France et politique française - Page 3049
-
Discours de Marie-Claude Bompard à la Manif Pour Tous.
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby, tradition 0 commentaire -
Jacobinisme pour tous
Elles avaient pourtant l'air gentil, elles respiraient la jeunesse, l'allant et l'espoir ces joyeuses militantes, de droite assurément, qui se préparaient à manifester dans Paris ce 16 octobre pour la défense de la famille. Pourquoi fallait-il qu'elles s'affublassent de l'emblème le plus affreux, celui des coupeurs de têtes, le Bonnet Rouge, et cela le jour de l'anniversaire du martyre de Marie-Antoinette ?
La culture de la droite ne semble donc pas encore avoir évacué toutes les scories du gaullisme, qui aimait tant se parer du bonnet phrygien, du bonapartisme, et, disons-le de façon générale, du jacobinisme dont la France crève.
Le recul évident de la connaissance historique dans la jeune génération ne contribue pas à lui faire ouvrir les yeux sur les vrais errements de ses aînés et enseignants soixante-huitards, et même, on doit s'en rendre compte, soixante-huitards de la troisième génération.
Or leurs aînés restent précisément, malgré la poussée des idées de droite, largement mutilés par l'état d'esprit jacobin.
En cela, dans une première approche on doit considérer utilement, non pas ce qui oppose Juppé à Fillon, Sarkozy à Copé, NKM à Bruno Le Maire ou à Jean-Frédéric Poisson, ce dernier étant lui-même un peu à part, mais au contraire ce qu'ils disent dans leur ensemble.
Or, si on relit attentivement le script de l'émission et si l'on veut bien examiner les idées échangées entre les 7 candidats lors du premier débat de la primaire de la droite ce 13 octobre, on n'y trouve pas du tout l'impression soporifique qu'ont voulu retenir les professionnels de la communication.
Ils ne se sont guère querellés, pas au-delà de la bien séance, en dépit de deux ou trois moments de tension à propos des affaires, dont les Français se désintéressent mais qui passionnent les journalistes et le microcosme socialiste.
Pour l'essentiel, ils convergeaient dans leur proposition d'ensemble. Ils divergeaient, certes sur la question de savoir si on doit commencer par la baisse de la fiscalité et des charges ou par la baisse des dépenses. Débat utile, mais non guerre civile.
Or, leur cohérence entraînait aussi, malheureusement, un corollaire. Ils adhéraient pour la plupart d'entre eux à quelques clichés récurrents dont on se demande quand l'idéologie française s'en débarrassera enfin.
Prenons un seul simple exemple : celui du salaire minimum.
La modulation des charges fait que personne n'a éprouvé le besoin de citer son montant exact, exprimé en termes de salaire direct, ou de coût salarial.
Mais, plus grave, François Fillon disant, à plus ou moins juste titre, qu'il reflète ce que la société française peut payer esquive une autre question : le montant exprimé en euro, étant administrativement fixé à la même hauteur à Dunkerque et à Perpignan, on devrait rappeler qu'il ne représente pas le même pouvoir d'achat à Paris et dans la Creuse.
Dans la préhistoire de ce qui s'appelait alors le SMIG, institué en 1950, et qui comportait une version agricole, les abattements de zones n'ont été supprimés qu'en 1968, en même temps que le montant national de ceui s'appellerait désormais le SMIC, salaire dit de croissance, désormais unique était augmenté de 35 % ce qui allait entraîner une longue période d'inflation, finalement désastreuse pour les salariés. Et je me souviens avec une pointe d'émotion d'un vaste colloque de la Renaissance française en 1963 où les gaullistes de gauche représentés par Jacques Dauer, lequel venait de s'illustrer dans la lutte anti-OAS, réclamèrent avec passion "la fin des abattements de zones"…
L'idéologie jacobine fait donc aujourd'hui ce genre de dégâts, très concrets.
Quand comprendra-t-on qu'il faut en sortir ?
