La politique n’est plus qu’un grand vide intellectuel. « La société ne se tient plus (…) L’Occident ne se pense plus du tout », a estimé avec raison, ce mercredi matin sur Europe 1, le politologue Dominique Reynié. La crise de l’intelligence, qui frappe les « élites » assoupies, met les démocraties en danger. Débattre devient un sport de combat. L’enflure verbale remplace l’argument. Le ridicule est chez Gabriel Attal quand il parle de « la France, phare de l’humanité » après la constitutionnalisation de l’IVG, hier, qui fait paresseusement l’impasse sur le statut de l’embryon. Emmanuel Macron, dans la même boursouflure emplie d’air, a proposé pour le 8 mars (Journée des femmes) une « cérémonie inédite » pour célébrer sa victoire rassembleuse.
France et politique française - Page 447
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La politique, gagnée par le grand vide intellectuel
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La constitutionnalisation, pour quoi faire ?
Alfa
Le 30 janvier dernier, l’Assemblée nationale a voté un projet de loi visant à inscrire le droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, faisant ainsi suite à la loi de mars 2022 qui avait étendu les délais de grossesse de 12 à 14 semaines et éliminé le délai de réflexion après un entretien psychosocial – évolution qui inclut des changements tels que l’extension du délai pour l’avortement médicamenteux en dehors des établissements de santé et l’autorisation des sages-femmes à pratiquer des avortements instrumentaux –, le 28 février dernier les sénateurs ont voté de même….
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Avortement : la mort programmée de la liberté de conscience
Ils préparent déjà les esprits à la phase suivante. Le député des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard (LFI) a déclaré :
«Inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution c’est fondamental, mais ensuite la bataille continue pour faire en sorte que ce droit soit effectif».
Et de demander «la suppression de la clause de conscience» des professionnels de santé. Manuel Bompard estime que la double clause de conscience constitue
«une entrave à faire en sorte que ce droit [à l’IVG], qui est désormais reconnu dans la Constitution, puisse être effectif».
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Payons-nous l’électricité au juste prix ? L’effroyable réponse de la présidente de la Commission de Régulation de l’Energie
Emmanuelle Wargon, ancienne ministresse de Macron recasée dans ce machin que l’on appelle la CRE pour Commission de Régulation de l’énergie.
Elle vient de faire l’objet d’un Complément d’Enquête comme à chaque fois toujours agressif et chargeant la barque.
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Européennes : EELV enjoint la gauche à boycotter les débats sur CNews
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Le Bistrot du PdF - Février 2024
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Macron : discrédité chez nous, grotesque à l’étranger
André Posokhow
Depuis la fin de la semaine dernière (24,25 et 26 février) nous vivons en France, grâce à Macron, dans une atmosphère chaotique de crise, de manifestations, de mensonges et de déclarations bellicistes à la fois irraisonnées et d’une extrême dangerosité. Beaucoup de choses très justes ont déjà été dites et écrites. Je souhaite seulement dire mon point de vue avant que, peut-être, tout explose dans l’Est de l’Europe et que la libre parole soit interdite.
Crise interne et évolution de l’opinion ?
Les manifestations des agriculteurs et notamment le tumulte du Salon de l’agriculture ont constitué le paroxysme visible de la crise interne que connaît la France aujourd’hui. Elles ne gênent pourtant pas Macron qui poursuit son œuvre de ruine de notre agriculture. En revanche, l’opinion française a été sensibilisée à leur tragédie et à l’environnement politique qui l’accompagne : les mensonges cyniques de celui qui croit être notre président et la malfaisance de l’UERSS. -
Aix-en-Provence (13) : un trafiquant de drogue incarcéré s’évade lors d’une sortie à la piscine
Selon les informations d’Europe 1, un détenu est parvenu à s’évader lors d’une sortie dans une piscine d’Aix-en-Provence. L’individu est connu pour détention et transport de produits stupéfiants. Une enquête a été ouverte.
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Congrès : LR et RN ont offert sur un plateau d’argent sa victoire à Emmanuel Macron
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Agriculture. La FNSEA possède un patron en or
Ces dernières semaines on a vu les militants de la FNSEA manifester ici et là : barrages routiers, « visites » aux grandes surfaces, défilés avec les tracteurs… Pourtant, il y a un endroit où ils ont « oublié » de se rendre : le siège du groupe agroalimentaire Avril situé à Bruz (près de Rennes). Ce sont donc les militants de la Confédération paysanne qui se sont dévoués le 9 février ; manifestation symbolique devant le bâtiment : « Avril, c’est le l’exemple type de ce qu’on ne veut pas », disent-ils (Ouest-France, Ille-et-Vilaine, 10-11 février 2024) Rebelote le 22 février, cette fois ce sont les militants de Greenpeace qui s’introduisent sur le site et dérobent l’enseigne avec une perceuse et repartent avec. A la place, ils déroulent une banderole : « Avril se gave, agriculteurs exploités » (Ouest-France, Ille-et-Vilaine, vendredi 23 février 2024).