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France et politique française - Page 3012

  • Front républicain face à la menace Juppé !

    Ce dimanche, nous élirons probablement le prochain président de la République, que cette perspective nous plaise ou non. Quoi que l’on pense des sondages et de leur formidable capacité à être déjoués, François Hollande est dans les cordes, Manuel Valls est emprisonné dans sa loyauté au chef de l’État comme l’était le capitaine du Titanic à son navire. Marine Le Pen pourra compter sur la formidable arme de destruction massive médiatique pour lui barrer la route façon « front républicain ». Ce front républicain, organisons-le dès aujourd’hui afin de renvoyer les faiseurs d’opinion à leurs appartements haussmanniens.

    Oui, si la perspective est aussi agréable que celle d’un cours d’anglais donné par Jean-Pierre Raffarin, nous devrions aller prendre notre part à la primaire du centre et de la droite. Et j’ai mis les mots dans le bon ordre. Une fois n’est pas coutume, passé le constat, j’ose appeler clairement à faire barrage à Alain Juppé. Pas parce qu’il était déjà en politique alors que mes parents envisageaient à peine ma conception. Pas parce que cet homme méprise profondément notre police et gendarmerie, pas parce qu’il est aussi drôle qu’un spectacle de Guy Bedos. Nous devons, simplement, empêcher l’accession à la tête de l’État du frère siamois de François Hollande. Avec Juppé, ce seraient les mêmes inconvénients, mais sans les avantages.

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  • Déradicalisation : le fiasco

    Le gouvernement n’y arrive pas. Face aux islamistes dangereux qui s’accumulent dans nos prisons et dans les centres de déradicalisation, il est complètement dépassé. Il va laisser en mai 2017 à l’équipe gouvernementale qui lui succédera, une armée de bêtes fauves qu’il n’aura eu de cesse de faire entrer chez nous par sa politique migratoire et devant laquelle il s’avoue complètement démuni.

    Après la fermeture des cinq unités carcérales dédiées à la déradicalisation (l’expérimentation s’est terminée par la sanglante tentative d’égorgement d’un maton à Osny, vitrine du programme gouvernemental), le ministre de la Justice, en visite à Strasbourg dans un service territorial éducatif en milieu ouvert (Stemo), a avoué son impuissance face aux « radicalisés » : « Nous sommes très tâtonnants. Nous sommes encore loin d’avoir identifié les solutions. »

    Commence déjà par identifier le mal et ça ira mieux !

    « A l’issue d’un bref échange avec des jeunes suivis pour radicalisation » (on imagine la teneur de l’échange et on comprend qu’il ait été bref), Jean-Jacques Urvoas a salué la démarche « avant-gardiste » de la structure strasbourgeoise où agents de la protection de la Jeunesse, de l’Education nationale, éducateurs, pédopsychiatres, acteurs associatifs travaillent « en lien » dans la prise en charge. Exactement ce qui s’est soldé par un énorme flop en prison. La déradicalisation à grand renfort de psychologues, de conseillers d’insertion et d’intervenants extérieurs, ne marche pas. Le gouvernement a dû fermer en panique ses unités de déradicalisation où se multipliaient tentatives d’agressions, de prises d’otage, projets de mutinerie mais également plusieurs cas de radicalisation de surveillants !

    Le même Jean-Jacques Urvoas disait il y a un mois redouter « l’effet de masse » de l’islamisation radicale : « En ce moment, les services incarcèrent une demi-douzaine de personnes par semaine. » En octobre, 15 000 personnes étaient recensées en France comme « radicalisées » par le ministère de l’Intérieur. Mais au lieu d’expulser dans leur pays d’origine tous les étrangers détenant un titre de séjour qui se rendent coupables de délits ou de crimes, tous ceux qui sont en situation irrégulière et tous les étrangers fichés pour leur proximité avec l’islamisme radical et les interdire de territoire, on préfère les garder au chaud chez nous en sachant parfaitement qu’un jour prochain ils tueront des innocents. On viendra alors en cortège allumer des bougies en forme de cœur place de la Bastille. 

    Le gouvernement n’a pas de solution ? Demandons au peuple !

    Article paru dans Présent daté du 16 novembre 2016

    http://fr.novopress.info/201748/deradicalisation-le-fiasco/

  • Les 9 terroristes de Paris étaient arrivés en tant que "réfugiés"

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    Tous les neuf auteurs de l’attaque de Paris, il y a un an, étaient arrivés camouflés en tant que réfugiés en Europe. Ce n’est pas un hasard : d’après les services secrets, des combattants de l’État islamique préparent spécifiquement des candidats aux procédures d’asile. (Der Spiegel)

    Alors, les migrants sont toujours « welcome » ?

