Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 3053

  • Charles Beigbeder : « L’union des droites progresse. Par les idées, pas encore par les partis ! »

    Charles Beigbeder a cosigné avec Christian Vanneste, Robert Ménard, Jean-Frédéric Poisson, Xavier Lemoine et d’autres encore une tribune appelant à « une vraie droite ».

    Ils manifesteront tous dimanche car, plus que jamais, la famille traditionnelle doit être défendue.

    http://www.bvoltaire.fr/charlesbeigbeder/lunion-des-droites-progresse-par-les-idees-pas-encore-par-les-partis,288649

  • Philippe de Villiers : "Comme beaucoup de Français, je suis dans la souffrance et l’incompréhension"

    Philippe de Villiers répond aux questions de l'Homme nouveau. Extrait :

    6a00d83451619c69e201b8d229c09b970c-320wi.gifAvant même les attentats, l’immigration de masse, la crise identitaire, n’avions-nous pas en partie abdiqué dans nos têtes en oubliant nos racines. La hiérarchie ecclésiastique n’a-t-elle pas une responsabilité à ce sujet ?

    Une société qui garde le sens du sacré, le goût des racines et qui fait prévaloir les mœurs sur les lois est une société qui assimile plus facilement qu’une société nihiliste, hédoniste, consumériste, en proie au déracinement. Toutes les cléricatures sont responsables de cette situation. Mais il est vrai qu’au temps de saint Thomas d’Aquin, les chrétiens appelaient l’islam, la loi des Maures. Ils avaient bien compris que l’islam n’est pas seulement une religion, c’est une loi, une société, une civilisation. Et celle-ci n’était pas compatible avec le christianisme.

    La déclaration conciliaire Nostra Ætatesur les rapports de l’Église avec les religions non chrétiennes affirme depuis, en substance, que l’islam et le christianisme auraient des points communs comme Jésus, Marie et Abraham. En d’autres termes, c’est la porte ouverte à la confusion, à un dialogue sur les principes et à une reddition en rase campagne par le seul effet d’une peur théologique dissimulée et habillée de bons sentiments.

    Le voyage de François à Lesbos a marqué également les esprits puisqu’il a ramené, chiffre hautement symbolique, 12 musulmans. Il a ensuite comparé la violence islamique à la violence de chrétiens et se montre favorable au multiculturalisme pour l’Europe. Comme beaucoup de Français, je suis dans la souffrance et l’incompréhension, lesquelles s’accroissent après la déclaration du cardinal Barbarin saluant la création de l’Institut français de civilisation musulmane à Lyon et appelant les chrétiens à découvrir – je le cite – « les apports de l’islam à la chrétienté ». Une déclaration qui n’a pu que remplir d’aise le recteur Kamel Kabtane… Quant à la déclaration de la « Conférence des évêques de France », elle préconise le multiculturalisme et recommande d’accepter l’invasion, au nom du « Vivre ensemble ».

    En revanche, je constate que la nouvelle génération de prêtres est en accord avec mon analyse et que depuis l’égorgement du Père Hamel, beaucoup prennent conscience des candeurs coupables. Il est urgent de comprendre que l’islam est une religion de conquête. Le Coran a très tôt conduit les musulmans à considérer la division du monde en deux blocs antagonistes : le Dar al-Islam (la Demeure de l’Islam) où prévaut la vraie paix et le Dar el-Harb (Demeure de la Guerre) qu’il faut soumettre de gré ou de force. Or la France et la civilisation occidentale reposent sur une différence anthropologique radicale qui se déploie dans de multiples aspects, depuis la considération pour la personne jusqu’à la distinction du temporel et du spirituel."

