fut un bon candidat à la primaire, il est d’ores et déjà ce mauvais candidat à la présidentielle qui menace de ramener la droite de gouvernement à son étiage chiraquien, autour de 20 %, là où la « ligne Buisson » avait porté Sarkozy en 2007 à plus de 30 %. On verra ce qu’il adviendra au printemps 2017. Mais il est probable qu’il n’y aura pas à l’avenir de victoire électorale sans alliance des conservateurs et des populistes, ce dont Sarkozy avait fini par se laisser convaincre pour des raisons d’opportunité (ou d’opportunisme) électorale, sans jamais songer à donner à cette ligne la moindre réalité politique. La Cause des peuples est suffisamment éloquente sur le sujet.

    2) La droite française semble orpheline. En 2017, elle semble devoir choisir entre un vote populaire FN, qui rejette de nombreux fondamentaux de droite, et un vote LR, assez éloigné des préoccupations populaires. Dans ce contexte, comment comprendre la permanence de la « ligne Buisson » ?

    Il faut croire que cette ligne est majoritaire dans le pays et c’est tout le paradoxe de la présidentielle de 2017 : rarement l’offre politique aura aussi peu coïncidé avec la demande du corps électoral. À lire les enquêtes d’opinion, dont le baromètre annuel Kantar TNS-Sofres sur l’image du FN, près de deux tiers des Français plébiscitent les questions culturelles, identitaires et sécuritaires, mais sans le FN pour presque deux tiers d’entre eux. Autrement dit, les Français veulent bien du message, pas du médium. C’est dans ce hiatus que s’est glissée la « ligne Buisson ». Jusqu’à quand un électorat orphelin acceptera-t-il de ne pas être représenté ou sous-représenté ? Ou inversement jusqu’à quand des partis politiques pourront-ils survivre sans s’adresser à une majorité susceptible de les porter au pouvoir et de les y reconduire ? Révolte des élites contre le peuple d’un côté, révolte du peuple contre les élites de l’autre. Ce fossé, dont le populisme n’est qu’une des traductions, se retrouve au sein même des partis politiques, entre des appareils recentrés et des bases radicalisées. Une telle situation n’est pas appelée à perdurer, la nature politique ayant elle aussi horreur du vide, mais c’est présentement la nôtre. Il n’y a pas à l’heure actuelle d’homme ou de femme politique en situation d’incarner cette France à la fois conservatrice et populiste.

    3) Le quinquennat Hollande a notamment été marqué par les grandes manifestations contre la loi Taubira, dont Patrick Buisson a pu dire qu'il s'agissait d'un mouvement « populiste chrétien ». Les deux termes ne sont-ils pas antinomiques ?

    L’expression est en effet venue dans la bouche de Buisson à l’occasion de la Manif pour tous. Il s’agissait à ses yeux de donner un prolongement politique au mouvement – Buisson évoquait une « phase que décrivait Lénine de politisation de catégories jusque-là réfractaires ou indifférentes à l'égard de la chose publique » – de façon à ce qu’il ne reste pas cantonné aux seules manifestations, comme le mouvement en faveur de l’école libre en 1984. À l’époque, la « rue » catholique avait certes eu raison de la loi Savary, mais sans droit de suite ni donner lieu à une réflexion de fond sur le type de société à envisager. C’est tout l’inverse qui s’est produit avec la Manif pour tous. Gaël Brustier a pu parler de Mai 68 conservateur. Défaits au Parlement, les manifestants ont peut-être enclenché un processus au long cours, en ouvrant une réflexion sur l’écologie humaine, le principe de la limite, la durabilité de notre modèle économique, la marchandisation des rapports humains. Tel est du moins le vœu de Buisson, qui guette le retour d’une droite porteuse d’une critique de l’anthropologie du libéralisme, anthropologie qui repose sur l’octroi quasi indéfini de droits aux uns et aux autres, du mariage gay à l’homoparentalité. Cela dit, l’expression « populisme chrétien » peut surprendre. Buisson semble y avoir renoncé depuis. Du populisme, la Manif pour tous avait surtout le spontanéisme initial, en mouvement issu de la société civile, rejoint par un épiscopat en ordre dispersé et des politiques qui n’avaient pas l’imprimatur de leur parti. Dans La Cause du peuple, Buisson préfère plutôt parler d’une politique de civilisation adossée au christianisme, élément central de l’identité européenne.

