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France et politique française - Page 3610

  • Le préfet veut imposer la mosquée au maire FN de Mantes-la-Ville

    Depuis qu'il a été élu maire de Mantes-la-Ville, Cyril Nauth (FN) s'oppose à ce que l'ancienne trésorerie municipale soit transformée en mosquée :

    "Rebondissement inattendu pour la mosquée de Mantes-la-Ville. Erard Corbin de Mangoux, le préfet des Yvelines, a décidé de se mêler en personne de ce sujet complexe. Il s’apprête à envoyer un courrier à la Communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines (CAMY) lui proposant de vendre directement à la communauté musulmane l’ancienne trésorerie municipale afin de la transformer en salle de prière. 

    Une convention signée fin 2013 prévoyait que la CAMY vende d’abord ces locaux à la ville pour que cette dernière les cède ensuite à l’association des musulmans de Mantes-sud (AMMS). Mais l’arrivée du FN au pouvoir en mars 2014 a bouleversé ce scénario. Le nouveau maire Cyril Nauth refusant d’honorer la convention (...) Pour contourner le refus municipal, la stratégie du préfet consisterait donc à écarter Mantes-la-Ville de cette opération."

    Le préfet a donc bien pris les choses en main pour faciliter et encourager la création de cette mosquée :

    "(...) Le préfet des Yvelines Erard Corbin de Mangoux a choisi de s’emparer du dossier. C’est un de ses courriers qui est à l’origine de la décision de la CAMY. Adressé à Paul Martinez, le président (SE) de l’agglo, il « invite les élus du conseil communautaire à débattre de ce sujet et d’envisager la possibilité d’une vente directe à l’association » indique Erard Corbin de Mangoux 

    Cyril Nauth dénonce le procédé :

    "Si cette vente directe se fait, cela voudrait dire que le préfet ignore la souveraineté des communes et outrepasse ses droits. Ce serait scandaleux (...)

    Avec cette décision et cette délibération qu’on nous promet, les autorités préfectorales et Paul Martinez s’assoient sur la volonté du maire que je suis. Je regrette et je dénonce cette manœuvre antidémocratique (...) Ils ont attendu que les élections départementales soient passées pour œuvrer de la sorte parce qu’ils savent que ça m’aurait fait gagner des voix  : c’est dégueulasse  !"

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pièces à conviction : les révélations posthumes de Kadhafi vs Sarkozy

  • Ménard compte sur les députés (Présent 8353)

     

    Robert Ménard le sait : contrairement à ce que voudraient couvrir les hurlements des médias, il n’est pas seul. De nombreux élus, de très nombreux Français ne sont pas indifférents au fait que la majorité des élèves de leurs écoles sont musulmans. Ce qui veut dire que dans quelques années, le voile, le halal, les préceptes coraniques seront majoritaires dans ces quartiers-là, quand ce n’est pas déjà le cas.

    8353-P1

    8353-P1

    Le tribunal a rejeté lundi le référé déposé par la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) qui demandait à la justice d’agir en urgence contre la mairie de Béziers. Pour la bonne raison que la police n’a trouvé aucun fichier sur les élèves musulmans et qu’il n’en existe aucun. Un peu de justice quand même.

    Un peu de courage !

    Mais Robert Ménard ne compte pas en rester là. C’est pour cela soit dit en passant que l’on a élu des maires comme lui, c’est pour que les choses bougent, pour ne pas reprendre de l’UMPS jusqu’à la mort. Le maire de Béziers a écrit aux députés, les appelant à un peu de courage à contre-courant. Pour une fois. Il leur demande de légiférer pour autoriser les statistiques ethniques. Les exhortant à « créer les conditions d’un débat » indispensable :
    « Que l’on se félicite de l’immigration ou que l’on s’en inquiète, notre république ne peut pas continuer à installer des politiques sans connaître exactement la réalité statistique auxquelles on prétend les appliquer. (…) Je ne peux imaginer que je sois le seul maire de France qui ait procédé à un tel calcul. Mais, assurément, je suis le seul à l’avoir dit. »
    Robert Ménard ne manque pas de rappeler que Valls s’était dit favorable en 2009 à une proposition de loi permettant les statistiques ethniques et que Rebsamen ministre du Travail, avait reconnu en 2010 que de telles listes existaient grâce aux commissions d’attribution de logements…
    Selon un tout récent sondage réalisé par l’Institut Odoxa, 55 % des Français sont favorables à la constitution de statistiques ethniques. Les députés vont-ils les entendre ?