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ZOOM - Robert Ménard : "Je soutiens Marine Le Pen malgré de vrais désaccords"

  • Marrakech au coeur de la capitulation mondiale des peuples

    Une fois encore il faut revenir à ces radios coréennes, ou radios Pravda d'avant la perestroïka, que sont France Culture, France Inter et France Info. Voici que depuis quelques jours elles ont tourné leur attention sur le Réchauffement Climatique Anthropogénique qui a établi son 22e chapiteau guignolesque à Marrakech. Le samedi 5 novembre France Culture consacra une partie de ses émissions du matin à la promotion de ce grand raout pollueur et consommateur de gaz carbonique rameuté à coups de ponts aériens venus du monde entier. Capitale touristique du Maroc, cette ville est largement pourvue en installations hôtelières de luxe afin de pourvoir aux besoins et au confort des 20 000 imbéciles chargés de réfléchir puis de nous expliquer les techniques les mieux appropriées pour faire des économies d'énergie et polluer moins. Ressort de ce "débat" organisé par Mme Ockrent une formule dont on a tout lieu de penser qu'elle en est l'auteur : « La solidarité nécessaire face au péril climatique annonce-t-elle une autre forme de gouvernance mondiale où les États mais aussi les opinions publiques, les ON.G. et le secteur privé, à commencer par les multinationales, participent à une autre définition de la souveraineté ? ». N'est-ce pas ce qu'affirmait l'extrême droite depuis trois quarts de siècle et qui lui aura valu tant d'accusations de conspirationnisme ? C’était ce qu'écrivaient dans les années 1950 et 1960 Henry Coston et Jacques Bordiot et Yann Moncomble dans les années 1980. Aujourd'hui nos maîtres se sentent si sûrs d'eux qu'ils peuvent, par l'intermédiaire de leurs porte-parole - comme Mme Ockrent - l'exposer avec brutalité afin que tous soient informés de ce vers quoi nous allons : la dictature globale instrumentée par VONU dont le Réchauffement Climatique est le principal instrument de la progression planétaire. Nos contemporains ont-ils vraiment compris que, sous couvert de lutter contre un renversement global du climat qui est une pure construction intellectuelle, se met en place une bureaucratie planétaire visant à l'uniformisation de tous les peuples selon un processus dictatorial partout en développement ?

    A Marrakech on va beaucoup parler de la répartition des 100 milliards de dollars qu'annuellement les pays "blancs" se sont engagés à verser à ceux du "Sud" et singulièrement à l'Afrique. Au prétexte que ces derniers seraient les victimes les plus exposées de phénomènes climatiques dont le Nord serait le responsable. Cela fait vingt ans que ce monument d'imposture est patiemment élevé de forum en congrès et de conférence en convention-cadre. Il faut bien comprendre en effet que l'on a désormais dépassé les phases préliminaires. Depuis 18 ans il n'y a eu aucune augmentation de la température sur terre, depuis plusieurs années, à l'échelle de la planète, les hivers sont plus froids, les océans n'ont pas cru d'un centimètre, en dépit des affirmations des média tenus en laisse par les faiseurs d'opinions - les "multinationales" ne craint pas de préciser Mme Ockrent qui en a reçu l'autorisation. L'acidité des eaux, provoquée, nous dit-on, par le gaz carbonique serait responsable de la disparition des barrières coralliennes tropicales. Or c'est une pure invention, aucune d'importance n'ayant disparu si ce n'est sous l'action du tourisme de masse ou de pollutions urbaines qui sont la conséquence non des gaz à effet de serre mais de l'inconséquence des populations riveraines victimes de leur démographie débridée. Dont cependant les protestations déclamatoires imputent aux Européens, rongés de contrition, les ravages dont ils sont les seuls responsables. Nous avons si souvent donné en exemple Malé, la capitale des Maldives avec ses plus de 100 000 habitants entassés sur moins de 2 km2 (densité de près de 18 000 h/km2) alors que l'altitude de l'île ne dépasse pas 2 mètres. Néanmoins les hommes politiques de cet Etat bidon n'en finissent pas de parcourir le monde occidental en exigeant de ses habitants qu'ils leur viennent en aide, limitent leurs activités, réduisent leur consommation et transforment radicalement leur façon de vivre.

