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France et politique française - Page 3648

  • Impôts locaux : augmentation dans les villes PS et UMP

    Selon Le Figaro, les municipalités annoncent des hausses d'impôts locaux:

    • +3% à Strasbourg (PS),
    • +4% ou 5% à Bordeaux (UMP),
    • +5% à Marseille (UMP) ou à Lyon (PS),
    • +10% à Lille (PS),
    • +15% à Toulouse (UMP)
    • +2 à 5% à Nice (UMP)

    Il est intéressant de comparer avec la gestion des villes dirigées par le FN :

    • Hénin-Beaumont : Baisse de 10% de la part communale de la taxe d’habitation et baisse
      de 50% de la taxe sur les enseignes pour les petits commerces (surface de vente < 20m2). Baisse de 5% des impôts locaux en 2015, après une baisse de 10% en 2014.
    • Beaucaire : Prise en charge par la mairie de la hausse des taux fiscaux imposée par l’Etat
      assortie d’une baisse additionnelle de la fiscalité locale. Beaucaire a enregistré une économie de 300 000 euros sur le budget
    • Mantes-la-Ville : baisse de 22% des subventions à destination des associations. Mantes-la-Ville a réduit son niveau d’emprunt
    • Fréjus a réduit son endettement de plus de 8 millions d’euros.

    Michel Janva

  • L'avenir du FN se joue sur sa capacité à accroître son agilité stratégique sans détruire sa spécificité

    Analyse intéressante de Jérôme Sainte-Marie pour le Figaro :

    "La crise que traverse le Front national a l'apparence de la rénovation, de l'aggiornamento, de ces phases de transition qui suscitent au premier abord une faveur générale mais s'achèvent parfois par la destruction du système que l'on s'était promis d'adapter aux temps nouveaux. De manière moins ambitieuse, et partant moins risquée, l'avenir du parti de Marine Le Pen se joue sur sa capacité à accroître son agilité stratégique sans détruire sa spécificité.

    En termes de mutation ratée, la référence à l'extrême-droite est constituée par le Mouvement Social Italien, dont l'héritage mussolinien a été liquidé par Gianfranco Fini, et qui, après avoir changé jusqu'à son nom, se perdra dans une alliance gouvernementale avec Berlusconi. Il est pourtant un autre exemple, beaucoup plus proche, celui du Parti communiste français. Ainsi, au cours des années 1970, il a mené un travail idéologique en profondeur, consistant à liquider un héritage léniniste qui, de fait, le plaçait en marge du système politique. Cette entreprise, achevée par Robert Hue (...) a largement contribué à l'élimination presque complète d'un vote communiste qui concernait un Français sur cinq. Dès lors que toute spécificité idéologique était niée, et cela par ses propres dirigeants, le «parti de la classe ouvrière» devenant le «parti des gens», tout intérêt disparaissait pour ce vote. Le plus logique était de voter utile dès le premier tour, c'est à dire pour le Parti socialiste. Et le Parti communiste disparut pratiquement.

    En quoi ces exemples historiques nous informent-ils sur les risques courus par le Front national? Tout simplement par le caractère distinctif de l'expression électorale et de la participation militante. Pour ses électeurs, voter pour le Front national, c'est aujourd'hui se démarquer radicalement du reste de l'offre politique. La forme de dissidence pratiquée par Jean-Marie Le Pen a eu son utilité politique, mais toutes les études d'opinion montrent qu'elle est désormais massivement rejetée par les sympathisants frontistes. Ceux-ci ne souhaitent pas pour autant une mise en conformité avec les valeurs et les manières de l'UMP ou du Parti socialiste. Marine Le Pen profitait largement du partage des rôles avec son père, car ainsi elle pouvait manœuvrer sur des terres idéologiques nouvelles sans que soient rompus les liens avec le terreau d'extrême-droite. Désormais, il lui revient d'assumer l'ensemble de la doctrine frontiste.