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • La peine de mort, Taubira et la justice française

    Les promoteurs du vivre-ensemble, les défenseurs d’un monde bisounours aseptisé et les disciples d’une société festive vont pouvoir, une fois de plus, constater avec effroi et réprobation que la France apaisée n’est plus de mise.

    Les promoteurs du vivre ensemble, les défenseurs d’un monde Bisounours aseptisé et les disciples d’une société festive vont pouvoir, une fois de plus, constater avec effroi et réprobation que la France apaisée n’est plus de mise.

    La troisième édition de l’étude annuelle sur les fractures françaises produite par Ipsos/Sopra Steria indique que 52 % des Français se déclarent favorables à la peine de mort, soit 7 % de plus par rapport à l’an dernier. 34 ans après son abolition, cette sentence suscite toujours débats et prises de position enflammées.

    La hausse que révèle ce sondage n’est pas conjoncturelle : le nombre des partisans de la peine capitale n’aurait cessé de croître depuis 2012 – et même quelques années auparavant selon les différentes études. Sa nouveauté réside, en revanche, dans la progression observée au sein des sympathisants socialistes : 36 % d’entre eux y seraient favorables soit 15 % de plus que l’année dernière. Cette importante augmentation concerne également cadres et retraités (10 et 8 % de hausse par rapport à 2014).

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  • La Manif Pour Tous lance son Tour de France pour la famille


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    En mai et juin, toutes les équipes du mouvement se mobilisent dans toutes les régions pour poursuivre le réveil des consciences au plus près du terrain et sensibiliser sur le scandale de la GPA, de la marchandisation de l’enfant et de l’asservissement des femmes sur fond de business lucratif…

    C’est à Epinal que La Manif Pour Tous a choisi de lancer son Tour de France ce soir. Ludovine de La Rochère explique :

    « En partant à la rencontre des Français, nos équipes et nos porte-paroles entendent sensibiliser le grand public encore bien incrédule devant le scandale de la GPA ».

    « Il y a le temps des manifestations et le temps de la pédagogie, de l’explication. Nous y sommes car il faut expliquer au grand public une réalité sinistre, celle d’un business très lucratif qui repose sur des usines à bébés, la traite des femmes et la fabrication d’enfant sur commande. Combien de temps accepterons-nous de fermer les yeux sur ce trafic humain intolérable ? ».

    Albéric Dumont ajoute :

    « Nous avons une attente très forte de nos équipes et de nos sympathisants à travers tout l’hexagone ».

    Au programme, des conférences, des soirées-débat, des projections de film, des opérations de tractages et de collage, sans oublier des rendez-vous avec des élus, en particulier des parlementaires. Ce Tour de France permet aussi aux responsables locaux et nationaux de La Manif Pour Tous de commencer à échanger avec les candidats aux prochaines élections régionales.

    Voilà le programme :

    • 20 mai : Bordeaux
    • 22 mai : Nice
    • 25/26 mai : Toulouse
    • 30 mai : Vincennes
    • 31 mai : Troyes
    • 2 juin : Annecy
    • 5 juin : Val d’Oise (ville à préciser)
    • 10 juin : Croix (région lilloise)
    • 11 juin : Tours
    • du 15 au 17 juin : Montpellier et environs (Nîmes, Perpignan, Narbonne)
    • 19 juin : Cognac
    • 22 juin: Moulins
    • 23 juin: Clermont- Ferrand
    • 24 juin: Bondy
    • 26 juin : Finistère (ville à préciser)
    • 27 juin : Saint-Brieuc
    • 29 juin : Rennes
    • 30 juin : Rouen

    Michel Janva

  • L'objection de conscience face à l'avortement

    Le docteur Sylvie de Kermadec, gynécologue-obstétricien, a failli être licenciée parce qu'elle avait essayé de faire réfléchir une femme qui voulait avorter. À l’occasion de la sortie du hors-série de L’Homme Nouveau sur l’objection de conscience, elle déclare :

    H

    "Depuis le début, depuis que je suis externe, j’ai toujours exclu toute participation de près ou de loin à des avortements. D’abord en refusant de collaborer à des actes, puis en refusant de poser des stérilets ; enfin, lorsque j’ai été chef de service dans un hôpital parisien, en limitant les activités du service pour que le personnel ne pratique pas l’IVG.