    La stupidité écolo

    Depuis dix ans toute l'idéologie du Réchauffement Climatique anthropogénique qui définit et domine la gouvernance mondialiste repose sur le rapport Stern, l'étude probablement la plus contestée sur le sujet. Non seulement la plupart de ses prévisions se sont déjà révélées fausses et contredites par la réalité climatique dans le monde - la canicule de 2003, événement exceptionnel, n'a pas eu de suites et ne saurait être prise comme un modèle des temps futurs. La banquise antarctique dont la fonte devrait faire monter le niveau des mers de 1,5 m, n'a cessé de s'étendre à l'est et la désintégration progressive de l'ouest de cette banquise - côté sud-américain - est un processus naturel qui dure depuis la nuit des temps et se poursuivra sans pour autant entraîner la submersion des côtes et des îles. Depuis dix ans l'absence de cyclones de forte intensité est une des caractéristiques climatiques de l'Atlantique tropical. Enfin il devient de plus en plus évident pour un grand nombre de scientifiques qui ne sont pas soumis aux programmes d'État, que le climat de la planète est surtout influencé par les rayonnements solaires, la nébulosité, les vents et les alternances El Nino/SENSO et El Nina qui, à eux seuls, remettent en cause toutes les belles théories du changement climatique. Renvoyant la perception des phénomènes météorologiques aux cycles naturels qui de temps immémoriaux ont provoqué ou non les catastrophes naturelles dont la mémoire des peuples conserve les traces sans que leur activité industrielle ait quoi que ce soit à y voir. Mais Sir Nicholas Stem demeure le gourou incontournable dont le rapport vétusté, dépassé et archaïque, sert de bible à toutes les académies sponsorisées par les États, les multinationales, les ONG et les « opinions publiques » façonnées par les Journaux de 20 heures qui « participent à une autre définition de la souveraineté », comme le clame Mme Ockrent. Pour en "débattre", ce matin-là, elle avait invité trois scientifiques.

    Nicolas Imbert, ingénieur, est directeur exécutif de la branche française de Green Cross International. Etroitement liée au Système mondialiste mis en place lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992, cette ONG a été créée par Mikhaïl Gorbatchev comme une sorte de contre-point écologique à la Croix Rouge. Parmi les éminentes personnalités qui la patronnent ou la dirigent, on trouve donc Gorbatchev, le socialiste portugais

    Mario Soares, Ernst von Weizacker, co-président du Club de Rome, Ted Turner (CNN), Robert Redford, Pat Mitchell du Council of Foreign Relations, ancienne directrice de PBS et de CNN Productions, Javier Perez de Cueliar, ancien secrétaire général de l'ONU, etc. Green Cross France, présidé par Jean-Michel Cousteau, s'est donné comme mission l'éradication de la pauvreté dans le monde et de la dégradation environnementale. D'où l'intérêt qu'il porte au soi-disant Réchauffement Climatique qui fut au demeurant la pierre angulaire de Rio traduite par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). C'est donc bien également son fonds de commerce. Activiste déterminé de la lutte contre le Réchauffement Climatique de la planète par le biais de la bureaucratisation forcée (Agenda 21), Imbert se cantonne dans la bonne tradition de stupidité écolo : « (Il s'agit d'être) collectivement à la hauteur et de montrer l'exemple... En supprimant très rapidement les sacs plastiques jetables, en sortant les mégots de la rue, en économisant l’eau de voirie et l’éclairage public, en réduisant drastiquement le gaspillage alimentaire sur le territoire...».

    Christian de Perthuis, professeur d'Économie associé à l'Université Paris-Dauphine, fondateur et directeur scientifique de la Chaire Economie du Climat et co-directeur du Master Energie, Finance, Carbone, est l'auteur d'un ouvrage, Le climat à quel prix ? dans lequel il s'en prend furieusement aux climato-sceptiques, ces gens que l'on peut d'autant mieux attaquer qu'ils sont écartés de tous les débats. Comme de celui de Mme Ockrent.