    C'est là que surgit la difficulté. Il existe en France une fraction irréductible de l'électorat qui exprime son attachement aux valeurs traditionnelles et s'accommode mal de la neutralité en matière de mœurs. La mobilisation autour de la Manif pour tous (...) a renforcé la conscience qu'elle avait de son existence (...) Les tensions culturelles (...) ne font que se renforcer, à mesure qu'implose le projet de transformation sociale portée par la gauche.

     

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    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Après l'UMP, «Les Républicains» : savent-ils encore ce qu'est la République ?

    L'historien Louis Manaranche analyse le choix de Nicolas Sarkozy de changer le nom du mouvement. Il rappelle la signification profonde du terme républicain.
    La République. Il n'est sans doute aucun autre concept qui, dans l'histoire de France, aura tant passionné, déchiré, puis rassemblé. Transposition en français du concept latin de res publica, traduit habituellement par «bien commun», celui-ci désignait originellement ce qui, dans un corps politique, doit être recherché comme le bien de tous. Le Moyen-âge en a fait grand usage, sans jamais cliver autour de la forme du régime, considérée d'un autre ordre. De même, après la Renaissance, Bodin la définissait encore en 1576 comme le «droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun, avec puissance souveraine». 
    C'est la Révolution française qui allait consacrer le sens donné à la République de corps politique sans roi, gouverné par des représentants du peuple. À la suite de la République anglaise - le Commonwealth de Cromwell, en 1649 - et de l'affirmation républicaine de l'indépendance américaine, en 1776, les Français ont adopté en 1792 une forme de régime dont la matrice est l'opposition au pouvoir monarchique, volontiers ramenée à une «tyrannie». En cela, ils se faisaient les héritiers de la Rome antique, où tout pouvoir personnel était une menace supposée envers l'harmonie civique. D'harmonie autour du sentiment républicain, il n'y en eut pourtant guère durant les années révolutionnaires. La République s'est rapidement érigée comme une entité absolue qui exigeait le consentement total à l'ordre nouveau. «Unité, indivisibilité de la République, liberté, égalité, fraternité ou la mort» proclamaient alors estampes et gravures. Il a fallu l'épisode bonapartiste et impérial pour que la concorde revienne et plus d'un siècle et demi pour que la République soit l'objet d'un réel consensus massif. Cela a été rendu possible par la diffusion profonde des symboles et rites républicains au long des années, notamment durant la Première guerre mondiale. Néanmoins, c'est aussi la conséquence d'un élagage du concept initial. La République a paradoxalement puisé davantage, au fil des années, dans les principes de 1789 que dans ceux de 1793. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, l'abolition des privilèges ou encore la fête de la Fédération, ont été heureusement préférées à Robespierre et à Turreau. De même, les principes traditionnels de respect de l'autorité légitime, d'attachement à la famille, à la culture et à la foi de ses aïeux, d'amour des terroirs, ont été admis dans l'enceinte républicaine, où ils été associés à la liberté, à l'égalité et à l'émancipation. Sans cette lente maturation, un homme comme de Gaulle n'aurait pas été compté parmi les républicains. La Ve République elle-même, donnant une autorité forte à son président, aurait été considérée comme une tromperie. 
    Cette évolution a néanmoins eu un pendant négatif. Depuis les années 1980, les tenants de la déconstruction de tout ce qui fonde une culture et une identité communes, ceux à qui l'idée même de nation est insupportable, ceux qui sont prompts à ramener toute fidélité à la réaction, donnent trop volontiers l'adjectif «républicain» à leur démarche d'exclusion. Dire «républicain» est devenu une manière de ne jamais dire «français». La République a ainsi servi de prétexte à un refus de transmission délétère pour la République elle-même: ses plus récents enfants ont été trop souvent empêchés de recevoir ce qui a fait la France sous prétexte de républicanisme. Cette forme dévoyée de république, qui confond accueil de la culture de l'autre et maelström multiculturel, laïcité et amnésie, émancipation et culte de l'individualisme, a puissamment contribué au délitement du lien dans la Cité, pierre d'angle de tout projet politique.
    Ainsi, se dire républicain aujourd'hui ne peut être qu'un défi. Il s'agit d'abord de reconnaître tout ce que la France doit à la République. Il s'agit ensuite de mettre la quête d'un bien commun - qui n'est pas le banal «intérêt général» - au coeur de nos attitudes civiques et politiques. Il s'agit enfin de voir dans la République le régime et l'attitude collective qui permet à la France de mieux exprimer son génie propre. Ne pas prendre la mesure de l'ambition d'un tel projet serait un grand pas en avant dans l'immense discrédit dont souffre la parole politique.

    notes

    Louis Manaranche est agrégé d'histoire et président du laboratoire d'idées Fonder demain. Son livre «Retrouver l'histoire» vient de paraître aux éditions du Cerf.

