Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

santé et médecine - Page 221

  • Le 1er trimestre 2020 est l’un des moins meurtrier de ces cinq dernières années

    Le 1er trimestre 2020 est l’un des moins meurtrier de ces cinq dernières années

    Un lecteur, qui travaille sur les chiffres de l’INSEE depuis plusieurs années, a mis à jour le tableau récapitulatif des décès sur le 1er trimestre des 5 dernières annéesdéjà publié ici. Du factuel qui nous change de l’hystérie collective, avec ce principe de précaution donnant lieu à des situations ubuesques.

    Nota 1: Il s’agit des chiffres bruts téléchargeables sur le site de l’INSEE sans contrôle des éventuels doublons.

    Nota 2 : Un décès enregistré au mois de février 2020 peut correspondre à un décès survenu en 2019. Les chiffres donnés ici sont bien ceux correspondants à un décès survenu le mois dont il est question quel que soit la date où il est recensé par l’INSEE.

    Lire la suite

  • Covid-19 : quelle féministe pour s’intéresser au sort des femmes âgées ?

    woman-65675_960_720-480x475.jpg

    Sur France Inter, le 23 avril, Najat Vallaud-Belkacem a déploré que « le leadership de cette crise [soit] essentiellement pris en charge par des hommes ».

    On pourrait lui faire remarquer que l’une d’elles, Agnès Buzyn, aux premières loges pour décider, a préféré tirer sa révérence.

    On pourrait lui objecter que Sibeth Ndiaye aurait pu, elle aussi, avoir un rôle de première importance si elle n’avait pas tenu absolument à surjouer la blonde incapable de comprendre le mode d’emploi d’un masque, ou à vexer les profs par un manque de tact tout viril (si prêter un supplément de délicatesse aux femmes n’est pas considéré comme une forme de sexisme bienveillant).

    On pourrait aussi lui glisser que si surreprésentation des hommes il y a dans les bureaux feutrés de Matignon ou de l’Élysée, elle existe également dans les lits de réanimation. Une discrimination contre laquelle on ne peut rien, il est vrai, mais qui est cependant une réalité. Le privilège (ou pas) de décider ET de décéder.

    Lire la suite

  • Jean-Yves Le Gallou : « Comme Antigone, résistons à la dictature sanitaire ! »

    Antigone est la pièce la plus célèbre du répertoire européen. L’argument de Sophocle est simple : au nom de l’État, le roi de Thèbes, Créon interdit que des honneurs funéraires soient rendus à Polynice, qui a désobéi ; au nom des lois divines, Antigone brave les lois de l’État pour enterrer son frère et le paiera de sa vie.
    Macron est un Créon au petit pied.

    Sa maréchaussée a verbalisé une femme venue saluer – de l’extérieur – son vieux mari reclus dans un EHPAD. Et un gendarme a empêché un fils d’assister aux derniers instants de son père. Certes, les généraux de gendarmerie se sont confondus en excuses. Mais le mal est fait.

    Soucieuse d’égaliser la marque avec la gendarmerie, la police nationale a signalé au procureur de Paris une messe (à Saint-Nicolas du Chardonnet) qui se serait tenue en présence – officiants et techniciens vidéo pour la retransmission compris – de 22 personnes : dans une église capable d’accueillir plus de 1.000 personnes…

    Ce zèle imbécile n’est pas neutre : il porte atteinte aux liens les plus intimes et au sacré.

    La dictature sanitaire a aussi effacé d’un trait de plume la liberté de circulation. Les randonneurs sont traqués par hélicoptère et les résidents secondaires font l’objet d’enquêtes judiciaires. Le confinement est implacable. Assujettis à demeurer sur place comme des détenus sous bracelet électronique.

    Lire la suite

  • De la Scène au Prétoire…, par Christian Vanneste.

    Macron avait désiré appuyer son pouvoir sur une mise en scène théâtrale parfaitement maîtrisée et entamée dans les décors somptueux légués par l’Ancien Régime. Trois ans plus tard, dans une ambiance tragique, le spectacle vire à la bouffonnerie. L’homme qui se vantait de chasser du pouvoir les politiciens du passé dont il fustigeait l’incompétence, qui disait avoir une vision de l’avenir avec une France ouverte sur le monde et pétulante de créativité, une « start-up nation », celui qui prodiguait ses conseils aux chefs d’Etats d’Europe et de la planète, le voilà englué dans un scénario où toutes ses promesses deviennent des malédictions.

    Lire la suite

  • JT – Coronavirus : le point d’actualité – Journal du lundi 27 avril 2020

    Chaque jour, TVLibertés fait le point sur l’épidémie de Coronavirus en France, en Europe et dans le monde… sans psychose, ni tabou !

    https://www.tvlibertes.com/jt-coronavirus-le-point-dactualite-journal-du-lundi-27-avril-2020

  • Taux de mortalité de 10% en réanimation: l’Etat aurait-il menti ?

    Alors que le gouvernement a évoqué un taux de mortalité des malades du coronavirus en réanimation de 10%, il pourrait en fait se situer entre 30 et 40%, d’après une étude du Réseau européen de recherche en ventilation artificielle (REVA) que Le Monde a pu consulter.

