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France et politique française - Page 3159

  • La France, lanterne rouge de la production industrielle - Programme économique du FN #12

  • Logements sociaux trop nombreux et mal utilisés : une politique inefficace !

    Quarante milliards d’euros annuels sont dépensés, soit 2,3 % du PIB, c’est-à-dire deux fois plus que chez nos voisins européens.
    La fondation iFRAP s’est lancée dans un audit de ce que l’on pourrait appeler, selon l’angle choisi, le tonneau des Danaïdes, le rocher de Sisyphe, les écuries d’Augias : les logements sociaux !

    Le résultat, bien que poliment énoncé, est sans ambiguïté : la politique dans le domaine est trop coûteuse, inefficace et nuisible pour le secteur privé locatif.

    Quarante milliards d’euros annuels sont dépensés, soit 2,3 % du PIB, c’est-à-dire deux fois plus que chez nos voisins européens. Les logements sociaux représentent 17 % du parc total, contre 5,3 % en Italie et 4,6 % en Allemagne.

    Et entre blocage des loyers, réquisition des logements vacants, préemption d’immeubles et injonction faite aux communes d’en augmenter le nombre, la tendance n’est pas franchement à la baisse… le dernier chantier emblématique étant, bien sûr, la « cession » à un bailleur social – annoncée il y a quinze jours par Manuel Valls et Anne Hidalgo – de 14.000 m2 dans l’îlot Saint-Germain, ancien siège de l’armée de terre, afin d’y créer 400 logements au cœur d’un arrondissement (le VIIe) jusque-là récalcitrant.

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  • Civitas sur le terrain politique ? Tout le monde en parle

    Le Parisien : http://www.leparisien.fr/politique/et-maintenant-les-cathos-radicaux-ont-leur-parti-28-06-2016-5920111.php

    Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/06/28/25001-20160628ARTFIG00095-les-catholiques-traditionnalistes-de-civitas-forment-un-parti-politique.php

    Le Lab Europe 1 : http://lelab.europe1.fr/les-catholiques-integristes-de-civitas-ont-desormais-leur-parti-politique-2784145

    La Croix : http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/France/Civitas-devient-un-parti-politique-2016-06-28-1200772102

    Valeurs Actuelles :http://www.valeursactuelles.com/politique/linstitut-catholique-civitas-forme-un-parti-politique-63067

    L’Express : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-catholiques-de-civitas-forment-un-parti-politique_1807032.html

    20 minutes :
    http://www.20minutes.fr/politique/1876007-20160629-institut-civitas-devient-parti-politique


    Marianne : http://www.marianne.net/devenus-parti-les-integristes-civitas-visent-lobby-lgbt-les-organisations-laicistes-100244023.html

    Ouest France : http://www.ouest-france.fr/europe/france/civitas-agree-comme-parti-politique-olivier-falorni-crie-au-scandale-4331389

    Le Point : http://www.lepoint.fr/politique/civitas-peut-desormais-financer-les-partis-politiques-28-06-2016-2050315_20.php

    RTL : http://www.rtl.fr/actu/politique/les-integristes-catholiques-de-civitas-fondent-un-parti-politique-7783890769

    France Info : http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/civitas-devient-un-parti-politique-et-veut-presenter-des-candidats-aux-elections-legislatives-801589

    FranceTVInfo : http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/charente-maritime/la-rochelle/olivier-falorni-part-en-croisade-contre-civitas-1036689.html

    LCI : http://lci.tf1.fr/politique/civitas-le-mouvement-catholique-ultra-traditionnaliste-devient-8756068.html

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuyZkAAlypWEnPNHzw.shtml

  • François Hollande est entré en campagne pour sa réélection

    Avec 12% d'opinions favorables seulement, il ne peut que progresser et est déjàen tête des intentions de vote pour la primaire de la gauche. Voici ses premières déclarations de campagne :

    "Il y a bien une reprise en France et un début d'inversion de la courbe du chômage. C'est un fait indiscutable. Notre croissance sera supérieure à 1,6% cette année, ce qui nous permettra de créer au moins 200.000 emplois"

    "J'avais dit au printemps dernier qu'une baisse supplémentaire d'impôt sur les ménages était possible, si nous disposions des marges de manoeuvre liées à l'amélioration de la croissance (...) Ce geste fiscal, qui ne pourrait être supérieur à 2 milliards d'euros, viendrait s'ajouter aux allégements accordés depuis 2014 (...) Ma préférence irait vers une mesure ciblée pour les classes moyennes.