    A suivre

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/02/il-ny-aura-pas-de-victoire-%C3%A9lectorale-sans-alliance-des-conservateurs-et-des-populistes.html

  • La monarchie républicaine à la française, par Philippe Conrad

    nrh88-300x378-278x350.jpgLe texte que nous publions ci-dessous est l’éditorial du n° 88 de la Nouvelle Revue d’Histoire, dont Philippe Conrad est le directeur, daté de janvier-février 2017. Son dossier : « La République et ses présidents ». De Louis-Napoléon Bonaparte à Charles de Gaulle. A noter que ce numéro comprend également un entretien avec Philippe de Villiers, « Faire de l’histoire autrement ».

    « Les citoyens vont bientôt être appelés à désigner le successeur à l’Élysée de François Hollande et le suffrage universel sacrera ainsi celui qui sera le neuvième président de la Ve République. Institué depuis le référendum constitutionnel de 1962, et régulièrement renouvelé depuis les élections de 1965, ce rituel fait aujourd’hui partie de notre paysage politique. L’élection présidentielle demeure pour les Français le moment démocratique par excellence, un scrutin plébiscité par l’opinion et qui bénéficie de la participation électorale la plus forte. Un demi-siècle après les empoignades qui accompagnèrent l’adoption du suffrage universel direct pour désigner le chef de l’exécutif, les protestations indignées des juristes et des ténors du « Cartel du non » paraissent aujourd’hui bien dérisoires. Les velléités de certains d’en finir avec un « pouvoir personnel » soupçonné de violer les grands principes démocratiques ne paraissent guère en mesure de changer une pratique désormais solidement installée.

    Vieille de plus d’un siècle et demi, l’institution présidentielle a connu plusieurs mutations significatives. Une fois la République proclamée en 1792, les constituants de l’an I et de l’an III prirent bien soin d’écarter toute personnalisation du pouvoir exécutif susceptible de rappeler une royauté désormais honnie. Mais les hommes de thermidor ne purent empêcher un jeune général couvert de gloire d’instaurer une monarchie impériale fondée sur le culte de l’homme providentiel.

    Les révolutionnaires de 1848, s’inspirant du modèle américain, confièrent le pouvoir à un président élu au suffrage universel, mais Louis-Napoléon Bonaparte eut vite fait d’en finir avec la seconde République. Les constituants de 1875, qui souhaitaient une rapide restauration monarchique, introduisirent le septennat, conçu sur mesure pour Mac Mahon. Mais la victoire électorale des républicains, et l’épreuve de force qui suivit, conduisit le vieux maréchal à « se démettre » pour laisser la place à Jules Grévy qui, dès 1848, n’avait pas caché son hostilité à l’institution présidentielle.

    Pour conjurer toute tentation de « césarisme », l’oligarchie parlementaire s’imposa ensuite comme seule détentrice de la souveraineté nationale, l’hôte de l’Élysée se voyant réduit au rôle « d’inaugurateur de chrysanthèmes ». Quand Grévy doit démissionner pour « avoir le malheur d’avoir un gendre », Clemenceau, grand pourfendeur de la présidence, annonce publiquement qu’il « vote pour le plus bête », avant de la réduire à « un organe aussi inutile que la prostate »… Après lui, Casimir-Perier et Alexandre Millerand veulent disposer, dans l’intention de jouer un rôle significatif, des pouvoirs que leur accorde la constitution de 1875 mais ils sont contraints à la démission. Fallières et Doumergue brillent par la popularité dont ils bénéficient dans l’opinion, alors que le malheureux Albert Lebrun apparaît à peu près inexistant.

