On a beau être disruptif, nouveau monde et tout ce que vous voulez, il y a des figures imposées dans une campagne présidentielle. Il faut aller au contact du peuple, par exemple. « Je sais, c'est affreux, le peuple, j'en ai parmi mes gens », constatait déjà Pierre Desproges. Mais il n'empêche, ce sont les illettrés qui votent, ceux qui ne sont rien, et il faut aller leur serrer la louche. Il faut aussi accepter le débat, se colleter avec les autres candidats, se plier aux « je ne vous ai pas coupé la parole » et autres « vous racontez n'importe quoi aux Français ». C'est difficile, bien sûr, de ne pas être au-dessus de la mêlée, mais la plupart du temps, pour gagner, il faut se battre, et la politique ne fait pas exception à la règle.
France et politique française - Page 963
-
La tombola de LREM pour remplir l’unique meeting de Macron
-
ATTENTION, UN RÉCIDIVISTE EST EN TRAIN DE CHAPARDER L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE ! (III)
Mac Kinsey, le scandale de trop !
” Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark” . Cette formule célèbre tirée du Hamlet de Shakespeare est souvent utilisée lorsqu’une odeur de scandale commence à stimuler le sens olfactif de l’opinion publique. Il semblerait que le covid, dangereux pour l’odorat, ait des effets collectifs sur ceux qui fabriquent l’opinion publique. A moins que ce ne soit l’odeur de la poudre qui à partir de l’Ukraine se répande sur l’Europe et empêche de de sentir autre chose. Or, un remugle insistant émane de l’Etat français, et de la caste qui le dirige autour d’un homme qui en est la caricature.
-
Bilan du quinquennat Macron : en marche vers la banqueroute ?
Le Cercle national des économistes a émis une note sans concession du bilan économique du quinquennat Macron. Inquiétant :
-
Ces signes qui montrent que Macron ne fera pas 30 % le 10 avril
Il est déjà réélu et ses partisans se concentrent, nous apprend Le Figaro, vendredi soir, sur la soirée de sa réélection et le jour de sa passation de pouvoir avec lui-même : « Selon des sources concordantes dans l'entourage du Président, le décorum devrait être identique aux prédécesseurs. Pas de tapis rouge dans la cour et d'arrivée remarquée à l'Élysée : le chef de l'État réélu descendrait de son bureau jusqu'à la salle des fêtes, où le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius le proclamerait officiellement Président réélu, avant le 13 mai au soir, date d'expiration du mandat actuel. »
-
Le Samedi Politique avec Régis de Castelnau – McKinsey : le scandale d’un Etat dans les Etats (video)
Régis de Castelnau est l’animateur du blog « Vu du Droit« , l’auteur de l’ouvrage « Une justice politique » chez l’Artilleur (disponible ici et avocat spécialiste du droit pénal des affaires publiques. Il revient sur ce qui a tous les aspects d’un scandale d’Etat : l’affaire McKinsey.
Selon, le rapporteur communiste Eliane Assassi, la commission d’enquête sénatoriale a révélé un « phénomène tentaculaire » : l’explosion des recours aux cabinets de conseils au cœur des arcanes du pouvoir. En effet, depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, le recours aux cabinets privés a grimpé en flèche avec un cumul minimum estimé à 2,4 milliards d’euros facturés. Parmi les cabinets de conseils, McKinsey est le plus sollicité. Il est aussi celui qui n’a pas payé d’impôt sur les sociétés en France depuis plus de 10 ans. Le cabinet est intervenu sur la réflexion autour de la réforme des retraites auprès de la CNAV pour 920 000 euros. Il a également facturé 4 millions pour proposer la réforme des APL consistant à les baisser de 5 euros. Une note sur les enjeux des métiers de l’enseignement a quant à elle coûté un demi-million d’euros… -
Remigration des clandestins : mode d’emploi
La proposition d’Éric Zemmour de créer un ministère de la Remigration constitue un tournant dans cette campagne présidentielle. Le vote Zemmour est désormais le seul à être synonyme de fin de la présence des extra-européens indésirables sur le territoire français. Et cette remigration n’a rien d’un fantasme ou d’un drame. Il s’agit avant tout d’une politique normale et saine que quasiment tous les pays du monde mènent : l’expulsion des clandestins et des étrangers délinquants ou criminels. Après une première diffusion en octobre 2021 sous un titre légèrement différent, Polémia republie cet article de Paul Tormenen.
Les débats de l’élection présidentielle en 2022 (3)Après un premier article consacré à la règle du non-refoulement et à son application dans différents pays européens puis un deuxième article sur les nombreuses carences de l’espace Schengen, c’est aux expulsions des étrangers en situation irrégulière que ce troisième article sur l’immigration en France est consacré aujourd’hui.
-
En plein débat avec Fabien Roussel, Sandrine Rousseau plaide coupable : elle « prend plaisir à boire un verre de vin » !
Même exclue de l'équipe de campagne de Yannick Jadot, Sandrine Rousseau continue de polluer la campagne. Ainsi, ce jeudi 24 mars, affrontait-elle le candidat communiste Fabien Roussel sur les plateaux de France 2. Entre les deux, au moins un point commun : le réchauffement climatique ; ce qui permet toujours d’aussi réchauffer l’ambiance.
-
Erwan Barillot : Macron le Président liquide
-
Emmanuel Macron et la lutte contre les trafics de drogue : cinq ans de frime !
« Je ne suis pas favorable à la légalisation du cannabis. » Quelles belles paroles ! En une seule phrase, prononcée le 17 mars à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) à l’occasion de la présentation de son programme, le candidat à l’élection présidentielle Emmanuel Macron a déminé un terrain sur lequel ses adversaires, à gauche essentiellement, entendaient l’attirer. Accessoirement, il a également réduit au silence les voix issues de sa propre majorité parlementaire, dont celle de la députée du Loiret, Caroline Janvier, rapporteuse thématique d’une mission d’information de l’Assemblée nationale et favorable à la légalisation encadrée de la vente de cannabis. Depuis le début de son quinquennat, et surtout avec l’arrivée de Gérald Darmanin au ministère de l’intérieur, le président de la République s’est évertué à faire oublier les déclarations du candidat Macron de 2017 : « Je crois, s’était-il avancé sur France Inter le 4 septembre 2016, que la légalisation a une forme d’efficacité. »
-
Aux risques de l'abstention
On ne rappellera jamais assez le rôle du glorieux élu radical-socialiste corrézien Henri Queuille (1884-1970) dans notre histoire politique. Membre du Comité Français de libération de 1944, il allait assez tôt devenir le mentor du regretté car regrettable François Mitterrand. Sa place dans le conditionnement présent de la démocratie française mérite donc d'être rappelée. Au nombre de ses glorieux apophtegmes, cet homme professait ainsi, fondamentalement, qu'il "n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout".