
Se dirige-t-on vers une campagne confisquée ? Celle de 2017 avait été détournée par l’« affaire Fillon », ses costumes offerts par un aigrefin et les doutes sur la réalité de l’emploi de son épouse. Celle de 2022 se réduit, pour l’instant, à des injures ou des accusations en nazisme. Elles sont lancées, pour l’essentiel, par la gauche comateuse et la macronie sans idées. Quand, dernièrement, Emmanuel Macron se rend une deuxième fois à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), ville martyrisée par les SS, c’est pour y suggérer qu’Éric Zemmour banaliserait des idées dangereuses. Quand ce dernier vient à Lille samedi pour son grand meeting, ce sont les « antifas », cornaqués par Martine Aubry, qui affrontent la police. À peine Zemmour y a-t-il déclaré, devant 8 000 personnes : « Nous sommes la solution » que la gauche la moins sectaire fait savoir, par la voix de Rachel Khan, qu’elle se sent heurtée par le « rapport historique » (entendre : la solution finale).
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