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France et politique française - Page 3650

  • Vers 2017. Le Front national au pied du mur

    Par gros temps, les Français voudront être rassurés, moins sur les points d’interprétation historique du siècle dernier que sur la capacité du Front national à assurer la continuité de l’État et les rapports de force à venir avec sang-froid, méthode et sans sectarisme.

    De l’espionnage de la vie privée aux lois liberticides, de l’abus d’impôts au financement de l’anarchie migratoire, du conditionnement éducatif au reformatage sociétal, de la planche à billet monétaire au chômage de masse… Les États sont devenus les courroies de transmission des intérêts de l’oligarchie mondialisée. Cette oligarchie organise la désappropriation des populations par la spoliation fiscale vers les États et par la libéralisation vers les banques. De ce fait, la division entre libéraux et étatistes est désormais obsolète. Reste celle entre souverainistes profonds (de la famille à la civilisation) et oligarchie étatico-bancaire, qui dispose des moyens médiatiques de contrôle social et de répression des États.

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  • Une radioscopie du pouvoir LGBT

    La journaliste du Monde, Raphaëlle Bacqué, consacre un livre glaçant à Richard Descoings, ancien directeur de Sciences-Po, retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel à New York en 2012. Extrait de l'article du JDD :

    "Raphaëlle Bacqué brise les tabous en exposant au grand jour les réseaux homosexuels, racontant connexions, lieux de pouvoir, rencontres. Richard Descoings et Guillaume Pepy louent ensemble un appartement près de la place de la Madeleine, où se retrouve toute une génération de hauts fonctionnaires homosexuels venant de la Cour des comptes, du Quai d'Orsay, du Conseil d'État.

    Un extrait :

    "La vie avec Guillaume Pepy a pris une autre tournure. Les jeunes chargés de mission,  les secrétaires entendent parfois à travers la cloison des bureaux leurs violentes disputes. Jouant avec les cœurs, Richie est sans cesse happé par d’autres conquêtes, par des orgies d’alcool.A la SNCF, Guillaume s’assomme de travail, enchaîne des longueurs de piscine le matin avant de plonger dans les réunions de travail et les négociations avec les cheminots. Personne ne se doute de l’enfer qu’il vit. 'Quand je m’endors, j’entends les trains', dit-il en souriant à ses collaborateurs. [...]

    Richard a une manière de marcher au bord de l’abîme, comme s’il voulait toujours en frôler les limites, qui épuise son entourage. C’est un homme qui aime entraîner les autres dans les incendies qu’il provoque.Il fume trop, boit plus que de raison et replonge parfois dans ses anciens démons, cocaïne et ecstasy, qui lui donnent l’illusion de pouvoir vaincre le sommeil et l’adversité.

    [...] Même le directeur-adjoint Guillaume Piketty s’inquiète lorsqu’il le trouve fébrile, le matin, le front moite et les mains tremblantes au-dessus de sa dixième tasse de café. Piketty convoque parfois un délégué syndical trop revendicatif pour le prier de ménager celui qu’il appelle 'le Grand'. 'Fais attention, il est fragile, tu sais. Et c’est la seule chance que nous ayons de faire changer cette maison…' Mais 'le Grand' se moque de ces précautions. C’est un séducteur qui jouit de faire souffrir ceux qui l’aiment. Il provoque, cherche à subvertir, à 'déniaiser' les garçons qui l’entourent. Les jeunes chargés de mission du directeur ont hérité d’un surnom glaçant : 'les gitons'. [...]"

    Michel Janva

  • Gaspillage: le Sénat autorise la distribution d’invendus alimentaires

    Après plusieurs mois de débat, le Sénat a autorisé vendredi les supermarchés à distribuer leurs invendus alimentaires. La mesure doit permettre d’éviter le gaspillage.

    Les sénateurs ont adopté, sous les applaudissements, un amendement centriste défendu par Nathalie Goulet permettant aux magasins de commerce de détail, d’une surface supérieure à 1000 mètres carrés, de «mettre en place une convention d’organisation de la collecte sécurisée des denrées alimentaires invendues encore consommables au profit d’une ou plusieurs associations d’aide alimentaire».

