France et politique française - Page 778
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LA CRISE POLITIQUE A (ENFIN ?) ATTEINT LES INSTITUTIONS
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Barthès : un vigneron dans l’Hémicyle !
« Beaucoup de députés RN ont été élus par hasard […] Comment ces gens-là vont-ils apprendre en quelques jours à maîtriser leur parole ? », s’était interrogée la journaliste de BFM TV Amandine Atalaya, lors d'un duplex à l'Assemblée nationale. « L'un d'entre eux est un viticulteur, qui a apparemment la parole très fleurie, qui était encore sur son tracteur il y a quelques jours et qui débarque à l'Assemblée nationale », avait-elle affirmé, ce mercredi 29 juin.
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La Monarchie royale et fédérative, pour en finir avec la monocratie.
Le président M. Macron est-il en difficulté ? La perte de sa majorité absolue à l’Assemblée nationale et la multiplicité des oppositions auxquelles il doit faire face au lendemain de sa victoire présidentielle et de l’échec de ses troupes aux législatives pourraient le laisser entendre, mais il semble n’y prêter qu’une attention réduite, préférant se concentrer sur les questions internationales et européennes, et distillant quelques notes de politique intérieure entre deux avions… Contrairement à ce que certains pourraient penser, rien de très régalien dans cette attitude, qui semble plutôt d’éloignement que d’écoute et de proximité à l’égard du pays réel qui a, pour une part, usé de son bulletin de vote comme d’un pavé dans la vitrine présidentielle : l’éviction de quelques « poids lourds » de la République macronienne tels MM. Blanquer, Ferrand, Castaner, ainsi que Mmes de Montchalin et Bourguignon, a réjoui nombre d’électeurs frustrés de ne pas avoir été entendus durant le quinquennat précédent. A défaut de pouvoir directement évincer le président (réélu par rejet plutôt que sur projet quelques semaines auparavant), l’élimination des caciques du champ parlementaire du pays légal prive le président de quelques uns de ses fidèles sans, malheureusement, remettre en cause l’ordre général du système de la République macronienne : la forte personnalisation de la République actuelle en a fait une monocratie incarnée en « un seul », le président Macron et, tant qu’il est en place, la monocratie demeure, quels que soient les chocs et les défaites politiques qu’il puisse subir.
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Même les lieux profanes ne sont plus sacrés… Qui avilit l’Assemblée nationale?, par Philippe Bilger
Temple de la démocratie, notre institution parlementaire se voit aujourd’hui discréditée. Les députés Nupes, de par les tenues qu’ils arborent et les gestes de défiance qu’ils lancent, incarnent ce délitement…
Pour les lieux sacrés, il y a longtemps que j’ai perdu toute espérance. Les synagogues, les églises, les cimetières juifs, musulmans et chrétiens ne sont plus à l’abri de rien. Vols, dégradations, saccages et profanations se multiplient à l’envi au point que des caméras vidéo sont installées pour surveiller et protéger certains édifices religieux. Il s’agit, pour moi, de la marque d’une fin de civilisation, d’une société déréglée.
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Comment l’Algérie instrumentalise l’islam de France pour soutenir Emmanuel Macron
Le 19 avril 2022, Christophe Castaner, Bernard Laporte, Karim Zeribi, Francis Spziner, Jean-Pierre Elkabbach ou encore l’association Musulmans de France ont participé à un “iftar républicain” de soutien à la candidature d’Emmanuel Macron organisée par la Grande Mosquée de Paris. Une soirée commanditée par le pouvoir algérien.
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Marine Le Pen présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale sur le remaniement : « Ceux qui ont échoué sont tous reconduits »
Députée du Pas-de-Calais et présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen n’a pas tardé à réagir au nouveau gouvernement.
La réaction de Marine Le Pen à l’annonce du nouveau gouvernement Borne-Macron : « Par un simple communiqué de presse, Emmanuel Macron annonce le nouveau gouvernement. Ceux qui ont échoué sont tous reconduits. Le Président de la République ignore ainsi une nouvelle fois le verdict des urnes et la volonté des Français d’une autre politique. » a t-elle écrit sur son compte Twitter.
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Pouvoir d’achat : la grande arnaque ?
« Demain on rase gratis » : la vieille devise des politiciens de la IIIe et IVe République est redevenue d’actualité. Les deux derniers mois de la campagne présidentielle ont été consacrés au thème du pouvoir d’achat. Et l’une des premières lois du nouveau quinquennat va porter sur ce sujet.
Et l’argent, vous le trouvez où ?
On peut comprendre les préoccupations des Français dont les revenus du travail sont rongés par les prix de l’essence ou érodés par l’inflation. On sera moins indulgent pour les hommes politiques qui ont camouflé les réalités et pour les médias qui se sont méthodiquement gardés de poser la seule question sérieuse : et l’argent, vous le trouvez où ?
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Fêtes illégales, incendies, nuisances, insalubrité… vraiment fini le «bordel» dans le «village congolais» de Pierrefitte-sur-Seine (93) ? (MàJ)
03/07/2022
Depuis plusieurs années, des restaurants clandestins s’installaient aux beaux jours, tous les week-ends, à ciel ouvert sur un terrain privé de la rue Jules-Vallès. Le lieu, frappé par un arrêté d’évacuation depuis le 15 mai, est en cours de nettoyage. Les riverains craignent cependant le retour des nuisances à tout moment.
C’était un « spot » devenu, au fil des années, très réputé dans la communauté congolaise d’Île-de-France, et même connu jusqu’en Afrique grâce aux réseaux sociaux. Le lieu ouvrait à partir du vendredi, 17 heures, puis les samedis et dimanches, dès le midi et souvent jusque tard dans la nuit.
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Les idées à l'endroit : le conservatisme a-t-il encore un avenir ?
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Charles de Courson, héros de l’extrême gauche à l’insu de son plein gré ?
« En tout cas, je ne suis pas la roue de secours de la Macronie », concluait Charles de Courson, député de la Marne, dans un entretien donné au Point, le 22 juin dernier. Celui qui se présente comme un opposant déterminé à Emmanuel Macron et qui, pourtant, a appelé à voter pour lui au second tour de l’élection présidentielle risque bien de passer pour la béquille de secours de la NUPES, après les péripéties de l’élection du président de la commission des finances à l’Assemblée. Le journal en ligne Le Huff ne titrait-il pas, jeudi, « Pourquoi Charles de Courson est-il devenu une star pour la NUPES, le temps d’un vote » ?