France et politique française - Page 2961
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Samedi 4 février, à Valenciennes :
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Marche pour la vie : Tous à Paris le 22 janvier 2017 !
C'est la une du dernier numéro de L'Homme Nouveau :
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Programmes présidentiels et Pères Noël improbables
Tout en avouant une faculté d'enthousiasme, qui a toujours confiné à la naïveté, votre chroniqueur ne pousse pas celle-ci jusqu'à croire au Père Noël. Ou pour être plus précis nous savons tous que les bienfaits de ce généreux Finlandais dépendent de deux facteurs.
Le premier facteur correspond à ce qu'on appelle le principe de réalité : le Père Noël ne donne en général pas au-delà de facultés contributives familiales, elles-mêmes indexées sur la propension à consommer, laquelle varie selon les [in]cultures.
Le second facteur reflète une dimension, que l'on pourrait qualifier de contractuelle. Cette fête, autrefois chrétienne, s'est vue largement récupérée par la consommatique. On tient compte d'une liste, plus ou moins contraignante, appelée Lettre au Père Noël par laquelle les enfants que nous sommes tous expriment une part de rêve, éventuellement consternante.
C'est dans la catégorie du genre littéraire ci-dessus évoqué que naviguent les programmes électoraux, d'autant plus apparentés à la correspondance du Père Noël que l'élection se rapproche du sommet de l'ordre constitutionnel hexagonal, sommet occupé par le président « de tous les Français ».
Il est vrai que le pire peut advenir. Depuis quelques jours une étrange rumeur circule selon laquelle Hollande regretterait de ne pas être candidat.
Sans prendre au sérieux cette hypothèse, ne perdons pas de vue la capacité éventuelle de la gauche à empêcher en mai-juin 2017 l'alternance politique ou, plus, à sa portée encore, à en freiner les conséquences, en bloquant toute réforme de ce qui sera présenté comme le modèle social français. Laurent Fabius à la manœuvre comme président du conseil constitutionnel, ne se contentera pas des honneurs et des lambris d'un palais national.
Se basant sur les sondages actuels, avant même le résultat des primaires de la gauche, à la question "croyez-vous qu'un candidat de gauche puisse être présent au second tour ?", en date du 29 décembre, 14 % seulement des lecteurs du Figaro répondent, fort logiquement : Oui et 86 % Non. De même, le camp Fillon peut raisonnablement aborder avec confiance une campagne portée par de bons sondages, avec 30 % d'intentions de vote au premier tour. Mais même en conservant une telle audience, et, a fortiori s'il perd un peu de terrain… par suite de maladresses dans sa campagne, du fait de candidats de division, etc., … même victorieux sans trop de difficulté, d'une candidate qui s'ingénie depuis des mois à gauchir sa plateforme et à brouiller les pistes, … au-dessous d'un certain pourcentage au premier tour le candidat de la droite, s'il est élu président, ne pourra pas cependant appliquer son programme. On retrouverait dès lors la situation de 2002.
Tous ceux pour qui la défaite de Juppé avait sonné comme un clairon victorieux, et beaucoup d'autres, ont compris la reculade du camp Fillon sur la sécurité sociale comme un avertissement, comme l'annonce funeste d'une réinterprétation possible du contrat entre le peuple de droite et son candidat.
Les points faibles du programme Fillon vont ainsi apparaître successivement.
Jusqu'ici d'ailleurs, le point le plus critiquable, celui de la politique étrangère, lui a été largement épargné. Il est vrai que diverses additions de platitudes (1)⇓ et pétitions de principe ont permis de contourner l'écueil de sa poutinolâtrie.
Son porte-plume préféré, Igor Mitrofanoff, "aux côtés de Fillon depuis un quart de siècle" (2)⇓ lui a sans doute suggéré cette considération conventionnelle selon laquelle la Russie est un grand pays, ou cette autre : les pays doivent se parler. Ce dernier point s'appelle relations diplomatiques. Quant à nier l'immensité de la Sibérie et de ses 13,1 millions de km2 pas plus que celle du Sahara qui n'en compte que 9,2 millions km2 on notera que cet argument est très généralement prisé par des gens se réclamant du gaullisme, qui, si ma mémoire est bonne, a considérablement contribué à la diminution du territoire français entre 1958 et 1962.
