La macronie est chatouilleuse : elle ne goûte guère la contradiction. Emmanuel Macron avait, le 31 mars, qualifié d’ “irresponsables” ceux qui n’étaient pas convaincus par sa “guerre” contre le Covid-19. Le président y avait vu des sortes de traîtres portant atteinte à la nation. Cette fois, c’est son premier ministre qui a montré, lundi, son agacement devant les mêmes esprits chagrin. S’adressant à l’Assemblée nationale, Edouard Philippe a notamment déclaré : “J’ai été frappé par le nombre de commentateurs ayant une vision parfaitement claire de ce qu’il aurait fallu faire à chaque instant. La modernité les a fait souvent passer du Café du Commerce à certains plateaux de télévision. Les courbes d’audience y gagnent ce que la convivialité des bistrots y perd. Mais je ne crois pas que cela grandisse le débat public”. Ces propos de comptoir d’homme vexé seraient anodins s’ils n’avaient été tenus, solennellement, devant la représentation nationale.
santé et médecine - Page 221
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Edouard Philippe devrait écouter le Café du Commerce
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Mortalité en France : bien pire que ce que dit Salomon…
Thomas Bertin a proposé, dimanche, une intéressante étude comparative de la mortalité par pays et dénoncé la présentation biaisée du professeur Salomon, qui s’accroche au bilan américain pour adoucir le sien, au mépris de la plus élémentaire rigueur scientifique. Mais le mensonge (au moins par omission) sur le décompte des morts en France de la part des autorités, que nous avions dénoncé ici dès le 23 mars, se poursuit.
Ainsi, le JDD publiait, dimanche, un article-choc : « Coronavirus : pourquoi la mortalité est encore sous-estimée en France ». Pour les deux journalistes, « le nombre de décès dus au Covid pourrait être deux fois plus élevé, selon les projections actuelles. Le système de recensement reste artisanal. Les victimes à la maison seront ajoutées dans les prochaines semaines. » Le double… Ce n’est pas rien. On avait donc oublié les morts à domicile, après avoir (provisoirement) oublié de compter les décès en EHPAD pendant le mois de mars. Décès à domicile, mais aussi décès des personnes âgées en familles d’accueil. Donc, à l’âge de l’informatique, du contrôle tatillon, en temps réel, de milliers de données nous concernant, on ne sait pas exactement compter les morts en France, par jour, par semaine. On ne meurt tout de même pas clandestinement. Il faut un médecin, un acte de décès, un permis d’inhumer et un enregistrement à l’état civil. Le chef de la start-up nation et le professeur Salomon vont nous faire croire que, pour ces choses, nous sommes un vieux pays artisanal qui ne sait pas compter ses morts…
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Vous reprendrez bien un peu de propagande !
On a beau les avoir vus et revus, ces ministres et technocrates sont tellement magnifiques qu’on ne s’en lasse pas! Pour ceux qui n’auraient pas suivi les épisodes précédents, “résumons”: les masques sont inutiles, mais ils sont obligatoires; il n’y a pas de pénurie, mais chacun est invité à coudre lui-même son masque. Continuez comme ça, nous aimons tellement être pris pour des pélicans!
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Covid-19, anatomie d’un désastre : l’entretien choc avec Jean-Dominique Michel, expert en santé publique
L’essentiel des victimes du coronavirus sont “des morts politiques”, affirme Jean-Dominique Michel, expert suisse en santé publique, qui explique que ces morts étaient des conséquences évitables d’une épidémie qui pouvait être banale.
Vous l’aurez compris, cet entretien va à l’encontre de la pensée dominante sur le covid-19.
D’ailleurs, l’expert suisse souligne que les médias – et l’OMS – auraient pu générer le même effet de terreur avec la grippe. Et que le confinement de tous est une aberration sanitaire.
Cette vidéo s’emploie donc à la déconstruction d’une situation sidérante.
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Édouard Philippe à l’Assemblée : vous attendiez le 11 mai ? Vous adorerez le 2 juin…
Le « en même temps » au sommet de son art : voici le déconfinement confiné ou le confinement déconfiné. Et l’arroseur arrosé, c’est le Français qui a voté Emmanuel Macron, croyant voir dans sa devise la quintessence de l’équilibre et du juste milieu permettant d’éviter le chaos…
Atteinte à la liberté de culte, atteinte à la liberté de circulation, atteinte à la propriété (pour ceux qui ont une résidence secondaire), reprise de l’école oui-mais-non, bars et restaurants fermés, plages et parcs aussi… La vérité est que le 11 mai sera pour tous, sauf pour certains commerçants, une non-date. Comme le non-anniversaire d’Alice au pays des merveilles. Une échéance artificielle pour donner une ligne d’horizon aux Français dans cette purée de pois. À présent que l’on est arrivé au pied du mur, ou presque, allez hop ! on relance la baballe au chien-chien, pour qu’il reparte en frétillant de la queue : comme le tweete Léa Salamé (en anglais, s’il vous plaît) : « Le 2 juin is the new 11 mai. » Tout cela peut nous emmener à Noël.