    Intervient également Pascal Canfin, insubmersible écologiste qui fut ministre délégué au Dé-veloppement (principalement africain) dans un gouvernement Ayrault, il est réapparu en janvier 2016 à la tête du WWF, un des principaux fronts de la lutte contre le Changement Climatique. On ajoutera aux invités de cette émission la très médiatisée juriste Mme Mireille Delmas-Marty, professeur honoraire au Collège de France. C'est une des égéries de la mondialisation par le dérèglement climatique. Elle le dit et le répète sur tous les tons : « Les problèmes de la planète sont de plus en plus pressants... Tout cela appellerait une gouvernance mondiale. Peut-être que notre chance c'est que grâce au dérèglement climatique cette gouvernance va se mettre en place. Toute une méthodologie qui va se définir, se développer. Voilà pourquoi je pense que cet accord (COP 21) pourrait servir de modèle pour les futures gouvernances mondiales... Le climat c'est le domaine dans lequel la communauté mondiale est en train de se constituer ». On a là un parfait exemple de cette pensée unique qui écrase de son totalitarisme toute liberté d'expression : quatre intervenants, tous convaincus du changement climatique au nom d'idéologies qui n'ont rien à voir avec des catastrophes naturelles qui ont toujours existé. Nul ne saurait s'exprimer sur un tel forum s'il n'appartient à la cabale. D'ailleurs tous parlent à longueur de temps de consensus. Hors leur discours il n'en est point d'autres. Tous ceux qui s'en écartent sont mis au bûcher. Et ça n'est pas que des mots. Aux Etats-Unis on a déjà réclamé l'ouverture de camps pour les climato-sceptiques, la peine de mort, l'enfermement dans des asiles psychiatriques, l'exécution par des hommes de main. En France c'est la mort sociale et professionnelle qui a été institutionnalisée. On se souvient de ce qu'il advint de Claude Allègre, du présentateur météo Philippe Verdier ou du géo-chimiste Vincent Courtillot. On parle moins des sommités internationales qui dans tous les domaines de la climatologie ont depuis longtemps, dans l'indifférence des petits marquis de la presse aux ordres qui continuent à ânonner leur bréviaire catastrophiste, claqué la porte du Giec. Se privant ainsi de tous moyens d'expression publique, des financements étatiques qui assurent les prébendes des autres et des notoriétés académiques qui les laissent sur le bord du chemin.

    René BLANC. rivarol du 10 novembre 2016

  • Du bon usage de l'article 68

    C'est un peu plus qu'une pétition installée sur un site de rencontre ou de fichage sur la toile. Il s'agit en effet d'une proposition de résolution tendant à faire passer Hollande en Haute Cour. (1)⇓

    Elle a été enregistrée le 10 novembre par la présidence de l'Assemblée nationale, sous le numéro 4213, après avoir été déposée par 79 députés, dont François Fillon, décidément en forme, et Jean-Frédéric Poisson. Je dois à ce stade rappeler que je ne prends pas parti, dans cette chronique, dans le cadre des primaires de la droite. Alors que le dépôt de la proposition était en préparation, Nicolas Sarkozy avait déclaré : "Je partage à 100 % l'analyse présentée par François Fillon (…) Je suis sûr qu'un jour ou l'autre M. Hollande aura à rendre compte de cette violation manifeste du secret défense"(2)⇓

    Quant à Alain Juppé, ancien électeur d'Alain Krivine, il ne siège pas au Palais-Bourbon, depuis que les électeurs de la Gironde, en 2012, l'ont renvoyé à son mandat municipal. D'autres noms manquent, d'autres déparent un peu la démarche tel celui de Balkany. On s'en tient donc aux faits.

    L'article 68 de la constitution dispose que : "le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour. La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l'autre qui se prononce dans les quinze jours. Etc."

    S'appuyant sur ce texte, et pour la première fois depuis 1946, les 79 députés pétitionnaires prennent l'initiative d'une telle procédure. Le groupe socialiste pourra en tout état de cause la bloquer au sein de l'Asemblée. Mais le Sénat pourrait la voter Palais-Bourbon mais qui ne manque pas d'arguments quant au fond.

    En cause les révélations incroyables faites au cours de 60 rendez-vous à l'Élysée à deux journalistes du quotidien Le Monde et publiées dans le consternant volume "Un Président ne devrait pas dire ça".

    Pas une démocratie au monde n'accepterait ce que le prédécesseur du p. de la r. appelle du nom décoratif, quoique vague, de forfaiture, mais qui dans d'autres contextes serait tenu pour de la haute trahison.

    On a, par exemple, célébré, non sans une bonne dose d'ambiguïté, voire d'hypocrisie, l'anniversaire des attentats criminels perpétrés par les islamo-terroristes le 13 septembre 2015.

    Or, à la suite de cette tuerie, le 16 septembre 2015, le chef de l'État, à ce titre, chef des Armées, avait réuni le congrès à Versailles. En cette occasion, il avait déclaré hautement, et faussement, que "nous sommes en guerre".

