
Pierre Chaillot, statisticien, a été interrogé dans Valeurs Actuelles, sur le récit officiel cataclysmique qui nous a été conté sur la pandémie : mortalité, tests, vaccins, saturation des hôpitaux, essais cliniques… Extraits :
On ne compare jamais des choux et des carottes. Pour calculer un taux de mortalité, il faut prendre en considération plusieurs choses. D’abord, la population augmente et vieillit. En 2020, on bat le record du nombre de décès total. Inexorablement, ce nombre augmentera chaque année pendant au moins vingt ans, le temps que les baby-boomers décèdent. Ensuite, on ne compare jamais une année par rapport à la seule année précédente. Pourquoi ? Parce qu’en démographie, il y a un phénomène que l’on appelle l’effet moisson : certaines années sont marquées par un hiver rude ou une canicule provoquant une augmentation forte des décès. L’année suivante, le nombre de morts diminue. Tout simplement parce que les personnes fragiles et âgées ont déjà été fauchées, comme après la canicule de 2003. On repère des effets moissons environ tous les deux ou trois ans.