    Un amendement UMP similaire a été retiré. Pour que cette disposition puisse entrer en vigueur, il faut qu’elle soit également votée à l’Assemblée nationale. «Chaque jour 20 à 40 kg de nourritures sont jetés par chaque supermarché alors que des gens, en France ne peuvent pas, faute de moyens, se nourrir», a déclaré la sénatrice de l’Orne.

    Elle a souligné qu’un élu de Courbevoie (Hauts-de-Seine), Arash Derambarsh, a mené une expérience dans sa ville où il a pu distribuer chaque jour plus de 500 euros de nourriture. [...]

    Le Figaro

    http://fortune.fdesouche.com/

  • "Le fameux slogan ni droite ni gauche ne doit pas être un « ni droite ni droite » à peine masqué"

    De Me Frédéric Pichon sur Boulevard Voltaire :

    Fred-pichon"Si le Front national a connu une indéniable progression à l’occasion des dernières élections départementales et si la mauvaise foi de la classe politico-médiatique a réussi à faire passer cette progression comme une stagnation, il n’en reste pas moins que les reports de voix de l’électorat de droite au profit des candidats Front national opposés à ceux du Parti socialiste n’ont pas été aussi importants que l’on aurait pu l’espérer

    Certes, les appels du pied de Nicolas Sarkozy en faveur du ni-ni – qui, dans la plupart des cas, étaient un appel implicite à voter PS – y ont été pour beaucoup. Mais pas seulement. Et à y regarder de plus près,ce n’est pas tant sur les sujets historiques du FN – identité, souveraineté, insécurité – que cet électorat est rétif, puisque les sondages d’opinion montrent qu’il partage les mêmes inquiétudes que l’électorat frontiste sur ces questions, que sur les questions d’économie. 

    EtNicolas Sarkozy ne s’y est pas trompé en attaquant le Front non sur les thèmes identitaires mais sur les sujets économiques : le Front national aurait un programme économique d’extrême gauche proche de SYRIZA en Grèce ou de Mélenchon. Certes, c’est un fait que si le Front national a siphonné les voix des milieux populaires issus de la gauche,il peine à mordre à droite. Or, c’est là que se situe la plus grosse marge de manœuvre pour arriver au fameux plafond de verre des 51 %.

    Si l’on ne peut blâmer la réhabilitation de l’État stratège qui est, somme toute, un concept bonapartiste et gaullien, de surcroît dans un contexte de mondialisation où les multinationales jouent le rôle de féodalités financières face à l’État garant du bien commun,il semble que la défense des PME, petits commerçants et artisans soit oubliée du logiciel de communication.Bien entendu, la microéconomie n’a rien à voir avec la macroéconomie et les petits subissent souvent les affres des grands groupes cosmopolites, mais les faits sont là : la pédagogie n’a manifestement pas été suffisante pour convaincre une partie de cet électorat de se déplacer au second tour.

    Le fameux slogan ni droite ni gauche ne doit pas être un « ni droite ni droite » à peine masqué, comme le faisait remarquer Éric Zemmour. Bien entendu, la droite libérale, affairiste et atlantiste, porte une immense responsabilité dans la destruction de la nation, de la famille et du lien social, mais elle n’est pas la seule.Le jacobinisme étatique, la bureaucratie et l’assistanat concourent eux aussi à ce déclin, si bien que le socialisme et l’ultra-libéralisme – qui n’a rien à voir avec la libre entreprise, qui est un principe de droit naturel – sont les deux mamelles d’un même système matérialiste et économiste où l’homme, la nation et le bien commun sont relégués au second plan. 

