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France et politique française - Page 3016

  • Le pire peut encore être évité

    Socialo-progressiste non pratiquant dans les urnes (il vote blanc depuis 1988 assure-t-il), le journaliste Jean-Michel Apâthie (RTL, Europe1, Canal+...) actuellement en tournée de promotion de son dernier livre chez ses confrères,  a trouvé la formule provocatrice pour faire le buzz. Invité de public sénat il a ainsi déclaré en fin de semaine: « l’esprit politique français est fabriqué par le souvenir de Louis XIV, de Napoléon et du Général De Gaulle. Quand on fait de la politique en France madame, c’est pour renverser le monde. Eh bien ça ça n’entraîne que des déceptions. Moi si un jour je suis élu président de la République, savez-vous quelle est la première mesure que je prendrais ? Je raserais le château de Versailles. Ce serait ma mesure numéro un pour que nous n’allions pas là-bas en pèlerinage cultiver la grandeur de la France, devenons réalistes !». Opération de com  réussie au regard de  l’écho rencontré par ses propos mais qui ont aussi une résonance particulière avec l’actualité de la lutte contre l’Etat islamique. Ces derniers jours nous n’avons pas seulement appris la découverte d’un charnier d’une centaine de corps, dans la ville de Hammam Al-Alil, à proximité  Mossoul,  reprise aux troupes djihadistes,  mais aussi la libération de la plurimillénaire cité  antique  assyrienne de Kalkhu (ou Kalhu), autrement baptisée Nimrod. Une ville, après les destructions opérées  des œuvres impies du musée de Mossoul (ou leur vente au marché noir), que les miliciens décérébrés de l’EI avaient commencé à détruire au bulldozer pour raser des représentations jugées insultantes pour le prophète. Au nom d’un réalisme tendant à faire disparaître  tout pèlerinage vers un  lieu rappelant la grandeur d’une civilisation  pré-islamique ? Les bouffonneries de M. Apathie sont  moins drôles qu’il ne le croit…

    Après les commémorations du 11 novembre,  Grande guerre dont le souvenir ne doit pas disparaître, la pire saignée jamais connue par notre peuple, qui a frappé cruellement toutes les familles françaises, cette fin de semaine fut aussi un moment de recueillement, d’émotion en ce premier anniversaire des massacres islamistes du 13 novembre dans les rues de Paris. François Hollande et Anne Hidalgo ont dévoilé des  plaques au Stade de France et sur les lieux des autres attentats, des discours ont été prononcés, des bougies allumées… Toutes choses qui ne pourront bien évidemment effacer la douleur de ceux qui ont perdu qui un  enfant, qui un conjoint, qui un parent, en partie du fait de l’aveuglement de la classe politicienne devant une réalité qu’elle n’a cessé de cacher sous le tapis pendant des années… pour « ne pas faire le jeu du Front National ».

    Dans son livre  La Cause du Peuple, Patrick Buisson, ex conseiller  de Nicolas Sarkozy, ne dresse pas seulement un portrait corrosif  des atermoiements,  des faiblesses, des petitesses, de l’absence de colonne vertébrale intellectuelle de l’ex chef de l’Etat et d’une droite affaissée , sous l’emprise d’une gauche libérale-libertaire, euro-mondialiste, avec laquelle elle communie sur l‘essentiel. M Buisson analyse très finement  les dérives   de notre société contemporaine à la lumière de l’Histoire,  la  vision du monde qui anime les adversaires du camp patriotique; il  dessine aussi les contours de ce  que sont  les principes,  les valeurs , le corpus idéologique  d’une Droite nationale digne de ce nom.

    Au détour d’un  chapitre, il évoque les tueries du 13 novembre 2015 , les bougies allumées sur les lieux des attentats  qui «ne vont pas sans évoquer la résurgence de quelque vieux culte animiste. Si elles dispensent un peu de chaleur, elles n’émettent guère de  lumière (…) éphémères compensatrices de vacuité.»  Il relève surtout qu’« un certain islam a administré la terrible démonstration de sa force aux dépens d’une République réduite à l’état d’agrégat de minorités par sa coupable complaisance à l’égard du communautarisme. Aux Français dans leur diversité désormais impossible à ramener à l’unité, la République n’a pu rien à faire partager  si ce n’est un vague  règlement de copropriété connu sous le nom de vivre-ensemble».