    Il n'en a tenu aucun compte depuis quant à son comportement personnel.

    Le civisme, dans son esprit de petit blagueur irresponsable, c'est bon pour les autres, probablement pour les sans-dents.

    Sous sa responsabilité nominale, nos forces armées se trouvent engagées dans des opérations extérieures de plus en plus nombreuses.

    L'Opération Barkhane dans le Sahel depuis août 2014, succédant à l’opération Serval déclenchée en 2013 au Mali, ou bien l'opération Chammal lancée le 19 septembre 2014, en Syrie et en Irak pour soutenir les frappes aériennes américaines contre l'État islamique, mais aussi Sentinelle, laquelle mobilise 10 000 hommes sur le territoire français, etc. tout cela devrait imposer une mobilisation politique. Il n'en est rien, par la faute du chef de l'État

    Or, matériellement, en ce moment, l'armée française peut déplorer, de ce fait un niveau jamais atteint de souffrance de ses équipements, entraînant de graves problèmes de maintien en conditions opérationnelles sur certaines flottes d'hélicoptères ou d'avions de patrouille. La situation financière du budget défense en cette fin d'exercice 2016 marque une dégradation exceptionnelle.

    Une augmentation sensible de l'effort budgétaire de défense serait dès lors la moindre des manifestations concrètes que les civils doivent à ceux qui les défendent au péril de leur vie. Mais au bout du compte le budget de la défense restera en 2017 inférieur à 33 milliards d'euros, en recul par rapport à ce qu'il était il y a une dizaine d'années dans une situation bien moins dangereuse.

    L'initiative basée sur l'article 68 vient à point nommé pour rappeler la responsabilité essentielle du chef de l'État dans la démobilisation. Celui-ci d'ailleurs refuse de nommer l'ennemi islamiste, ne parlant que du "terrorisme"  (3)⇓

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. téléchargeable sur le site de l'Assemblée Nationale
    2. sur France Info, le 9 novembre. Cette déclaration correspond d'ailleurs plutôt à l'article 67 qui renvoie les procédures pénales à la fin du mandat présidentiel.
    3. sur la guerre que l'islamisme a entreprise contre l'Europe en général et contre la France en particulier, il faut lire le livre prophétique de René Marchand.
      Il est devenu une sorte de classique "underground" qu'il est presque interdit de citer, même dans les médias dits de droite.
      Cette guerre, en effet, ne se limite aux attentats terroristes si criminels soient-ils.

      6a00d8341c715453ef01bb0952bbf4970d-120wi.jpgPour le commander livre : sur la page "islam et islamisme" des Éditions du Trident

    http://www.insolent.fr/

  • Rappel : Le Qatar, à l'assaut de la France... et de ses banlieues

    Du PSG aux associations de quartier, ce micro-Etat du golfe Persique fait pleuvoir des dollars sur la France. Un livre signé Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget explique comment Doha a su tisser des liens avec notre pays. Des liens souvent troubles.

    La scène se passe en août 2012. Dans les salons de l'Elysée, François Hollande s'apprête à recevoir le souverain du Qatar Hamed ben Khalifa al-Thani. Le président de la République s'entretient avec l'ambassadeur de France dans le richissime émirat. 
    «Au fond, interroge le chef de l'Etat, que faut-il penser de ce pays ? 
    -Monsieur le Président, dans les prochaines années, il est susceptible d'investir une centaine de milliards d'euros en France. 
    -Dans ce cas, je comprends mieux dans quel état d'esprit il faut se tenir.» 

    La messe était dite et la France, malgré l'alternance, allait rester dans les petits papiers du Qatar. Cette scène est rapportée par les deux journalistes Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget dans leur livre le Vilain Petit Qatar (Fayard) paru le 5 mai et dont Marianne publie cette semaine les bonnes feuilles. Ce que révèlent, entre autres, les auteurs ? Que ce micro-Etat du golfe Persique, deuxième pays le plus riche au monde par habitant et défenseur d'un islam wahhabite sans concession, investit dans les banlieues françaises, soutient des associations de quartier, finance des mosquées, forme des imams et drague les jeunes générations grâce au miroir aux alouettes du football-spectacle.

