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France et politique française - Page 2957

  • Isabelle Surply, conseiller régional (FN) d’Auvergne–Rhône-Alpes

    92147a43a78b5983afe1a0dfa23dc633_S.jpgLa vidéo de son intervention a fait le buzz : plus de 350 000 vues en quelques heures (https://youtu.be/3BRk1mKgodI) ! Isabelle Surply, conseiller régional FN, était, le 23 septembre, à Valfleury, dans la Loire, à une réunion publique au sujet de l’accueil des migrants. Elle a mis le représentant de l’Etat devant ses contradictions.

    « Minute » : dans quel cadre vous êtes-vous rendue à cette réunion ?
    Isabelle Surply : Dans un premier temps, nous avons appris la tenue de cette réunion publique en même temps que l’arrivée des « migrants » par un entrefilet dans la presse locale. Le mê­me jour, des élus locaux de villages voisins nous ont alertés. Mieux encore, certains habitants de Valfleury ont di­­rectement pris contact avec notre fédération du Front national. Notre présence était donc attendue. Il faut d’ailleurs ajouter que certains habitants m’ont expliqué avoir cherché à contacter des élus « Les Républicains ». Sans succès…
    Pour dresser un tableau rapide, Valfleury, c’est une commune charmante de 732 habitants située sur les hauteurs de la vallée du Gier, dans le département de la Loire. C’est une commune qui abrite un joli sanctuaire marial, mais n’a, par exemple, qu’un seul commerce. De même, la commune n’est desservie par aucun transport en commun.

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  • Journal du mercredi 4 janvier 2017 - Politique / Election présidentielle : rentrées médiatiques

  • Le secrétaire général de l’Enseignement catholique s’en prend à Marine Le Pen

    Dans ses vœux à tous les chefs d’établissement, « et par eux à l’ensemble des communautés éducatives », Pascal Balmand, secrétaire général de l’Enseignement catholique, s’en prend, sans la nommer mais la référence est explicite, à Marine Le Pen. Après une première allusion à « la période électorale que nous vivons », qui « peut s’avérer propice à bien des surenchères, à bien des controverses non maîtrisées comme à bien des simplifications hâtives », Pascal Balmand écrit, et c’est même sa conclusion :

    « Face aux divers courants de balkanisation de notre société, et à l’heure où des voix s’élèvent pour réclamer que les portes de l’École se ferment aux enfants de parents étrangers en situation irrégulière, il en va de notre responsabilité partagée que de rappeler que l’éducation et l’instruction sont un droit pour chacun, et que notre École catholique constitue un service que l’Église propose à tous les parents qui le souhaitent, pour tous les enfants et tous les jeunes. »

    Faudrait-il bientôt mettre ses enfants dans le public pour les faire échapper à la propagande politique… du privé ?

  • Mum, Dad & Kids : Faites bouger l'Europe !

  • Oui nous sommes chez nous

    JEANNE-1-300x263.jpgDu petit monde syndical à celui de la haute finance, le Front National dérange, est l’objet d’une hostilité plus ou moins clairement manifestée. Comme feu François Chérèque, son prédécesseur, Laurent Berger, le nouveau secrétaire général de la CFDT, expliquait hier sur Europe 1 sa vision de la neutralité politique en cette période électorale : «On va être extrêmement exigeants sur les propositions des candidats (…). Mais on ne va pas s’engager pour un parti. On va intervenir dans cette campagne, dire ce qui est acceptable ou pas, on va faire des propositions». Bien sûr, «la CFDT est profondément en lutte contre le Front National et ses idées nauséabondes» et fera barrage à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle en cas de besoin. Mais rassurez-vous braves gens,  «ce ne sera pas un chèque en blanc pour l’autre candidat» (sic). Invitée le même jour de BFMTV, Marine s’inquiétait pour sa part plus sérieusement de l’attitude du secteur bancaire, notant qu’elle était «combattue par les banques» françaises, qui «refusent de prêter à (sa) campagne présidentielle» alors même que le FN est assuré de faire un score lui permettant le remboursement par l’État de ses frais de campagne à la présidentielle et aux législatives dans les limites bien évidemment du plafond autorisé. «J’ai sollicité des banques européennes, anglaises, américaines, russes bien sûr, etc. La première qui me dit oui, j’accepterai !».