    François Hollande est un fin manœuvrier et c'est pourquoi certains croient encore en lui et le soutiennent (ici, ici, ici et ici). Marianne met en garde ceux qui voudraient l'enterrer trop vite :

    "Il est évidemment le candidat socialiste le mieux (ou le moins mal) placé pour battre le candidat des LR, que ce soit Juppé ou Sarkozy, et on sait que, depuis quelques années ( depuis 2006 inclus : c'est uniquement pour cette raison que les militants socialistes avaient choisi Ségolène Royal), ce critère est le critère déterminant dans toutes les primaires ; on peut déplorer ce rôle capital que jouent désormais les sondages dans les primaires et le choix des candidats, mais c'est un état de fait qu'on ne peut ignorer (...) N'oublions jamais qu'une présidentielle se joue toujours dans les trois derniers mois , et que nous en sommes encore bien loin."

    Marine Le Pen et le FN ne devraient donc pas tout miser sur un second tour face à Alain Juppé. L'hypothèse d'un affrontement entre Marine Le Pen et François Hollande n'est pas à exclure. C'est pourquoi, Marine Le Pen devrait d'abord rassembler les électeurs de droite...dès maintenant.

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le refus du nationalisme c’est la guerre

    Dans un  entretien  accordé au Monde et mis en ligne le 26 juin,  « l’écrivain-cinéaste »  Alexandre Jardin,  éreinté en son temps par le regretté Philippe Muray, explique qu’il entend s’investir en politique. Pour de nobles motifs, cela va sans dire,  lui « le petit-fils de collabo » (son grand-père, Jean Jardin,  fut le  directeur de cabinet de Pierre Laval d’avril 1942 à octobre 1943), qui  « assiste à la percée du Front National (depuis) la seconde moitié des années 1990 », mais ne veut pas « (laisser) le pays à l’extrême droite. » « Tous ces gens fondamentalement anti-français car hostiles à l’universalisme qui fait la grandeur de notre culture, ne doivent pas approcher du pouvoir. »  « Je ne permettrai pas le retour de l’indignité. Si le FN accédait au pouvoir, et que je n’aie rien fait, j’en aurais tellement honte ! Or les partis politiques qui prétendent s’opposer au FN le font monter par leur prodigieuse inefficacité. » « Je vois que mon pays commence à se fracturer, que les classes populaires rejettent les partis politiques, et que ces derniers sont dans le même déni du réel que les élites françaises des années 1930. » Plus lucide,  moins ridicule quand il abandonne langue de bois,  clichés usés  et réflexes pavloviens, M. Jardin avoue aussi que « si la réalité était sue, le FN serait encore plus haut… Je vois le délabrement de pans entiers de la République. Les juges qui prononcent des peines jamais exécutées (…). 80 % du territoire est en récession depuis des années. C’est cela, l’explosion du FN. Des territoires entiers de pauvreté. Pas des îlots ! (…). La vérité, c’est que le système est en train de disjoncter. Une caste administrativo-politique hors-sol confisque le pouvoir (…) Le Brexit  nous montre que les peuples qui souffrent n’ont plus peur de l’incertain. L’Europe et la France partagent une maladie : le  hors-sol  de la classe dirigeante, déconnectée du réel, des citoyens, entravant les initiatives par un système normatif proliférant. »