Sur ce genre de points de politique étrangère il ne faut pas s'attendre, a priori, à trop de pressions médiatiques. La nomination de Bruno Le Maire comme responsable de la politique internationale est, à tort ou à raison, de nature à les désamorcer. En 2014 il avait déclaré que : "Poutine n'est pas le bienvenu en France". (3)⇓ En 2015, le même Bruno Le Maire s'opposait à l'orientation pro Kremlin d'un Sarkozy, et il considérait que "si Moscou est un partenaire incontournable, on ne peut pas tout accepter en fermant les yeux" (4)⇓.
Ne perdons pas de vue que, même si Fillon est le plus proche des positions russes, 71 % des sympathisants LR [sans parler de ceux du Centre] se méfient de la Russie. (5)⇓
Ce n'est probablement pas sur ce terrain que se développeront les campagnes de dénigrement inspirées par la gauche et par les officines présidentielles. Mais il est tout à fait clair que celles-ci, venant des gauches même désunies, pendant comme après les primaires, chercheront à amener d'autres atermoiements, d'autres modérations ruineuses, d'autres concessions inutiles à un adversaire qui, de son côté risque de décevoir plus d'un parmi ses électeurs qui, souhaitant la victoire de la droite, ne souhaitent en aucun cas le retour de l'immobilisme.
Si, sur le terrain de la nécessité des réformes, – face au chantage du [prétendu] "modèle social" – le programme de Fillon apparaît, à ce jour assez clairement le moins mauvais, si la possibilité de reconstruire la France s'y entrevoit à partir de diverses promesses qu'il faudra tenir, notamment celle d'un gouvernement resserré, nous ne devons pas perdre de vue que beaucoup de choses restent à préciser.
Le président élu, quel qu'il soit, ne sera pas le Père Noël. Et pour tout dire un mouvement d'idées reste à construire et consolider.
JG Malliarakis
Apostilles
- cf. notamment sa tribune dans Le Monde le 24 novembre intitulée "La France doit savoir parler à tous les États", dans laquelle, développant sa vision de la diplomatie française, il appelle à "renouer une relation franche et solide" avec Poutine et Trump, ce qui ne veut pas dire grand-chose, mais où il propose à la fois de se rapprocher de l'Allemagne… et de renoncer aux sanctions contre l'annexion de la Crimée et la non-application par la Russie des accords de Minsk, qui constituent actuellement la ligne diplomatique européenne largement inspirée par Berlin et par l'implication allemande en Europe centrale. ⇑
- cf. "Ils ont fait la victoire de François Fillon" in Paris Match le 28 novembre 2016.⇑
- cf. "Poutine n'est pas le bienvenu en France" sur BFMTV le 18 mars 2014.⇑
- cf. "Sarkozy chez Poutine : la question russe divise les Républicains" in Le Figaro le 29 octobre 2015.⇑
- La nostalgie de l'héritage gaullo-soviétique ne demeure présente que dans un secteur très restreint de l'opinion française. Ainsi, dès 1969, lors de l'annonce de sa candidature par Georges Pompidou, qui se proposa sans que personne ne vienne le contredire, de "continuer le rapprochement du général avec l'allié américain", il était clair que cette illusion funeste de l'ouverture à l'est n'avait plus le moindre impact auprès de l'électorat gaulliste lui-même.⇑
http://www.insolent.fr/2016/12/programmes-presidentiels-et-peres-noel-improbables.html
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Michel Déon, bien au-delà des Hussards…
L’écrivain et académicien Michel Déon s’est éteint hier, à l’âge vénérable de 97 ans et après avoir offert plus de 40 romans à la littérature française dont il restait l’un des plus élégants et brillants représentants.
Maurrassien, ancien secrétaire de rédaction de l’Action Française, Michel Déon n’était pourtant pas un esprit très politique, mais bien plus un romantique, un aventurier et un rêveur. Il se plaisait d’ailleurs à entretenir des amitiés et des centres d’intérêts dépassant les clivages idéologiques et les sectarismes partisans. Il était beaucoup plus sensible à la qualité humaine qu’aux étiquettes politiques et aimaient les hommes droits, fidèles, courageux et sensibles aux beautés comme aux failles du monde.