JG Malliarakis
-
Choisir son camp, éviter le pire
C’est une première, dix jours après l’attaque au cocktail Molotov faite pour tuer contre leurs collègues à la Grande Borne, des centaines de policiers ont manifesté hier sur les Champs-Élysées à Paris. Ils ont crié leur ras-le-bol devant la montée en puissance de la violence anti-flics des bandes en banlieues, qui découle du sentiment d’impunité au sein des territoires perdus de la république. Etat d’urgence ou pas, plusieurs cocktails Molotov ont été lancés également par des jeunes hier sur le lycée professionnel Hélène-Boucher de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) La proviseure de cet établissement a été frappée, les forces de l’ordre dépêchés sur place ont essuyé des tirs de mortiers artisanaux et ont été harcelés par une centaines de «sauvageons», dixit M. Cazeneuve, qui savent apparemment qu’ils ne risquent pas grand-chose…
De racailles, d’un autre calibre peut-être, il est encore question avec la reprise ces dernières heures de la ville syrienne de Dabiq aux mains de l’Etat islamique, proche de la frontière turque, par des miliciens anti Assad soutenues par Ankara. Une petite commune de 5000 habitants connue pour «abriter le mausolée du septième calife de la dynastie omeyyade, Sulayman Ibn Abd Al-Malik(674-717), que les djihadistes ne se sont pas privés de détruire à l’été 2014 au nom de la lutte contre les symboles idolâtres. Une ville érigée en symbole par l’EI comme lieu «d’une tradition prophétique particulièrement populaire chez certains djihadistes: celle de la dernière heure. Un hadith attribué au prophète Mahomet évoque une bataille décisive qui devait opposer les musulmans et les Romains, les Byzantins à l’époque. Lesquels sont aujourd’hui les croisés et les Occidentaux, dans la propagande de l’EI» (LeMonde).
Bien sûr les regards sont aussi tournés vers l’Irak dont la capitale Bagdad est toujours l’objet quasi quotidiennement d’attentats sanglants. A Mossoul, deuxième plus grande ville irakienne à majorité sunnite, l’attaque au sol pour chasser l’EI a débuté, avec le soutien de l'aviation de la coalition internationale. 30 000 hommes, militaires et policier irakiens, peshmergas kurdes, milices chiites du Hachd al-Chaabi (en retrait pour ne pas attiser les tensions communautaires, forces spéciales américaines britanniques, françaises sont donc engagés dans la libération de cette agglomération de 1,5 millions et demi d’habitants qui abriterait entre 3000 et 9 000 djihadistes de l’EI.
Le site de langue française Sputnik, qui défend et promeut la politique de Vladimir Poutine, doute de la sincérité des intentions de Washington et de Ryad de se débarrasser vraiment du golem djihadiste. Il cite les propos d’«une source militaire et diplomatique russe», qui explique que «les services spéciaux américains et saoudiens sont convenus d’assurer pour les extrémistes de l’État islamique (…) une sortie en toute sécurité de Mossoul avant son assaut par les forces de la coalition internationale.» Selon (cette source), le plan des États-Unis et de l’Arabie saoudite prévoit également que les rebelles se déplacent de Mossoul à la Syrie pour attaquer les villes contrôlées par les troupes gouvernementales. Plus de 9000 militants de Daech seront déployés de Mossoul dans les régions orientales de la Syrie pour procéder à une offensive majeure qui impliquerait la prise de Deir ez-Zor et de Palmyre. L’autre but de cette opération sera, évidemment, de discréditer les réussites des forces aérospatiales russes et, bien sûr, c’est une tentative de saper les positions du président Bachar el-Assad.»
Djihadistes qui fuyant l’offensive pourrait aussi débarquer sous nos latitudes. Le britannique Julian King, commissaire européen à la Sécurité, a déclaré au quotidien allemand Die Welt que «la reprise (…) de Mossoul, peut conduire à ce que des combattants de Daech prêts à en découdre reviennent en Europe». «Même un petit nombre (de djihadistes) représente une menace sérieuse, à laquelle nous devons nous préparer » en « augmentant notre capacité de résistance face à la menace terroriste».
A l’occasion de la réunion à Luxembourg des ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l’UE pour discuter du siège d’Alep en Syrie, le chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a affirmé que Bruxelles n’envisage pas de sanctions contre la Russie mais probablement d’autres supplémentaires contre le régime syrien. La veille à Londres, en présence du ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, le secrétaire d’État américain John Kerry s’est montré beaucoup plus agressif et menaçant au terme d’une autre réunion avec les pays soutenant les milices décidées à abattre le régime laïque syrien.
«Nous envisageons des sanctions supplémentaires et nous voulons nous montrer clairs, le président Obama n’a exclu aucune option pour le moment», a déclaré M. Kerry qui a qualifié les bombardements contre les civils à Alep de «crimes contre l’humanité»; M Ayrault a demandé lui aussi que les bombardements cessent sur cette « ville martyre », son homologue britannique Boris Johnson s’est prononcé pour des sanctions accrues «contre les auteur de ces crimes».