    «L’un des non-dits les plus assourdissants du débat actuel» écrit-il plus loin, et ce constat est dressé par nous et par d’autres depuis longtemps, «consiste à taire la responsabilité du progressisme de gauche dans la séparation de l’islam et de la société française. Il n’est pourtant pas abusif d’imputer pour une large part aux effets conjoints de l’individualisme hédoniste et de l’idéologie émancipatrice le processus de radicalisation des musulmans français travaillés par le double sentiment  explosif  et contradictoire de la supériorité de leur civilisation et de l’infériorité de leur puissance. Le mépris que leur inspire la société française, jugée à la fois apostate et décadente, est pour beaucoup dans leur refus croissant d’intégrer la communauté nationale. De la banalisation de  l’avortement, à la légalisation du mariage gay, de l’exaltation du féminisme à la marchandisation de la maternité, de la dévalorisation de l’autorité masculine à la proscription des vertus viriles, de la théorie des genres à l’ABCD de l’égalité, de obscénité à la la pornographie télévisuelle, les musulmans se sentent et se disent agressés en permanence  dans leur être de croyants comme dans leur identité la plus profonde, par nos lois et nos mœurs».

    Il est clair à l’aune de  ces dérives là,  qui fragilisent d’ailleurs  notre communauté nationale toute entière, que rien n’oblige les musulmans à rester sur  notre terre haram et qu’ils peuvent aussi nous quitter pour vivre pour un pays halal,  comme le leur conseillent certains salafistes, à moins qu’une logique de conquête territoriale sous-jacente anime certains d’entre eux… Certes,  un  apostat  comme le chanteur Sting milite pour toujours plus d’immigration. Lors de son concert  samedi  soir  au Bataclan, en hommage aux victimes, ce dernier, quel symbole,  a présenté sa nouvelle chanson «Inch’Allah »; un titre dédié  à l’accueil des  immigrés économiques et autres clandestins  (migrants en novlangue)  qui gagnent l’Europe par milliers chaque jour.

    Est-ce le souhait des familles qui ont perdu un proche et des Français qui,  par millions, s’enfoncent dans la pauvreté, sont frappés part la paupérisation, la relégation, deviennent  étrangers dans leur propre pays?  M. Buisson pose  finalement  la question essentielle dont découle toutes les autres, celle implicite des responsabilités de la droite républicaine  dans cette atomisation-implosion de la France. Il constate, là aussi après Bruno Gollnisch,  Marine, les dirigeants du FN  et bien  d’autres, que «la question de l’immigration  (souffre)  en France d’un vice originel. les choix avaient été  imposés part la classe dirigeante au peuple français, sans que celui-ci n’ait eu à aucun moment la possibilité de décider collectivement de son destin. Une nation qui ne décidait plus des conditions d’accès à la nationalité et de résidence sur son sol, ou pis, qui acceptait de se les voir dicter de l’extérieur  méritait-elle d’être encore considérée comme une nation libre?».

    Il n’est pas étonnant que dans cette situation un sondage Vivavoice pour Libération, publié le 11 novembre,  indique que le sentiment dominant pour nos compatriotes au sujet des attentats soit d’abord un sentiment de colère ( 56 %),  devant la tristesse (48 %), la  haine (24 %) et la  peur(22 %). 26% des personnes interrogées affirment aussi  avoir fait évoluer leurs positions électorales depuis les attentats. Ils ne doivent pas se tromper l’année prochaine, le pire peut encore être évité. 

