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France et politique française - Page 3609

  • Un think tank proche du PS fait des listes ethniques

    Lu dans Minute, qui fait sa une sur l'affaire Ménard :

    "Dans un petit ouvrage paru l’an dernier, Perpignan, une ville avant le Front national ?, les auteurs ont procédé exactement comme Robert Ménard. Pour mieux comprendre « les relations entre comportements électoraux et présence d’une population originaire des mondes arabomusulmans », ils ont dressé « un tableau statistique permettant de quantifier le nombre de personnes ayant un prénom d’origine arabo-musulmane » à partir des listes électorales ! Et ils ont pu établir que… « les personnes originaires des mondes arabo-musulmans représentent 10,7 % de l’électorat à Perpignan » !

    Où est la différence avec le comptage auquel Robert Ménard a procédé ? Il n’y en a pas. Ou plutôt si : le livre en question est édité par la Fondation Jean-Jaurès, un « think tank » qui se présente pudiquement comme « proche du Parti socialiste » ! Et cet ouvrage (au demeurant passionnant) est signé par trois auteurs irréprochables dont Nicolas Lebourg, es qualités de « spécialiste des extrêmes droites », et Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop. Ce qui suffit à établir la preuve que les statistiques ethniques, à défaut d’être autorisées, sont largement tolérées, à condition de ne pas en déduire que le résultat qu’on découvre pose des problèmes, et à l’identité, et à l’économie de la France."

    Michel Janva

  • La gauche française et le logement : retour sur 25 ans d’imposture (1/2)

    Julius Muzart, essayiste, contributeur de Polémia.

    ♦ Cette étude pertinente sur la politique du logement, menée par la gauche en France, se décompose en deux dossiers indissociables que le lecteur trouvera à la suite:

    La gauche française et le logement : retour sur 25 ans d’imposture (1/2)

    La gauche française et le logement : retour sur 25 ans d’imposture (2/2).

    La gauche a-t-elle une « politique du logement » ?

    Elle devrait. N’est-elle pas le porte-flambeau autoproclamé du « social » ?

    Elle le dit : à toutes les tribunes et sur tous les tons, y compris sur celui de l’injure à tout ce qui ne pense pas bien.

    Pour un observateur « technicien », la réponse passe par un détour sémantique. Par exception à la précision habituelle de notre langue, nous disposons du seul vocable « Politique » pour désigner deux réalités bien différentes. Les Anglais, moins idéalistes peut-être, en utilisent deux :

    Policy, qui désigne un projet politique d’ensemble censé avoir une cohérence et se situer dans la durée ;

    Politics: c’est ce que nous appellerions la politique politicienne, l’électoralisme.

    On pourrait dire que, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la gauche française fait beaucoup de « politics » sur le thème du logement. En revanche, lorsqu’elle est aux commandes, on ne voit pas vraiment en quoi elle aurait une « policy ».

    Le spectacle qu’elle offre aux yeux effarés des citoyens ressemble à celui d’un acteur en panique, qui s’agite dans tous les sens avec une égale inefficacité, faute de savoir que faire et pris dans d’insurmontables contradictions.

    Il en résulte, lorsqu’il est question de mise en œuvre concrète (de passer du dire au faire, exercice où la gauche perd en général ses moyens), une politique du logement tenant en une formule algébrique très particulière : 3i + 2a = di.

    Définissons, à titre introductif, les termes de l’équation. Nos développements viseront à en démontrer l’exactitude.

    Les 3 i : Idéologie, incompétence, irresponsabilité

    L’idéologie : « ça DOIT être comme ça, donc ne me dites pas que C’EST autrement ». Et dans les équipes d’élaborateurs de textes, c’est l’ultra-gauche qui régnait.

    L’incompétence : des dispositifs soit inutiles, soit inapplicables, soit dispendieux, soit les trois à la fois. La question de la compétence réelle ou de l’aveuglement des créateurs de textes se pose sérieusement.

    L’irresponsabilité : un seul credo, un seul objectif : faire des voix. A tout prix. Et l’argent public ne coûte pas cher à ces gens-là. Donc si « ça ne marche pas », ce n’est pas grave, on essaie autre chose, c’est le même prix.

    Les 2 a : Amnésie, autisme

    Amnésie : les exemples d’échec abondent (loi de 1948, réquisitions) mais ils les ont oubliés. Même leurs propres échecs, récents et patents, même leurs propres reniements, ils les oublient au fur et à mesure, et recommencent.