    Enfin, le sujet des valeurs familiales ne concerne pas simplement une poignée d’irréductibles Versaillais enfermés dans une caricature sociologique, mais manifeste l’attachement d’une partie de notre peuple à ce qu’Orwell appelait la « common decency », le sens commun. Il est partagé aussi bien par certaines classes aisées que par les classes populaires. Apparaître en dissidence sur ce point avec l’intelligentsia bobo-médiatique n’est pas, loin s’en faut, un handicap dans la stratégie de conquête du pouvoir mais apparaît comme une marque de courage, de lucidité et est susceptible de séduire l’électorat conservateur déçu par la stratégie centriste de Nicolas Sarkozy. En réconciliant les classes populaires, les artisans et commerçants et les classes plus aisées séduites par un conservatisme sociétal, le Front national pourra saigner à blanc la machine UMP, véritable escroquerie électorale destinée à tromper les patriotes de droite de bonne volonté."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les sympathisants de la "Manif pour tous" sur écoute ?

    C'est ce qui pourrait se passer selon Hervé Morin si le projet de loi sur le renseignement était adopté. En effet, si ce texte est voté, le Premier ministrepourra autoriser les écoutes et interceptions sans passer par un juge et après simple avis d’une autorité administrative :

    "Désormais les services de renseignements peuvent procéder à des interceptions sur des risques de violences collectives. Est-ce que ça veut dire que tous ceux qui préparent une manifestation peuvent faire l’objet d’une interception ? Est-ce que tous ceux qui ont par exemple manifesté contre le mariage pour tous peuvent faire désormais l’objet d’une interception ? Moi ça me touche.

    Je veux être certain que les services de police et de renseignement ne procèdent pas du contrôle qui relève du contrôle politique. Par la construction de fichiers qui dépasseraient largement la lutte contre le terrorisme.

    On est dans une période d’instabilité politique, il ne faudrait pas que le cadre législatif permette des dérives pour qu’un jour tel ou tel prenne le pouvoir en considérant qu’il y a des libertés sur lesquelles on peut s’asseoir. Je vous rappelle que François Mitterrand, lui, ne s’était pas gêné pour le faire. "

    Philippe Carhon

  • Loi sur le renseignement : les opposants organisent une manifestation le 13 avril

    Alors que le projet de loi sur le Renseignement sera examiné à partir du 13 avril 2015 à l’Assemblée nationale, un certain nombre de structures lancent un appel à manifester ce jour-là, à 12h30 place Edouard Herriot à Paris.

    Parmi les principaux opposants au texte, on trouve notamment l’Observatoire des libertés et du numérique qui regroupe des acteurs comme la Quadrature du Net, Attac ou encore Amnesty International France. Cette manifestation doit permettre aux citoyens de montrer qu’ils refusent de céder à la logique de surveillance généralisée et sans garantie présentée comme indispensable par le gouvernement.

    Dans un communiqué de presse, la Quadrature du Net pointe du doigt ce projet de loi liberticide :

    Les méthodes de surveillance sont massives, le contrôle inconsistant. Le texte issu de la Commission des lois porte un déséquilibre liberticide : l’usage des techniques de surveillance est entre les mains de l’exécutif, sans contrôle solide. La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, soi-disant garante des libertés, ne disposera ni des pouvoirs ni des moyens nécessaires pour accomplir sa mission. Le Premier ministre pourra toujours passer outre son avis, et elle ne pourra rien interrompre par elle-même. Le gouvernement se refuse à assurer un contrôle systématique et indépendant a priori des demandes des services et organise un contrôle a posteriori illusoire. La saisine du juge administratif restera aléatoire et la procédure asymétrique, les principes processuels fondamentaux cédant devant le secret défense.

    Tous les citoyens sont concernés : non seulement parce que les méthodes relèvent de la surveillance de masse, mais aussi parce que le texte étend dangereusement le champ d’action des services spécialisés. La surveillance pourra s’abattre sur les mouvements sociaux et politiques, au titre de la « prévention des violences collectives » et sur tout citoyen ou mobilisation qui, dénonçant des pratiques industrielles néfastes, porterait atteinte aux « intérêts économiques ou industriels essentiels de la France ». Ce projet est une menace pour les libertés politiques et les mobilisations à venir.