    http://gollnisch.com/2016/11/14/pire-etre-evite/

  • La stratégie des catholiques en politique

    Dans son ouvrage La Guerre à droite aura bien lieu, Guillaume Bernard consacre un chapitre sur les catholiques en politique : "lobby or not to be". Les questions de stratégie politique des cathos/conservateurs sont centrales. Nous avions déjà vu, avec Henri Védas, que la stratégie de Sens Commun comprenaient plusieurs périls et que le crédit de ce mouvement naissant est déjà bien entamé. C'est un peu le syndrome du colonel Nicholson dans Le Pont de la rivière Kwaï, qui passe de l'opposition ferme à la collaboration active... Guillaume Bernard est encore plus sévère :

    6a00d83451619c69e201b7c8ac963a970b-250wi.jpg"L'unité et la dynamique de LMPT ont été en grande partie ruinées sinon par l'ambition du moins par la naïveté de certains de ses cadres et militants qui ont cru de bonne stratégie de faire de l'entrisme (Sens commun) dans un parti politique (les Républicains). Vu le nombre restreint d'investitures et infinitésimal d'élus obtenus, vu surtout les reniements qu'ils ont dû accepter au nom de la discipline de vote (par exemple sur le "pass contraception" dans le budget des régions), l'échec est patent. C'est peut-être cette amère constatation qui a conduit la direction de Sens commun à se lancer à corps perdu (en oubliant les engagements de "la droite que nous voulons" qui ne devait faire aucun compromis sur les valeurs) dans les combinaisons politiciennes : soutenir un supposé présidentiable (François Fillon) en délaissant un "candidat de témoignage" (Jean-Frédéric Poisson). Du slogan "On ne lâche rien" de LMPT, certains dirigeants de ce parti n'en sont arrivés qu'à être "lâches pour rien". Car que peut, en 2017, espérer leur organisation ?"

    Au-delà de ce phénomène, Guillaume Bernard critique le tropisme des catholiques :

    "la faiblesse politique des catholiques vient de ce que leur vote est extrêmement prévisible : il est, a priori, déterminé. En effet, parmi les facteurs explicatifs du vote, l'attachement aux valeurs morales et l'enracinement culturel parmi les plus prégnants. Alors que le comportement électoral des catholiques non-pratiquants est quasiment identique à celui du reste de la population, les catholiques pratiquants votent très nettement plus à droite que la moyenne nationale, leur centre de gravité se situant au sein de la droite modérée. [...] Pour la droite ils sont un électorat acquis envers lequel il n'est nul besoin de tenir d'éventuelles promesses pour obtenir ses suffrages. 

    S'il est une minorité, l'électorat catholique pratiquant est cependant indispensable à l'une des forces politiques de droite pour l'emporter ; il ne fait pas l'élection à lui seul mais il peut empêcher la victoire s'il fait défaut. C'est sous cet angle que les catholiques peuvent avoir encore un poids électoral non négligeable."

    Ainsi, il encourage les catholiques à se constituer en lobby, au-delà des structures partisanes :

    "Les catholiques doivent humblement admettre que, d'une part, ils peuvent être divisés sur certaines questions et que, d'autre part, ils ne sauraient réduire la politique aux seuls enjeux qui les unissent. Cependant, ils peuvent sérieusement envisager d'influencer la politique en faisant l'effort de s'organiser en authentiques et professionnels groupes de pression thématiques. Indépendamment de leurs possibles préférences partisanes, cela permettrait aux catholiques de s'accorder ensemble (et avec d'autres) sur des questions précises pour oeuvrer, en catholiques, au bien commun.

    S'ils veulent investir le champ politique, les catholiques doivent psychologiquement intégrer le fait que les hommes politiques professionnels ne respectent que la force pouvant leur porter préjudice. Leur déception voire leur exaspération, malgré des mobilisations de masse, n'auront aucun impact s'ils restent un électorat captif.