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EukllFupVVlKDNwQiS.shtml

  • L’École pédagomaniaque a-t-elle un sens ?

    On a beau constater la baisse du niveau des élèves, on continue la logique qui en est la cause.

    Le Conseil supérieur de l’éducation, dont les membres, depuis quelques années, sont soigneusement sélectionnés en fonction de leur zèle réformateur, aggrave une situation déjà catastrophique. On a beau constater la baisse du niveau des élèves, on continue la logique qui en est la cause. On prétend garantir une bonne maîtrise du français, des mathématiques, de l’histoire, et on en détricote le maillage disciplinaire.

    En instaurant les enseignements pratiques interdisciplinaires, fourre-tout prétentieux qui vise à donner du « sens » à l’apprentissage des savoirs, non seulement on propose une bouillie indigeste de parlote et de dilettantisme confus, mais on supprime plusieurs heures de véritable travail de fond. Car l’élève doit être « acteur », voyez-vous ! Bien sûr, la vision caricaturale de ces Khmers « pédago-fanatiques » voudrait que nos collégiens fussent passifs, endoctrinés par un professeur qui leur assène, dans des cours dits « magistraux », sa vision réactionnaire de la société.

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  • 1550 Français islamistes au Proche-Orient

    Le nombre de Français ou résidents français recensés pour leur engagement dans les filières terroristes en Irak et en Syrie s'élève désormais à 1550, selon les derniers chiffres donnés par Manuel Valls.

    «La présence de 800 d'entre eux a été attestée sur zone. 434 y sont actuellement et 96 y ont été tués».

    Et sept Français ou résidents français sont morts en Irak et en Syrie en commettant des attentats suicides.

    Selon le commissaire européenne à la Justice, 5000 à 6000 Européens sont présents en Syrie, et ce nombre pourrait s'élever à 10000 individus d'ici à la fin de l'année.

    Michel Janvhttp://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Inacceptable ! Par Vincent Revel

    A l’image de Dominique Venner qui, confronté au déclin de notre nation, ressentant une forme d’impuissance face à la dynamique de déconstruction de nos sociétés occidentales, confiait dans Un Cœur rebelle s’être plusieurs fois posé cette question, je ne peux qu’être interpellé et profondément choqué par ces tribunaux de la République, devenus, avec le temps, des moyens d’action et de simples outils politiques entre les mains de nos nouveaux censeurs. Comme le dit Laurent Obertone dans son livre La France Orange Mécanique, nul citoyen d’aujourd’hui n’est à l’abri de cette violence, sans cesse justifiée, « or, pour des raisons morales – égalitaires -, la société – l’institution légitime – ne fait pas ce qu’il faut pour préserver les citoyens, et par-dessus le marché les prive de tout moyen de défense, en les criminalisant et en les culpabilisant… Les gens n’ont plus le droit de se défendre. »

    Domestiqués, ils respectent les lois, suivent les nouvelles règles, imposées par notre bourgeoisie cosmopolite, et croient encore au contrat social qui les lie à l’Etat républicain, ou font mine d’y croire, jusqu’au jour où leur vie dérape, leur échappe. Broyés par une justice qui a épousé le dogme du bien vivre ensemble et les valeurs égalitaristes de nos sociétés multiculturelles, les citoyens courageux, ceux qui ont décidé de ne pas abdiquer devant l’intolérable et l’inacceptable, deviennent dès lors des symboles à abattre pour montrer au reste du troupeau ce qui attend ceux qui voudraient aussi se rebiffer.