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/10/philippe-de-villiers-comme-beaucoup-de-fran%C3%A7ais-je-suis-dans-la-souffrance-et-lincompr%C3%A9hension.html

  • [Point de vue] Des primaires pour amuser le peuple

    La campagne présidentielle s'ouvre par des primaires à l'américaine au sein de la droite dite modérée. Tout cela ressemble à une drôle de "grand-messe" dite de la laïcité républicaine. Mais, soyons sérieux, lorsque l'on est royaliste, que l'on œuvre pour le retour de Louis XX, comment peut-on soutenir un de ces idiots qui nous polluent les ondes aujourd’hui de la droite à la gauche en passant par les LR et autres PS ? D'un autre côté tout n'est-il pas fait pour qu'une majorité insolente (comprendre ici en grand nombre et quelque peu impertinente) de personnes n'aillent pas voter afin que seuls les apparatchiks et leurs appareils votent et puissent se réélire ? Car il n'y a que grâce à l'abstention que ceux qui tuent la France (depuis plus de cinquante ans pour les plus récents et plus de deux siècles en général) peuvent être réélus... A moins que la République ne permette à des "idiots" qui seraient, de surcroît manipulés, de voter. Platon aurait-il vu juste ?
    Je me suis laissé dire que l'Alliance Royale envisageait de présenter un candidat dont le programme serait de réveiller les esprits afin de rétablir la monarchie. L'initiative est louable, mais y parviendra-t-elle dans ce jeu de polichinelles républicains où les parrainages sont difficiles à décrocher lorsqu'on sort du "système"?  Et les Français suivront-ils ce candidat, eux se déclarant favorables pour un tiers d'entre eux (selon un sondage de l'hebdomadaire "Valeurs Actuelles" publié le 30 août 2016)) au retour d'un Roi ?

    Certes Louis XX, seul détenteur légitime du trône de France, n'a pas vocation à se présenter à une élection présidentielle, pourtant il porte le seul message et le seul programme crédibles dont la France a réellement besoin.
    Sans cette alternative contre révolutionnaire royale,  il nous resterait à voter pour le moins pire, mais ne serait-ce pas continuer à encourager ces erreurs devenues errements ou seul l'individualisme commande au pire, justement ? 
    Et si le Roi ne pouvait resurgir en France que du chaos ? Il suffirait alors de "les laisser faire et rester à la maison le jour du vote".
    Nous savons que la France est et restera catholique, que son socle social demeurera la famille traditionnelle, et ses valeurs celles que les rois lui ont donné. Alors la fin de leur "récré" sonnera toute seule car la France n'a plus les moyens de financer ses détracteurs et ce ne sont ni l'euro, ni l'UE moribonds s'effondrant qui les sauvera, mais les choses rentreront enfin dans le bon ordre... par notre action et par la grâce de Dieu, n'en déplaise à beaucoup.
    La France, notre France, ne saurait être autre que catholique et Royale. Vive Louis XX. 

    Michel Andriot

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/politique/2205-point-de-vue-des-primaires-pour-amuser-le-peuple

  • Fondamentaux d'Action Française • Pays réel, pays légal

    Un article de Stéphane BLANCHONNET paru dans à-rebours.fr et dansL'AF2000. Et un article parmi plusieurs autres qui rappellent utilement les fondamentaux de la politique d'Action française.  LFAR 

    L'opposition pays réel, pays légal a d'abord un sens politique. Elle prend place dans la critique d'ensemble adressée par Maurras au fonctionnement de la République jacobine. Le pays réel (on parle aujourd'hui de la société civile dans ce sens) s'est vu privé de toute autonomie, dépouillé de toute liberté concrète (alors qu'une Liberté abstraite et absolue était proclamée solennellement), par un pouvoir centralisé s'occupant de tout, s'immisçant partout, au détriment des anciens corps intermédiaires mais aussi du bon exercice des fonctions propres du pouvoir central, les fonctions régaliennes. C'est en ce sens qu'Anatole France affirmait : « nous n'avons point d'État, nous avons des administrations ».

    Mais cette opposition peut être comprise à un niveau plus profond. Le pays réel c'est alors la France historique, la France millénaire, forgée par les rois, le catholicisme, l'héritage gallo-romain et grec. Il s'agit d'un peuple avec sa langue, sa sensibilité, ses mœurs, sa manière de manger, de vivre, d'aimer. Le pays légal c'est alors le régime républicain lui-même avec sa philosophie universaliste, abstraite, désincarnée, héritée des Lumières.