    Même s'il est préférable d'être aimé plutôt que craint, les catholiques ne doivent pas répugner à mettre un moyen efficace au service de leurs valeurs en s'organisant en lobbys n'ayant strictement aucun état d'âme électoral : tous les partis sans exclusive sont, à la fois, des interlocuteurs et des cibles. S'ils réussissent à convaincre le personnel politique, tant mieux. Mais s'ils n'y parviennent pas, ils doivent être prêts à s'imposer en devenant un électorat flottant apportant soutien ou faisant défection en masse. Sans cela, leur combat sera voué à l'échec car leurs principes apparaîtront comme toujours négociables."

    Michel Janva

  • Défense : Marine face à la ligne bleue du 2 %

    À l’occasion du 11 novembre, Marine Le Pen a réaffirmé sa volonté de sanctuariser le budget de la Défense car « La paix a un prix ».

    2 % : telle semble être la nouvelle ligne bleue des Vosges de notre Défense. Objectif sur lequel la plupart des responsables politiques semblent, apparemment, s’entendre : l’effort de défense de la France doit impérativement être porté à 2 % du produit intérieur brut (PIB). Demain ou… « à terme », pour reprendre l’expression technocratique d’usage, moins poétique que celle des « calendes grecques » !

    Ainsi, à l’occasion du 11 novembre, Marine Le Pen a réaffirmé sa volonté de sanctuariser le budget de la Défense car « la paix a un prix », a rappelé la candidate à l’élection présidentielle.

    Lire la suite 

  • 20 novembre : grande journée de l'amitié française avec l'Agrif

    Dimanche 20 novembre de 11h30 à 18h.

    Espace Charenton, 327, rue de Charenton – 75012 Paris 

    • 11 h 30 : Accueil par Cécile Montmirail et Pierre-Henri - Rencontres sur les stands – Signatures de livres – Présence des patrons d’émission exclus de Radio-Courtoisie
    • 12 h : « Nous, convertis de l’islam, harkis de l’Église ? » par Christophe Bilek
    • 12 h 15 : La marche pour la Vie du 22 janvier 2017 par Cécile Edel, présidente de « Choisir la vie »
    • 12 h 30 :  Déjeuner libre – restaurants proches – Sandwiches et boissons sur place
    • 14 h : Rencontres
    • 14 h 30 : Les paris de TV Libertés par Martial Bild, rédacteur en chef
    • 15 h à 16 h : Débat : « L’islam, la république, la France »

    Pas de charia contre les lois de la république. Mais pas de lois contre la loi morale naturelle !

    • Introduction par Bernard Antony. Message de soutien de Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.
    • Réflexions de Jeanne Smits (journaliste), de Guillaume de Thieulloy (directeur de presse), de Christophe Bilek, du pasteur Saïd Oujibou, de Karim Ouchik, avocat à la Cour
    • Questions de la salle
    • Échange présidé par Didier Rochard (plus ancien patron d’émission de Radio-Courtoisie… liquidé)
    • 16h30 à 17h30 : Meeting : « Vérité sur l’antiracisme »

    L’antiracisme, c’est un racisme en sens contraire, c’est le racisme des bien-pensants. Avec :

    • Frédéric Pichon, avocat à la Cour
    • Jérôme Triomphe, avocat à la Cour, coordinateur des avocats de l’AGRIF
    • Jacques Trémolet de Villers, avocat à la Cour, écrivain  

    Sous la présidence de Bernard Antony

    Conclusion :   L’AGRIF : 35 succès judiciaires.

    Plus que jamais, le combat continue !

    Librairie choisie et bouquiniste du Centre Charlier

    Signatures par les écrivains amis de l’AGRIF

    (Organisation par Richard Haddad) :

    Bernard Antony
    Christophe Bilek
    François Billot de Lochner
    Thierry Bouclier
    Bernard Courtine
    Gabrielle Cluzel
    Claude-Jean Favier
    Pierre Godicheau
    Olivier Griette
    Jean-Claude Martinez
    Jean-Pierre Maugendre
    Olaf
    Gérard Pince
    Marc Rousset
    Reynald Secher

    Jacques Trémolet de Villers
    Editions Terra Mare

    ...