    Le microcosme des artistes subventionnés se mobilisent aussi rituellement pour faire barrage au FN et certains frontistes se sont indignés (Florian Philippot, Steeve Briois,  Gilles Pennelle, le député RBM Gilbert Collard…) du dernier film annoncé du réalisateur belge Lucas Belvaux, Chez nous. Il  décrit la manipulation dans une ville du nord nommé Hénart, d’une jeune infirmière à domicile aimée de tous, par les dirigeants  nantis de l’ouest parisien d’un parti d’extrême droite populiste nommé le « Bloc patriotique ». Toute ressemblance…

    Le site d‘E&R a bien résumé ce qui ressort des quelques minutes de visionnage de cette bande-annonce: «des clichés usés jusqu’à la moelle sur le Front National. Un parti nationaliste mené par des bourgeois, qui manipulent leurs électeurs et petits candidats, veulent à tout prix accéder au pouvoir, ne supportent pas les Français d’origine étrangère et sont dirigés par une blonde au regard méchant : on frise le niveau d’un éditorial de Laurent Joffrin. Le film sera-t-il du même acabit ? Probablement, si on en croit Belvaux, qui a voulu, selon ses propres mots, décrire une  parole qui se libère, disséminant une odeur abjecte qui dérange de moins en moins . Quelle créativité, chez ces gens de la  culture ».

    Ni très créatif, ni très courageux en effet, et Ivan Rioufol rappelait avec raison lundi sur RTL que le courage était plutôt  du côté d’un film comme L’Apôtre (2015) réalisée par Cheyenne Caron, qui décrivait la conversion au catholicisme  d’Akim, un  jeune  musulman vivant en banlieue parisienne,  se rendant ainsi coupable du crime d’apostasie et rejeté avec plus ou moins de violence par ses proches. Ce film pourtant  tout  en nuance et même emprunt d’un  humanisme veillant à ne heurter personne,  avait été conspué comme stigmatisant les musulmans  par de nombreux relais communautaires. Il avait été peu ou pas distribué, quasi censuré, des projections  avait été annulées à Nantes et Neuilly, la DGSI craignant notamment  des risques d’attentats, au lendemain   de l’attaque de Charlie Hebdo et des  manifestations pour la liberté d’expression… à géométrie variable.  

    Avec Chez nous, M. Belvaux se défend cependant maladroitement ces dernières heures de tout parti-pris anti FN et met en avant son précédent opus lorgnant du côté de la politique, Les Prédateurs (2007), évoquant l’affaire Elf-Loïk Le Floc’-Prigent-Alfred Sirven, le contrôle de la caisse noire de la société, les détournements de fonds engraissant les partis politiques, Alfred Sirven étant montré dans ce film en train de préparer des valises de billets étiquetés PS, RPR UDF…

    Le cinéaste s’est dit lundi dans l’émission Bourdin-Direct sur RMC/BFMTV « surpris » de la « brutalité » de la réaction de Florian notamment, alors que le vice-président du FN « n’a vu que la bande-annonce »… même si celle-ci est suffisante pour percevoir qu’il s’agit là d’un film caricatural à charge. Avec une belle dose d’hypocrisie, le cinéaste assure que « C’est une polémique à peu de prix qui évite le débat sur le fond du film . Ce n’est pas tant un film anti-FN qu’un film sur le discours populiste et sur comment les gens s’engagent en politique. Ce sont les électeurs qui m’intéressent, pas les partis politiques. »

    Catherine Jacob qui endosse dans ce film de manière très transparente le rôle de Marine Le Pen a tenu peu ou prou le même langage lundi sur le plateau du Grand journal de canal +. «Ils (le FN, NDLR) ont perdu une occasion de se taire puisqu’ils n’ont pas vu le film : il est en fin de mixage». «Le sujet du film, je le précise très clairement, ce n’est pas du tout un biopic contre Marine Le Pen», «le sujet, c’est comment manipuler une très jeune femme qui est une infirmière que tout le monde aime, qui est sur le terrain, et qui se fait manipuler pour être propulsée tête de listes aux municipales alors qu’elle n’y connaît rien». Catherine aussi apparemment…

    En mars dernier dans le quotidien militant anti FN La Voix du Nord, Lucas Belvaux se défendait déjà avec la même maladresse de s’attaquer à l’opposition nationale. «Nous ne citons pas du tout le FN. Il s’agit d’un parti populiste que nous appelons le Bloc. C’est un parti fictionnel déjà présent dans le livre Le Bloc, du romancier Jérôme Leroy (…). J’ai écrit le scénario avec lui, même s’il ne s’agit pas d’une adaptation. Je récupère une série de thématiques.»