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Traitement du coronavirus : le rappel à l’ordre de l’Ordre des médecins
En rappelant « fermement à l’ensemble des médecins qu’en cette période de vulnérabilité particulière […], leur parole prend un sens encore plus important » et qu’il « serait inadmissible dans ce contexte de susciter de faux espoirs de guérison », le Conseil national de l’Ordre des médecins vole au secours du gouvernement et agite son bâton devant ceux qui seraient tentés de prévenir ou de traiter le Covid-19 un peu au doigt mouillé. Il faut dire que, depuis plusieurs années, le vénérable organisme rappelle le père de Charles Aznavour dans Un taxi pour Tobrouk : il a « la légalité dans le sang . Si les Chinois débarquaient, il se ferait mandarin. Si les nègres prenaient le pouvoir, il se mettrait un os dans le nez. Si les Grecs… oui, enfin, passons ! »
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Le gouvernement, responsable de la pénurie de masques ?
Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, la question de l’usage des masques est au coeur de toutes les discussions. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les versions ont évolué. Avant l’entrée en vigueur du confinement, les responsables sanitaires nationaux, du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, au ministre de la Santé, Olivier Véran, martelaient, à qui souhaitait l’entendre, que le port du masque n’était pas essentiel. Et ce malgré des témoignages toujours plus alarmants de professionnels de santé travaillant sans protection au contact des malades.
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COVID-19 : MERCI QUI ? LE MONDIALISME !
Dans ce nouveau volet de notre enquête, Jean-Claude Rolinat, écrivain et grand voyageur, collaborateur régulier à la revue Synthèse nationale, décortique la crise sanitaire actuelle et la crise économique future, avec la vision critique qui est celle du militant aguerri qu'il est aussi.
S.N.
Jean-Claude Rolinat
Jamais la formule « le capitalisme apatride, anonyme et vagabond » n’a claqué au vent avec une telle vérité. Un virus parti du fin fond de la Chine communiste, a grandement perturbé la marche du monde, entrainant dans la mort de dizaines et des dizaines de milliers de terriens. Certains, qualifiés de « complotistes », vont même jusqu’à suspecter la Chine d’avoir volontairement propagé le virus pour s’assurer une domination économique totale ! Tant que nos Dupon(d)t de la CIA, du Mossad, du Mi6 et autre DGSE, n’auront pas tiré les choses au clair dans l’empire de Xi-Jin-Ping, nous nous abstiendrons de prêter l’oreille à pareille rumeur. Sans en complètement fermer la porte… En revanche, il ne serait pas impossible qu’une malheureuse manipulation l’ait ouverte au Covid-19 !
Que peut bien vouloir dire « produire français » ?
Aujourd’hui, les entreprises peuvent passer de mains en mains, être rachetées, disparaitre, renaitre sous une autre forme ailleurs que dans leurs lieux de naissance traditionnels. Les fonds de pensions anonymes sont là, dirigés par des managers dont la seule préoccupation est la rentabilité pour complaire à leurs actionnaires. Lesquels se moquent bien de l’avenir des personnels et des produits, comme de leurs premières chemises, tuniques, ou djellabas : seul compte le profit, le profit à tout prix. Dans ce jeu mortifère, l’humain n’a aucune valeur, il est interchangeable. En dépit de la doctrine marxiste de leur parti unique, les Chinois appliquent un capitalisme implacable, intransigeant pour les travailleurs, simples robots humains sans aucune liberté syndicale ou autre.
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MASQUE, GEL, PAIN : COMMENT LES FAIRE SOI-MÊME
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Comment naissent les dictatures
En verve en ce 27 avril, le vieux journal gauchisant Libé, si sournoisement complaisant depuis 2017, comme la plupart des médias subventionnaires, n'en peut visiblement plus avec l'adolescent imberbe de l'Élysée et son gouvernement chaotique.
Citons quelques articles de tête dans son édition du jour :
• Déconfinement : trouver la sortie du labyrinthe : incertitudes sur l’efficacité des mesures prévues pour l’après-11 mai, divergences et revirements chez les politiques et scientifiques, défiance des Français… Le gouvernement, qui dévoile son plan mardi, s’attend à recevoir des coups.
• Tâche périlleuse pour Jean Castex, homme de terrain apprécié : le maire de Prades, ancien de la Cour des comptes et des cabinets de Xavier Bertrand, a été chargé de gérer le déconfinement…