    Pour rappel, le 3 avril dernier, les opposants au texte avaient adressé aux parlementaires une « lettre ouverte aux traîtres à la République ». Dans ce texte, Laurent Chemla s’adressait aux élus de la République qui vont tentés d’autoriser, sans contrôle, la surveillance de chaque citoyen :

    Mesdames, messieurs, vous qui, en théorie, représentez la voix du peuple, c’est ce même peuple que vous vous apprêtez à trahir. En mettant (quel que soit l’enrobage sur le pseudo-anonymat des données recueillies) la totalité de la population sur écoute, en traitant chaque citoyen de ce pays comme un terroriste en puissance, c’est le peuple que vous vous apprêtez à dénoncer comme votre ennemi.

    Un site dédié permet encore aux internautes contacter directement leur député pour l’inciter à ne pas voter cette loi.

    http://fr.novopress.info/

  • [ASSEMBLÉE NATIONALE] Jacques Bompard, « cow-boy » pour la protection des plus faibles

    Dans le cadre du projet de loi santé, Jacques Bompard a déposé de nombreux amendements en faveur du respect de la dignité de chaque être. Face à la volonté de supprimer le délai de réflexion avant un avortement , Jacques Bompard a insisté pour le maintenir voir le prolonger de 7 à 15 jours.

     

    Il a aussi insister pour rappeler la réalité de l’avortement et proposer des solutions alternatives. Enfin, il rappelle et reconnait la détresse de la femme et souhaite que l’entretien avec le médecin « (fasse) prendre conscience à la mère de la réalité de ce qu’elle porte lui faisant écouter le cœur de l’enfant. » Il a été vivement attaqué médiatiquement par exemple sur Libération "Quand Jacques Bompard se croit au Texas". […]

    La suite sur Le Rouge et le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?ASSEMBLEE-NATIONALE-Jacques

  • La solution Marion Maréchal Le Pen pour sauver le FN ?

    C'est sans doute l'investiture de Marion Maréchal Le Pen comme tête de liste aux régionales dans la région PACA qui pourrait être la solution de sortie de crise vers le haut au sein du Front National. Mais pour cela, dans la logique du scénario d'apaisement et de réconciliation familiale, il faut que chacun sauve les apparences. Sentant bien qu'il n'aura pas gain de cause mais souhaitant rester président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen  semble donc s'orienter doucement vers cette solution qu'il pourrait proposer lundi, comme il vient de leconfier au JDD :

    "Si je n’étais pas candidat, je ne vois que Marion. Il n’y a aucune autre personnalité qui ait autant de notoriété et de particularité au sein du Front national pour cette région"

    Cette solution est d'ailleurs déjà largement évoquée au sein du FN. Cela éviterait à Jean-Marie Le Pen une exclusion du FN que personne ne semble en réalité vraiment souhaiter...à part Florian Philippot qui se retrouverait désormais isolé, selon l'Express :

    129769268_4"Si les cadres du parti sont déterminés à ne pas investir le président d'honneur du FN en PACA, ils ne veulent pas, par fidélité, à avoir à se séparer de lui. A part les proches de Florian Philippot, l'heure est donc à l'apaisement (...) Au "Carré", on sait que l'exclusion de Jean-Marie Le Pen deviendra inévitable s'il se lance dans une candidature dissidente aux régionales. "Il est ingérable dans ses déclarations publiques. Mais Jean-Marie Le Pen aime le droit et il a un côté légaliste. Il est attaché aux formes et au respect des procédures", glisse un haut dirigeant du parti qui espère donc que, malgré les coups de menton, le "Menhir" acceptera la décision du bureau politique (...) 

    La direction espère que "des discussions vont pouvoir être engagées" entre Jean-Marie Le Pen et Marion Maréchal Le Pen avant vendredi et qu'un compromis sur la candidature en PACA pourra être trouvé. La députée du Vaucluse avait déjà prévenu qu'elle ne mènerait pas de liste FN aux régionales si son grand-père souhaitait être candidat (...)Mais si Jean-Marie Le Pen l'adoubait, la situation serait évidemment différente... Or, l'affection réelle de Jean-Marie Le Pen pour sa petite-fille et leur proximité ne sont plus à démontrer (...) 