    Dans les Echos, Cécile Cornudet remarque avec justesse que les partis du Système se sont emparés  « des mots peuples, frontières, identité », « rejettent les recettes du FN mais reprennent ses analyses. » « Gauche, droite et centre parlent d’Europe mais ne pensent que FN. Marine Le Pen triomphe depuis le Brexit : sortir de l’Union européenne est possible (…).  Ses adversaires de la prochaine présidentielle font tout pour lui savonner ce tremplin. En noircissant, si besoin en est, le tableau britannique (…). Depuis vendredi, les pro-Europe français parlent le souverainisme  couramment. Le mot peuple  fleurit tous les discours. La Commission européenne est conspuée, et à tout le moins la dérive  technocratique de l’UE. Le Tafta est dénoncé. (…) Il y a la construction européenne en panne, mais il y a pire peut-être pour les artisans de l’Europe: des Français qui se détournent chaque jour un peu plus d’eux. Parer donc au plus pressé. Peindre l’Europe comme les Français sceptiques la peignent, en espérant se faire ré-entendre d’eux. »

    Telle est en effet la manœuvre en cours  menée par les adversaires de l’Europe des nations  souveraines:  parler un langage patriotique  visant à enfumer l’électorat, tout en poursuivant une politique qui ne l’est pas, tout en   promettant,  pour la énième fois, des réformes, une UE plus démocratique, plus sociale, plus juste…

    Dans un article post Brexit publié sur son blogue, Jacques Sapir  pointe plus particulièrement la paralysie, les illusions, les démissions d’une certaine gauche devant l’hydre bruxellois, son incapacité à intégrer « la notion de souveraineté » : « … les discours sur la volonté de construire, dans le cadre de l’Union européenne, une autre Europe doivent être pris pour ce qu’ils sont. Au mieux des illusions,au pire des mystifications mensongères qui n’ont pour but d’emmener les électeurs à soutenir in fine l’UE  réellement existante  dans un mécanisme où l’on reconnaît la transposition du soutien à l’URSS. » 

    Dans un entretien accordé à L’Action Française  (numéro du 16 juin et 6 juillet),  à l’occasion de la sortie de son essai « Souveraineté, Démocratie, Laïcité »,  l’économiste précisait  que « le refus du nationalisme, ou plus précisément du patriotisme, est un des cadavres dans le placard de la gauche ou de l’extrême gauche, qui seront bien un jour forcées de le reconnaître »…

    Dans ce même numéro de L’AF, c’est à dire avant le résultat du référendum britannique, M. Sapir balayait aussi  le catastrophisme ambiant en affirmant que « si le Royaume-Uni devait sortir de l’Union européenne, elle renégocierait avec celle-ci un traité de libre-échange. Sa sortie n’aurait donc aucune conséquence sur les Britanniques résidant au sein de l’UE - un non ressortissant de l’UE peut fort bien résider dans un pays de l’UE. De même, sur le plan financier, la City ne serait pas techniquement ébranlée.  Symboliquement en revanche , les conséquences d’une sortie seraient très importantes, tout d’abord pour d’autres Etats membres qui se poseraient également la question de leur maintien au sein de l’UE… ».

    Une Europe institutionnelle incompatible avec la liberté des peuples au motif  qu’il aurait été certes « possible d’admettre une dévolution  de souveraineté s’il n’y avait pas eu recul de de la démocratie, c’est-à-dire si on avait mis en place des institutions d’une réelle Europe démocratique, avec un  vrai parlement. Or autant on peut décider d’institutions autant on ne peut pas décréter l’existence d’un peuple européen (…). Les transferts actuels de souveraineté posent donc un réel problème de démocratie puisque nous assistons à un processus de dépossession des peuples au profit d’une petite élite technocratique et, surtout, oligarchique, ce qui suscite dans différents pays, l’émergence de partis eurosceptiques »

    Un euroscepticisme, nous l’avons souvent dit ici, qui se nourrit également de l‘impuissance de l’Europe bruxelloise à protéger les Européens dans un environnement géopolitique de plus en plus instable, dangereux. Et notamment des affres de l’immigration de masse et des dangers réels de déstabilisation, de violences qu’elle porte en germe.