    Stands

    1. Marche pour la vie
    2. Présent
    3. Renaissance catholique
    4. Les 4 Vérités
    5. Chœur Montjoie...

    Entrée : 5 €

    Forfait familles : 12 €

    Michel Janva

  • « Pas de migrants en Ile-de-France »

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    Responsable du collectif « Pas de migrants en Ile-de- France », Thibault Audra interviendra lors du prochain Forum de la Dissidence organisé par la Fondation Polémia le 19 novembre prochain. Le journal Présent l’a interviewé.

    — Qui est à l’initiative de ce collectif ? 

     forum-dissidence-polemia-276x155.jpg— Tout a commencé par la création d’une page Facebook cet été. Nous sommes un groupe d’amis dispersés aux quatre coins de l’Ile-de-France et nous souhaitions faire une compilation des informations concernant les arrivées de migrants dans notre région et leurs conséquences : nuisances, délinquance, manifestations, etc. Cette page a connu un vrai succès, de plus en plus de personnes se sont mises à nous envoyer des informations et à nous proposer leur aide. Mi-octobre, nous avons décidé de changer de dimension et de devenir une force d’opposition réelle à l’implantation de migrants clandestins dans notre région.

     — Votre campagne de sensibilisation auprès des Francîliens a déjà commencé. Comment est accueilli votre message ?

    — Notre première action fut d’aller tracter sur les marchés de Louveciennes et des environs, car la création d’un gigantesque camp d’accueil y était envisagée. Notre tract est un florilège d’articles de presse traitant des conséquences de la présence de ces migrants sur notre sol (violences, viols, terrorisme) accompagné d’un message clair : « Si nous n’agissons pas, ils seront là ! » Nous avons reçu beaucoup d’encouragements, nous avons rencontré des personnes soulagées de voir qu’une résistance concrète s’organisait mais également les inévitables citoyens du monde, pris de rage à l’idée qu’on puisse se soucier davantage de la sécurité et de l’avenir de ses enfants plutôt que de faux Syriens (mais vrais clandestins !).

     — Et auprès des responsables politiques (maires, conseillers généraux et régionaux…) ?

    — Nous avons participé avec trois mille Yvelinois à la manifestation contre le projet de camp de Louveciennes. Les discours des élus qui se sont succédé à la tribune ne nous ont pas encouragés à vouloir travailler avec eux : tous ont affirmé combattre le projet de Louveciennes car étant indigne des migrants qui méritaient mieux que ça. En clair, pas chez eux, mais volontiers chez les autres ! Alors que leurs électeurs attendent un discours ferme sur l’immigration… Heureusement, par notre page Facebook, nous sommes en contact avec d’autres élus locaux sur qui nous pouvons compter pour nous donner des informations.

     — Quels sont les moyens que vous comptez mettre en place pour lutter contre la politique gouvernementale de dissémination des « migrants » en Ile-de-France ?

    — Notre priorité actuelle est de faire prendre conscience à la population des dangers que fait courir la présence de ces clandestins et de la nécessité d’une mobilisation citoyenne pour s’y opposer. Une population massivement mobilisée peut empêcher l’arrivée des migrants en faisant pression sur leurs élus manquant de courage politique, et montrer sa détermination en bloquant l’accès à un futur centre d’accueil. Nous avons en tête les exemples des villes de Gussignies et Arleux dans le Nord, où l’opiniâtreté des habitants a permis de faire reculer la préfecture.

    Thibault Audra
    Propos recueillis par Louis Lorphelin

    8/11/2016

    Source : Présent du 9/11/2016

    http://www.polemia.com/pas-de-migrants-en-ile-de-france/

  • Marche pour la vie du 22 janvier : un car organisé depuis Lourdes

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  • Éditorial : « La colère des peuples »

    C’est un ouragan qui emporte tout. Les calculs des sondeurs et les prévisions des experts. Le confort des élites intellectuelles et les certitudes des milieux d’affaires. La suffisance des hommes politiques et l’arrogance des médias. Une lame de fond dont la brutalité coupe le souffle. Un raz de marée sidérant dont l’onde de choc n’épargne pas nos rivages. Dans tout l’Occident, les peuples sont en colère. Nous avions choisi de ne pas le voir. Depuis la victoire de Donald Trump, nous ne pouvons plus faire semblant.