    Signe de la volonté chez les cadres de ne pas avoir à recourir à l'arme de l'exclusion, les différents appels, vendredi, à l'apaisement. "J'appelle instamment chacun à l'unité, à la décence et au respect mutuel entre patriotes",a twitté Marine Le Penalors que son compagnonLouis Aliotse disait sur RMC "pas favorable à une exclusion". "Je tiens compte du travail effectué, de tout ce qu'il a apporté au Front national. La vie de Jean-Marie Le Pen s'est faite au service de son pays." La volonté de pacifier la situation est d'autant plus forte quele vice-président du parti Florian Philippot avait tapé fort contre le président d'honneur jeudi,estimant que la "rupture" avec Jean-Marie Le Pen était "totale et définitive".  

    Florian-PhilippotMais au FN, même quand on le condamne pour ses dérapages,on ne touche pas à la figure du père impunément. Selon nos informations,l'annonce erronée jeudi par Florian Philippot sur RMC de la tenue d'un bureau exécutif dans l'après-midi contre Jean-Marie Le Pen a provoqué une explication de texte entre le vice-président et Marine Le Pen. Les tweets au vitriol des proches de Florian Philippot ont également donné lieu à d'intenses tensions internes (...)Florian Philippot, par l'annonce du bureau exécutif, a essayé de mettre Marine Le Pen devant le fait accompli. Mais ça n'a pas marché. "Lui est ses copains ont montré un côté outrancier et se sont méchamment cornérisés dans cette affaire", glisse à L'Express un membre du bureau exécutif du FN. 

    Une "outrance" qui, par retour de balancier, favorise le maintien de Jean-Marie Le Pen au sein du parti. "Son exclusion est improbable. On ne peut pas faire n'importe quoi avec le président-fondateur, nous avons tous du respect pour son parcours", résume un des principaux dirigeants du parti (...) "Notre attachement à Jean-Marie Le Pen n'est plus politique, il est sentimental, résume le collaborateur de l'une des figures du parti. Ceux qui sont au FN depuis longtemps ont de la tendresse et de l'affection pour lui. Ils sont entrés pour lui au FN. C'est pour lui qu'ils y sont restés. Nous avons tous notre point de croix avec le visage de Jean-Marie Le Pen dans notre salon..."  