Sur le site Atlantico Roland Hureaux (universitaire, diplomate, membre de plusieurs cabinets ministériels) étrille l’«alignement aveugle (de la France) sur la diplomatie américaine dominée par les néo-conservateurs». «La rupture totale des relations diplomatiques avec la Syrie en 2012 nous a privés de moyens essentiels tant pour lutter contre le terrorisme que pour diversifier notre action comme il sied à toute diplomatie compétente, ce que n’est plus la nôtre.»
«Les Russes affirme-t-il, ont naturellement les moyens de réduire en quelques jours la résistance. Si la bataille traîne, c’est que, à l’encontre de la propagande déchaînée contre leurs supposés crimes contre l’humanité, ils tiennent à épargner la vie des civils, moins par humanisme d’ailleurs que par souci de l’opinion.»
«Ceux qui tiennent le quartier Est d’Alep depuis quatre ans avaient commencé – qui s’en souvient ? – par précipiter leurs prisonniers du haut des immeubles. Les mêmes se réjouissent bruyamment (quand ils ne les revendiquent pas) des attentats perpétrés en France depuis deux ans». « Le gouvernement syrien, sinon démocratique (il n’y a plus de démocratie passé un certain seuil de tensions sociales, comme nous risquons d’en faire bientôt l’expérience) du moins légitime en droit international, a demandé l’appui des Russes dont l’intervention est donc légale. Toutes les autres interventions étrangères, à commencer par celle de nos forces spéciales en appui des djihadistes, sont illégales.»
http://gollnisch.com/2016/10/18/choisir-son-camp-eviter-le-pire/
-
Allex [Drôme] et Hayange [Moselle] : cette révolte populaire qui monte « d'en bas »...
En son temps, Raffarin avait eu un mot heureux en inventant l'expression « la France d'en-bas ». Aujourd'hui, la colère de cette France d'en bas non seulement n'est pas retombée, mais elle ne cesse de s'amplifier, finissant par mettre le Système en contradiction avec ses prétendus fondamentaux démocratiques (le pouvoir viendrait du peuple...).
Voici que deux maires, celui d'Hayange (Moselle, FN) et celui d'Allex (Drôme, LR) secouent le cocotier, et même assez fortement pour que toute la clique du politiquement correct, qui prétend remplacer - en y réussissant souvent... - la souveraineté populaire s'insurge et monte au créneau pour clouer ces deux élus du peuple au pilori; et pour leur clouer le bec, tout court.
Le premier en date, Fabien Engelmann, maire FN d'Hayange, a décidé que, puisque le Secours Populaire confondait allègrement charité envers les plus démunis et politique (communiste, et « anti-mairie »), il lui retirait le local prêté à titre gracieux. Le maire a évidemment raison : mais il fallait voir le journaliste inquisiteur d'I-Télé « interroger » ce maire pour comprendre à quel point nos médias sont - et ce depuis 1945 - une place forte inexpugnable de ceux qui confondent carte de journaliste et carte de parti.
De quel droit quelqu'un censé informer les gens prend-il position, à ce point, dans une décision relevant de la seule responsabilité d'une mairie démocratiquement élue ?
Maintenant, si vous lui posez la question, ce « journaliste-aux-ordres » du politiquement correct, idéologiquement pas très éloigné du commissaire du peuple ou du ré-éducateur genre garde rouge de Mao ou de Pol Pot ou d'Ho Chi Minh, vous jurera qu'il est bon républicain et bon démocrate...
Le second maire a avoir défrayé la chronique n'est pas FN mais LR : c'est celui d'Allex, dans la Drôme. Sommé par l'Etat d'accueillir une cinquantaine de migrants dans sa petite commune (2.500 habitants), il a décidé de demander son avis au peuple souverain : et, donc, d'organiser un référendum. Horreur et damnation ! Un référendum ? Mais vous n'y pensez pas ! Demander leur avis aux bouseux ? Et puis quoi, encore ! Les bobos des salons parisiens, bien protégés dans leur bulles triple ou quintuple vitrage n'ont nul besoin de demander son avis au peuple : ils ont décidé, ils savent ce qui est bon pour le peuple et ce qu'il lui faut : au peuple d'obéir ! Non, mais... Le Préfet et le Tribunal administratif ont tôt fait de faire plier l'arrogant : ils ont invalidé la décision du conseil municipal ! « Déni de démocratie » et « dictature » ont lancé le maire et le président du Conseil départemental, Patrick Labaune, tous deux LR.
Encore ne parle-t-on ici que de deux cas, mais une bonne dizaine d'oppositions résolues à l'arrivée de migrants ont eu lieu ces derniers jours, dans autant de communes de France, dont Béziers (le maire étant avec Zemmour l'une des cibles privilégiées des journaleux...).
Tout ceci pose deux questions :
• la première, où est la vraie démocratie, là-dedans ?