    Ces deux lectures de la dichotomie maurrassienne sont plus actuelles que jamais. Le populisme dont tout le monde parle n'est pas autre chose que la volonté de rendre à la population un pouvoir que les systèmes représentatifs lui ont confisqué au profit d'une élite qui se reproduit en vase clos et dont la légitimité est de plus en plus contestée. Par ailleurs, le déracinement, causé par l'américanisation et le consumérisme conjugués à l'immigration de masse, produit aujourd'hui une réaction identitaire, forte et salutaire, qui oblige certains politiques à dépasser le nationalement correct et à aller chercher un remède à la crise au-delà de l'invocation rhétorique à la République et à ses prétendues valeurs, pour renouer avec la France charnelle et substantielle. 

    Repris de A Rebours et de L’AF2000

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le Parlement français face à la toute-puissance américaine

    Que les Etats-Unis ne respectent pas la souveraineté française, on le savait. Mais que cela soit officiellement reconnu dans un rapport parlementaire, voilà qui est nouveau ! Des élus de tout bord, y compris parmi ceux réputés atlantistes, ont même planché durant plus de six mois sur le sujet. Maintenant, il faut des actes !

    Minute-Couv-2791-251x350.jpgL’extraterritorialité des lois américaines : le sujet peut sembler terriblement technique, si ce n’est ennuyeux. C’est pourtant avant tout une question de politique et de souveraineté. En résumé, aujourd’hui, la loi américaine s’applique à toutes les entreprises et tous les individus qui ont un lien, quel qu’il soit, avec les Etats Unis. Toutes les entreprises qui ont des activités ou des filiales aux Etats-Unis sont concernées. Pire encore, toutes celles qui effectuent des transactions en dollars tombent également sous les fourches caudines de la justice américaine. Quand on sait que près de 80 % des transactions mondiales se font en dollars, on se rend vite compte des enjeux.

    Pour les Etats-Unis, l’objectif est clair : protéger les intérêts américains. « Nous sommes devant un mur de législation américaine extrêmement touffu, avec une intention précise qui est d’utiliser le droit à des fins d’imperium économique et politique, dans l’idée d’obtenir des avantages économiques et stratégiques », explique Pierre Lellouche, député LR de Paris, à la réputation très atlantiste et président de la mission d’information sur l’extraterritorialité de certaines lois des Etats-Unis, qui, constituée en mars dernier, vient de rendre son rapport. Et, « comme toujours aux Etats-Unis, cet impérium, ce rouleur compresseur normatif se déroule au nom des meilleures intentions du monde » : lutte contre la fraude fiscale, le blanchiment d’argent ou le terrorisme, etc.

    Bloquer tout business avec l’Iran

    Ainsi, si la justice américaine estime qu’une entreprise française ou belge a obtenu un contrat dans des conditions qu’elle juge douteuses, elle peut la traduire devant ses propres tribunaux. Conséquence de cela, ces dernières années, les entreprises françaises ont payé presque 20 milliards de dollars d’amende au Trésor américain, pour deux motifs principaux. Le premier est la violation de la loi FCPA (Foreign Corrupt Practices Act) contre la corruption. Sur les dix-sept entreprises condamnées, dix sont européennes dont quatre françaises. L’exemple le plus connu est celui d’Alstom, contraint de signer un chèque de près de 800 millions de dollars pour des faits de corruption.

    Le deuxième motif de condamnation est la violation, selon la justice américaine, des sanctions internationales qui visent des Etats. En 2015, BNP Paribas était ainsi condamné à 9 milliards de dollars pour le viol des embargos américains de Cuba, du Soudan et de l’Iran. Un an auparavant, c’était le Crédit agricole qui payait presque 800 millions de dollars d’amende pour les mêmes motifs !

    Le problème, c’est que chaque Etat n’impose pas forcément les mêmes sanctions. L’exemple de l’Iran est ainsi extrêmement révélateur. Si les sanctions internationales ont bien été levées début 2016, « dans la pratique, explique Lellouche, les sanctions dites primaires américaines sont maintenues. En fait, les relations économiques avec l’Iran sont gelées sauf à aller demander l’autorisation des autorités américaines […]. Aujourd’hui, les entreprises françaises demandent à Washington l’autorisation de faire telle ou telle chose en fonction de la législation américaine ». Et d’illustrer ainsi son propos : Airbus n’a pu vendre des avions à l’Iran qu’après que Boeing lui avait vendu les siens !