    Autisme : qu’ils ne disent pas « on ne savait pas » car, toutes les informations utiles, ils les ont eues. Mais ils n’en ont pas tenu compte ; ils n’entendent que ce qui les conforte dans leurs fantasmes.

    Le rapport résultant (di) : Dispendieuse (et désastreuse) inefficacité

    Il nous reste à présent à le prouver. C’est ce à quoi nous nous emploierons, sans trop de peine.

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  • La grenouille Mélenchon veut se faire aussi grosse que le bœuf Philippot

    Cette fois ça y est : la campagne électorale pour 2017 est lancée avec pour mot d'ordre principal de démolir par tous les moyens le Front national.

    Cette fois ça y est : la campagne électorale pour 2017 est lancée avec pour mot d’ordre principal de démolir par tous les moyens le Front national. Les observateurs attentifs de la vie publique auront noté que toutes les occasions sont actuellement bonnes pour essayer de dénigrer, accrocher, stigmatiser le FN. Tout le monde se jette dans l’anathème, de la classe politique aux médias en passant par les intellectuels à l’esprit embué, faute d’arguments sur le fond à opposer au diagnostic développé depuis longtemps par le FN et aux solutions proposées. Cette démolition a déjà commencé avec la prise à partie et parfois la mise à l’écart des intellectuels ayant osé penser autrement (Éric Zemmour, Philippe Tesson, Michel Onfray, Robert Ménard, Emmanuel Todd, etc.), et cela durera et s’accentuera jusqu’à l’élection présidentielle, n’en doutons pas.

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  • Colloque Annuel du Réveil Français

    Le réveil français, Groupe de réflexion stratégique au profit de toutes les organisations patriotique vous invite à son colloque annuel

    le samedi 13 juin 2015

    FIAP Jean MONNET, 30 rue Cabanis – 75013 PARIS Saint-Jacques

    Venez nombreux rechercher des solutions concrètes pour la France

     

    AU PROGRAMME :

    Introduction (Olivier DEJOUY)

    Politique étrangère (Elie HATEM)

    Défense (Jean-Marie FAUGÈRE, Général d’armée (2s) et le Colonel Jacques HOGARD (cr))

    Faut-il sortir de la zone euro ? (Bernard LEDUC)

    Immigration/Intégration (Camel BECHIK)

    l’Éducation (Anne COFFINIER – Fondation pour l’École et Espérance banlieue)

    Environnement – Écologie humaine (Denis BLANC et Patrice VERMEULEN)

    Anthropologie et Société (Guillaume de PRÉMARE)

    Conclusion (Axel TISSERAND

    Voir le programme détaillé

    Inscription en ligne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Colloque-Annuel-du-Reveil-Francais

  • Le mariage frauduleux, l’arme de naturalisation massive

    Le Figaro titrait hier "Des élus en croisade contre les mariages frauduleux", un article repris et commenté par Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire, où elle montre que la marge de manœuvre des élus de bonne volonté pour lutter contre la fraude au mariage est plus qu'étroite :

    [...]"Si ces élus partent « en croisade », c’est en caleçon et avec une passoire sur la tête : comment pourrait-il en être autrement quand toute la gauche réunie, celle qui tient au creux de sa main le gouvernement, encourage résolument le mariage pour tous, vraiment pour tous, y compris les fraudeurs ? Quand il n’y a presque jamais de poursuites pénales ? Quand, selon les mots de l’ancien maire socialiste de Toulouse Pierre Cohen, elle considère que tout cela, c’est « faire la chasse aux sans-papiers pour faire plaisir à un certain électorat de la droite dure » ?

    La « chasse » aux sans-papiers, la droite « dure ». C’est la reductio ad mechantum. Quand les socialistes, eux, ne sont qu’amour, caresses et bisous. Un amour mortifère grâce auquel prolifèrent les filières véreuses rackettant toujours plus de candidats, le fonds de commerce étant inépuisable."[...]

    Marie Bethanie

  • Zemmour: la reconquête par la culture

    C'est l'objet d'un entretien accordé à Politique Magazine. Extrait.

    "Dans votre livre, vous expliquez que ce qui a sauvé les soixante-huitards, c’est qu’ils ont échoué à prendre le pouvoir. Que voulez-vous dire par là ?

    Cette explication est tirée d’une discussion entre Alain Peyrefitte et Georges Pompidou rapportée dans Le Mal français, le livre de Peyrefitte. Or, contrairement à ce qu’on pourrait croire, le libéral, le progressiste, le moderne, ce n’est pas Pompidou, c’est Peyrefitte. Son action à l’Éducation nationale est une catastrophe ! En 1968, De Gaulle, qui ne comprend pas ce qui est en train de se passer, le pousse sur le devant de la scène en pensant qu’il va sauver les meubles. Mais c’est le contraire qui se passe. Pompidou, qui est le vrai conservateur, a tout compris. Il sera d’ailleurs furieux contre Chaban-Delmas et son discours de politique générale sur la « nouvelle société » où, remarque-t-il, pas une seule fois ne figure le mot « Etat ». De fait, Premier ministre en 1969, juste après les événements de mai, Chaban fait entrer l’esprit soixante-huitard dans les institutions gaulliennes. Esprit qui va, dès lors, se diffuser dans la société, comme le ver dans le fruit.

    En fait, essentiellement, sous l’argument culturel ?

    Oui, c’est par la culture, d’abord par la culture savante avec ce que les Américains appellent la french theory, puis par la culture populaire, que ces idées se sont diffusées. Dans mon livre, j’analyse un certain nombre de films et de chansons représentatifs de cette idéologie qui va progressivement subvertir la société traditionnelle d’avant les années 70. Ce fut d’autant plus efficace que la plupart des artistes de l’époque avaient un talent formidable. La violence comique d’un Coluche frise le génie ! Pas un seul des « humoristes » d’aujourd’hui – qui se contentent sagement d’être des chiens de garde de l’idéologie dominante – n’arrive à la cheville de ce pur produit de l’esprit de 68 qui fut sans doute l’un des plus grands « déconstructeurs » de la seconde moitié du XXe siècle. Ironie de l’histoire : si ces artistes avaient un tel talent, s’ils l’ont fait fructifier, c’est qu’ils ont bénéficié de l’excellente formation classique qu’ils ont contribué à détruire. De même avaient-ils eu un père à qui se confronter pour devenir des hommes. Mai 68 a tué la figure du père. Le féminisme en a fait une mère comme une autre."

    Paula Corbulon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Manifestation d’hommage à Ste Jeanne d’Arc à Paris


    Ce dimanche 10 mai à Paris, plusieurs milliers de patriotes sont venus honorer sainte Jeanne d’Arc, le jour de sa fête.

    Une belle manifestation à l’initiative de Civitas et regroupant diverses associations et mouvements. A noter que Jany Le Pen, femme de Jean-Marie, y a pris brièvement la parole.

    Quelques séquences videos ici :

    L’organisation nationaliste et contre-révolutionnaire Renouveau français y était donc, avec un beau cortège :

    http://www.contre-info.com/

  • Le champ libre pour Marine Le Pen

    Il reste bien des défis à Marine Le Pen.

    À une écrasante majorité de 78 %, les Français sondés approuvent la suspension de l’adhérent Jean-Marie Le Pen du parti qu’il a fondé. La manière n’a guère été élégante mais c’est le prix à payer pour un parti installé pour durer, qui doit sacrifier les caciques et les ultras de son camp préférant le confort de l’opposition aux responsabilités du pouvoir, tout en freinant les ardeurs opportunistes des pragmatiques et des ralliés.

    Jean-Marie Le Pen fut visionnaire mais il a vieilli et il n’est plus en phase avec le pays. Les Français n’ont plus rien à faire des vieilles lunes du pétainisme et de l’Algérie française, d’autant qu’il s’est fait une sorte de consensus sur le gaullisme ou la décolonisation.

    Les provocations et foucades du père ont permis au FN de continuer à exister, sur le mode tribunitien, mais ont surtout servi son ego surdimensionné, et non les causes qu’il défendait, quand la fille doit lisser son image pour progresser dans l’électorat.

    Par sa virulence, le père a bloqué son parti à 15 % de l’électorat et empêché que la droite de gouvernement ne se saisisse des problèmes, l’immigration par exemple 1. Grâce à quoi le FN est aussi plus que jamais présent dans la vie politique française, quarante ans après sa naissance, et c’est sa fille qui récolte les fruits de l’intransigeance du père.

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