
À l’hommage aux victimes du 7 octobre, des députés de La France insoumise ont été accueillis par la foule attroupée par des huées et des sifflets. On la comprend. Certains, dans la presse, comparent leurs larmes de crocodile à celles de Jonathan Daval le jour de la marche blanche en l’honneur de son épouse Alexia qu’il venait de tuer. De fait, qui ne chasserait pas à coups de taloche de l’enterrement de son enfant assassiné un individu ayant qualifié le meurtrier de résistant ? Comment ne pas interpréter cette présence comme une cynique provocation ?