    Aujourd’hui, estime Karine Berger, député socialiste des Hautes-Alpes et rapporteur de la mission d’information, « nous ne pouvons pas, à ce stade, recommander aux entreprises françaises, et encore moins aux banques françaises, de renouer le business avec l’Iran », malgré la levée des sanctions internationales. Ce que confirme Marion Maréchal-Le Pen, député FN du Vaucluse : « Les grandes banques françaises n’osent plus soutenir les groupes industriels français désireux de parapher des contrats, notamment en Iran et en Russie, alors que des groupes américains, à l’instar de General Motors et Boeing, obtiennent des dérogations du Congrès américain pour investir sur le marché iranien à la place de nos fleurons industriels. »

    Bref, pour Pierre Lellouche, « clairement la souveraineté de la France et accessoirement celles des autres pays européens, les intérêts politiques, économiques et stratégiques de ces pays sont directement mis en cause par ces législations » extraterritoriales américaines.

    Représailles ou gentleman agreement ?

    Pour Jacques Myard, député LR des Yvelines et membre de cette mission d’information, « il y a un autre trait qui doit être souligné, c’est notre propre faiblesse et surtout l’absence de réactions de notre gouvernement face aux agissements d’un Etat étranger en France qui sont autant de violations de notre souveraineté ». Parce que si le constat est très clair, les solutions pour régler cette ingérence américaine sont beaucoup plus difficiles à trouver. De l’aveu même de Pierre Lellouche, c’est « la lutte du pot de terre contre le pot de fer ».

    Plusieurs propositions sont donc avancées. Certaines sont d’ailleurs prévues dans la loi Sapin II : la création d’un principe de réciprocité, permettant à la France de condamner des entreprises américaines pour les mêmes motifs et selon les mêmes conditions ; la création d’une « convention judiciaire d’intérêt public », permettant aux entreprises françaises accusées de corruption de « plaider coupable » devant des juridictions françaises et de payer leurs amendes à la France et non aux Etats-Unis.

    Mais ce que demandent les auteurs du rapport, c’est avant tout un « rapport de force » politique et diplomatique pour que les Etats-Unis renoncent à ces procédures clairement abusives. Il faut, estime Pierre Lellouche, « signaler à nos amis américains que cette situation ne peut plus durer »… Là, tout de suite, c’est beaucoup plus compliqué…

    Jean Masson

    Article paru dans Minute daté du 12 octobre 2016

    http://fr.novopress.info/201039/le-parlement-francais-face-a-la-toute-puissance-americaine/

  • Absence de politique française en Syrie: l'article qui résume tout

    Alors que votre blog préféré s'efforce de relayer autant que c'est possible les initiatives de réinformation au sujet de la Syrie, qui fait l'objet d'une campagne générale d'intoxication à "l'Ouest", le site du Figaro s'honore réellement de donner la plume à Caroline Galactéros, docteur en science politique, colonel de réserve et animatrice du blog "bouger les lignes", qui fait une synthèse percutante de la situation en Syrie et de la honte sans retour que représente pour la France la malfaisance de ceux qui, à vrai dire, usurpent les titres qu'ils portent et les fonctions qu'ils font mine d'occuper. Merci donc au Figaro, et bravo à Madame Galactéros. Extraits.