    Telerama rappelait également ce  que le film de M. Belvaux doit à Jérôme Leroy qui écrivit, il faut le dire, un article très lucide en juillet 2009 sur le résultat de l’élection municipale d’Hénin-Beaumont, «auteur du livre Le Bloc, qui, selon David Frenkel (producteur engagé, NDLR) , connaît très bien la thématique de l’implantation du Front National dans le Nord.  Il s’est également beaucoup documenté sur Internet et a regardé des documentaires comme Danse avec le FN, de Paul Moreira, qui évoque toutes les composantes de l’électorat frontiste. Ce que l’on veut montrer, c’est que le FN aujourd’hui essaie de se refaire une image mais que son idéologie n’est pas très éloignée de “l’ère Jean-Marie” » (sic).

    En 2002 justement,  trois jours avant la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, fut diffusé dans les salles obscures un méchant et hideux navet, Féroce de Gilles de Maistre. Un film destiné aux jeunes,  pour lutter contre les idées de l’extrême droite selon les propres mots du réalisateur. L’histoire racontait le destin d’un jeune beur de banlieue (le pauvre Sami Naceri) rêvant de liquider le président de la Ligue patriotique, un néo-fasciste violent, tortionnaire en Algérie, et qui après près avoir séduit sa fille, se retrouvera à son tour manipulé, endoctriné, puis assassiné… Gilles de Maistre, courageux mais pas téméraire, assura alors,  comme M.  Belvaux dément aujourd’hui  faire un film contre le FN, que le personnage principal de son film n’était pas Jean Marie Le Pen, ou plus exactement  son absurde caricature d’extrême gauche

    En 2012 nous avons pour le coup échappé au projet du comique Elie Sémoun qui confiait l’année précédente à Cyril Hanouna son souhait de tourner un film sur le FN : «ce serait drôle que moi, petit juif, j’interprète un mec du Front National… Ça va être un sujet très fort. » Un sujet très  fort qui n’a pas vu le jour et peu importe après tout car ce n’est pas un film de plus ou de moins contre le FN – certes financé en large partie avec nos impôts ce qui est très irritant ! –  qui sera décisif dans cette élection. Mais cela  contribue constate Bruno Gollnisch,  au bruit de fond contre le FN, à un degré moindre d’ailleurs que les messages plus ou moins subliminaux diffusés en permanence dans les émissions de variétés, les séries télévisées, les différents programmes du service public…

    Un certain Donald Trump avait également contre lui la quasi totalité de l’industrie hollywoodienne, les pipoles plus ou moins décérébrés, la plupart des intellos  new-yorkais, 95% des gros médias, cela ne l’a pas empêché de gagner en s’adressant directement au peuple, en menant une campagne en rupture avec les codes établis, en promettant aux Américains de leur rendre leur fierté et de rester maîtres chez eux. Alors oui nous entendons aussi en France rester les artisans de notre propre destin, oui nous sommes chez nous ! et avec Marine nous entendons bien le rester.

    https://gollnisch.com/2017/01/04/oui-sommes-chez/

  • Le camp de Marine Le Pen tente de relancer le hashtag FillonGate

    Apparu fin 2014 lorsque François Fillon fut soupçonné d’avoir demandé au secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet de porter l’estocade judiciaire contre Nicolas Sarkozy, le hashtag FillonGate a été repris par les partisans de Marine Le Pen. Et à une heure du passage de l’ancien premier ministre au 20 heures de TF1, les attaques redoublent d’intensité sur Twitter, mettant notamment en cause son activité professionnelle et ses revenus, dont il n’a pas communiqué la provenance.

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  • François Fillon a fait 107 ans de mandats cumulés

    Adjointe déléguée à la Santé auprès du maire PS de Rennes, Charlotte Marchandise-Franquet a été désignée candidate à l'élection présidentielle par les internautes, avec 50,64% des voix, lors de la primaire citoyenne La Primaire.org, dont l’objectif est de porter un candidat citoyen, non encarté, à la présidentielle. Non encartée mais de gauche, puisqu'elle a été élue sur la liste PS à Rennes, elle choisirait bien Dominique de Villepin comme ministre des Affaires étrangères :

    "C’est la personne qui m’a le plus convaincue, même si ça n’est pas mon bord politique théorique. Eh bien, je veux bien qu’il soit mon ministre".

    Il y a eu 126000 inscrits et 16 candidats sur La Primaire.org.