• et, la seconde : pense-t-on vraiment, en haut lieu, que le Système pourra continuer longtemps comme cela, frontalement opposé aux volontés de la France d'en-bas ?
-
Signez la pétition "Mum, Dad & Kids" !
-
"Migrants" imposés par l'Etat : la colère gronde en France
Voici l'exemple de cette petite commune varoise qui se rassemble pour manifester son opposition à l'arrivée des "migrants" à l'appel de son maire Jean-Michel Constans (SE) :
"Le rendez-vous avait été annoncé mercredi 5, en journée, par le maire, Jean-Michel Constans, qui répondait à la volonté des élus de son conseil de "marquer une opposition officielle" à la décision de l'État de loger 90 migrants en provenance de Calais, dans un centre de vacances privé géré par la CCAS d'EDF.
Le vendredi 7, à 18 heures, ce sont près de 400 personnes qui se trouvaient sur la place de la mairie. Derrière le petit pupitre, collé aux marches de la mairie, la plupart des élus tourvains, ainsi que d'autres, venus des villes et villages voisins pour marquer leur soutien. Dans le public, deux ou trois pancartes de carton: "Tourves sans migrants", "Non aux migrants" (...)
"Nous devons digérer ce qu'il nous arrive. Je condamne par avance tout excès", a lancé le maire tourvain. "Nous voulons protester symboliquement contre une décision prise à Paris, par le gouvernement. Nous la subissons et nous la contestons." (...) Le maire affirme que l'arrivée de 90 jeunes hommes en provenance de Calais ne lui aurait été annoncée par les services de la sous-préfecture de Brignoles que le 16 septembre.
"Il faut dépassionner le débat. Je n'ai pas le pouvoir de m'opposer, même le député Josette Pons, qui est ici ce soir, n'a pas le pouvoir de s'opposer. Tout ce qu'on peut faire, c'est dire qu'on est contre." Dans le public, un homme suggère "On pourrait bloquer le village vacances, s'enchaîner aux grilles…" (...)
On a peur pour nos familles, pour nos enfants !", crie un homme dans la foule, aussitôt applaudi (...)"
-
Ce dont rêvent certains militants homosexuels à propos de la Manif pour tous
Rassurez-vous, aucun de ces citoyens vigilants n’a été poursuivi pour apologie du terrorisme.
En effet, eux luttent contre « la haine ».
-
Samedi, SOS Tout Petits était dans la rue
Samedi, l'association SOS Tout Petits priait le rosaire à Paris, à l'angle nord-ouest du Bd Montparnasse et de l'Avenue de l'Observatoire (RER B - Port-Royal) :
-
La Manif pour Tous et Ichtus roulent-ils pour François Fillon ?
Le samedi 15 octobre 2016, veille de la Manif pour Tous, l’association Ichtus, dirigée par Guillaume de Prémare, organisait un colloque « Catholiques en action », avec la participation de Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour Tous.
Durant les jours qui ont précédé ce colloque, différents visuels de promotion ont été diffusés. L’un d’eux utilisait l’image du chanteur Renaud et mérite une attention toute particulière. Il se décline en trois images et trois légendes.
« Prêt à voter Fillon… à se faire tatouer le Christ… et pourquoi pas à assister au colloque #cathosenaction ? »
Les communicants d’Ichtus ont tout dit. Pour eux, le colloque #cathosenaction, sous couvert de défense du christianisme, doit rabattre des électeurs vers François Fillon (LR).
Le lendemain, dimanche 16 octobre, lorsque la Manif pour Tous se termine au Trocadéro, le député Valérie Boyer (LR), appréciée parmi les conservateurs, tente d’utiliser son capital sympathie à la tribune de La Manif pour Tous pour faire la promotion d’un certain… François Fillon dont elle est porte-parole dans le cadre de la primaire des Républicains.
Le même François Fillon bénéficie officiellement du soutien de Sens Commun, mouvement composé de militants du parti Les Républicains issus de La Manif pour Tous.
Tiens, tiens, comme tout cela est bien calculé.
Médias Presse Info avait déjà signalé comment Guillaume de Prémare, inconnu du grand public et pourtant premier président de La Manif Pour Tous jusqu’en février 2013, avait savamment manœuvré depuis le début, en parfaite harmonie avec l’UMP à l’époque, pour garder sous contrôle les défenseurs de la famille. Monde & Vie, journal de l’abbé Guillaume de Tanoüarn, lui avait consacré deux pages d’entretien. La lecture des réponses de Guillaume de Prémare nous avait laissé un goût amer. A trois reprises, l’ex-président de la LMPT racontait tranquillement que la Manif pour Tous fut mise en place pour couper l’herbe sous le pied de Civitas.