    L'impensé du discours français n'en reste pas moins le suivant: si Assad, «bourreau de son propre peuple» selon l'expression consacrée, était finalement militairement et politiquement mis hors-jeu, par qui compte -on le remplacer? A qui sera livrée la Syrie, «utile» ou pas, une fois que DAECH en aura été progressivement «exfiltré» vers d'autres macabres «territoires de jeu», en Libye par exemple? Quelle alternative pour la survie des communautés, notamment chrétiennes, encore présentes dans le pays qui passe par la survie des structures laïques d'Etat? Quels individus veut-on mettre au pouvoir? Les pseudo «modérés» qui encombrent les couloirs des négociations en trompe l'œil de Genève? Le Front al Nosra, sous son nouveau petit nom - Fateh al Sham -, que les Américains persistent à soutenir en dépit des objurgations russes et qui a fait exploser le cessez-le feu? Ou peut-être certains groupuscules désormais armés de missiles américains TOW qui n'attendent qu'un «go» pour tenter de dézinguer un avion ou un hélico russe, «par erreur» naturellement? Ou encore les représentants des Forces démocratiques syriennes, ou ceux de «l'Armée de la Conquête» qui renait opportunément de ses cendres… Ou un mixte de tous ces rebelles - apprentis démocrates férus de liberté et qui libèreront enfin le peuple syrien du sanglant dictateur qui le broyait sous sa férule depuis trop longtemps? (...)

    Croit-on sérieusement que l'on pourra contrôler une seule minute ces nouveaux «patrons» du pays qui se financent dans le Golfe -dont nous sommes devenus les obligés silencieux-, et dont l'agenda politique et religieux est aux antipodes de la plus petite de nos exigences «démocratiques»? Ne comprend-on pas qu'ils vont mettre le pays en coupe réglée, en finiront dans le sang avec toutes les minorités, placeront les populations sunnites sous leur contrôle terrifiant, et que tout processus électoral sera une mascarade et ne fera qu'entériner une domination communautaire et confessionnelle sans appel? … «Anne, ma sœur Anne ne vois-tu rien venir? je ne vois que l'herbe qui verdoie et la terre qui poudroie» … Quelle naïveté, quelle ignorance, quelle indifférence en fait! (...)

    Nous combattons l'Etat islamique pour la galerie, sans grande conviction ni détermination politique, de très haut, par des frappes qui sans présence terrestre demeurent symboliques. Pour Moscou, au contraire, il n'existe pas «d'islamistes modérés» ; combattre le terrorisme revient à combattre l'EI mais aussi ses avatars locaux innombrables à tout prix, y compris au prix de pertes civiles importantes. Et c'est aujourd'hui la Russie qui, dans les airs mais aussi au sol, avec l'Iran et le régime syrien, «fait la guerre», se bat contre le terrorisme islamiste qui menace tout l'Occident, gangrène nos vieilles sociétés repues et pacifiques et nous prend pour cible. Ils «font le job». Un horrible job. Dans l'immédiat, il faut choisir entre le soutien à l'Etat syrien - que le régime d'Assad incarne-, et DAECH et Cie. (...)

    Hauteur de vue et profondeur de champ, véritable souci pour la souffrance humaine: la realpolitik est la solution, pas le mal. La confusion permanente entre l'Etat syrien et le régime syrien nourrit la guerre. C'est l'Etat qu'il faut aider à survivre à l'offensive islamiste au lieu d'encourager les mouvements terroristes à le déstructurer. Le sort de Bachar el Assad est à la fois central et accessoire. Si l'Etat syrien devait tomber sous la coupe de DAECH ou sous celle d'Al Nosra et de ses avatars, alors ce seront les massacres communautaires et le chaos. Qui aura alors des comptes à rendre pour les avoir laissé advenir?

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pierre Cassen mis en examen pour avoir publié deux dessins sur les tenants du pouvoir

    Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

    J’ai donc été entendu, ce vendredi, à 14 heures, par le juge d’instruction Aline Batoz. J’étais accompagné par mon avocat, Maître Pichon.

    L’entretien a duré une heure. Le juge, à qui le Procureur de Paris a demandé d’instruire quatre plaintes, m’a confirmé son intention de me mettre en examen, pour mon rôle présumé de directeur de publication dans la mise en ligne de deux dessins jugés outrageants d’Hidalgo et Cazeneuve.

    RI7Hidalgolechebabouches-1.jpg

    Concernant la première affaire, celle des dessins du maire de Paris (publiés lors de la commémoration du ramadan à la mairie de Paris par Anne Hidalgo), parus dans trois articles, qui ont donc occasionné trois plaintes, le juge m’a demandé si je comptais répondre à ses questions, ou faire une déclaration.