    Philippe Carhon

  • Le PS parvient à une improbable synthèse

    Face à la motion de l'aile gauche, Jean-Christophe Cambadélis est parvenu à rallier Martine Aubry en vue du congrès de Poitiers, en juin.
    La fumée blanche est enfin sortie. Comme il est de coutume au Parti socialiste, c'est à la toute dernière minute que les motions ont été finalisées vendredi soir. La date limite du dépôt a finalement été reportée à samedi, avant la tenue du conseil national du parti à 14 heures. Premier secrétaire du PS sortant et candidat à sa réélection au congrès de Poitiers (5-7 juin), Jean-Christophe Cambadélis a déposé son texte programmatique après d'ultimes et longues tractations avec Martine Aubry et l'aile droite du parti. Menaçant de faire sa propre motion si elle n'obtenait pas des «signes forts» de l'exécutif, la maire de Lille est finalement rentrée dans le rang, choisissant de rejoindre la motion à vocation majoritaire du patron du PS, prête vendredi après-midi.
    «Nous avons reconstruit un texte dans lequel nous trouvons un accord sur le fond. On a débattu sur chacun des points», s'est réjouie Martine Aubry lors d'une conférence de presse tenue en début de soirée après la réunion avec ses proches. «C'est un texte conçu ensemble qui part des préoccupations des Français», a-t-elle déclaré, avant de préciser un peu plus tard: «On n'a pas rallié la motion de Jean-Christophe Cambadélis et il ne nous a pas ralliés. Nous ne sommes pas en train de rechercher des postes.» L'ancienne candidate à la primaire a par ailleurs réaffirmé son soutien à François Hollande. «Je veux faire gagner la gauche et François Hollande.» Martine Aubry, qui a dit «préférer être dedans pour se battre de l'intérieur», n'a pas caché les difficultés rencontrées lors des négociations avec le premier secrétaire du PS qui a jusqu'au bout tenté d'arracher une difficile synthèse. «Ce n'était pas évident de se retrouver avec Jean-Christophe Cambadélis», a souligné la maire de Lille, qui avait reporté à vendredi sa réunion initialement prévue mardi afin d'attendre les annonces de Manuel Valls sur l'investissement dévoilées mercredi.
    «On a toujours une motion sous le coude, même si ce n'est pas notre intention de la déposer»
    Si Martine Aubry et une partie de ses soutiens ont décidé de signer la motion de Jean-Christophe Cambadélis, le «Pôle des réformateurs», lui, hésitait encore dans la soirée avant d'arrêter sa position.
    «Jean-Christophe Cambadélis a intégré les amendements de Martine Aubry», lâchait à la mi-journée le député de Paris Christophe Caresche, l'un des réformateurs. «On a toujours une motion sous le coude, même si ce n'est pas notre intention de la déposer», rappelait-il alors. Un peu plus tard, après avoir consulté la motion, le compte n'y était pas pour l'aile droite du parti. «On ne s'attendait pas à ça. On ne peut pas accepter la remise en cause des 41 milliards du pacte de responsabilité», affirmait Caresche. «Pour nous, ça sera difficile de signer ce texte même si par ailleurs il comprend beaucoup de choses qui sont très bien.» Deux heures plus tard, après «une vraie discussion» avec Cambadélis, la donne avait changé. «Ce qu'il propose lève les principales ambiguïtés», se réjouissait l'un des chefs de file du courant, évoquant notamment le pacte de responsabilité, qui sera «évalué» mais dont «le montant sera préservé». «On a intérêt à être dans la motion et ne pas trop laisser la place aux autres», estimait à titre personnel Caresche. Pour le maire de Lyon Gérard Collomb, le texte «demande un certain nombre de corrections pour être signé».
    Pour tenter de réussir au mieux une motion de synthèse décrite comme «un vaste gloubi boulga» par le frondeur François Kalfon, le premier secrétaire a constitué une «task force» chargée de sa rédaction. À la manœuvre pour le camp «Camba», le député de Seine-Maritime Guillaume Bachelay, l'ancien député européen Henri Weber ou encore l'historien Alain Bergounioux.
    Si la gauche du PS s'était déjà mise d'accord sur une motion commune et un chef de file, le frondeur Christian Paul, la rédaction de la motion a, là aussi, pris du temps. Vendredi soir, l'aile gauche du parti s'est longuement réunie pour finaliser son texte. «Il sera définitivement prêt samedi lors de notre réunion à l'Assemblée en fin de matinée», précise-t-on du côté de «Vive la gauche». Au même moment, les soutiens de la motion de Cambadélis se réuniront eux aussi au Palais Bourbon. Un peu plus tard, le conseil national du PS, organisé à l'Assemblée, entérinera le dépôt des motions.

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuklZpVVpuBxReDDnE.shtml

  • Sept Français sur dix estiment qu’il y a trop d’immigrés en France

    Dans un rapport annuel, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) dresse un bilan sur la relation qu’ont les Français avec le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme.

    L’étude s’effectue à partir d’entretiens en face à face et au domicile des sondés, ce qui crée une défiance et n’aide pas forcément à l’émanation de la vérité.

    C’est un questionnement qui a pour but de comparer, année après année, l’évolution d’indicateurs clés, tels que la relation aux immigrés, aux religions, ou encore à certaines minorités.

    En 2009, les Français avaient été au summum des critères de « tolérance » admis. Cinq ans plus tard, l’opinion a bien changé. En effet, 7 personnes sur 10 estiment qu’il y a trop d’immigrés.

    Le journal libération a analysé, avec sa propre grille de lecture, les données de cette étude pendant un entretien radiophonique, que l’on peut écouter sur leur site.

    http://fr.novopress.info/