Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 3644

  • L’intégration à la française, c’est l’intégration à l’envers

    Pour le Français Farid, l'islam lui a apporté "la sagesse". Quant à la maman convertie, elle enseigne l'arabe et la religion à leurs enfants. On ne sait jamais, "ils iront peut-être étudier en Égypte ou en Arabie saoudite, et parce qu'au paradis, on parle arabe".

    « La vraie intégration, c’est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohammed », s’exclamait Martin Hirsch, en 2010. Cinq ans plus tard, son souhait, chez cette famille roubaisienne, est exaucé.

    « Zone interdite » sur M6, le 12 avril, présentait « Quartiers sensibles », où à Roubaix, dans le quartier du Pile comme aux Mureaux, se côtoient misère, solidarité, chômage, communautarismes, mères de famille nombreuse sans père(s), et trafics. Et c’est à Roubaix que nous rencontrons une famille ch’timi convertie à l’islam, qui fait partie des 3.500 Français, chaque année, qui embrassent la religion musulmane.

    Lire la suite 

  • Commission d’enquête sur le financement du Front National ?

    La République gouverne mal mais se défend bien : un groupe de députés de gauche, emmenés par Bruno Le Roux a déposé une proposition pour créer une commission d’enquête sur le financement du Front National. Ils expliquent :

    "Fin novembre 2014, la presse d’investigation se faisait l’écho d’un prêt de 9 millions d’euros contracté quelques semaines auparavant par le Front National, auprès de la banque russe First Czech Russian Bank (FCRB). Au mois d’avril de la même année, une association de financement présidée par M. Jean-Marie Le Pen avait quant à elle reçu la somme de 2 millions d’euros d’une société chypriote détenue par des fonds russes. Les deux millions d’euros seront utilisés dans le cadre du financement de la campagne des européennes du Front National.

    Les conditions de ces prêts, les détails du remboursement, l’origine exclusivement russe des fonds ainsi que les relations ambigües qu’entretiendraient les dirigeants du Front National avec le pouvoir russe, posent une question majeure dont nous devons nous saisir : celle du financement des partis politiques par le biais de prêts étrangers, et ce faisant de leur autonomie à l’égard de leur créancier. L’indépendance du débat politique national est en jeu.

    Notre droit positif lie le financement public des partis politiques aux résultats électoraux de ses derniers et donc de leur représentativité. Au cours des 25 dernières années, le législateur s’est appliqué à le faire évoluer afin de garantir la plus grande neutralité et la plus grande transparence conformément à l’article 4 de la Constitution qui dispose que : « la loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation ».

    Le financement public des partis politiques n’interdit pas les financements privés. Celui-ci est cependant strictement encadré. La loi n° 88-227 du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique en définit les principes. En effet, l’article 11-4 de ladite loi modifiée par la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique interdit non seulement aux personnes morales de participer au financement des partis et groupements politiques mais également les contributions ou aides matérielles d’un état étranger. Cette interdiction est étendue au financement des campagnes électorales aux termes de l’article L. 52-8 du code électoral qui dispose qu’« aucun candidat ne peut recevoir, directement ou indirectement, pour quelque dépense que ce soit, des contributions ou aides matérielles d’un état étranger ou d’une personne morale de droit étranger ».

    LS’il n’interdit pas expressément la souscription d’un prêt auprès d’un établissement de droit étranger, l’intention du législateur tend bien à soustraire les élus à toute influence étrangère par le biais du financement. Il convient par conséquent de déterminer si des taux avantageux et autres facilités financières ne sont pas équivalents à des avantages en nature.

    L’enjeu ici est celui de la souveraineté nationale car, comment un parti représenté à l’Assemblée Nationale peut-il aborder, à titre d’exemple, des enjeux d’ordre stratégique et de politique internationale lorsque son financement tient de banques étrangères dont la dépendance politique vis-à-vis du pouvoir de son État est avérée ?

    Demain, à l’Assemblée Nationale comme au Sénat, quelle garantie pourra être donnée aux citoyens afin d’assurer que les positions en terme de politique étrangère des partis français dépendent de l’intérêt national et européen et non de leur financement ?

    Le taux d’intérêt d’un emprunt ne saurait être soupçonné d’influencer l’intérêt national.

    Un amendement d’appel, signé par 36 de nos collègues a été déposé et défendu dans le cadre du projet de loi de finances rectificative début décembre 2014.

    Dans ces conditions, il semble nécessaire que la représentation nationale se saisisse de la question du financement du Front National par le biais de prêts russes, et que le cas échéant, elle en tire toutes les conséquences afin de faire évoluer notre droit. L’esprit des textes doit être respecté. C’est pourquoi, je vous propose d’adopter la proposition de résolution suivante."