    A l’instar de Marine, Bruno Gollnisch s’inquiète à ce sujet d’une des  promesses faite par Angela Merkel  au gouvernement d’Ankara de permettre  la libre circulation, sans visas, des ressortissants turcs dans l’UE, en échange de l’engagement de veiller à limiter le passage des migrants aux frontières sud de l’Europe. Une aubaine supplémentaire pour les meurtriers djihadistes qui viennent encore de passer à l’acte à nos portes.

     L’attaque de trois terroristes qui ont tiré sur la foule et se sont fait exploser devant l’aéroport international Atatürk d’Istanbul avant-hier, selon un mode opératoire qui évoque celui de l’Etat islamique (EI), piste privilégié par Le Premier ministre turc Binali Yildirim, a fait officiellement 42 morts et 238 blessés. L’actuel patron de  la CIA, John Brennan, a été formel: cette tuerie « porte sans aucun doute la marque de la dépravation de l’EI ». Je suis très inquiet de voir que la machine terroriste générée par l’EI a beaucoup d’élan aujourd’hui encore. »

    Il est tout aussi certain que lesdits attentats portent un coup désastreux à l’économiquement très important secteur touristique.  Attribués à l’EI (qui ne revendique jamais ceux qu’il commet sur le sol turc) ou à l’extrême gauche indépendantiste Kurde (PKK, TAK…), ils ont fait plus de 200 morts depuis le début de l’année. Rappelons qu’il n’y a pas pas si longtemps encore, avant de changer une énième fois son fusil d’épaule,  la Turquie d’Erdogan avait noué une alliance objective avec  l’EI, qu’elle aidait en fournissant aux milices  djihadistes base arrière, soins à ses blessés  et armes,  au nom de leur objectif commun consistant à abattre la Syrie de Bachar el-Assad et à éliminer  les combattants Kurdes.

    Jacques Sapir dans le même entretien cité plus haut pointe aussi avec raison les conséquences désastreuses de la volonté de certains cénacles  de détruire le nationalisme arabe qui était un rempart contre le fondamentalisme islamique, contre « des idées salafistes et wahhabites, qui constituent un courant très particulier  de l’islam financé par certains pays. »

    « Or, ce courant  s’est construit sur les décombres du nationalisme arabe, qui est issu d’un dialogue entre les intellectuels musulmans et des intellectuels chrétiens faisant le pari de la nation pour dépasser la communauté  des croyants  et rendre possible la cohabitation. Malheureusement, les puissances occidentales (plus précisément les Etats-Unis, ses vassaux atlantistes et leurs alliés  saoudiens et qataris, NDLR) n’ont eu de cesse de détruire ce nationalisme arabe, et c’est sur ses ruines qu’a pu prospérer le salafisme. Si la lecture djihadiste de l’islam ne dépendait pas du contexte historique, pourquoi cette lecture était-elle minoritaire en 1950 et devient-elle plus importante aujourd’hui? Parce qu’en 1950, le nationalisme arabe proposait aux masses une voie d’accès crédible à la modernité. »

    « Il faut prendre conscience de nos responsabilités politiques pour ne pas répéter nos erreurs  et pour trouver des solutions pertinentes. le nationalisme est, en, réalité, aujourd’hui encore, une force de progrès. Il faut en être profondément conscient » affirme M. Sapir. Bref ajouterons nous,  et contrairement à ce que disait feu François Mitterrand devant le Parlement européen, le nationalisme ce n’est pas forcément « la guerre », c’est même le refus d’un nationalisme raisonné qui nous précipite aujourd’hui vers le chaos.

    http://gollnisch.com/2016/06/30/refus-nationalisme-cest-guerre/

  • Au FN, critiquer la ligne du parti est impardonnable

    L'Opinion consacre un article à Jean-Lin Lacapelle, chargé de faire le ménage dans les fédérations du FN. Il a déjà changé de nombreux secrétaires départementaux. Ses critères de changement sont :

    1. Ceux qui ont démissionné.
    2. Ceux qui « n’avaient pas le niveau ».
    3. Ceux qui étaient là depuis trop longtemps

    Et puis il y en a un autre, dont s'est rendue coupable Barbara Mazières, ex-secrétaire départementale dans le Maine-et-Loire, virée pour « Double indiscipline » :

    "elle avait critiqué Florian Philippot sur le site Internet du Salon beige (blog des catholiques d’extrême droite [sic]), et retweeté un appel à défiler le 1er mai avec Jean-Marie Le Pen. Impardonnable."

