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religion - Page 128

  • Le repos dominical fait bouger les lignes

    Extrait de l'éditorial d'Eric Letty dans Monde et Vie :

    UNE904"Hervé Mariton se retrouve ainsi sur les mêmes positions que Manuel Valls, et Henri Guaino que Martine Aubry, qui rappelle que «la société de consommation n’est pas un but en soi. Le dimanche, c’est un jour pour la famille, les amis, l’art et la culture ». Il assez paradoxal, en effet, que le même gouvernement qui n’a de cesse de chanter les vertus du « vivre ensemble», casse ce puissant instrument de cohésion familiale et sociale. Valérie Trierweiler, sans doute désireuse de nuire à son ex-concubin, a toutefois trouvé les mots justes dans un message « gazouillé » sur le réseau Tweeter : « Ma mère travaillait le dimanche, elle n’avait pas le choix. Que ces dimanches étaient tristes. Nous attendions son retour pour vivre. »

    En face, Emmanuel Macron est un bébé-Attali et la gauche qu’il promeut est celle de son mentor, mondialiste, matérialiste et ultra-libérale : la gauche de « l’homme nomade ». C’est à elle aussi que se raccrochent Manuel Valls et, moins bruyamment, François Hollande. Cette gauche-là n’aime pas la famille, nous avons eu l’occasion de le constater depuis le début du quinquennat. Elle n’aime pas non plus le peuple français, ni la France. Le repos du dimanche est aussi sacrifié aux desidarata bruxellois.

    La deuxième lecture de la loi Macron, qui n’exclut pas la première, a trait à un choix de civilisation et aux racines chrétiennes de notre pays, que ce texte contribue à arracher. Martine Aubry, qui n’a certes jamais compté parmi les amis de l’Eglise, a omis de préciser que le dimanche est aussi, et d’abord, le jour du Seigneur, « jour de grâce et de cessation du travail », dit le Catéchisme. Comme le rappelait un numéro récent de Monde et Vie, ce n’est pas la première fois, dans l’histoire, que les ennemis du catholicisme tentent de le « laïciser ». Après une longue bataille, la droite catholique et sociale n’obtint qu’il devienne chômé qu’en 1906, quelques mois après la grande spoliation de 1905, en quelque sorte comme un lot de consolation.Il est significatif que le gouvernement revienne sur cet acquis, au moment où Claude Bartolone proclame la supériorité de la religion républicaine sur toutes les autres. Ils ont commencé une guerre de religion."

    Michel Janva

  • L’enfer est pavé de Patrick Pelloux

    Sous mes yeux effarés, le « pas d’amalgame » se casse la gueule lamentablement en direct à la télévision.

    À sa descente d’avion en provenance de Stockholm où il était allé manifester sa solidarité au peuple danois, Patrick Pelloux s’est rendu sur le plateau de l’émission « C à vous » afin de livrer son bilan de la situation. Le contenu de ses déclarations mérite que nous garions notre véhicule à proximité de l’extrait vidéo afin d’en apprécier la haute portée stratégique. Frein à main bien serré, dégustons la pensée de l’homme.

    Pour en finir avec cet extrémisme sanguinaire, Patrick Pelloux a sa petite idée. C’est très simple : « Il faut qu’on cultive un monde meilleur. » Légèrement conscient de l’aspect un peu flou du concept, l’ex-urgentiste affine sa pensée. « Ce ne sont pas de vains mots, il faut mettre un vocabulaire sur ce qui se passe… » Voilà. À vos dictionnaires. Ceci est une kalachnikov, cela est un assassin, etc… OK, on avance. Mais ne nous moquons pas car Patrick Pelloux sent bien qu’il est impossible de rester dans la complainte.

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  • Jean-Marie Le Pen sur l'islamo-fascisme : "La France a inventé le gouvernement terroriste"

  • La victoire posthume des martyrs coptes

    Lu sur le Metablog :

    B9-Mx1lIQAAk4F9 Le nom de Jésus est le dernier mot qui a effleuré leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui peu après, les aura accueillis. Et ainsi, ils ont célébré leur victoire, la victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom susurré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre ». Ainsi s’exprime l’évêque de Gizeh Mgr Mina, à propos des 21 martyrs coptes libyens. Nous sommes dans la primitive Eglise, l’Eglise des martyrs. La photo des vingt et un martyrs coptes circule sur la toile. Il faut, sans crainte, regarder leurs visages. Ils sont habités, non pas détruits, non pas hagards, mais… Oui : heureux, dans la noblesse de leur attitude