Nous posions cette question : Christiane Taubira devrait-elle dire merci à Frigide Barjot, Guillaume de Prémare et quelques autres de leurs acolytes ? Il y a de quoi légitimement s’interroger.
Chronologiquement, c’est Civitas qui, dès juin 2012, entame seul la campagne contre la dénaturation du mariage. Ses collages viennent perturber les différentes gay pride. Christian Estrosi s’en offusque tout comme des élus socialistes et communistes. Les premiers plateaux de télévision sont pour Alain Escada qui n’y va pas par quatre chemins et irrite le lobby LGBT. Civitas a anticipé le projet de loi Taubira et profite de la nonchalance estivale pour avancer ses pions. La conférence des évêques de France s’en inquiète car Civitas est considéré trop traditionaliste. Les « modérés » vont donc entrer dans la course.
« D’autres étaient prêts à se mobiliser, mais sous un mode politico-religieux comme Civitas. Frigide Barjot était, quant à elle, sur une ligne anthropologique etlaïque. Nous en avons parlé dans le courant du mois d’août et nous étions en accord complet sur cette ligne.« , déclare Guillaume de Prémare.
Guillaume de Prémare convient que c’est Civitas qui avait annoncé en premier une manifestation contre le projet de loi Taubira. « Entre-temps Civitas avait annoncé une manifestation pour le 18 novembre et il n’était pas possible de laisser Civitas prendre le « leadership » du combat contre la loi Taubira. »
Plus loin dans l’entretien publié par Monde & Vie, Guillaume de Prémare précise encore : « Nous avons appelé à manifester pour le samedi 17 novembre, la veille de la manifestation de Civitas. Nous leur avons volontairement coupé l’herbe sous le pied. »
La Manif pour Tous voulait mobiliser les catholiques en les invitant à taire leur foi et cette stratégie avait la bénédiction de l’épiscopat français. On vit par la suite ce paradoxe : les croyants des autres confessions étaient eux cordialement invités à participer aux manifs pour tous en affichant leur appartenance religieuse. Seules les traces de catholicité se retrouvaient bannies de la LMPT. Frigide Barjot érigea même un ridicule dress code destiné à camoufler les familles de la bourgeoisie catholique.
Mais en même temps que la LMPT imposait sa vision laïque, elle modérait l’argumentation et détournait le combat, prétendant manifester aussi contre l’homophobie, adoptant la sémantique de ceux auxquels elle devait s’opposer.
Guillaume de Prémare prend les lecteurs pour de grands naïfs en niant les aides financières au lancement de la Manif pour Tous. Il suffit de revoir les images de la manifestation du 17 novembre 2012. Dès le départ, les camions sonos et tout le matériel accompagnant cette manifestation ont nécessité un investissement financier considérable. Cet argent est bien venu de quelque part. Et très vraisemblablement d’hommes d’affaires proches des évêques et/ou de l’UMP.
Et aujourd’hui, rien n’a changé. Tout ce petit monde tente de manipuler les défenseurs sincères de la Famille pour les envoyer dans les bras de François Fillon.
http://www.medias-presse.info/la-manif-pour-tous-et-ichtus-roulent-ils-pour-francois-fillon/62719
-
Le Sénat poursuit son combat contre la liberté d’expression : le « J’accuse » des journalistes
TRIBUNE - Les sociétés des journalistes de 26 médias et associations de journalistes appellent à se mobiliser contre un projet de loi liberticide, qui enterre la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Le 18 octobre, les sénateurs enterreront peut-être la loi de 1881 sur la liberté de la presse lors du vote du projet de loi égalité et citoyenneté.
Sous prétexte de lutter contre les abus d’Internet, ils s’apprêtent à remettre en question ce texte fondateur, sans concertation préalable avec les représentants des journalistes. Les SDJ de 26 médias et associations de journalistes avaient lancé un appel pour obliger le Sénat à revoir sa copie. Mais il est resté sourd à notre appel.
Certes, il a aménagé le texte liberticide, mais la nouvelle mouture reste inacceptable.
La prescription des délits de presse (trois mois, aujourd’hui) passerait à un an pour les sites Web. Autrement dit, il y aura une justice à deux vitesses : pour la presse en ligne, ce sera toujours un an ; pour les télévisions et les radios, la prescription sera de trois mois pour l’antenne et d’un an en ce qui concerne les podcasts et les replay. Inacceptable. […]
La suite sur Le Figaro
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Senat-poursuit-son-combat