    "Success story" wahhabite
    Que l'on s'intéresse aux affaires, à l'audiovisuel, au foot, à l'art, à l'immobilier parisien, à la défense du patrimoine, aux banlieues, à l'islam, au «printemps arabe» ou à la guerre du Mali, très vite on tombe sur le nom de ce petit pays, grand comme deux départements français et peuplé de moins de 2 millions d'habitants, dont 80 % d'étrangers. Il y a vingt ans, rares étaient les Français qui connaissaient l'existence du Qatar. C'était avant... Non pas avant l'explosion de la formidable richesse pétrolière et gazière, mais avant l'arrivée sur le trône de l'actuel émir, qui a renversé son père en 1995. Cet homme a changé le visage de son pays et son rôle international comme peu de dirigeants politiques sont parvenus à le faire. La success story est impressionnante, qu'on l'aime ou pas.

    Beau et Bourget n'aiment pas. Leur livre est une charge sabre au clair contre «cet ami qui nous veut du mal». «La raison d'être de cet ouvrage est de révéler un scandale d'Etat. Comment la France en est-elle arrivée à trembler quand le Qatar fronce les sourcils ?» Les deux enquêteurs entendent dévoiler «les desseins cachés de l'émirat», cette «enseigne islamo-commerciale» qui rêve d'imposer de par le monde un «islam wahhabite conquérant, celui qui se livre à l'interprétation la plus mortifère du Coran». L'instrument de cette «conquête» : l'argent. «Deux cent dix milliards d'investissements à travers la planète.» Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget explorent les différents domaines dans lesquels se nouent les liens souvent troubles entre la France et le Qatar. S'ils se sont considérablement développés durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, ils avaient débuté avant et se poursuivent depuis. Non sans certains échecs, notamment dans l'industrie. Le palmarès est pourtant impressionnant, l'immobilier parisien, le PSG, diverses formes de mécénat : le Qatar est un client intéressant... Tellement intéressant qu'en 2009 la majorité UMP lui a accordé, à la demande de Nicolas Sarkozy, un statut fiscal exorbitant du droit commun. Toutes les plus-values réalisées en France par les Qataris sont, depuis, exemptées d'impôts.

    En clair, la France est devenue le paradis fiscal du Qatar. Et François Hollande n'a rien fait pour mettre fin à ce privilège. Au nom des intérêts supérieurs - financiers et diplomatiques - de l'Etat français. Résultat : le fonds souverain qatari regarde tous les dossiers. Voici dix jours, l'émirat a encore soufflé, au nez et à la barbe de tous les investisseurs, Le Printemps, un des fleurons de la distribution française. Prix : 1,6 milliard d'euros. Et ce alors que les Galeries Lafayette en proposaient 200 millions d'euros de mieux ! Certains évoquent en effet la possibilité de contreparties financières - 40 millions d'euros ? - qui pourraient être versées à l'actuel PDG du Printemps, via le Luxembourg... 

    Mais sa présence ne se résume pas au seul business - c'est ce que veulent démontrer les deux auteurs. L'émirat a aussi un projet politique. S'il entretient des liens avec la classe politique française de droite et (un peu moins) de gauche, il est très actif auprès des musulmans de France, et donc bien présent dans les banlieues, comme le racontent les extraits que nous publions.

    Sur la ligne des Frères musulmans 
    Au plan international, le Qatar joue à fond sur sa chaîne de télévision Al-Jazira, «une télé qui possédait un Etat», et sur sa petite sœur française, BeIN Sport, qui se partage désormais avec Canal + les principaux droits sportifs audiovisuels. Énorme succès, Al-Jazira est surtout un média très engagé en faveur des révolutions arabes... tant qu'elles ne concernent pas les affaires intérieures de l'émirat. Si ses reporters ont soutenu la cause des Tunisiens et des Égyptiens, ils travaillent pourtant pour un État dénoncé par Amnesty International pour ses violations des droits de l'homme et où le pouvoir est absolu ! 

    Si le Qatar soutient le renversement des régimes en place, c'est sur la ligne islamiste des Frères musulmans, pas celle d'une démocratie libérale à l'occidentale. En Libye, le Qatar était, avec la France, l'un des principaux pays de la coalition contre Kadhafi. En Syrie, il équipe l'opposition armée au régime de Bachar al-Assad. Il est aussi accusé d'avoir aidé les islamistes radicaux d'Aqmi au Mali, ceux contre lesquels la France est en guerre. Sur ce point, toutefois, Beau et Bourget n'apportent guère d'éléments nouveaux ou de preuves indubitables. 