    Cette fois je crois que « Daech », l’Etat islamique a fait un mauvais calcul. Il croyait terroriser les chrétiens égyptiens et les faire partir, comme ils ont réussi à le faire ailleurs au Proche Orient. C’était le programme non-déguisé, de l’ancien président Mohamed Morsi et de ses Frères musulmans, au pouvoir en Egypte jusqu’en juillet 2013. Aujourd’hui, avec ce nouveau Nasser qu’est le Maréchal Sissi, un musulman authentiquement pieux mais non intégriste, la nouvelle de ce martyre ne sera pas reçu dans la terreur par la communauté chrétienne. C’est une victoire pour les chrétiens et, annonce Sissi, nous allons construire une église en l’honneur des « martyrs en Libye » dans la ville de Minya dont ils sont originaires. Il faut noter qu’à Minya en Moyenne Egypte, (où la population est chrétienne à 35 %) trois églises ont été incendiés par un commando de 200 islamistes le 16 août 2013, pour venger la chute du président Morsi. Cette construction nouvelle est donc un symbole de la liberté religieuse. Sissi se fait l’émule du président Nasser, qui avait fait construire de ses deniers dans le centre du Caire, la cathédrale Saint-Marc, en remerciement au pape des coptes, à l’époque, Cyrille VI, dont l’intercession, disait Nasser, avait guéri son fils. Miracle ou pas, Sissi marche sur les traces de Nasser avec un courage émouvant.

    Qui est ce président égyptien ? En quelques mois, il a su conquérir non seulement le cœur des Egyptiens (fanatiques mis à part) mais la communauté internationale. Il s’est dévoilé, le 28 décembre dernier, en allant à la célèbre mosquée Al Azhar, symbole de l’islam enseignant dans le monde entier. Il y a déclaré : « Le problème n’a jamais été notre foi (Din). Il est peut-être lié à l’idéologie (fiq), une idéologie que nous sanctifions». Fiq (le mot employé par Sissi) c’est le système juridique et politique de l’islam, celui que depuis des siècles les légistes affûtent et précisent sans cesse, celui au nom duquel sont produites les fatwas. Din, c’est le jugement d’Allah, la religion dans sa dimension la plus intérieure et personnelle. La distinction qu’opère Sissi entre fiq et dîn, exigeant une réforme du système idéologique islamique, est d’une importance capitale. Il met en cause rien moins que « l’ensemble des textes que nous avons sanctifiés depuis des siècles», «au point que les contester est aujourd’hui difficile» reconnaît-il. Mais, «on en est arrivé au point que cette idéologie est devenue hostile au monde entier. Peut-on imaginer qu’ 1, 6 milliard de musulmans tuent une population mondiale de 7 milliards pour pouvoir vivre [entre eux] ? C’est impensable». Dans ce contexte, sa conclusion est forte : «Je le répète : Nous devons révolutionner notre religion.
    Honorable imam (le grand cheikh d’Al-Azhar), vous êtes responsable devant Allah. Le monde entier est suspendu à vos lèvres, car la nation islamique entière est déchirée, détruite, et court à sa perte. Nous sommes ceux qui la menons à sa perte».
    Dans un tel contexte, on comprend que la présence du président Sissi dans une église copte pour la Noël chrétienne le 7 janvier ne doit rien au hasard. Déjà à l’époque, son choix avait été symbolique : non pas la cathédrale Saint Marc, non ! Pour fêter Noël ce Président musulman avait voulu choisir une église encore debout, dans le gouvernorat de Minya, là même où les islamistes avaient sévi en août 2013, là où il a décidé aujourd’hui de construire une église nouvelle à la gloire des martyrs libyens."

    Michel Janva

  • Le Qatar en froid avec l'Egypte à cause des raids contre l'Etat islamique

    Le Qatar, à qui la France envisage de vendre des Rafales, vient de rappeler son ambassadeur d'Egypte en raison des raids aériens déclenchés par le président Sissi contre des positions de l'Etat Islamique en Libye :

    "Le Qatar a rappelé jeudi son ambassadeur en Egypte à la suite d’un différend survenu lors d’une réunion de la Ligue arabe sur les raids aériens égyptiens contre des positions du groupe Etat islamique (EI) en Libye (...)

