Si le parlement britannique comme nous le montrons dans un autre article parait la proie d’un chaos indescriptible, Macron est le chaos à lui tout seul. D’un côté il se lance dans une opération électorale liée aux européennes dans lequel il s’agit pour lui de n’avoir qu’un seul adversaire, le Front national, il ne s’adresse qu’à lui, et donc le fait monter (comme Mitterrand) à travers diverses opérations dont le vote de la loi immigration, les comédies face à la crise agricole, mais dans le même temps il faut acculer le dit Rassemblement national dans l’espace le plus honni face à l’intérêt national (d’où l’opération récupération Manouchian et invraisemblable interview dans l’Humanité).
France et politique française - Page 443
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Entre la campagne de Russie, la Berezina et la vente à l’encan de la France, sa culture comme un club de foot, c’est tout Macron et la Macronerie
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Valérie Hayer : qui est l’illustre inconnue, tête de liste Renaissance ?
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Quand Gérard Miller vendait 400 000 euros à France Télévisions un documentaire à la gloire de son ami Mélenchon
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Intox de Libération
Ce que Libération appelle la « contre-offense massive des anti-IVG », c’est un groupe de 12 femmes, qui ont vécu une ou plusieurs IVG et sont venues témoigner devant des sénateurs et députés. Certaines disent avoir avorté en subissant des pressions fortes, notamment de la part du père de l’enfant ; or, la société ne les protège pas de ces pressions, voire les aggrave. D’autres se sont senties libres de recourir à l’IVG, mais ont réalisé a posteriori que la société leur avait menti sur l’IVG, qu’elles n’ont pas vécue comme une simple opération médicale.
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Grand entretien de février 2024 I Pierre Yves Rougeyron
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« Il est plus facile de faire la guerre que la paix. Clémenceau ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Le 14 juillet 1919, Georges Clémenceau est à Verdun. Il dira “il est plus facile de faire la guerre que la paix.”
Faire la paix, vouloir la paix est difficile.
Etre un artisan de paix est difficile.
Le moins que l’on puisse dire c’est que nous n’avons pas à faire à des artisans de paix.
Alors notre grand gourou du Palais confirme ses propos et nous explique qu’il ne s’est pas trompé du tout et qu’il a bien dit ce qu’il a dit. On peut reprocher ce que l’on veut à Macron (et je ne m’en prive pas vraiment), pour autant, il dit globalement ce qu’il pense.
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[SIA] Marion Maréchal mouille la chemise pour les agriculteurs
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Censure, coups tordus, persécutions policières le Système contre les patriotes I Pierre Cassen
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« Le système risque de craquer. Le dispositif explose » : la protection de l’enfance débordée par les mineurs étrangers isolés
REPORTAGE – Comme ici dans l’Ain, où leur nombre est passé de 220 à 380 en quelques mois, certains départements ont suspendu l’accueil de ces jeunes dont ils ont la charge.
« Le dispositif explose. » C’est ce constat qui a conduit le département de l’Ain à « suspendre l’accueil des mineurs non accompagnés » face à l’afflux de jeunes migrants, fin 2023. Un coup de tonnerre dans le milieu de la protection de l’enfance. Initié par le Territoire de Belfort, cet acte de désobéissance contre la loi, qui donne aux départements la responsabilité de prendre en charge ces mineurs étrangers non accompagnés (MNA), est inédit. Le Jura ou encore la Vienne, voyant leurs capacités d’accueil saturées, ont pris des décisions similaires.
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Le badintérisme plus que jamais vivant
La tribune flibustière de Georges Feltin-Tracol
Fidèle à sa nécrophilie habituelle, la République hexagonale célèbre, loue, commémore Robert Badinter récemment décédé alors qu’à l’aune de la longue durée le bilan de ce dernier se révèle déjà catastrophique.
Le 9 octobre 1981, l’Assemblée nationale supprime la peine capitale et bouleverse par conséquent la hiérarchie des sanctions. Sans châtiment suprême, toutes les peines judiciaires se dévaluent. Ce déclin s’amplifie avec la sotte révision constitutionnelle du 23 février 2007. Quelques semaines avant la fin de son second mandat présidentiel, Jacques Chirac fait inscrire dans la Constitution l’impossibilité de restaurer la peine de mort. Il est cependant étrange que les exécutés ne soient jamais réhabilités. Si l’exécution finale est inacceptable, pourquoi n’y aurait-il pas une ou des cérémonies officielles de réparation envers l’ensemble des condamnés parmi lesquels Louis XVI et Marie-Antoinette, Georges Cadoudal et Louis-Antoine-Henri de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, Louis Rossel et Auguste Vaillant, Robert Brasillach et Joseph Darnand, Roger Degueldre et Jean Bastien-Thiry ?