Si l’histoire retiendra son appartenance au fameux groupe des « hussards », en compagnie de Roger Nimier, Jacques Laurent et Antoine Blondin, il se plaisait lui-même à expliquer le caractère largement artificiel et ponctuel de ce « rapprochement ». Il n’aimait pas se sentir enfermé dans ce « concept » idéologico-publicitaire assez largement adolescent. Il aura même, à la fin de sa vie, des mots très durs sur la qualité littéraire et la pérennité de l’œuvre du dandy Nimier.
Au-delà de son œuvre, considérable, empreinte tout à la fois de fougue et de mélancolie, Michel Déon était également de ces hommes que l’on dit avec tristesse et nostalgie « d’un autre temps ». Cultivé, courtois, amical, élégant, frondeur… Très français, peut-être trop, ce qui peut expliquer son exil irlandais lui permettant d’échapper au spectacle de la déréliction et de la déliquescence de sa patrie tant aimée…
A l’occasion d’un numéro de la petite revue littéraire que je l’ai plaisir de co-animer avec le camarade Patrick Wagner, « Livr’arbitres », nous l’avions contacté pour solliciter un texte de sa main. Il s’était montré d’une grande disponibilité et d’une extrême amabilité… Depuis lors, il était devenu un « ami » de la revue et nous adressait régulièrement ses encouragements, ses conseils et ses vœux… J’avais bien évidemment été très touché par cette attitude et cette bienveillance qui contrastent tellement avec la morgue et la frénésie narcissique que l’on croise désormais si souvent chez les jeunes écrivaillons qui, après avoir publié deux autofictions pour trentenaires dépressives, se prennent pour des génies littéraires et ne rêvent que de passages chez Laurent Ruquier pour vendre leur soupe et baiser des fans... Autre temps, autres mœurs… Et c’est en faisant ce constat amer que l’on ressent encore plus douloureusement la disparition du grand écrivain.
Le meilleur moyen de lui rendre hommage, c’est bien sûr d’honorer sa mémoire à travers ses livres qu’il faut lire, relire et faire découvrir aux plus jeunes générations, en commençant peut-être par « Les poneys sauvages » ou le merveilleux « Je vous écris d’Italie ».
Xavier Eman / C.N.C.
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Eric Fiorile - Conseil National de Transition (CNT) - France coup d'Etat et référendum
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2016 : la vie politique a été marquée par la révolte des peuples et la crise de confiance envers le monde politique et médiatique
Ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, haut-fonctionnaire, Maxime Tandonnet écrit dans Le Figarovox :
"2016 a commencé dans la peur, après une année 2015 ensanglantée par le terrorisme, en particulier les attentats de Paris des 7 et 9 janvier puis du 13 novembre qui ont fait 130 morts. C'est peu de le dire: la réponse des dirigeants politiques ne fut pas à la hauteur du drame épouvantable qui a frappé la France. Le thème de la déchéance de la nationalité, comme mesure emblématique destinée à répondre à la menace terroriste, annoncé lors du discours de Versailles du chef de l'Etat à l'issue du massacre du 13 novembre, a dominé le premier trimestre politique de 2016. Il a déchiré la gauche comme la droite. Fin mars, après trois mois de guerre idéologique incompréhensible, le pouvoir politique, face à une opinion abasourdie par tant de remue-ménage, renonçait à son projet de révision constitutionnelle en faveur de cette mesure.
Autre trimestre, autre psychodrame: la réforme du droit du travail dès la fin de la polémique sur la déchéance de la nationalité, mobilisait l'attention médiatique. Un mouvement de grèves et de manifestations s'enclenchait dans le pays, provoquant un mécontentement général. Confronté au déchirures de sa majorité le gouvernement faisait acte d'autorité en utilisant le fameux article 49-3 de la Constitution qui permet l'adoption d'un texte de loi sans vote. Mais cette réforme, après des semaines d'agitation, vidée de sa substance, ne trouvait même pas grâce auprès des représentants du patronat qui le jugeaient inutile voire nocive sur certains points pour la compétitivité.
Et puis, dans ce tumulte général, le sang a recommencé de couler en Europe, subissant les conséquences directes de la guerre qui ravage le Moyen-Orient. Le 22 mars, l'aéroport de Bruxelles était frappé par un attentat qui faisait 30 morts. En France, la tragédie se poursuivait: le terrorisme frappait à Nice pendant la fête du 14 juillet où un camion fou provoquait la mort de plus de 80 personnes dont une dizaine d'enfants, sur la promenade des Anglais. La France touchée ne nouvelle fois au cœur ne donnait cette fois-ci, contrairement aux massacres précédents, aucun signe de solidarité autour de ses dirigeants politiques. Bien au contraire, la tragédie de Nice entraînait, pour la première fois, une polémique sur le dispositif de sécurité. Deux semaines plus tard, le djihadisme frappait une cible emblématique de la France profonde avec le meurtre d'un prêtre âgé, pendant la messe, dans la commune normande de Saint-Etienne de Rouvray.