    La candidate avoue ne pas se retrouver dans les autres candidatures à la présidentielle :

    "Ce sont des gens qui sont élus depuis très longtemps : Jean-Luc Mélenchon ça fait trente ans qu’il est élu, François Fillon ça fait 107 ans de mandats cumulés. Je ne me reconnais pas non plus dans la méthode. Il y a plein de propositions, mais il n’y a pas de méthode".

    Pas mal comme méthode. J'ai compté 57 ans de mandats cumulés pour Manuel Valls. Et les autres ?

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/fran%C3%A7ois-fillon-a-fait-107-ans-de-mandats-cumul%C3%A9s.html

  • Aujourd’hui, il y a un suicide d’agriculteur tous les deux jours en France

    Guillaume Olivier est responsable des Jeunes Agriculteurs du canton de Wassy et Saint-Dizier, en Haute-Marne. Il est à l’origine de ce court-métrage réalisé en hommage aux agriculteurs suicidés en 2016.Il répond à Minute :

    "[...] Aujourd’hui, il y a un suicide d’agriculteur tous les deux jours en France. Ça ne pourra qu’augmenter en 2017... Et ce phénomène concerne toutes les régions de France. On est un peu tous en dépression. On travaille tous comme des cinglés, sans se tirer un salaire correct. Pas de rendement, pas de prix : on est tous dans la même galère, quelle que soit notre spécialité.

    Avec ce film, nous avons voulu rendre hommage aux agriculteurs qui se sont suicidés. Nous avons voulu montrer que nous sommes solidaires dans le métier. Nous avons voulu dénoncer ce fléau des suicides d’agriculteurs.

    Dans le film,Vincent, l’agriculteur qui raconte son histoire, se pose la question suivante : « Est- ce la faute des laiteries ? Des grandes surfaces ? Des politiques ? » Il y répond, désabusé : « Peu importe, de toute façon, tout le monde s’en fout. » Pour vous, à qui la faute ?

    Les laiteries ? Elles se font des marges énormes et ne publient pas leurs résultats. L’exemple le plus connu est celui de Lactalis qui a fait l’objet d’un reportage sur France 2 en octobre dernier. Lactalis préfère payer une amende plutôt que de publier ses résultats. D’ailleurs, l’Etat devrait les forcer à le faire.

    Les grandes surfaces ? Les consommateurs comme les agriculteurs se font avoir. Le prix du fromage n’a pas baissé, malgré la chute du cours du lait. De même, vous ne payez pas votre viande moins chère aujourd’hui, alors que moi, quand je me suis installé, je la vendais 4,50 euros le kilo. Aujourd’hui, je la vends à 3,25 euros !

    Mais nous-mêmes, nous nous remettons souvent en question. C’est pour cela que nous faisons dire à Vincent : « Et si en réalité tout était de ma faute ? »

    Ce qui est marquant dans ce film, c’est la solitude de Vincent : seul avec ses questions, seul dans son hangar, seul, cachant à sa femme, ses rappels et relances de la banque, de la MSA, des assurances, etc. C’est cela, le quotidien d’un agriculteur ?

    Oui, c’est cela le quotidien d’un agriculteur. Des heures de travail pour un salaire de 200 à 300 euros par mois. Quant à l’isolement, si l’épouse ne travaille pas sur l’exploitation, elle ne peut pas suivre au quotidien les chiffres. On peut donc tout à fait lui cacher la réalité. A cela, il faut ajouter la pression familiale. Nos parents et grands-parents ont connu de bonnes années. Ils ne comprennent donc pas toujours pourquoi c’est difficile pour nous. Par exemple, moi, je suis le seul garçon. Cela aurait été inconcevable de vendre la ferme. Cela aurait été une honte. Oui, ce film, c’est du vécu : on essaye de cacher les difficultés, en se disant que ça ira mieux demain. [...]

    Tout est fait pour que les exploitations soient de plus en plus grandes. La fiscalité et la politique nous forcent à être de plus en plus gros. On est accompagné pour investir toujours davantage. Pourtant, ce n’est pas ce qu’il faudrait. Travailler sur de petites exploitations, c’est beaucoup mieux. L’agriculture française, c’est une agriculture familiale. C’est notre fierté. Moi-même, je travaille avec mes deux parents. [...] Nous n’avons ni les mêmes charges sociales, ni les mêmes normes que nos voisins européens. On ne peut donc pas être compétitifs. [...]

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html