    Un piège dans lequel Marion Maréchal Le Pen ne souhaite pas tomber, ainsi que le déclare Bruno Larebière à Atlantico :

    "[...] Puisque vous me demandez son état d’esprit, je dirais qu’elle est résignée. Résignée à ce que la ligne du parti, telle qu’elle est fixée aujourd’hui, s’impose jusqu’à la présidentielle, quand bien même considère-t-elle que c’est une erreur, tant sur le plan économique que sur le plan politique.

    Tout ceux qui parient sur un « conflit ouvert » entre la présidente du Front national et l’élue du Vaucluse avant la présidentielle de 2017 s’illusionnent. A moins d’un an du scrutin, Marion Maréchal-Le Pen ne fera rien qui pourrait nuire à la candidature de Marine Le Pen ou même qui pourrait être perçu comme étant susceptible de lui nuire. Elle est et elle sera un « bon petit soldat ». Elle lui a seulement fait comprendre qu’elle n’entendait pas avoir un rôle de premier plan dans la campagne présidentielle, ce qui lui évitera d’avoir à défendre des positions qui ne sont pas les siennes.

    Pendant l’année qui vient, elle déroulera donc tout le pan du discours frontiste avec lequel elle est en phase, tout en continuant à faire entendre sa petite musique personnelle sur les points qui lui tiennent à coeur mais en évitant de se trouver trop en porte-à-faux par rapport au discours officiel. Car elle sait très bien qu’à l’heure du bilan, après la présidentielle, si la présidente du Front national n’en sort pas vainqueur, il lui serait reproché d’avoir porté tort à la candidate. C’est un numéro d’équilibriste mais depuis maintenant quatre ans, elle y est rodée. [...]"

    Michel Janva

  • Paris bientôt capitale de l’immigration clandestine ? Merci Anne Hidalgo !

    Paris et Londres ont plus en commun entre elles qu’avec les pays dont elles sont les capitales.

    Anne Hidalgo est la quintessence de cette gauche des grandes métropoles qui a définitivement troqué les classes populaires contre la sacro-sainte « diversité ». Sociétaliste forcenée, voire entêtée, madame le maire de Paris ne rate jamais une occasion de donner des gages de bonne conduite aux idées dominantes. Elle s’est, en effet, plusieurs fois illustrée ces derniers mois dans une course effrénée à la boboïtude la plus crétine.

    Concurrente directe du premier de la classe en mépris de classe qu’est Emmanuel Macron (qui déclarait, hier, au Club Bourbon que les gens « peu éduqués » avaient massivement plébiscité le Brexit), Anne Hidalgo peut aussi compter sur ses fidèles adjoints à la mairie pour faire de Paris une mégalopole mondiale bien éloignée de ses racines nationales. Sous l’influence de ses alliés d’Europe Écologie Les Verts, l’ambassadrice d’honneur du Qatar a interdit la circulation des vieilles voitures dans Paris intra-muros. Déjà forcés de vivre en banlieues par l’augmentation du coût des logements, les pauvres (qui ne peuvent pas s’offrir des SUV flambant neufs) ne pourront désormais plus conduire dans le Paris pasteurisé de la gauche des gentils.

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  • Après la sortie cette semaine de son nouveau livre "LE GRAND REMBARQUEMENT", Emmanuel Albach s'explique :

    Le titre de votre livre, Le Grand rembarquement, semble faire écho au Grand Remplacement de Renaud Camus. Est-ce par hasard ?

    Non bien sûr. J’avoue humblement que Renaud Camus m’a inspiré. Mais mon titre ne fait pas seulement écho : il parle aussi d’une fin heureuse, alors que le principe du grand remplacement, et tout ce que l’on entend un peu partout sur le caractère inéluctable de notre fin proche en tant que nation, nous décrit un avenir noir. Or rien n’est inéluctable. Rien n’est irréversible, c’est ce que nous apprend l’histoire : le destin d’une nation dépend de la volonté de ses membres. Ils peuvent se laisser mourir, ou se dresser. "Aux armes, citoyens !", dit notre hymne, non ?