    Comment avez-vous réussi à évincer cette pratique dans votre service ?

    J’ai dit que l’on n’en ferait pas. Point. C’était non discutable. Lorsqu’on est intimement convaincu, ferme, et gentil, on en impose naturellement.

    Cette objection de conscience était-elle évidente, ou avez-vous dû l’imposer ?

    L’objection de conscience est théoriquement possible. C’est un droit réel reconnu par la loi. Mais on ne nous laisse pas l’exercer facilement. Nous sommes soumis à des pressions, et obligés d’engager un certain rapport de force. Il faut donc parfois justifier ce refus. J’ai failli être licenciée d’une clinique parce que j’avais essayé de faire réfléchir une femme qui voulait avorter. Je l’ai aidée à réfléchir à d’autres éventualités. Si on ne le fait pas, on ne respecte pas leur liberté de choix. Suite à cet entretien, la patiente a déclaré qu’elle désirait réfléchir. Cela a mis en colère la directrice de la clinique. Elle m’a convoquée et a décrété qu’on n’avait pas le droit de dissuader les patients de pratiquer une IVG. J’ai rétorqué en m’appuyant sur l’application de la loi, qui dit que le premier entretien doit être dissuasif, et expliquant qu’en cas de licenciement, devant les Prud’hommes je serais soutenue. L’affaire en est donc restée là.

    En tant que chef de service, j’ai été soumise à des pressions majeures pour réaliser ou laisser pratiquer des actes incompatibles avec le comportement auquel nous engage l’Église. Certaines périodes ont été très difficiles en raison de pressions permanentes.Des pièges m’ont été tendus, parfois, afin de m’obliger à pratiquer un avortement. En vain. J’ai refusé de participer à toute organisation ou tout acte y conduisant. En revanche je suis très à l’écoute des femmes. Elles ont très souvent envie d’avoir cet enfant, mais comme elles ne l’ont pas prévu, elles sont dans la logique de l’avortement. Elles sont en détresse, il est très important de leur montrer compassion et bonté, de leur montrer que je ne suis pas en accord avec le geste qu’elles projettent, mais ne les juge pas. Je leur parle, les incite à réfléchir avant de prendre une décision. Que cela fonctionne ou non, cela peut servir une autre fois. Mais je ne participe à l’acte d’aucune façon.

    Vous travaillez aujourd’hui dans une grande entreprise publique. Éprouvez-vous toujours les mêmes difficultés ?

    J’ai dû récemment faire face à la plainte d’un syndicat de cette entreprise. Ils reçoivent régulièrement les plaintes de femmes ou de représentants du personnel qui essayent d’obtenir mon départ car je refuse de poser des stérilets et de répondre à leur demande d’IVG. La loi m’autorise à ne pas faire des choses qui se heurtent à ma conscience. Je contre donc en invoquant les articles qui m’y autorisent. [...]"

    Michel Janva

  • Marine Le Pen sous le feu de l'extrême-droite française la plus dure

    Alors que Jean-Marie Le Pen annonce la création d'un nouveau mouvement, ses partisans de la première heure se déchaînent contre sa fille, avec une extrême virulence.

    Leurs langues se sont déliées. Ils, ce sont les adversaires de Marine Le Pen au sein de l’extrême-droite française. Depuis l’éviction du patriarche de 86 ans, lundi 4 mai, à la suite d’un bureau exécutif houleux, ces anti-mariage pour tous, anti-Europe, anti-immigration… se déchaînent.

    Le premier à tirer à vue est Roger Holeindre, 86 ans, ancien de l’OAS, figure de l’extrême-droite. D’emblée, il n’y va pas quatre chemins : "Marine Le Pen, c’est une M !!!", lâche-t-il tout de go avant de se reprendre : "Non, n’écrivez pas cela. Mais ce qu’elle a fait à son père relève du parricide. Il lui a tout donné. Et voyez comment elle le remercie… En le virant manu militari".