    L’éphémère IVe République reproduit la IIIe, même si René Coty sait prendre ses responsabilités en 1958. Tout change avec le retour au pouvoir du général de Gaulle qui fonde, en s’appuyant sur une très large majorité de Français, une Ve République dont le président constitue la clef de voûte. Une mutation contestée par ceux qui dénoncent alors « le coup d’État permanent » mais qui s’accommoderont très bien, une fois leur tour venu, du nouveau régime…

    L’adoption de l’élection du président au suffrage universel viendra compléter l’édifice institutionnel et conforter le lien particulier désormais établi, au-delà des combinaisons partisanes, entre un homme et le peuple français. Bientôt sexagénaire, la Ve République paraît solidement établie, même si l’introduction du quinquennat et la récente apparition des primaires ont quelque peu modifié la donne. Reste la qualité des hommes, alors que les tentations démagogiques, la vacuité idéologique et l’hégémonie de la « communication » ont lourdement plombé les derniers mandats.

    Le cadre institutionnel n’est pas en cause mais peut on espérer, à la veille d’une échéance majeure, le succès d’un(e) candidat(e) qui, porteur d’un diagnostic solide quant à l’état du pays, sera en mesure, au nom de l’intérêt général, d’échapper à la bien-pensance imposée par la médiacratie et aux blocages nés de corporatismes devenus obsolètes.

    Philippe Conrad

    En vente chez les marchands de journaux ou à commander ici.

    http://fr.novopress.info/page/6/

  • François Fillon à la tête d’une candidature en faillite ?

    Le mec est dans les sables mouvants, coule, mais ne bouge pas, car s’il bouge, il coule plus vite encore.

    François Fillon ? Quelle rigolade, entre ordalie et guignolade. On dirait Pierre Richard, le Pignon de La Chèvre, film hautement jubilatoire de Francis Veber. Le mec est dans les sables mouvants, coule, mais ne bouge pas, car s’il bouge, il coule plus vite encore. Ou, dans le même registre, un autre Pignon, dans un autre film scénarisé par le même Francis Veber et, là, incarné par Jacques Brel, accroché à la gouttière : « Je glisse, monsieur Milan, je glisse ! » Ça, pour glisser, ça glisse. Laisse aller, c’est une valse, comme dirait Manuel.

    Comme l’affaire avance à la vitesse d’une série télé américaine – à côté, House of Cards, c’est Chapi Chapo –, tentons de résumer les épisodes précédents, à destination de nos lecteurs les plus distraits : François Pignon glisse de la gouttière vers les sables mouvants. Et le pire, c’est que sa Penelope l’enfonce un peu plus.

    En juin 2008, devant les caméras de France 2, pour l’émission « À vous de juger », elle assure, à propos de la collaboration d’avec son ex-futur président de mari : « Je n’ai pas de rôle, voilà. Je l’accompagne de temps en temps, comme ça, ça se limite à ça. » Puis, en 2016, elle affirme au Bien public, organe de presse au titre en forme de blague, vu les circonstances : « Jusqu’à présent, je ne m’étais jamais impliquée dans la vie politique de mon mari… »

    Le problème, c’est qu’aujourd’hui, il s’agit vaille que vaille de démontrer le contraire. Cité par l’AFP, un proche collaborateur de François Fillon explique que « faire remonter la voix du terrain, la voix des électeurs, la voix de la Sarthe » faisait partie des missions de Penelope. Ce qui peut aussi signifier qu’elle palpait 7.000 euros par mois, juste histoire de passer ses journées au bistrot et d’en faire remonter les ragots de comptoir au palais Bourbon, institution qui, tel que son nom ne l’indique pas forcément de prime abord, n’a rien d’un bar à whisky, fût-ce pour une Anglaise.

    Après la mère, les enfants, paraît-il, salariés grâce à l’argent du contribuable en tant qu’avocats, alors qu’ils n’étaient qu’étudiants en droit. Puis, Marc Joulaud, maire de Sablé-sur-Sarthe et éternel dauphin de François Fillon, tout comme ce dernier le fut de Joël Le Theule ; Marc Joulaud, le seul susceptible de dédouaner monsieur et madame Fillon, mais qui persiste à jouer au mort. On en saura sûrement plus dès qu’il aura fini d’être auditionné par la justice, ce mercredi. 