    L’agence qatarienne n’a pas donné de précisions sur la teneur de la déclaration du délégué égyptien. Mais la chaîne de télévision qatarienneAl-Jazeera a affirmé que les Egyptiens avaient accusé le Qatar de soutenir le terrorisme.

    Le ministère qatarien des Affaires étrangères a confirmé dans un communiqué que le Qatar avait émis dans le cadre de la Ligue arabe des réserves sur une approbation des raids égyptiens en Libye, soulignant la nécessité de «consultations avant toute action militaire unilatérale contre un autre Etat membre» de l’organisation panarabe"

    Deux questions me viennent à l'esprit. Le Qatar pourrait-il préciser si il s'agit de la Libye ou de l'Etat Islamique dont son ministre parle dans la dernière phrase (en gras) car l'Egypte n'a pas bombardé la Libye mais seulement les positions de l'Etat Islamique... A ma connaissance, l'EI ne fait pas partie de l'organisation panarabe.

    Et qu'en pense le grand ami du Qatar, Nicolas Sarkozy ?

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Hausse des départs pour le djihad : mauvaise ou… bonne nouvelle ? (Présent 8298)

    Selon un décompte réalisé début février par les services de la Place Beauvau, et cité mercredi par Le Parisien, le nombre de djihadistes « français » impliqués dans les conflits irakien et syrien aurait quasiment doublé en un an, atteignant aujourd’hui les 1.300 personnes. Une mauvaise nouvelle pour un gouvernement français qui s’acharne depuis des mois à vouloir endiguer ce flot. Mais pas pour nos compatriotes, qui préfèrent sans aucun doute voir ces islamo-terroristes mener leur guerre ailleurs que sur notre sol.

    Frontières passoires

    une-present-8298Ainsi, sur les 1 300 individus concernés, 417 seraient actuellement présents en Syrie et en Irak (contre 250 en janvier 2014), 249 auraient quitté la Syrie (contre 76), 275 seraient en transit vers la Syrie (contre 110), et près de 325 résidant en France présenteraient une volonté de départ (contre 150). Quant au nombre de ceux qui ont été tués, il serait de 80 personnes contre 21 en janvier 2014.

    Une déception pour le gouvernement qui espérait bien, par sa loi antiterroriste votée en novembre dernier, empêcher ces départs. Loi dont nombre d’observateurs ont pourtant souligné l’insuffisance. Comment en effet renforcer le contrôle de frontières qui n’existent plus ? Avec des effectifs et des moyens policiers réduits pour cause de restrictions budgétaires ? Sans parler du fameux site « Stop-djihadisme », censé dissuader les candidats au départ et qui, à peine mis en ligne, a été immédiatement détourné par les cyberdjihadistes !

    Il faut surtout empêcher les retours

    En réalité, au lieu d’empêcher le départ de gens constituant une menace pour notre sécurité, le gouvernement devrait surtout consacrer ses efforts à interdire leur retour en France. Mais, comme le rappelait récemment Nicolas Bay, du FN, « tant que le gouvernement refusera d’admettre que l’implantation de l’islamisme sur notre sol est directement lié à l’immigration que nous subissons depuis 40 ans, tant qu’il ne rétablira pas des frontières dont la disparition nous a laissés à la merci de toutes les menaces extérieures, tant qu’il ne rompra pas avec le laxisme judiciaire, (…) alors la France et les Français seront menacés ».

    Franck Delétraz

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  • Irak : une milice chrétienne attire des "cowboys"

    Lu dans Direct Matin :

    "Après avoir servi l'armée américaine en Irak entre 2006 et 2007, celui qui se fait appeler Brett y est de retour, cette fois comme volontaire pour soutenir une milice chrétienne.

    Composée d'une centaine d'hommes, la milice Dwekh Nawsha a été formée dans le but de défendre les chrétiens d'Irak des persécutions de l'organisation Etat islamique (EI).

    Brett, 28 ans, incarne un mouvement émergeant d'Occidentaux qui abandonnent tout pour venir défendre les Assyriens, l'une des plus anciennes communautés chrétiennes du monde. 

    Brett se décrit comme un "croisé"

    Un tatouage de mitrailleuse sur le bras gauche et de Jésus dans une couronne d'épines sur le droit, il se décrit lui-même en plaisantant comme un "croisé".