    Hola ! Votre roman appelle les Français aux armes ? Vous allez tomber dans l’incitation à la sédition !

    On ne peut plus citer notre hymne national ? Et puis c’est un roman. Et l’on n’y trouvera rien qui tombe sous le coup de la loi. Mais voyez dans quelle situation nous nous trouvons : on nous oblige à accepter des trucs dégueulasses qui deviennent des normes, et l’on nous interdit d’en parler. Ce carcan que personne n’aurait pu imaginer il y a encore trente ans, emprisonne notre nation autant que la loi martiale d’un occupant : on en est réduit à chuchoter dans son coin, entre gens proches. Même au travail – je dirai même surtout au travail - on ne peut plus rien dire : il y a toujours des mouchards prêts à vous dénoncer à "la kommandantur". On se tait, on attend le moment où l’on pourra parler à nouveau. Et l’on entend que les collabos… ou les soit-disants « grands cerveaux », les stratèges qui nous expliquent où l’Histoire nous guide. Mais l’Histoire n’existe pas : cette idée d’une direction qui s’imposerait à nous, est un concept de ce phraseur de Marx.

    L’Histoire n’existe pas ? Pourtant la France a une histoire, non ?

    Cela, c’est celle qu’on voit dans le rétroviseur, celle qui est passée. L’histoire pour Marx, c’est un futur tout écrit : celui de la disparition inéluctable de notre monde occidental. Il devait nous détester énormément ! Or la vérité c’est plutôt « Fortuna imperatrix mundi » : la (bonne ou mauvaise) fortune, impératrice du monde. Qu’est-ce que cela veut dire ? Sinon que le hasard, la bonne fortune – ou la volonté de Dieu, diront les chrétiens - est plus puissante que les rois, et que des renversements « de fortune » sont toujours possibles. Des « fortunes », des opportunités se présentent, et c’est alors le moment de les saisir pour renverser une situation qui semblait perdue. Le destin des hommes reste toujours entre leurs mains. Au fond, nous sommes libres. C’est la peur qui nous rend impuissants, la crainte qui habite chacun d’être repéré par le Système qui nous oppresse, et qu’il lui pourrisse la vie… Pourtant qu’est-ce qui pourrait nous arriver de pire que de laisser un occupant voler leur avenir à nos enfants ? A quoi aurait servi notre vie si nous trahissions notre patrie ? Pour elle, pour cette terre où reposent nos ancêtres, pour nos enfants, nous n’avons pas le droit d’avoir peur. Pour eux, il faut savoir répondre à l’appel de notre hymne.

    Rien n’est irréversible ? Quand même, arrivé à un certain stade, souvent on ne peut plus changer grand-chose.

    Si vous aviez demandé en 1950 aux Français s’ils croyaient qu’un jour un million de leurs compatriotes d’Algérie devraient quitter les lieux en quelques mois, en laissant tout derrière eux, et abandonnés par l’Etat, personne n’y aurait cru. Personne. Cela semblait impossible. Les Français d’Algérie, qui y avaient construit un pays moderne, pensaient que leur œuvre les rendait définitivement légitimes sur cette terre. Ils étaient sûrs que les musulmans étaient conscients de ce qui avait été accompli et dont ils profitaient : l’eau courante, l’électricité, les hôpitaux, l’instruction, une alimentation saine… Cet acquis semblait donner un droit irréversible aux Français d’Algérie. Un « droit acquis ». Et pourtant, ils sont tous repartis en quelques mois… Un million de personnes, à une époque où le transport aérien était embryonnaire et le transport maritime minuscule au regarde de ce qu’il est devenu aujourd’hui… Alors, l’irréversibilité, moi je n’y crois pas. Il suffit de circonstances, et l’impossible devient d’un seul coup la seule solution possible…

     

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