    Du côté des Républicains, il y a de l’eau dans le gaz et du mou dans la corde à nœuds. Faudra-t-il trouver à François Fillon un remplaçant de dernière minute ? Un Alain Juppé qui a poliment décliné l’invitation ? Un Nicolas Sarkozy, dont la rate doit être actuellement en fin de vie, pour cause d’hilarité persistante ? Les demoiselles de Sens commun, aujourd’hui condamnées à se lapider à grands coups de figues molles pour avoir soutenu ce potentiel turlupin, plutôt que de s’être battues pour leur candidat naturel, Jean-Frédéric Poisson ?

    Philippe Gosselin, député LR de la Manche, évoque ainsi l’urgence consistant à « réfléchir à toutes les hypothèses », sachant que « gouverner, c’est prévoir », ou de l’art de dire, avec des mots choisis, que la candidature de François Fillon a du plomb dans l’aile. Dans cette perspective demeure, évidemment, l’option Jean-François Copé : il est moins fort que Fillon dans l’art du pipeau, mais au moins est-il pianiste émérite.

    Remarquez, il y a un reproche qu’on ne saurait faire à François Fillon : celui consistant à ne pas avoir le sens de la famille. En espérant, toutefois, que cette dernière lui sera reconnaissante des sacrifices qu’il aura consentis pour elle, quand il sera à la retraite ; ce qui ne saurait tarder.

    http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/francois-fillon-a-tete-dune-candidature-faillite,311029

  • Tentative de coup d’État et conjuration médiatique, mais Marine Le Pen ne se laisse pas déstabiliser…

    Marine Le Pen, candidate FN à la présidence de la République, le 26 janvier à Paris.

    Étonnant lynchage politico-médiatique! La gauche de Mélenchon à Macron en passant des écologistes à Benoît Hamon, et de Manuel Valls à François Hollande, tout ce monde est blanc comme neige. Tout ces innocents autoproclamés, mais plutôt véritable Gestapo, se transforment en procureurs de la République par une conjuration médiatique sans précédent, sans que la Justice n’y trouve rien à redire, sans qu’aucune enquête judiciaire ne soit diligentée contre une telle chasse aux sorcières.

    Syndrôme Trump, syndrome Brexit ? 

    Partout en Occident lorsque les forces mondialistes de gauche, haïes par les peuples, sont mises en minorité, elles tentent des coups d’Etat à la Soros: Printemps démocratique aux USA. C’est le cas en France où la Gauche imigrationniste du grand capital, en complète déconfiture après une gouvernance de 5 ans qui a mis le pays à genoux dans tous les domaines, tente un coup d’Etat médiatique tant en direction de François Fillon  que de Marine Le Pen, espérant sans doute confisquer le second tour au profit des seuls candidats de gauche qui tous ont exercé des responsabilités désastreuses dans le bilan de la présidence Hollande.

    Printemps socialiste : Marine Le Pen ne se laisse pas déstabiliser 

    Le scandale ne s’arrête pas là puisque le cas de Marine Le Pen aujourd’hui bruyamment amalgamé à celui de Fillon, n’a en réalité aucune comparaison, puisque les prétendus emplois fictifs étaient en réalité occupés, preuves à l’appui. Il faut dire que c’est Christiane Taubira qui a monté l’affaire avec l’appui de Schultz

    Et pendant ce temps-là, bien sûr, les programmes des candidats Le Pen et Fillon sont passés à la trappe puisqu’ils ne sont l’un et l’autre occupés qu’à se défendre, et ne sont interrogés, comme condamnés d’avance, que sur les accusations journalistiques qui tournent en boucle 24h/24, présentées comme vraies, qui occupent les chaînes en continu, alors que les accusés ne disposent que de rares interviews pour tenter de se disculper.