    Auteur d’un livre de quelque 600 pages au titre évocateur, Ca suffit, il a quitté le FN il y a quatre ans. "Marine Le Pen a tué les idées de la droite nationale. Elle est contre les cathos, contre les anciens combattants, contre les anciens d’Indochine et contre les pieds noirs. C’est une véritable chasse aux sorcières. Elle nous dit, à nous les fondateurs du parti, que l’on est tous des cons", explique-t-il sans fard.

    "Marine Le Pen n'est entourée que d'homosexuels"

    Surtout, il ne supporte pas l’entourage de la présidente du Front national. Dans sa ligne de mire : Florian Philippot, le vice-président du parti. "Je reproche à Marine Le Pen de n'être entourée que d’homosexuels. Je n’ai rien contre eux. Mais aujourd’hui tout le monde est d’accord avec cela. Et en plus il faudrait applaudir ! Moi je ne vais pas à la Gay Pride, si vous voyez ce que je veux dire", lâche-t-il avant de conclure sèchement l’entretien : "En plus, il va à Colombey-les-deux-Eglises prier Dieu le père [il évoque le général De Gaulle, ndlr] toutes les deux semaines. Pour quelqu’un qui a fait l’Algérie française comme moi, cela commence à bien faire."

    Ce vieux routier de l’extrême-droite française n’est pas le seul à éructer contre Marine Le Pen. Yvan Benedetti, ex-dirigeant du groupuscule d'extrême droite radicale L'Œuvre française - dissout en juillet 2013 à la suite de la rixe entre militants d’extrême-droite et militants d’extrême gauche qui a coûté la vie à Clément Méric – est dans la théorie du complot. Il pense que Florian Philippot est un "infiltré pour venir détruire de l’intérieur le Front national." Et, il voit dans l’éviction du père "l’emprise du lobby juif". Pour ce négationniste, membre du FN jusqu’en 2011 et ancien proche de Bruno Gollnisch, la stratégie de la fille de Jean-Marie Le Pen conduit à l’impasse. "Pour le système politico-médiatique, elle n’en fera jamais assez. Elle ne donnera jamais assez de gages", poursuit-il.

    Mais celui qui se lâche sans vergogne ni pudeur contre Marine Le Pen, c’est Jérôme Bourdon, directeur de la publication et patron de Rivarol. "Elle a un côté cage aux folles. C’est une madone à PD et l’esclave des sionistes. Elle incarne le Sentier et Gaylib à la fois", balance-t-il d’un seul trait à Challenges, sans prendre de gants pour enrober ses horreurs. Lui aussi ne se reconnaît pas dans "le nouveau FN", dédiabolisé.

    Jean-Marie Le Pen traité comme un "kleenex"

    Il est encore scandalisé par l’éviction la suspension du statut d’adhérent du FN de Jean-Marie le Pen. "Elle a traité son père comme elle traite ses amants. C’est-à-dire comme un kleenex", poursuit-il, sur un ton quelque peu machiste. Ce petit homme, ancien professeur de français, a fait de Rivarol, journal de l’extrême-droite la plus dure, vendu à 5 000 exemplaires, l’organe officiel de la riposte contre Marine Le Pen. A tel point que cette dernière a poursuivi à trois reprises "ce torchon antisémite", dixit Louis Alliot son compagnon et vice-président du FN.

    De son côté, le patron de Radio Courtoisie, Henry de Lesquen, fustige lui la stratégie électorale du "ni PS, ni UMP". Il plaide pour unir les droites. Ancien supporter de Marine Le Pen, il a cessé de lui apporter son soutien quand Sébastien Chenu, ex-UMP et fondateur de Gaylib, est arrivé au Front national en décembre 2014. "Le Front national est dirigé par une coterie d’homosexuels. Ces derniers privilégient leur intérêt personnel plutôt que celui du parti", avance-t-il.