    Dieu sait pourtant que nous nous sommes bouché les oreilles et voilé les yeux ! Les Américains, nous disait-on, n’allaient certes pas confier leur destin à ce clown, cet histrion… La première puissance économique et militaire de la planète ne s’abandonnerait pas aux pulsions populistes, forcément populistes, d’une poignée d’électeurs réputés racistes et supposés incultes…

    Mais, ces « petits Blancs », qui s’était donné la peine de les voir sans œillères, de les écouter sans préjugés ? Bien peu de monde parmi les observateurs patentés. Notre journaliste Laure Mandeville l’a fait. Elle en a tiré un livre indispensable, Qui est vraiment Donald Trump ? (Équateurs-Le Figaro), et des reportages qui disent tout de cette Amérique souffrante et révoltée, riche naguère de ses activités industrielles mais ravagée aujourd’hui par le chômage, l’alcool, l’échec scolaire et la perte de ses repères familiaux. Cette Amérique des « ghettos blancs », satisfaite autrefois de sa modeste prospérité, ulcérée aujourd’hui par les « privilèges » accordés aux minorités, les intrusions moralisatrices de l’« establishment » de Washington et par la condescendance de la majorité des grands médias. Pour comprendre ce qui advient, il fallait entendre cette Amérique-là.

    Colère « blanche », au sens littéral du terme ? Sans aucun doute, c’est l’alliance de la middle class et des poor white trash qui a fait la victoire de Donald Trump. Mais gare à la caricature ! Plus de 40 % des femmes ont voté pour Trump, plus d’un tiers des Latinos et 12 % des Afro-Américains. Les électeurs qui ont voté Trump n’ont pas obéi à un quelconque déterminisme « identitaire », ils ont tout simplement voulu dire leur colère d’habiter - de plus en plus mal - un pays qui se défait. [....]

    Alexis Brézet

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-La-colere-des-peuples

  • Discours de conclusion de Fabien Bouglé à la manifestation contre le camp de clandestins

  • La quasi-faillite de l'État se précise

    On entend souvent parler du quotidien Le Monde comme d'un journal bien informé. Quand ils lui font entièrement confiance, on ne saurait en dire autant de ses lecteurs.

    Ce printemps, le 25 mars, Le Monde titrait ainsi que "la France réduit ses dépenses publiques plus vite que prévu".

    Cet automne, le 8 novembre, de source officielle, on pouvait au contraire prendre connaissance de la situation mensuelle du Budget de l’État. Calculé au 30 septembre 2016, le solde général d’exécution du budget de l’État s’établit à un déficit à hauteur 83 milliards d’euros, contre 74,5 milliards d’euros fin septembre 2015. L'aggravation se révèle considérable.

    Travaillant à partir des données d’Eurostat, l’Institut économique Molinari a calculé, cette année encore, le jour où les États de l’Union Européenne ont dépensé toutes leurs recettes annuelles. Or, c'est aussi, à l'évidence, faussement alors même que Mme Marisol Touraine prétend avoir résorbé ce qu'on appelait autrefois le trou de la sécu. Et c'est le 9 novembre, 53 jours avant la fin de l’année, que l’administration centrale française a dépensé l’intégralité de ses ressources.

    En moyenne les États européens épuisent en leurs ressources le 30 novembre, soit 31 jours avant la fin de l’année. Cet écart est lui-même en recul de 6 jours par rapport à l'an de grâce 2015. Ceci prouve que, de ce point de vue, en Europe, les choses s'améliorent grosso modo, quoiqu'on dise en général contre le fonctionnement des institutions de notre continent.

    Malheureusement la trajectoire de la France tend à s'écarter de celle du reste de l'Europe. Ceci se manifeste sur le terrain de l'équilibre des finances publiques, malgré un taux record de prélèvements. Ceci se vérifie celui de la croissance économique, en raison de la suprématie écrasante de la dépense publique par rapport à la sphère privée.