    "Le terroriste des uns est le combattant de la liberté des autres", explique Brett. "Ici, nous nous battons pour que les gens puissent vivre en paix, sans persécution, pour que les cloches de l'église continuent de sonner". [...] Brett explique que l'un de ses objectifs est la création d'une "légion étrangère" en Irak.

    Grâce à ses talents de recruteur, il a convaincu cinq autres volontaires d'Amérique du Nord et du Royaume-Uni de le suivre. Ils ont tous, selon lui, une expérience dans l'armée ou avec des sociétés militaires privées. Et il prétend avoir 20 candidats de plus en attente.

    La première recrue de Brett est Louis Park, qui a quitté les Marines en décembre.

    "Je ne me suis pas bien habitué à la vie en temps de paix", explique ce Texan, en chiquant du tabac. "Je voulais revenir". [...]

    La milice attire aussi les déçus d'autres groupes armés, comme ceux qui s'étaient initialement enrôlés auprès des combattants kurdes. Scott, un vétéran qui a servi dans l'armée américaine pendant sept ans, explique qu'il souhaitait rejoindre les Unités de protection du peuple (YPG), jusqu'à ce qu'il découvre qu'ils étaient "un tas de foutus gauchistes". D'autres étrangers de Dwekh Nawsha affirment qu'ils ont été rebutés par ce qu'ils considèrent comme la fibre socialiste des kurdes des YPG, dont la résistance dans la ville syrienne Kobané face aux jihadistes de l'EI a séduit de nombreux volontaires."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • "Les chrétiens, ces oubliés de la république"

    D'Ivan Rioufol :

    "La profanation, mardi, d’une trentaine de tombes du cimetière catholique de Tracy-sur-Mer (Calvados) ne verra pas la république se déplacer. Manuel Valls s’est contenté de son compte twitter pour dire son "sentiment de dégoût et d’indignation". "Assez !", a écrit le premier ministre, en référence à la profanation de 250 tombes du cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin) qui a suscité la venue de François Hollande, mardi. L’indifférence portée aux catholiques n’est évidemment pas une nouveauté. Elle se lit jusque dans la Loi Macron, prétexte à une crise politique au sein de la gauche déboussolée et sans repères. Samedi, en catimini, l’Assemblée nationale a en effet adopté un amendement, déposé par la députée socialiste de La Réunion, Ericka Bareigts, autorisant à remplacer les jours fériés liés aux fêtes chrétiennes par des "jours fériés locaux", dans les départements et régions d’outre-mer. En clair, le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption et la Toussaint pourraient disparaître au profit de fêtes religieuses exigées par des minorités. Cet amendement, qui poursuit la mise à l’encan du dimanche férié, est une autre expression du mépris dans lequel le catholicisme est tenu. Dimanche, dans un communiqué publié après l’égorgement en Libye de 21 chrétiens coptes par des djihadistes de l’Etat islamique, l’Elysée s’est contenté de "condamner avec la plus grande fermeté l’assassinat sauvage de 21 ressortissants libyens", sans mentionner leur religion : une omission volontaire, révélatrice de la crise d’identité qui traverse la société et ses élites. Mais comment la nation peut-elle prétendre intégrer et donner du sens si elle n’ose rappeler ses propres racines, judéo-chrétiennes en l’occurrence ?

    L’oubli de soi est le mal dont la république doit se guérir, si elle entend s’affirmer dans son autorité ébranlée par l’islam radical et son communautarisme. La honte que montre la France officielle à s’affirmer comme héritière d’une culture millénaire est une faiblesse propice aux tables rases. L’Oeuvre d’Orient a raison de s’indigner de la prudence élyséenne. Hier, selon La Croix de ce mercredi, elle a dit son "souhait que l’appartenance religieuse chrétienne des victimes (syriennes) ne soit pas escamotée" et que "la France présente ses condoléances au patriarche copte". Pour sa part, le porte-parole des évêques de France, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, a dénoncé, mardi, "une attaque forte contre la religion catholique" dans l’amendement à la loi Macron . "Nous ne pouvons l’accepter (…) Il est illusoire en effet de penser que cela resterait  demain à l’outre-mer". Il est heureux de voir ainsi l’Eglise cesser de tendre l’autre joue. D'autant que l’islam politique, en quête de toujours plus de visibilité, attend la première occasion pour s’imposer dans le calendrier. Mais c’est d’abord à la gauche au pouvoir de mesurer les conséquences de son indifférence pour la mémoire catholique, en pleine vitalité comme l’a montré La Manif pour Tous. Lundi, sur RTL, le premier ministre a jugé très justement qu’il fallait "comprendre notre propre histoire, d’où nous venons, nos valeurs, notre identité (…) Oui, il  faut apprendre à aimer, lucidement, mais à aimer ce que nous sommes et d’où nous venons". Mais alors, pourquoi le pouvoir s’obstine-t-il à faire l’inverse ?"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Islamo-fascisme et mon cul sur la commode…