Dans ce contexte tragique qui a sidéré l'ensemble de l'Europe, voire du monde occidental, la vie politique a été marquée par la révolte des peuples et la crise de confiance envers le monde politique et médiatique, les élites en général. 2016 signe le paroxysme d'une profonde rupture entre la sensibilité d'en haut, des milieux d'influence et de pouvoir, ceux qui détiennent les leviers de l'expression médiatiques, et les majorités silencieuses, les peuples dits «d'en bas». Les premiers cultivent une vision axée sur l'ouverture des frontières, la mobilité planétaire, la valorisation des minorité et de la société multiculturelle. Les seconds s'accrochent à la nation, aux frontières, à leurs traditions et modes de vie, comme repères dans un monde en ébullition. 2016 a été dominée par cet affrontement entre «mondialisation» et «populisme» selon les termes qu'il est convenu d'utiliser. Dans cette lutte de plus en plus tranchée, les «peuples d'en bas» ont pris l'ascendant pour la première fois. Le Brexit, en a été le premier signe: contre les sondages et les prédictions alarmistes de la plupart des éditorialistes, commentateurs, responsables politiques et économiques, en juin, les Britanniques se sont prononcés pour la sortie d'une Union européenne accusée d'impuissance dans la régulation des flux migratoire. La seconde secousse est survenue en Allemagne, aux élections régionales de septembre marquée par un vote de défiance envers la chancelière Merkel, à qui une partie de l'opinion reproche une politique migratoire laxiste, jugée responsable de l'arrivée en Allemagne d'un million de migrants.
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A Montgenèvre, les migrants sont déposés en Mercedes Vito
Mardi soir 27 décembre , vers 22h30 au poste frontière de Montgenèvre , un véhicule type Mercedes Vito aux vitres fumées force le contrôle, il est rattrapé dans le col de Montgenèvre par la DZ PAF zone sud , une sorte d’unité mobile de la police d’air et frontière… Au volant un « franco-malien », à l’arrière… 25 migrants entassés, la plupart d’origine africaine subsaharienne. Quelques minutes après le retour au point de contrôle, vers 00h30 un deuxième véhicule de même type est arrêté avec à l’arrière 20 migrants. Une arrestation faite à la veille de la venue du ministre de l’intérieur.
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Grâce de Jacqueline Sauvage : un autre regard
Hollande ne cesse pas de nous surprendre et la grâce accordée à Jacqueline Sauvage en est une nouvelle démonstration.
Beaucoup se sont réjouis de cette décision, souvent pour de mauvaises raisons. Les féministes considérant que Jacqueline Sauvage n'avait fait que réagir à un mari criminel et les milieux nationalistes s'insurgeant qu'on condamne cette mère de famille alors qu'on laisse en liberté la racaille... Oui mais voilà, tout cela n'a rien à voir avec le fond de l'affaire et il faut en revenir à quelques principes simples pour comprendre en quoi c'est une mauvaise décision.
Bien sur, on ne souhaite à personne de passer 10 ans en prison, et pas particulièrement à une mère de famille qui a déjà dû subir, comme n’ont cessé de le rabâcher ses défenseurs, un mari violent. Mais la loi est la loi et si certaines lois sont stupides et illégitimes, nous en convenons, ici la loi n'est en l’occurrence pas trop mal faite.
Dans un état de droit, c'est à la justice de condamner les actes délictueux et c'est aux citoyens de la saisir. La condamnation de Jacqueline Sauvage était donc plutôt logique, car elle n'a pas eu recours à la justice, et parce qu'elle a privilégié le meurtre au droit. Jacqueline Sauvage a été condamnée par deux fois par des jurys populaires, représentants le peuple français. C'est donc contre une décision prise par les représentants du peuple français qu'Hollande s'est positionné. Cela démontre une nouvelle fois que les lobbies, les minorités agissantes (en l'espèce les féministes) et le quatrième pouvoir (les médias) ont plus de poids que les trois autres pouvoirs dont on peine d'ailleurs parfois à saisir ce qu'ils ont encore de séparé...
Il est évident qu'une justice idéologique comme celle rendue par de nombreux magistrats de gauche a décrédibilisé les institutions judiciaires aux yeux des Français et que si ces derniers n'ont plus confiance en la justice ou se font « justice eux-mêmes » c'est aussi en lien avec cette défiance. Oui mais voilà, en France, tout le monde a le droit à une défense, car nous ne sommes pas dans une justice tribale. Si Salah Abdelslam a droit à une défense, le mari de Jacqueline Sauvage y avait droit aussi*. Cette dernière ne lui a pas seulement retiré la vie, elle lui a aussi retiré le droit de s'expliquer, le droit de nous approcher un peu plus près de la vérité, cette vérité que les jurys ont cru déceler en la condamnant deux fois.Si on autorise le meurtre du mari de Jacqueline Sauvage, tué de coups de fusil dans le dos, alors que des buralistes qui prônent la légitime défense sont condamnés (comme dans le Tarn à 7 ans de prison), c'est la défiance envers la justice qu'on accroît, c'est un permis de tuer qu'on octroie, c'est l'ensauvagement généralisé qu'on autorise. On ouvre la boîte de Pandore des vengeances et des justices différenciées, on rompt avec le principe d'égalité devant la loi. C'est en quelque sorte un saut en arrière vers l'Ancien Régime, où le souverain rend la justice (ici Hollande prenant une décision allant contre la décision populaire) où on est jugé en fonction de ses soutiens (comme c'est hélas trop souvent devenu une habitude, le cas de Christine Lagarde en est un autre exemple), bref si il n'y a plus d'égalité devant la loi, c'est la rupture du pacte qui fait le peuple français. Il n'y a plus UN peuple français mais DES Français.
Je ne cesse de penser que tous les signes d'une forme de néo-féodalité (bien que je maintiens la critique de ce terme comme je l'avais fait par le passé) sont présents. L'a-société tribalisée de consommation, hyper-connectée et nourrie à l’émotionnel détruit à petit feu le modèle français qui prétendait revenir aux sources gréco-romaines en ré-inventant le citoyen et en adossant la justice à la Raison. Certains s'en réjouissent, vouant aux gémonies la République, ils ont tort et ils s'en apercevront quant il sera trop tard.
Jean/C.N.C.
Note :
* l'illustration de l'article montre bien la confusion mentale des lobbies féministes qui comparent des situations matrimoniales difficiles au terrorisme islamique. De Daesh à M. Sauvage, oppression patriarcale ?
Pour en savoir plus :Vu du droit : Hollande a un don
Vu du droit : Affaire Sauvage, le culte des coupables innocents
Bellica : Jacqueline Sauvage a-t-elle été victime de la justice patriarcale ?
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LA CONCORDANCE D’INTÉRÊTS ENTRE BOBO GAUCHISTES ET IMMIGRÉS
Cédric, notre national-communiste préféré ;)Beaucoup encore ne font pas la jonction entre les intérêts de classe de l’internationale métropolitaine bourgeoise, défendant corps et âme le droit des femmes (à avorter d’un joli prolo qui, remplaçant le temps d’un soir le « Lucas Rochette » du 16ème arrondissement, lui aura donné pour une fois du plaisir), ceux des homosexuels citadins (jouisseurs matérialistes) et ceux des immigrés.
Sur ces derniers, nous allons arrêter définitivement de Converser Soralement : est-ce que la problématique est sociale ou raciale ? Pléonasme, les 2 mon général !
L’armée de réserve du Capital a pour fonction de remplacer la population prolétaire locale ; comme l’immigration ne vient plus des pays de l’Est ou de pays Latins (devenant des nouveaux eldorados avec la paix civile et la fraternité qui ne peut qu’être « ethnique » chez eux) nous accueillons ce que nous pouvons appeler gentiment des « peuples en retard technologique » n’ayant aucune notion du travail sur un long projet (donc de civilisation). Nous pouvons faire exception de certains Syriens, Irakiens, Afghans et même Kabyles appartenant à l’ancienne immigration nordique du temps de la dernière ère glaciaire, il y a plus de 6000 ans (je rappelle que l’Iran signifie « le pays des Aryens », je renvoie à l’ouvrage de Savitri Devi « Souvenirs d’une Aryenne » pour connaitre l’histoire de notre peuple).L’Islam (dont « on a plein le cul », cela a été dit récemment) est Arabe et volontairement Wahhabite créant les conditions nécessaires à la confrontation entre prolétaires. Cette culture tribaliste de mentalité désertique ne doit pas être amalgamé à nos frères de longue date dont les représentants sont étrangement diabolisés (Syrie, Irak, Iran, Liban…) soit l’arc Chiite dont le Zoroastrime Perse a modifié l’esprit pour Aryaniser cette religion. Même l’Islam du Mongol Tamerlan (Turquie) se tient mieux que le sunnisme du Maghreb et du Moyen-orient.
Pour poursuivre ma digression, les Allemands ont accueilli des Syriens et aussi avant des Turques, soit des Aryano-Mongols (les sémites Syriens étant les djihadistes que nous connaissons actuellement), la dernière attaque en date de Berlin est le fait d’un Tunisien, soit une immigration de faible qualité (voir aucune) issue d’un pays désertique. La France se chargeant d’accueillir nombre de maghrébins afin de certainement relancer la conquête spatiale et gagner davantage de prix Nobel de mathématiques. Le calcul est extrêmement brillant.
L’Allemagne Hitlérienne respectait l’Islam authentique du temps d’autrefois, avant que l’Angleterre et l’Amérique n’en donnent le pouvoir aux sémites Saoudo-Qataris (Je renvoie là aussi le lecteur à l’ouvrage de 1943 de l’Indienne Saïda Savitri « L’Islam devant le National-Socialisme« , qui surprendra par la proximité des organisations hiérarchiques entre sociétés et du nombre immense de volontaires musulmans sur le front de l’Est).
Pour en revenir à nos gauchistes, leur résistance à la haine vient de leur classe sociale tout simplement, après tout, le terrorisme ne tue pas plus que les accidents de la route, il ne faut surtout pas que les prolétaires reprennent le pouvoir pour renverser la table, jamais ! Jamais le prolo ne doit lui manquer de respect, jamais, au secours, pas cette petite merde qui doit rester à sa place, ne pas appeler à la guerre, à faire de l’incitation à la « haine raciale », lui qui n’a que son RSA à perdre. Et il en connait des centaines qui sont respectables et qui ont travaillé dur sans se plaindre, et qui au moins savaient rester esclaves ! A LEUR PLACE !!!
C’est cela le nouveau syndrome de Stockholm, tomber amoureux de celui qui menace votre existence, car après tout, il est le meilleur garant de votre survie en ces temps de crises, il éteint la montée de la colère sociale du prolétariat, pour continuer à jouir de ses rentes foncières et sociales dans une « France apaisée » sauvée de la révolution in extremis… !
Les réconciliateurs mettent en scène des clashs anti-racistes comme les bourgeois des métropoles dont ils sont la symétrie exacte. Leur objectif est le même : endormir le blanc, jusqu’à ce qu’il soit entièrement remplacé. Et que tout ça se fasse sans guerre, en silence, s’il vous plait.
Si Marx vivait aujourd’hui, il remettrait le Bonnet d’âne à qui de droit !
Cédric
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Auto-défense : cambrioler un buraliste et tuer son mari ne sont pas des actes anodins
Suite à la grâce de Jacqueline Sauvage, le philosophe Robert Redeker s'étonne dans Le Figarovox de l'absence de compassion pour Luc Fournié condamné à dix ans ferme pour avoir tué un cambrioleur :
"Deux affaires mettant en cause la notion d'autodéfense engendrent ces derniers temps dans les médias et sur les réseaux sociaux, des expressions aussi opposées que confuses. Luc Fournié, désormais connu comme «le buraliste de Lavaur», et Jacqueline Sauvage, qui envoya son mari violent émigrer dans l'au-delà, en figurent les protagonistes. Luc Fournié vient d'être condamné à 10 ans de prison ferme, sans aucune compassion publique, quand, par contraste, Jacqueline Sauvage ne lasse pas d'être l'objet de toute l'attention compréhensive des médias et vient d'être graciée par François Hollande. L'analyse de ce paradoxe apporte un éclairage révélateur sur les incohérences d'une société, la nôtre, qui n'aborde la question de l'autodéfense que par la voie des fantasmes.
Personne ne le niera: l'autodéfense est le premier des droits naturels. Elle est tellement adhérente à l'idée de vie qu'aucun système juridique ne la remet formellement en cause. Ce droit ne peut jamais être entièrement délégué à la société, du fait de l'urgence qui s'impose dans les agressions. Définissons-là ainsi: l'autodéfense est une situation de violence qui fabrique deux victimes, la personne qui se défend, d'abord, qui à juste titre protège ses biens et sa vie, et l'agresseur ensuite, qui en réponse à son méfait subit des dommages pouvant aller jusqu'à la mort. En un clin d'œil, l'agresseur devient victime de sa victime. En fait, l'autodéfense inverse les rôles: la victime se change en agresseur, victime-agresseur, quand l'agresseur est changé en victime, agresseur-victime. A cause de ces paradoxes, aux yeux des juges et d'une opinion publique influencée par les médias, toute affaire d'auto-défense mute séance tenante en un conflit de légitimités. Quelle est la victime légitime, celle dont le dol doit être réparé, et, parallèlement, quel est l'agresseur attitré, celui qui doit être puni? Toute l'occupation de l'opinion publique est de choisir cette victime et de choisir cet agresseur. Elle le fait rarement dans la clarté, la passion l'emportant généralement sur la raison. Devenue victime, l'agresseur peut gagner l'oubli de son statut de coupable ; c'est ainsi que le cambrioleur de Lavaur n'est plus un coupable, mais, en dépit de toute réalité et de tout bon sens, une sorte de victime absolue, de victime exemplaire, sur laquelle les belles âmes larmoient.
Les affaires Fournié et Sauvage s'offrent à l'observateur en tête-bêche, l'une se reflétant dans l'autre comme en des miroirs inversés: dans la première affaire, l'idéologie dominante semble prendre parti pour la meurtrière par auto-défense, insistant sur sa qualité de victime, alors que dans la seconde, elle prend clairement parti pour le cambrioleur, renvoyant le buraliste qui s'est défendu au statut de criminel sans excuses. Suivant leur distance par rapport aux discours en vogue concernant les problèmes sociétaux, il existerait de bons crimes par autodéfense, celui de Madame Sauvage par exemple, et de mauvais, dont celui de Monsieur Fournié fournit un échantillon. Une grande partie de ceux et celles qui se dressent pour soutenir Madame Sauvage, meurtrière de son mari, condamnent en se pinçant le nez Monsieur Fournié, meurtrier de son cambrioleur. En matière d'autodéfense les indignations s'avèrent à géométrie variable. Le thème sociétal, en soi tout à fait bienvenu, de la lutte contre les violences infligées aux femmes, porte la caste jacassante (pour employer une formule de Donoso Cortès) et l'opinion publique à une certaine indulgence pour Madame Sauvage, alors que Monsieur Fournié a la malchance d'être un «mâle blanc de plus de 50 ans», c'est-à-dire une figure ontologiquement repoussante. D'autant plus qu'il est petit commerçant, par où l'on soupçonne inconsciemment son crime d'être inspiré par le poujadisme! Il y a plus: même si l'on en vient à estimer que le meurtre commis par Madame Sauvage est plus prémédité que celui accompli par Monsieur Fournié, le résultat ne changera pas: dans l'impitoyable concurrence des victimes, le buraliste de Lavaur a perdu.
Passion adversaire de toute argumentation sérieuse, cette concurrence des victimes incite des groupes de citoyens à se tourner vers le chef de l'Etat pour obtenir la grâce de tel ou telle meurtrier par autodéfense. Si la condamnation était l'œuvre de juges professionnels, ce type de demande serait recevable, mais lorsque la condamnation est le produit des délibérations d'un jury populaire statuant «au nom du peuple français», le recours en grâce entre en contradiction avec l'idée même de démocratie. Car cela signifie qu'il y a une personne en-dehors et au-dessus du peuple autorisée à annuler selon son bon plaisir des arrêts pris par des jurés exprimant la volonté populaire.
La concurrence des victimes est une lutte qui cherche à innocenter les coupables qui en sortent victorieux. Attisée par d'innombrables discours et proclamations, elle tend à faire oublier que cambrioler un buraliste et tuer son mari ne sont pas des actes anodins. Les Français n'en pourront neutraliser les effets délétères que du jour où ils s'essaieront à une approche moins passionnelle, moins polluée par l'idéologie, des situations d'autodéfense."
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