    Fillon: « coup d’État institutionnel »

    François Fillon estime aujourd’hui que l’affaire autour des emplois présumés fictifs de son épouse est « un coup d’État institutionnel venu du pouvoir et de la gauche », en soulignant que « le seul pouvoir, c’est celui de la justice ».

    Quand on sait déjà combien le pouvoir judiciaire est déficient en France, alors qu’espérer du pouvoir médiatique au profit de la gauche cosmopolite, guerrière et imigrationniste ?

    Après Fillon, Thierry Solère, porte-parole de Fillon, dénonce à son tour un coup d’État d’une gauche qui entend confisquer le pouvoir:

    « on assiste à un coup d’Etat institutionnel », « Vous avez vu pour la première fois un homme politique qui, à 90 jours d’une élection présidentielle, est mis en cause ».

    Que fait la Justice pour défendre le droit des présumés innocents ?

    Mais qui va inculper les journalistes qui 24h/24, sur toutes les chaines, relayant tous les Canards de la presse comme s’ils étaient l’Evangile, enfreignent gravement la loi en rendant verdicts et condamnations à mort électorales sans passage par la case Justice ? Car ces accusations toutes dirigées contre les candidats de droite à la présidentielle, ne reposent que sur des opinions de journaleux aux articles manifestement dirigés, appuyés par des sondages d’instituts qui somment les électeurs de croire sans aucune preuve à leur probité. Comme jamais personne ne pourra vérifier les sondages, ils peuvent faire dire aux Français tout ce qui arrange leurs affaires. Les sondages ont déjà prouvé leur incompétence et leur parti-pris au-delà du nécessaire.

    Non, la France aujourd’hui n’est plus un État de Droit!

    emmiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/tentative-de-coup-detat-et-conjuration-mediatique-mais-marine-le-pen-ne-se-laisse-pas-destabiliser/68630/

  • Une plongée édifiante dans la France des écoles islamiques

    « Les écoles que vous allez découvrir n’ont rien à voir avec l’école publique. Elles sont hors contrat, parfois illégales, et même clandestines. On y enseigne à des enfants un islam souvent radical. » Ainsi début ce reportage de « L’Œil du 20 heures », rubrique d’enquête du 20 heures de France 2, diffusé hier sur la chaine publique.

    France 2 s’est par exemple rendu au Mirail, à Toulouse, où se trouve une école primaire qui accueille une cinquantaine d’élèves. Elle est dirigée par Abdelfattah Rahhaoui, qui affirme que l’enseignement y est « classique ». Vraiment ? Dans le couloir, la caméra découvre une « assistante » entièrement voilée, comme si elle se trouvait en Arabie saoudite ! Et elle n’est pas la seule…

    « Dans cette classe de CM1, à 9 ans, les fillettes elles aussi sont voilées. La religion prend beaucoup de place et les réponses semblent apprises par cœur. Nous interrogeons un élève : “Pourquoi vous êtes dans cette école ?“ “Parce c’est une école musulmane, et nous on est des musulmans et pour apprendre le Coran, le français, les maths et tout et tout et l’arabe aussi…“ Sur l’emploi du temps affiché en classe, huit heures et demie d’arabe, de Coran et d’éducation islamique par semaine, le matin et l’après-midi. »

    A Saint-Denis, même topo ou presque. Là, l’école est clandestine. Déclarée nulle part ! « Nous nous faisons passer pour des parents qui cherchent à inscrire leur enfant. Nous abordons une enseignante. Elle nous explique la répartition des cours : “Le matin c’est les ateliers. Et l’après midi c’est tout ce qui est langue, arabe, Coran, anglais.“ »

    « Quant aux parents, poursuit “L’Œil du 20 heures“, leurs motivations sont religieuses. Un parent nous dit :

    “Tu vois, ta fille elle rentre, elle récite une petite sourate, des invocations, elle parle un peu arabe, c’est d’la bombe. C’est bien le Père Noël ? Non, c’est pas bien. “ »

    A voir dans son intégralité.


    L’Oeil du 20h : 31/01/17

    http://fr.novopress.info/