    En accord avec mon avocat, j’ai fait une simple déclaration, où j’ai fait savoir mon étonnement devant le titre qui m’était donné.

    J’ai rappelé le verdict du TGI de Versailles de mars 2013, qui avait débouté la plainte d’un machiniste musulman contre Riposte Laïque, parce qu’il s’était trompé d’interlocuteur, le site étant sous responsabilité suisse. J’ai d’autre part rappelé au juge que la 17e Chambre avait condamné récemment Alain Jean-Mairet, alors président de Riposte Laïque Suisse (RLS) comme directeur de publication de RL, pour un article écrit dans les mêmes dates que ceux pour lesquels nous étions poursuivis.

    Le juge ignorait ce fait, mais est resté à sa décision initiale, bien que notre avocat ait demandé un statut de témoin assisté me concernant.

    Cazeneuvelechebabouche.jpg

    Concernant l’autre dossier, le dessin de Cazeneuve (publié après les capitulations laïques du ministre de l’Intérieur devant les dignitaires musulmans, le 15 juin 2015), le juge a réitéré son intention de me mettre en examen, et j’ai fait exactement les mêmes réponses, contestant le titre qui m’était donné. Comme j’étais également accusé d’avoir écrit le titre de l’article « Cazeneuve champion du monde des lèche-babouches », et les bulles, j’ai fait savoir que cela était le fruit d’un travail collectif.

    Rappelons que notre ministre de l’Intérieur, débouté de sa plainte une première fois, est revenu à la charge, avec constitution de partie civile, et que, n’ayant pas voulu révéler ses revenus, il a dû déposer une caution de 4.500 euros, ce qui montre son sens des priorités. Quelques semaines plus tard, la France était à nouveau endeuillée par les attentats du Bataclan…

    Nous ferons probablement appel de cette mise en examen, après un nouvel entretien avec mon avocat.

    D’autre part, il y aura une nouvelle convocation, où le juge, qui affirme, après la perquisition de mon ordinateur et de mon téléphone, disposer d’élément solides prouvant ses accusations, me posera des questions auxquelles je répondrai, en ayant eu connaissance du dossier, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.

    Les lecteurs de Riposte Laïque seront donc ravis d’apprendre que dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve-Hidalgo, un homme qui n’est plus responsable de publication du site depuis quatre ans peut être poursuivi pour la publication de deux caricatures, dix-huit mois après les belles envolées de « Je suis Charlie ».

    Ils seront ravis d’apprendre que dans cette France, Riposte Laïque est le seul site au monde où la justice poursuit deux directeurs de publication en même temps !

    Ils seront ravis d’apprendre que dans cette France, nous avons passé, Christine Tasin et moi, cette semaine, pour six interrogatoires policiers et une convocation chez un juge, une vingtaine d’heures, déplacements compris.

    Il seront ravis d’apprendre que dans cette France, Eric Zemmour devra répondre du crime d’apologie de terrorisme, quand Philippe Vardon est condamné à 6 mois de prison pour s’être défendu, devant sa femme et ses enfants, contre une agression de multi-récidivistes.

    Ils seront ravis d’apprendre que dans cette France qui vit sous la terreur de prochains attentats islamistes, nous avons des policiers et des juges qui consacrent des milliers d’heures de travail à traquer des Français coupables de trop aimer leur pays.

    Ils seront ravis d’apprendre que la stratégie des socialistes, et de leurs obligés, consiste à multiplier les plaintes, même les plus grotesques, contre des sites lanceurs d’alerte sur l’islam, pour leur imposer des procédures judiciaires ruineuses et chronophages.

    Les policiers, envoyés au massacre par un ministre de l’Intérieur qui ose qualifier de « sauvageons » de véritables assassins, vont-ils se faire plus longtemps les complices de ce pouvoir qui les méprise ?

    Les juges, qualifiés de « lâches » par un président de la République qui fait honte à la France, vont-ils cautionner cette mascarade judiciaire plus longtemps ?