     

    La « racaille » se voit innocenter. Le signal est fort et sans ambiguïté. Le droit change de camp et la responsabilité se change en culpabilité. « La situation donne une illusion de toute puissance aux asociaux. En revanche, l’impuissance des citoyens normaux est bien réelle… Le respect et la tolérance que l’on exige des citoyens ou des policiers ne sont rien moins que l’acte de soumission illégitime des gens honnêtes envers les voyous. »

    Sept ans de prison ferme pour avoir eu le mérite de se défendre ! Voilà comment fonctionne la justice au pays des droits de l’homme, en ce printemps 2015. La légitime défense, acte interdit par la loi pénale mais permis moralement en cas d’agression, devient, en ces temps troubles, un véritable sujet de société. Hier, c’était Monsieur Galinier. Aujourd’hui, c’est le buraliste Luc Fournié. Demain à qui le tour ? Je le répète avec insistance : « Que pouvons-nous faire ? »

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/185598/tribune-inacceptable-vincent-revel/#more-185598

  • Loi Taubira : Valérie Pécresse se couche face à la gauche

    Valérie Pécresse est en campagne pour les élections régionales de décembre. Elle sera tête de liste UMP en Ile-de-France. Samedi, elle a tenu un meeting à Rosny-sous-Bois.

    Aujourd'hui, son équipe de campagne a diffusé un message à ses militants pour les inciter à répondre aux attaques de la gauche. Le Salon Beige s'est procuré ce message.

    La gauche attaque Valérie Pécresse sur les réseaux sociaux, la traitant notamment d'homophobe (dans la barre de recherche, tapez "pécresse homophobe" pour accéder aux tweets).

    Que préconise l'équipe de Pécresse ? De se coucher devant la gauche, dans la grande tradition politiquement correcte de la droite. Plutôt que d'assumer une opposition à la loi Taubira, elle invite à montrer que Valérie Pécresse a été très active dans la lutte contre la pseudo "homophobie" et elle considère que l'abrogation de la loi Taubira est définitivement perdue :

    "Nous comptons sur vous pour répondre à ces attaques. 2 angles :

    quand elle était ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse a lancé une vaste campagne anti-homophobie (article : http://bit.ly/1I5qtR9 + lien de la photo à tweeter : pic.twitter.com/iHnoxaQDCP).

    - Valérie Pécresse était contre le mariage pour tous en 2012 mais considère aujourd'hui que l'abrogation de la loi n'est pas "humainement" réaliste (http://bit.ly/1ybdp7L + image à tweeter : pic.twitter.com/YVyf2TjBho)"

     

    Voilà l'UMP de Nicolas Sarkozy : une opposition factice à la loi Taubira. Pas de conviction sincère dans la durée. Aucune volonté de revenir sur les lois votées par la gauche.

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  • Charles Maurras et la tuerie humanitaire occidentale

    Tout est un éternel recommencement. Trop bêtes pour comprendre…

    Les interventions occidentales en Libye, en Syrie, en Ukraine ne cessent de répandre la mort et la désolation, la guerre et son atrocité, sous couvert bien sûr de « pleurnicherie humanitaire » – disait Muray – ou de « philanthropie rituelle » – disait Maurras, auquel nous allons revenir tout de suite. La première consolation est de se dire que l’enfer n’est pavé que de bonnes intentions ; la deuxième, que tout est un éternel recommencement. Trop bêtes pour comprendre…

    En 1918, Maurras découvre le charabia arrogant du très missionnaire président Wilson, par ailleurs créateur de la Fed. Et il observe que les rodomontades présidentielles reposent sur les Kant et autres Rousseau. Observation qui donne, sous la plume du vieux maître impeccable :

    Les faits de l’histoire des hommes depuis Rousseau et Kant sont d’autant plus précieux qu’ils vont tous dans le même sens ; il y avait longtemps que la guerre civile et la guerre étrangère n’avaient été aussi meurtrières que depuis le traité de Paix perpétuelle et les rêves de Fraternité humanitaire agglomérés autour de ce traité. De 1789 à 1815, de 1848 à 1870, de 1898 à 1920 la terre n’a cessé de fumer des flots de sang répandus autour de son autel.

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