    Lui qui refuse d’être étiqueté comme d’extrême-droite, voit surtout dans la stratégie de Philippot, un non-sens qui conduit le parti à échouer à chaque élection aux scrutins majoritaires à deux tours. "Il n’y a qu’à voir les départementales : malgré de bons scores au premier tour, le FN n’a pas réussi à faire tomber un département. C’est à cause des mauvais reports de voix des électeurs de l’UMP, effrayés par le discours étatiste et chevènementiste du Front national de Florian Philippot", ajoute-t-il. Paul-Marie Coûteau, un souverainiste de droite, un temps conseiller au FN, est sur la même ligne. Celui qui avait présenté Florian Philippot à Marine Le Pen, a depuis quitté le FN suite à un désaccord profond avec son ancien protégé…

    Réunifier l'extrême-droite française

    Ce constat aiguise les ambitions à la droite du Front national. Carl Lang, ancien numéro deux du FN, parti en 2009, après s’être présenté contre Marine Le Pen aux européennes, souhaite occuper cet espace. Avec son micro-mouvement, Le Parti de La France, il pense qu’il peut réunifier l’extrême-droite française. "Jean-Marie Le Pen peut être un catalyseur pour reconstruire un mouvement portant les idées de la droite nationale. Il a toujours une aura et tout le monde connaît", souffle-t-il. Reste à savoir si le vieux patriarche qui avait unifié en 1972 les différents mouvements de l’extrême-droite française à encore assez de force…

    Florian Fayolle - challenges.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuFEuEyVuFREVjeEdG.shtml

     

  • Une autre politique est possible : la preuve par Ménard

    Depuis qu’il a conquis la mairie de Béziers, Ménard nous administre une triple preuve qu’une autre politique, au niveau local, est possible.

     

    La socialie unanime est tombée sur Ménard à bras raccourcis pour répandre les boules puantes du soupçon sur la base de supputations. Zemmour avait fait l’objet d’un lynchage médiatique identique, lancé par Mélenchon, sur des propos qu’il n’avait pas tenus.

    En France, nous ne sommes pas égaux devant la présomption d’innocence, avec un effet comique évident, quand telle crapule qui viole ou qui tue, et reconnaît les faits, n’en reste que le présumé auteur, tandis que des autodafés sans procès ni jugement sont érigés pour brûler les Ménard, Zemmour, Camus ou Le Pen.

    Pourquoi une telle réaction, jusqu’au sommet de l’État, si disproportionnée par rapport a l’événement ? Une affaire qui n’en est pas une. Un délit qui n’existe pas. Juste un constat de la part d’un élu au plus près du terrain.

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  • Entrevue #17: Frédéric, responsable du M.A.S. Sud Ouest

    Le Cercle Non Conforme : 1) Peux-tu nous expliquer brièvement pourquoi tu t'es engagé au M.A.S et pourquoi tu y as pris des responsabilités ?

    Frédéric : Le choix de mon engagement au MAS depuis 2012 est le résultat d'un long parcours politique.

    Engagé sous le drapeau de la 3V fin 80 début 90, j'ai gravité autour de la sphère NR au lycée, pour m'engager quelques années plus tard dans la dite « droite nationale » où j'ai pris quelques responsabilités de cadre local dans le Sud Ouest, tout en étant responsable local des Cercles de résistance du réseau Unité Radicale.

    Petit à petit j'ai fait le constat que les orientations de cette mouvance (au sens large) correspondaient de moins en moins à ma vision du monde et à ses réalités. J'ai donc décidé de partir en 2002. J'ai participé à plusieurs aventures durant quelques années, jusqu'à l'apparition du Mouvement d'Action Sociale où j'ai pris la responsabilité de la section Sud Ouest jusqu'à ce jour.

    Ce qui a été fondamental dans le choix de mon engagement au MAS, c'est sans aucun doute la volonté d'un mouvement d'allier la parole à l'action, ce qui est malheureusement chose très rare dans le paysage de la dissidence actuellement.

    Le C.N.C. : 2) Quelles sont les activités et les actualités de ta section ?

    Frédéric : Elles sont diverses et variées, mais toutes recentrées sur l'aspect social. Cela va du militantisme de terrain (collage de banderoles, boitage, tractage) aux actions sociales et écologiques  ( nettoyage de quartiers laissés à l'abandon par les services locaux) en passant par le sport et la formation politique.

    Au MAS, nous ne concevons pas une action sans qu'elle ait un but social que nous puissions retranscrire dans le réel et sur le long terme. Nous préférons les actes aux belles paroles, c'est pourquoi nous demandons à nos militants de s'impliquer au sein de notre réseau en rapport avec leur expérience professionnelle. Pour exemple, lors de nos sorties Trace nous proposons des cours de secourisme, de premier secours sur blessés, d'évacuation de blessés en milieu hostile (montagne, forêt) le tout encadré par des professionnels urgentistes et des militaires réservistes tous militants dans notre réseau. Ces sorties, outre l'aspect pratique, sont souvent l'occasion de rencontrer des personnes pour qui le militantisme peut prendre plusieurs aspects, et d'échanger entre camarades dans un esprit festif lors des veillées.