    Juste un rappel : l’islam a tué 250 personnes en France en 18 mois, et 30.000 dans le monde depuis le 11 septembre 2001. Et ce n’est qu’un début…

    J’espère ne pas tomber sous le coup de la loi si je conclus ce texte par cette phrase de Charles de Foucauld…

    « Des musulmans peuvent-ils être vraiment Français ? D’une manière générale, non. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non-musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non-musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve. »

    Si Charles de Foucauld vivait aujourd’hui, il aurait été victime de « signalement » d’associations dites antiracistes, puis d’une plainte du procureur de la République. Des policiers et des juges l’auraient longuement interrogé. Il aurait dû ensuite s’expliquer devant un tribunal, se serait vu qualifié de raciste par des commissaires politiques en mission. Il aurait été lourdement condamné, et se verrait systématiquement classé à l’extrême droite, dès que son nom serait évoqué, par la presse aux ordres.

    Jusqu’à quand cette mascarade va-t-elle continuer ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Retour sur deux favoris inquiétants : Juppé & Sarkozy

    Il faut bien reconnaître que la droite, à travers les deux favoris, ne présente guère de champion fiable. Nicolas Sarkozy a trop souvent trompé son public. Quant à Alain Juppé, lui qui se vante de ne jamais avoir lu le Coran, il serait sans doute le plus islamophobe des présidents.

    Pour sa campagne aux primaires, Juppé veut capitaliser sur cette image d'homme consensuel qu'il entretient savamment depuis quelques années. À la différence de Sarkozy, il sait jouer les vieux sages. Il entretient une image d'homme d'écoute, comme il le fait dans son livre consacré à l'éducation (Mes chemins pour l'école, Plon, 2015), où il donne la parole aux professeurs et aux parents. On en aurait la larme à l'œil ! En réalité, il ne veut pas se mettre à dos l'Éducation nationale. La paix sociale est à ce prix. Le maire de Bordeaux cajole la communauté des enseignants, car elle pourra compter à la Présidentielle. Ainsi, il récuse les réformes brutales. Au fond, ne fait-il pas comme Hollande qui, en 2012, avait promis 60 000 recrutements dans l'Éducation nationale ? Le sacre du consensus exige de ne pas froisser...

    Vieux sage ou vieux singe ?

    Juppé est adoubé par les enquêtes d'opinion, mais il apparaît comme l'homme du statu quo, y compris auprès des patrons. À la différence de Juppé, Sarkozy sait qu'il ne peut faire réagir qu'en clivant. Le hic est qu'on l'a trop vu s'agiter, surtout quand les promesses ne sont suivies d'aucun effet. Sa méthode fétiche : dire tout de go ce que les gens ont envie d'entendre. Sarkozy s'adapte à ses différents publics. Invité dans une école, il annonce aux parents qu'il est contre la réforme des rythmes scolaires. Devant les chefs d'entreprise, il devient climato-sceptique, tout en trouvant un nouveau dada avec le sujet malthusien de la surpopulation mondiale. Il aime susciter le buzz par ses propositions chocs, dont il sait pertinemment qu'il ne les réalisera pas. Il entend suspendre le regroupement familial ? Cette proposition est si téméraire que beaucoup y voient une pure démagogie. Pendant son quinquennat, Sarkozy n'avait d'ailleurs pas cherché à limiter l'immigration, les chiffres le prouvent... Sur l'économie et l'emploi, il reprend son numéro fétiche en tapant sur la France paresseuse, en égrenant son chapelet de mesures : dégressivité des allocations-chômages et suppression au bout de plusieurs offres d'emploi refusées... Ces mesures n'avaient pourtant pas été envisagées sous son quinquennat. Sur la sécurité, il promet l'internement des fichés S. Mais comment garder 10 000 personnes qui, sur le plan pénal, ne sont pas toutes condamnées ou inculpées ? À moins d'instaurer une loi des suspects... Comment entretenir ces centres qui exigeront du recrutement et donc des crédits budgétaires de nature à freiner toute maîtrise des dépenses publiques ? Comment violer la présomption d'innocence, alors que les partisans de Sarkozy la réclament pour leur maître, récemment renvoyé en correctionnelle ? Au début, Sarkozy proposait l'assignation à résidence avec bracelet électronique (TF1,16 novembre 2015) : prière de ne pas rire. Sarkozy promet désormais des centres de rétention pour les personnes fichées S, mais « qui présentent un danger réel ». Danger ? c'est « le fait d'avoir des connexions avec des personnes se livrant à des activités terroristes ». Mais la France n'a surtout plus les moyens de surveiller aussi intensivement des suspects en si grand nombre.