    Il est vrai que Paris demeure l'une des dernières capitales où la haute fonction publique professe encore le keynésianisme et où le pouvoir intellectuel demeure entre les mains du marxisme : l'intellocratie gauchisante et l'économie technocratique accaparée y ont toujours fait bon ménage.

    Si l'on quantifie cet écart avec le reste de l'Europe civilisée on le mesure donc à hauteur de 22 jours en 20 cette année contre 16 jours l'année dernière.

    Désormais, 53 jours par an l'État français se finance par l'émissions d'emprunts nouveaux. Cette catastrophe est grandement encouragée par la quasi-nullité des taux d'intérêts. Seuls deux pays de l'Union européenne, d'ailleurs membres de l'Eurozone, font plus mal encore que la république de Monsieur Hollande. Il s'agit de l'État grec, avec 64 jours de carence et l'État portugais avec 54 jours.

    Faut-il commenter ce qu'annonce cette proximité en bas de tableau ? Malheureusement elle parle d'elle-même.

    En 2007, le Premier ministre de l'époque était sollicité de soutenir de nouvelles subventions une région certes charmante, pour ne pas dire envoûtante, presqu'aussi belle que la Grèce ou le Portugal, mais dont l'économie se trouve particulièrement dépendante de l'intervention publique, comme le sont ces deux États.

    En Corse, c'était un soir de fatigue, il fit alors remarquer, excédé par cette nouvelle demande, que la chose était impossible.

    Et il invoqua la situation de quasi-faillite qui était déjà celle de l'État. Les directeurs de cabinet qui gouvernent ce pays sous l'apparence des ministres, qu'ils sont supposés servir, ne lui ont pas permis de réitérer cette révélation

    On lui a donc beaucoup reproché d'avoir servi pendant 5 ans un chef de l'État nommé Sarkozy qui, de son côté, n'hésitait pas à laisser filer le déficit, avec pour circonstance atténuante, par rapport à François Hollande, inexcusable, la situation de crise mondiale apparue en 2008.

    Au moins ce gouvernement Fillon (2007-2012) a-t-il manifesté le courage de réduire comme annoncé le nombre des fonctionnaires, sans mise à pied, en tirant parti des départs en retraite.

    Au moins s'est-il employé à appliquer la Révision générale des politiques publiques. La RGPP, abandonnée dès 2012, a permis d'aboutir à 15 milliards d'économies sans disposer de la possibilité de libéraliser l'économie.

    Hélas chez ceux qui se veulent les héritiers du chiraquisme on demeure encore dans l'illusion qu'on peut faire mieux avec moins comme maître Jacques promettant à l'Avare Harpagon de "faire bonne chère avec peu d'argent."

    Il devient franchement temps de comprendre, y compris à droite, qu’on ne peut réduire à la fois les déficits, la dépense publique et la pression fiscale sans restreindre le périmètre de l'intervention étatique.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Islam de France : l'impossible 1905 ?

    Lors des derniers attentats, la revendication d’un islam « made in France » a été à nouveau mis sur le tapis. Cette réclamation est un leitmotive depuis la fin des années 80. Mais il est vraiment difficile de créer ainsi une religion faite maison  !

    C’était en 1989, alors même que les affaires de voile dans les écoles commençaient à éclater au grand jour. Pierre Joxe, alors ministre de l'Intérieur de Mitterrand, eut l'idée de créer une structure destinée à proposer des mesures pour organiser l'islam en France : le Conseil de réflexion sur l'islam (CORIF). Mais celui-ci fut enterré par Charles Pasqua, qui tenta cependant la création d'un Conseil représentatif des musulmans de France, pendant rêvé du CRIF juif... Échec complet. Jean-Pierre Chevènement chercha aussi à organiser l'islam, lors de son passage à Bauveau. Enfin, en 2002-2003, Nicolas Sarkozy, rêva de créer l'islam de France. À coup de volontarisme et de convocations d'imams, l'initiative déboucha sur un Conseil français du culte musulman (CFCM), qui s'est révélé incapable d'endiguer la montée du salafisme et de l'islam des caves... La volonté de donner les rênes au recteur de la Grande Mosquée de Paris s'est heurtée à certaines oppositions. À l'époque, on envisageait même de financer l'islam par une taxe parafiscale. C'est dire la volonté de prendre à bras le corps une confession. Problème : la structure n'a pas convaincu tout le monde. Aujourd'hui, le CFCM a un peu perdu de son souffle. Au fond, on rêve de traiter l'islam, comme on a traité l'Église catholique. C'est peut-être justement la difficulté.