    Le C.N.C. : 3) Récemment les militants du M.A.S. Sud-Ouest ont mené une action remarquée sur les berges du canal du Midi à Toulouse ? Peux-tu nous en dire plus sur la genèse, la réalisation puis les retours de cette action ?

    Frédéric : Le point fort du Mouvement d'Action Sociale, est sans aucun doute la volonté d'allier l'action à la parole. Nous partons du principe que toute contestation est veine si elle n'est pas accompagnée de gestes forts, de concret, et d'une lutte sur le long terme. 

    Nous sommes pour certains habitants du quartier de la gare Matabiau à  Toulouse où les opérations «  berges propres » se déroulent depuis quelques mois. Nous avions, quelques temps avant le début de l'opération en janvier, en collaboration avec une association locale, alerté les services publics sur l'état de délabrement de notre quartier. Nous n'avions reçu comme réponse qu'un article de la Dépêche du midi, annonçant que le quartier subirait d'important travaux de réaménagement  pour la construction de la nouvelle gare LGV Toulouse Paris a l'aube des années2020, donnant au quartier une nouvelle image, avec un secteur d'hôtels de luxe et d affaires. Nous sommes donc partis du constat que ce quartier souffrait depuis plusieurs années de l'abandon des services de la mairie droite & gauche confondus. Effectivement notre quartier était livré à la prostitution, à l'insécurité, et à la toxicomanie sans que la mairie ne prenne ses responsabilités. Cela n'était plus supportable pour bon nombre de Toulousains.

    Face à l'incompétence et au silence des services de la voirie de la mairie, nous avons donc décidé de prendre les choses en mains et de participer à  la vie de notre quartier en lançant la campagne « opération berges propres » entre les deux écluses de Bayard Matabiau. Une dizaine de militants du MAS se sont donnés rendez-vous en Janvier pour inaugurer l'opération qui fut un succès tant sur le plan pratique (plus de 700 kilos de déchets en tout genre récupérés) que sur le plan humain, puisque nous avons reçu un accueil très favorable des résidents totalement résignés au devenir de leur quartier. En une matinée nous avons nettoyé 200 mètres de berges, récupéré 700 kilos de détritus en tout genre, et récolté pas loin d'une centaine de seringues usagées à même le sol, que nous avons envoyé au maire de Toulouse avec les précautions sanitaires requises. Nous n'avons pour l'heure reçu aucune réponse ni demande de rencontre. Cela nous importe peu puisque nous œuvrons pour le bien de notre quartier et de ses résidents, et nous continuons régulièrement à  faire des interventions sur ce secteur. En ce qui concerne les retours, nous recevons toujours un très bon accueil lors de nos interventions. Nous ne nous cachons pas derrière une association bidon, nous nous réclamons du MAS. Nous n'avons aucune honte à dire que nous sommes des patriotes défendant leur quartier face au laxisme des pouvoirs locaux. Le quartier Bayard Matabiau est une Zone à Défendre au même titre que Sivens. Nous avons d'ailleurs pris comme devise «  ton quartier c'est ta vie, défend ton quartier ».

    Le C.N.C. : 4) Des actions de nettoyage ont également été réalisées par les sections Nord et Méditerranée. La section Auvergne, quant à elle, a participé aux mobilisations contre la ferme des mille veaux. Que penses-tu de cette dynamique ?

    Frédéric : Je trouve toutes ces actions très constructives, et je ne peux qu'encourager les patriotes sincères à  multiplier ce genre d'actions sociales et de militer dans ce sens.

    Plus globalement, il faut pouvoir sortir d'un militantisme de base qui serait juste d'aller coller des autocollants, dire qu'il faut que le peuple se prenne en main, le tout derrière son écran ou sur le papier,  et continuer comme cela à  rester dans l'incantatoire. Il faut que les patriotes pour qui les mots France communauté et solidarité ont encore un sens, reprennent tout les vecteurs qui fondent notre société, et reprennent pied dans le réel.