    Alain le collabo, Nico le théologien

    L'islam fait peur. Hollande et Valls sont largués sur ce sujet et coincés sur la question des racines chrétiennes. Sarkozy se présente, lui, en héraut de l'identité chrétienne. Alors que son compétiteur de Bordeaux s'est illustré par la construction d'une gigantesque mosquée, dont l'imam, Tarek Oubrou, est membre de l’UOIF et ancien des frères musulmans, Sarkozy, Tout pour la France; se félicite, lui, d'avoir créé le Conseil français du culte musulman mis en place au cours d'un conseil des ministres en 2003. Pourtant, cette institution a été incapable de juguler l'islam des caves et des mosquées salafistes qui s'est développé en roue libre depuis les années 2000...

    Sarkozy colporte aussi des inepties sur la Chrétienté. Dans son livre-programme, il fait certes la leçon à l'islam à qui il reproche de ne pas contextualiser ses textes. Il lui oppose l'attitude du christianisme « qui fait des commentaires, de l'interprétation, de la critique une constante ». C'était bien parti. Las... Sarkozy impute au Moyen-Âge chrétien l'abandon de cette attitude : « Lorsque l'Église a abandonné l'interprétation au Moyen-Âge, ce furent alors toujours des périodes de récession, d'absolutisme, de violence ou de persécution. » Suivez mon regard : le christianisme peut être violent... comme l'islam ! et l'islam ne pas l'être, comme le christianisme. Problème de cette fausse symétrie ? l'Église médiévale n'a jamais autant interprété les textes, comme le disait naguère le Père de Lubac. Alors ? Nico le théologien aurait pu nous surprendre. Il n'échappe pas au Politiquement correct le plus éculé, même quand il cherche à se démarquer avec son souci théologique...

    François Hoffman monde&vie  21 septembre 2016

  • Abrogation de la loi Taubira : le FN n'a pas varié et sera représenté à La Manif Pour Tous

    6a00d83451619c69e201b8d229f30d970c-800wi.jpgPascal Gannat, président du groupe FN au Conseil régional des Pays de la Loire,participera à La Manif Pour Tous demain :

    "Je participerai dimanche à Paris à @LaManifPourTous. Abolition de la loi Taubira, opposition totale au Gender enseigné à l'école, opposition à à l'homoparentalité (PMA homo) et à la GPA, esclavage des femmes, ravalées au rang animal.

    La Manif Pour Tous a trop cru aux élus du centre et de la droite qui l'ont souvent phagocytée pour des raisons électoralistes, comme M. Mariton, qui a tout lâché et vient de se rallier à Alain JUPPE.

    Ce n'est pas une raison pour que les cadres et élus du FN soient absents : Marine LE PEN veut abolir la loi Taubira et nous sommes donc plus légitimes que les autres élus des autres partis pour participer à cette manifestation. Je pense à Bruno RETAILLEAU qui a choisi le CUC, le mariage homo inventé par F. FILLON, mais qui sans aucune gêne sera demain à Paris pour manifester contre la loi Taubira.....Je pense à Sens Commun qui a rallié F. FILLON et donc le CUC. Je pense à S. PILARD, élu régional, fondateur de Sens Commun, qui lui a rallié N. Sarkozy en échange d'une circonscription.

    Je tiens donc à dire et redire que le FN lui, et sa présidente, malgré les polémiques, n'a jamais varié. De nombreux autres élus du FN seront présents. Et j'en suis fier et m'en réjouis."

    Michel Janva