    Vu le nombre de députés signataires, il est fort probable que cette commission voit le jour. Comme Manuel Valls a déclaré il y a quelques jours qu'il est hors de question que le FN accède au pouvoir, faut-il comprendre que le régime socialiste mettra tout en oeuvre pour rendre inéligible les candidats du FN ? Au même moment, Nicolas Crochet, le commissaire aux comptes du FN, est poursuivi pour complicité d’escroquerie lors des législatives de 2012, financement illégal de parti politique, recel d’abus de confiance et blanchiment d’abus de biens sociaux. Difficile de croire à une coïncidence.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • UMP : pourquoi remplacer le nom du parti par “Les Républicains” ?

    Le bureau politique de l’UMP devrait rebaptiser son parti “Les Républicains”, le 5 mai prochain.

    Elizabeth Martichoux, rédactrice en chef du service politique de RTL, apporte son analyse sur ce projet de changement de nom.

    Alors, pourquoi “Les Républicains” ?

    Ça n’est plus comme le RPR ou l’UMP. On arrête avec ces noms de partis qui sont des acronymes, des sigles facilement détournables en particulier par le Front National.

    UMPS ? Il fallait rompre avec cette possibilité.

    http://fr.novopress.info/

  • Les services secrets volent "des milliards de données" aux Français avec la plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD)

    C'est bien pire que ce que l'on craignait. Selon les informations du Monde, la France a mis en place depuis 2007 un système de surveillance massive qui dépasse les pires craintes des défenseurs des libertés. La plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée "pour l'essentiel" dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de France et intercepte puis stocke "des milliards de données françaises et étrangères". 
    Gérée par la DGSE, les espions qui assurent la préservation des intérêts français hors du territoire national (en théorie...), la PNCD est aussi une source majeure d'informations pour les autres services de renseignement, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi les services militaires (DPSD et DRM), financiers (Tracfin, contre le blanchiment) ou encore douaniers (DNRED). Et ce, en dehors de tout contrôle démocratique. 
     
    "Sans aucun filtre" 
    "Cette consultation ne se fait sans aucun filtre, ni ceux des ministères de tutelle, ni celui de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS)", écrit le quotidien du soir. Au nom de l'intégration, les services de renseignement intéressés ont même installé des agents directement au siège de la DGSE pour mieux piocher dans les millions de téraoctets d'informations stockées, et déchiffrées par les calculateurs lorsqu'elles sont protégées. 
    "Et c'est pas fini", comme dirait la pub. Les services étrangers se servent eux aussi allègrement dans les données volées par la France à ses citoyens et aux internautes étrangers. Selon Le Monde, l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et son homologue britannique, le GCHQ, s'adressent régulièrement à la DGSE pour récupérer des "blocs" concernant des régions du monde particulièrement surveillées par la France, dont notamment le Sahel. Ces blocs, qui contiennent parfois plusieurs mois d'archives pour des régions entières, sont échangés contre des informations sur les ennemis de la France. Ces pratiques peuvent aussi alimenter des cyberguerres entre alliés, comme on l'a vu lorsque la Grande-Bretagne a piraté l'opérateur belge Belgacom afin de voler les données des institutions européennes de Bruxelles pour les transmettre à Washington. 
    Fausse opération transparence à Matignon 
    Ces révélations tombent mal, au moment où le gouvernement fait la promotion de son projet de loi sur le renseignement, qui est examiné par l'Assemblée à partir de lundi. Si cette loi est effectivement nécessaire pour donner un cadre légal à certaines habitudes aujourd'hui clandestines mais vitales pour la sécurité et la préservation des intérêts de la nation, elle ne traite absolument pas de la PNCD et n'y changera rien. En l'état du texte, cette plateforme restera clandestine et sans contrôle démocratique, pas même a posteriori. 
    Il y a quelques semaines, Matignon avait convié des journalistes (dont Le Point.fr) à une réunion informelle pour expliquer les objectifs de la loi. Le but était de déminer les critiques prévisibles sur certaines mesures, comme celle prévoyant d'installer des mouchards chez les opérateurs télécoms et ainsi de "profiler" l'ensemble des internautes. Responsables de cabinets ministériels (Intérieur, Justice et Défense, notamment) et autres cadres du renseignement (dont la DGSE) avaient alors juré que la France ne surveille pas - et ne surveillera pas avec l'adoption de cette loi - ses citoyens de façon massive. Soit ils ignoraient la vérité, et c'est une terrible faille pour la démocratie, soit ils se sont moqués des journalistes présents et, surtout, de leurs lecteurs. 
    La loi sur le renseignement rendue inutile 
    Dans les deux cas, la tentative d'opération transparence du gouvernement est totalement discréditée, et l'objectif de la loi sur le renseignement, c'est-à-dire fixer un cadre légal aux pratiques clandestines, tombe à l'eau, puisqu'il restera un monstre caché dans l'ombre : la PNCD. 
    Espérons que les députés et les sénateurs introduiront des amendements au projet de loi. Ils pourraient par exemple soumettre la PNCD au contrôle de la nouvelle Commission de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) prévue par la loi, limiter la fuite d'informations sur les citoyens français vers les alliés étrangers ou encore borner la quantité de données recueillies et analysées chaque jour. Mais puisque cette plateforme n'existe officiellement pas, difficile d'exiger sa régulation. Et au regard du tragique consensus droite-gauche sur la sécurité face au spectre terroriste, il est peu probable que les élus réclament des changements de fond avant de voter le texte.
     