    L’antifascisme sans fascistes commençant à rouiller aux jointures, le changement de braquet s’imposait. Bienvenue donc à l’anti-islamisme de comptoir et de beaux quartiers.

    Hier, dans ces mêmes colonnes, l’auteur de ces lignes dénonçait l’inflation du langage, la déperdition du sens des mots et toutes ces sortes de choses. Bref, entre point Godwin et réduction ad hitlerum, dont Pierre Cassen, fort bon camarade au demeurant, vient de donner un assez bel exemple hier.

    Eh oui, toujours la même histoire… l’occupant islamiste, les résistants, les collabos, en attendant un prochain procès de Nuremberg, à l’occasion duquel les barbus seront tondus ?

    Dernier vocable à la mode, l’islamo-fascisme. Bien, fort bien. Quelle imagination. Quelle fête de l’esprit. C’est l’Almanach Wehrmacht. Nazislamistes. Talibanlieusards. CoAllahbos. Et tous ces trucs. Dans la foulée, l’islam sera le communisme du XXIe siècle ou le prochain totalitarisme. Normal, l’antifascisme sans fascistes commençant à rouiller aux jointures, le changement de braquet s’imposait.

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  • Civitas dénonce le coup de force du gouvernement pour adopter la loi Macron, « antisociale, anti-famille et anti-chrétienne »

    L’Institut Civitas réagit à la décision de Manuel Valls de recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour adopter la loi Macron sans la soumettre au vote de l’Assemblée nationale.

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    Loi Macron : coup de force pour une loi antisociale, anti-famille et anti-chrétienne
    Recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour imposer la loi Macron, voilà le choix du gouvernement pour passer outre le rejet quasiment assuré de cette loi par l’Assemblée nationale.
     
    Le tandem Hollande-Valls ne survit que par le coup de force.
     
    Notons qu’à l’UMP, des gens comme Thierry Mariani et Hervé Mariton, le grand ami de la Manif pour Tous, avaient annoncé leur intention de voter pour la loi Macron.
     
    Qu’est-ce que la loi Macron, du nom du ministre issu de la banque Rothschild ?
     
    A notre niveau, nous retiendrons que la loi Macron “pour la croissance et l’activité”
    - étend le travail le dimanche et la nuit;
    - permet de supprimer les fêtes catholiques de la liste des jours fériés dans les départements et régions d’Outre-mer pour les remplacer par des “jours fériés locaux”.
     
    Le dimanche, jour du Seigneur, est aussi l’un des rares moments qui permet à la famille de se retrouver. Le gouvernement socialiste et la Haute Finance s’associent pour affaiblir le caractère religieux du dimanche ainsi que pour arracher aux familles ce dernier moment de cohésion et y substituer un matérialisme athéiste.
     
    De même, le gouvernement socialiste entame en Outre-mer un processus offensif volontairement antichrétien en encourageant à mettre fin à l’aspect férié du lundi de Pâques, du jeudi de l’Ascension, du lundi de Pentecôte, de l’Assomption, de la Toussaint et même de Noël. Et pourquoi cette réforme qui affecte l’Outre-mer tarderait-elle à s’imposer également en Métropole où différentes diasporas et confessions réclament leurs propres jours fériés ? Tout cela s’apparente aux propos de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, considérant qu’évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est “faire une relecture historique frelatée” qui a “rendu la France peu à peu nauséeuse”. Le même Cazeneuve qui, il y a quelques semaines, recevait très officiellement à déjeuner les représentants des différentes obédiences maçonniques.
     
    La république maçonnique est à l’œuvre, toujours prompte à profiter de chaque occasion pour accentuer la déchristianisation de la France.
    “Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise”, avait prévenu Vincent Peillon dans son livre Une religion pour la République.
     
    Allons-nous laisser faire ?
     
    Alain Escada,
    président de Civitas