    Nos actions sociales telles que solidarité populaire, le projet entraide famille, l'entraide calaisienne (nouveau projet social de Calais dont je salue l'initiative) doivent être le moteur de la révolution sociale que nous appelons de nos vœux. Il est primordial pour nous d'être sur ces terrains de luttes.

    Le C.N.C. : 5) Le M.A.S. a été régulièrement cité ces dernières semaines à propos d'une prétendue « infiltration » de l'extrême-droite dans le combat écologique. Ne penses-tu pas, au contraire, que ce sont les forces de gauche, donc les forces « progressistes », qui ont récupéré l'écologie qui leur est philosophiquement opposée ?

    Frédéric : Absolument, et certains  occupants de Sivens l'ont bien compris. J'en veux pour preuve ce pauvre Mélanchon qui s'est fait bousculer par quelques Zadistes courageux qu'il a rapidement dénoncé comme étant de dangereux militants d'extrême-droite infiltrés sur la ZAD. Nous voyons donc que d'un côté la gauche de Mélenchon est désavouée sur son propre terrain de lutte, et d'un autre côté l'extrême gauche antifasciste pille le centre ville de Toulouse lors de samedis d'émeutes suite à la mort de Rémi Fraisse. A ceux qui nous accusent de récupérer tel ou tel combat, nous leur répondons que ce n'est pas en cassant un dab, ou en taguant une banque qu'ils vont faire tomber le capitalisme, et qu'ils vont donner les moyens au peuple de reprendre son destin en main. Au milieu de ça, nous nous plaçons comme étant la véritable alternative. Si nous avons tant été décrié par des journaux comme les inrocks ou sur les blogs de l'extrême-gauche antifasciste, ce n'est pas anodin. Ils commencent à comprendre doucement qu'ils n'ont plus le monopole des luttes, tant ils sont totalement coupés des réalités du peuple. 
    Plus sérieusement et pour couper court a tout délire, comment pourrions-nous être taxé de récupérer le combat écologiste par cette gauche, qui justement s'arrache les cheveux depuis des décennies quand nous parlons de la terre de nos ancêtres, de sauvegarde de la nature, de sauvegarde de notre patrimoine? Quand nous clamons haut et fort que cette terre est la nôtre et que nous voulons la préserver face au rouleau compresseur libéral? Quand enfin nous faisons nôtre l'adage de Dominique Venner «  la nature comme socle, l'excellence comme but, la beauté comme horizon »?
    Pour nous ce combat n'est pas nouveau. Il nous a d'ailleurs assez longtemps été reproché.

    Nous ne récupérons absolument rien. Nous sommes la nature qui se défend, nous nous battons face aux oligarques, aux promoteurs immobilier, aux élus du PS locaux qui votent les travaux de construction d'un barrage qui n'a aucun sens, face aux délabrements de nos lieux de vie, etc..
    Nous n'avons de cesse de dénoncer quotidiennement les attaques du capitalisme sur la nature, sur nos vies, sur la santé, sur les animaux etc.....
    En ce sens nous ne nous contentons pas de dénoncer ces méfaits, nous sommes sur le terrain des luttes et nos actions sociales le prouvent chaque jours
    - Construction et participation aux AMAP, contre les politiques empoisonnements des terres par les grands trust comme Monsanto, Bayer, etc...
    -Actions écologiques pour la sauvegarde de notre patrimoine telles que les opérations berges propres à Toulouse, les actions de nettoyage des cours d'eau dans le Gard, le Nord etc...
    -Bénévolat dans les animaleries
    -Actions de solidarité populaire pour les plus nécessiteux de nos compatriotes dans les grandes villes comme  Nancy, Paris
    - Création du micro crédit a taux 0, contre le pouvoir des banques véritable bras armé de la dictature du capital.

    Notre réponse à ceux qui nous accusent de faire de la récupération tous azimuts est dans nos actes. Nous sommes ce que nous faisons, et beaucoup comprennent notre démarche. En ce sens notre présence sur les terrains de lutte comme Sivens est tout à fait légitime, elle est le résultat d'une prise de conscience de l'enjeu vital de l'écologie radicale que nous appelons de nos vœux dans nos textes fondateurs, ni plus ni moins.

    Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/