    Les auteurs constatent surtout que le Qatar, qui en fait souvent trop, commence «à inquiéter même ses amis» français. Mais ils ne semblent guère croire à un changement politique venant de Paris, pas plus qu'à un improbable «printemps qatari». D'ailleurs, ces inquiétudes dépassent largement le cadre de la France. Le questionnement sur les intentions véritables du Qatar est le même à Londres où, après le rachat des célèbres magasins Harrod's, il vient de se porter candidat à la construction d'un «supersystème d’égouts» pour la modique somme de 12 milliards d'euros...

    Marianne
     

  • Financements Libyens : Takieddine affirme avoir remis 5 000 000 € à Sarközy et Guéant

    La fin de campagne des primaires s’annonce compliquée pour Sarközy. Pour Médiapart, l’ancien homme de confiance du président passe aux aveux en vidéo.

    « L’homme d’affaires Ziad Takieddine, qui avait déjà accusé Nicolas Sarkozy d’avoir perçu des fonds libyens lors de la campagne présidentielle de 2007, a affirmé à Mediapart avoir remis à l’ex-président et à son camp cinq millions d’euros en espèces provenant du régime Kadhafi.
    Entre novembre 2006 et début 2007, «j’ai transporté (…) un total de 5 millions d’euros» dans des valises lors de trois voyages, a assuré l’homme d’affaires franco-libanais dans un entretien filmé le 12 novembre et diffusé mardi par Mediapart. » Source
  • De l’impossibilité Donald à la possibilité Marine

    C’était un des axes de campagne de Donald Trump, le nouveau président américain s’est entretenu hier au téléphone avec son homologue russe, pour évoquer sa volonté de nouer des «relations fortes et durables avec la Russie et avec le peuple russe», souhait partagé par Vladimir Poutine «prêt à faire sa part du chemin difficile» pour restaurer de bonnes relations avec Washington. Ne soyons pas naïfs, il serait illusoire de penser, nous l’avions déjà noté lors de la première élection de Barack Obama, qu’un nouveau président puisse s’affranchir dans son action des impératifs géopolitiques, des intérêts permanents de son pays qui sont souvent opposés à ceux de ses partenaires et même à ceux de sesalliés. Cependant, beaucoup peut être fait quand on est animé par une volonté sincère d’en finir avec les oukases, les préceptes, les tables de la loi du mondialisme auxquels adhérent tout autant Mme Clinton que ses amis de la Fondation Soros ou de Goldman Sachs.

    L’hystérie anti Trump, souvent camouflée derrière les mantras d’excommunication habituels (raciste, sexiste, misogyne, homophobe…) est avant tout la réaction paniquée de la Caste sans-frontiériste et des messies aux troubles arrières-pensées se drapant dans les postures droits-de-lhommiste. Nous avons évoqué sur ce blogue les vraies raisons de la haine qui animent les adversaires du nouveau président américain qui aura fort à faire, y compris dans son propre camp, pour faire triompher ses vues de bon sens mais jugées hétérodoxes selon les critères de la presse progresssiste et bourgeoise.

    Dans Le Point, Michel Colomès écrivait que «ce n’est pas le FBI qui a fait échouer la candidate démocrate, mais ses erreurs tactiques. Elle n’a pas su répondre aux inquiétudes des Américains», elle qui sablait déjà le champagne en famille dans son avion de campagne 24 heures avant les résultats, certaine de triompher du candidat populiste dont la victoire était impossible disait-on. Elle fut finalement contrainte «de faire ce qu’elle n’avait jamais imaginé, même dans ses pires cauchemars : téléphoner à Donald Trump, un homme qu’elle méprise, pour le féliciter d’être le nouveau président des États-Unis.»

    Sur le site du magazine La Règle du Jeu cornaqué par le très pipo(le) BHL, qui, après le Brexit, s’est encore trompé dans ses prédictions au sujet de l’élection américaine (certes il ne fut pas le seul), David Isaac Haziza a publié un article catastrophé, ampoulé, plombé par tous les poncifs idiots imaginables et frappé au coin d’une irréductible poutinophobie.

    Mais la réponse à M. Haziza a été apportée en quelques lignes par le commentaire d’un internaute qui résume parfaitement les raisons de la victoire de « Trump (qui) a seulement posé la bonne question: Voulez vous redevenir une nation dont tout les américains profitent ou voulez vous rester le bras armé d’un empire dont les 1% se gobergent et qui met à feu et à sang le monde et qui est en train de préparer une guerre thermonucléaire avec la Russie ?».