  • Révélation sur le financement des syndicats, Nicolas Perruchot, dans GMB - 18/10

  • Jean-Marie Le Pen rencontre des nationalistes radicaux au Parlement européen.

    Parlement européen (Bruxelles). Alors que Jean-Marie Le Pen se trouve dans la tourmente suite à des interviews données à BFM TV et Rivarol, il  a rencontré ce lundi 13 avril 2015 le président de l’APF (Alliance pour la paix et la liberté) Roberto Fiore (Forza Nuova-Italie), Nick Griffin (Royaume-Uni) et le Député européen du parti ultranationaliste allemand NPD Udo Voigt.

    BXL

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/jean-marie-le-pen-rencontre-des-nationalistes-radicaux-au-parlement-europeen_133020.html#more-133020

  • Hausse (encore) des impôts en France et annulation (encore) d’une dette africaine

    « Les uns après les autres, les maires des grandes villes, qui avaient fait campagne sur la stabilité fiscale, renient leur promesse, quelle que soit leur couleur politique. Ils ont parfois la main leste: Toulouse, dirigée par l’UMP Jean-Luc Moudenc, a ainsi voté vendredi une hausse de 15 % de la taxe d’habitation et de la taxe foncière. Lundi, ce sont Bordeaux, Lille et Marseille qui ont alourdi la facture pour leurs administrés. Quant aux Lyonnais et aux Strasbourgeois, ils ne seront pas non plus épargnés. » (source et suite)

    Dans le même temps, on apprend que le ministre français des Finances Michel Sapin a informé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta de l’annulation de 64,8 millions d’euros de la dette du Mali, comme l’ont affirmé vendredi les deux parties.  Et cela sans motif précis, si ce n’est une aide vague « aide à la lutte contre le terrorisme ».

    http://www.contre-info.com/

  • Avec Anne Hidalgo, le Conseil français du culte musulman paye un loyer de 100 €/an pour un local de 100 m2 à Paris

    La Ville de Paris va louer au Conseil français du culte musulman (CFCM) les locaux qu’il occupe actuellement pour un loyer symbolique de 100 euros par an, selon une délibération approuvée mardi par le Conseil de Paris.

    La délibération prévoit de louer au CFCM ses locaux de plus de 100m2 à l’angle de la rue de la Croix-Nivert et de la rue Lecourbe pour un loyer annuel hors charge de 100 euros par an, soit une aide en nature de 30.683,14 euros par an.
    Le CFCM se verra aussi remettre gracieusement 90% de la dette constituée par les redevances qu’il n’a pas été en mesure de régler, en 2013 et en 2014. Cette aide représente un montant de 49.216 euros.

    De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer cette décision. De son côté, Charles Beigbeder a pointé du doigt “le clientélisme de la mairie de Paris qui abaisse le loyer du CFCM de 28 000€ à 100€ et annule sa dette de 50 000€“.

    http://fr.novopress.info/185778/conseil-paris-offre-locaux-quasi-gratuits-conseil-francais-du-culte-musulman/#more-185778

  • Toilettage à l’UMP : c’est qui, c’est quoi, « Les Républicains » ?

    Voilà donc levé le secret de Polichinelle : l’UMP fait son toilettage de printemps et change de nom. L’Union pour un mouvement populaire (UMP) s’appellera désormais « Les Républicains ».

    De retour aux manettes d’un parti surendetté, traînant à son derrière une batterie de casseroles tintinnabulantes, Nicolas Sarkozy décidait dès septembre dernier qu’il était urgent de changer d’image, histoire sans doute de crédibiliser auprès des Français l’idée – fort douteuse – que lui-même avait changé. « Impossible de vouloir tourner la page Bygmalion sans changer la marque », disaient alors ouvertement quelques cadres du parti. On me pardonnera la comparaison, mais cela me fait penser à ces commerçants du Sentier qui passent leur temps à changer d’enseigne pour planter leurs fournisseurs par des jeux de faillites bien huilés.

    Bref, on fait fuiter quelques noms dans la presse, histoire de tâter le terrain. On organise même une enquête (bidon ?) auprès des militants début février. Les adhérents de l’UMP voulaient, paraît-il, de la « France » et de la « République ». Nicolas Sarkozy a tranché, ce sera « Les Républicains ». Un faux suspense, là encore, puisque nom et logos ont été déposés à l’INPI dès octobre 2014 ! Mais à défaut de suspense, est-ce une bonne idée ?

    Lire la suite