    L'islam, au risque de la République ?

    Ces diverses démarches ne se contentent pas de vouloir plaquer une organisation extérieure au culte, on veut aussi « réviser » l'islam pour le rendre conforme aux valeurs de la République. Pourtant, jusqu'à preuve du contraire, l'Empire ou la République ont réorganisé le catholicisme français, sans chercher à réviser le bréviaire, le missel ou certains dogmes catholiques. On doit au Premier Empire une réduction du nombre de diocèses en France, mais encore l'empereur avait-il habilement négocié avec le pape Pie VII. Certes, Napoléon avait prescrit une demande de soumission à l'empereur dans les leçons des catéchismes pour enfants. Et c'est tout. Pourtant, sur fond d'attentats de Nice ou du Bataclan, certains hommes politiques veulent aller plus loin en s'interrogeant sur le contenu théologique ou cultuel de l'islam. On se demande quel serait la légitimité d'un islam 100 % républicain, qui risquerait de devenir une coquille vide, sans succès auprès des musulmans qui préféreront toujours quelque chose d'authentique. L'islam de France doit d'abord venir des musulmans eux-mêmes, faute de quoi il ne sera qu 'une création artificielle digne des « églises Potemkine » dans les démocraties populaires... L'islam ne se prête pas non plus à une séparation au sens de la loi de 1905. En soi, c'est une Loi, la Charia, donc un phénomène social, un groupe qui a forcément un aspect politique. Cet aspect d'un phénomène religieux qui se veut tout autant sacré que communautaire reste encore mal étudié en France.

    L'islam sous un prisme catholique inconscient

    Pour quelles raisons l'échec est-il si patent ? Tout d'abord, la matrice catholique du pays donne aux hommes politiques, qui ont de « l'autre » plein la bouche pourtant, la fâcheuse habitude de calquer le fait religieux sur le catholicisme. Quand on aborde l'islam, il y a ce prisme du clocher qui ne s'avoue pas... Inconsciemment, nos dirigeants ont un réflexe ecclésiologique, ce qui est paradoxal, alors que le catholicisme contemporain est en pleine déconfiture. À leurs yeux, l'islam doit être organisé. On envi sage ainsi un clergé, une hiérarchie, en oubliant peut-être que l'islam est un code juridique et aussi une pratique rituelle. C'est une communauté (l’Oumma), mais sûrement pas une Église. Certains politiciens ne s'en cachent pas, ils rêvent d'organiser l'islam comme Napoléon avait donné un Concordat à l'Église... Quand elle ne s'érige pas elle-même en religion, la République devient maladroite, elle veut s'immiscer dans les consciences et les croyances. Au nom de quoi interdire certains courants de l'islam ? Va-t-on dire aux musulmans comment et dans quelle langue il faut prier ? Est-il légitime de demander à un musulman par exemple ; tu dois cesser de croire que les mécréants méritent l'enfer ? Le pouvoir politique est là pour assurer l'ordre public et la paix civile ; il n'a pas vocation à créer un islam de carton-pâte. Par ailleurs, appliquer à l'islam un concordat est autant voué à l'échec que lui imposer une loi de 1905. Et pour cause : le présupposé de ces deux instruments, apparemment opposés, est précisément cette organisation qui s'appelle l'Église catholique.

    François Hoffmanmonde&vie 3 novembre 2016