    Et de constater une réalité que les années Obama n’ont pas fait reculer, bien au contraire, à savoir que « 13% des américains sont en état d’insécurité alimentaire (ils crèvent la dalle en bon Français), la mortalité infantile de certains états est proche du Bangladesh. Quand à l’autoritaire Russie, ils ne fallait peut être pas encenser les oligarques dépeceurs de la Russie pendant l’ère Eltsine (58 ans l’âge moyen de mortalité), Poutine engagé par Eltsine pour sécuriser la déprédation de ces ordures a regardé ses chaussures pendant 10 ans, quand il a pris le pouvoir, il a redressé le pays et il a fait inverser les courbes des naissances et de la mortalité. Désolé les nations se réveillent et seul la nation nous protège, pas l’empire

    Plus lucide que d’habitude, le très antinational Bruno Roger-Petit a publié il y a six jours sur le site de Challenges un article («Brexit, Trump et bientôt Le Pen ? Gare au vote anti-élites !») dans lequel il énonce que le temps des certitudes est fini pour les partis et les figures du Système: «La victoire de Trump est aussi la défaite de tous ceux qui ont refusé de voir jusqu’au bout que le milliardaire américain a bâti sa victoire sur le rejet d’une élite politico-médiatique et la promesse d’un retour à la dignité sociale et culturelle pour les classes moyennes et populaires (…). A force de ne pas entendre la demande de protection, de verticalité rassurante, les élites mondialisées et européistes ont perdu le fil du peuple. La cassure est nette. Et partout constatée dans les démocraties occidentales.»

    «Contre le vote Le Pen, la raison (sic) n’a plus de prise. La gauche ayant opté pour le sociétal au début des années 2000 (…) est la première victime de cette stratégie de temps court appliquée à la présidentielle 2012. Aujourd’hui, le vote des classes populaires, c’est le vote Le Pen. Qui sait si cet acquis de temps long (…) ne lui permettra pas d’entrer à l’Elysée dès 2017? Bien aventureux celui qui se hasardera à un pronostic assuré sur l’impossibilité (Marine) Le Pen…».

    A la gauche de la gauche, certains comme Jean-Luc Mélenchon ou ses frères ennemis du PC entretiennent l’illusion que là ou Mme Clinton a échoué, un immigrationniste laxiste comme Bernie Sanders aurait pu l’emporter. Un scénario qui n’est avalisé par personne ou presque aux Etats-Unis, M. Sanders n’ayant pas su capter les espoirs des classes populaires, notamment blanches, comme l’a fait M. Trump.

    Un aveuglement de la gauche française constate Bruno Gollnisch, devant les préoccupations identitaires, une demande de protection du socle culturel français, dont L’Humanité a encore apporté la démonstration ces derniers jours en attaquant Jean- Pierre Pernaut, «le présentateur le mieux payé du PAF»… c’est faux mais les mieux payés crachent sur le FN donc on les balance pas dans L’Huma ! Cela fait maintenant des années que le présentateur sur TF1 du 13 heures le plus populaire de France, les reportages franco-français, provincialo-franchouillard qui sont la marque de fabrique de ce journal télévisé, excitent la haine et les moqueries de tous les Besancenot et Yann Barthès du microcosme. 

    Mais pour L’humanité qui a reçu en son temps l’aide du grand capital (dont celle de M. Lagardère…et de TF1), M. Pernaut a commis le plus atroce des crimes: il a émis le début du commencement d’une doute sur le bien fondé de l’accueil des immigrés clandestins. «Entre un sujet sur les maraudes de la Croix-Rouge et un autre sur l’ouverture d’un centre d’accueil pour réfugiés à Paris, le chantre réactionnaire de la France éternelle (JP. Pernaut, NDLR) lâche : Voilà, plus de place pour les sans-abri, mais en même temps, les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France. De quoi entrevoir le fond de sa pensée, inspirée des campagnes du FN (…).»

    Libéraux-libertaires clintoniens à la sauce canal plus ou Solferino, Sociaux-démocrates atlanto-européistes ou plumitifs  communistes, leur incapacité à prendre acte de la tendance lourde que constitue le rejet du sans-frontiérisme, qu’il soit d’obédience mondialiste ou altermondialiste, est fascinante. Mais combien de temps encore ce petit monde qui contrôle ce Système (redoutable quand il s’agit de se défendre), pourra-t-il contenir la colère qui gronde? Oui, «bien aventureux celui qui se hasardera à un pronostic assuré sur l’impossibilité Le Pen…».

    http://gollnisch.com/2016/11/15/de-limpossibilite-donald-a-la-possibilite-marine/