    VA – « Vendredi 17 avril, (…) le directeur général de la santé Jérôme Salomon indiquait pour la première fois le taux de mortalité des patients malades du Covid-19 en réanimation. Le haut-fonctionnaire évoquait le chiffre, plutôt bas, de 10%. Or, d’après une étude du Réseau européen de recherche en ventilation artificielle (REVA) que Le Monde a pu consulter, cette proportion pourrait en fait être largement sous-estimé, se rapprochant de l’ordre de 30 à 40% (…)

    « 40 à 60% de décès » dans certains hôpitaux

    « Nous nous dirigeons vers une mortalité qui sera très vraisemblablement entre 30 et 40%. C’est un chiffre énorme », confie au Monde Matthieu Schmidt, coordinateur du REVA et médecin réanimateur à la Pitié-Salpêtrière. « On n’a jamais vu de tels taux de mortalité. Avec le H1N1, même avec les formes les plus graves, on était à 25% », ajoute-t-il. Contactés par le quotidien, plusieurs médecins en réanimation confirent les estimations du REVA. « A Bicêtre, on est sur une fourchette large de 40 à 60% de décès », témoigne le docteur Tai Pham, médecin réanimateur à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). « A Garches, on a un taux de 37% de décès Covid en réa », abonde Djillali Annane, chef du service de réanimation à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). »

    Source : Valeurs actuelles

    https://www.tvlibertes.com/actus/taux-de-mortalite-de-10-en-reanimation-letat-aurait-il-menti

  • Le Covid-19 face à l’histoire – Pour Olivier Faure : “C’est une catastrophe, mais la moins pire vécue depuis un siècle”

    Dans une récente tribune, Olivier Faure – historien de la santé et professeur d’histoire contemporaine à l’université Lyon III Jean Moulin – rappelle que le taux de létalité du Covid-19 est bien loin de celui d’épidémies survenues dans le passé.

    Voici ce qu’il déclare à RetroNews :

    Sans remonter à la peste ou au choléra, il faut savoir que la grippe de Hong Kong en 1968 a par exemple fait 31 000 morts en deux mois dans une France qui ne comptait alors que 50 millions d’habitants. Aucune mesure n’avait été prise, on n’en parlait quasiment pas. Moi-même j’étais adolescent à l’époque, et je n’en ai absolument aucun souvenir. Pour la grippe espagnole, les évaluation sérieuses pour la France font état de 128 000 morts sur 40 millions d’habitants. Par ailleurs, cette épidémie n’est pas surprenante par sa propagation. Il faut savoir que, même dans un monde dans lequel les déplacements n’avaient rien de commun à ceux d’aujourd’hui, la peste, en 1348 a mis seulement deux ans à ravager l’Europe ; le choléra a mis six mois à venir de Russie pour s’étendre à l’ensemble du monde. Avec le Covid-19, malgré la densité de la population mondiale, pour l’instant on ne voit pas d’explosion massive. C’est une catastrophe, mais la moins pire vécue depuis un siècle. Ce qui est frappant aujourd’hui, ce n’est pas l’intensité du mal, c’est l’intensité de la réaction. Même si c’est inconscient, force est de constater que nous ne tolérons plus la maladie ni, surtout, la mort. On est dans une société qui loue le risque en matière économique, mais qui le refuse par ailleurs. Je crois que l’on vit la première application, à grande échelle, du fameux principe de précaution, introduit dans le Constitution française sous la présidence de Jacques Chirac. Les gouvernants ne se sentent responsables de plus grand-chose, si ce n’est de la vie des gens. Il s’agit de sauver la « vie nue », selon l’expression du philosophe italien Giorgio Agamben, à n’importe quel prix. Or les vieillards confinés, de quoi souffrent-ils le plus, du risque de mourir ou de la solitude et de l’enfermement ?

    Lire la suite sur NovoPress

  • Plus de 9000 décès à domicile n’auraient pas été pris en compte dans les statistiques officielles en France, selon un syndicat de médecins

    Dimanche 26 avril, le bilan officiel de l’épidémie due au coronavirus en France s’élevait à 22.856 morts, avec selon la Direction générale de la Santé 14.202 décès dans les hôpitaux, et 8654 victimes dans les maisons de retraite et autres établissements médico-sociaux. Mais, selon le syndicat des médecins MG de France, la barre des 30.000 morts aurait déjà été franchie. En effet, selon la principale organisation de généralistes du pays, le coronavirus aurait en effet tué plus de 9000 personnes à leur domicile. Des décès qui ne sont pas comptabilisés dans les bilans que communique tous les soirs Jérôme Salomon, numéro 2 du ministère de la Santé.

    « Nous avons fait une enquête auprès des médecins généralistes. Nous avons eu beaucoup de réponses, 2.339 réponses exactement. Ces médecins, on leur a demandé combien ils avaient vu de patients et on leur a demandé aussi combien, dans leur patientèle, de patients à domicile étaient décédés du Covid-19 », a expliqué auprès de franceinfo Jacques Battistoni. Résultat de cette enquête : il y aurait environ 9000 décès à domicile entre le 17 mars et le 19 avril. Un chiffre « très dérangeant » qui « confirme que la France est l’un des pays les plus touchés », a par ailleurs déclaré le président du syndicat MG France au JDD.

    (…) LCI

    https://www.tvlibertes.com/actus/plus-de-9000-deces-a-domicile-nauraient-pas-ete-pris-en-compte-dans-les-statistiques-officielles-en-france-selon-un-syndicat-de-medecins

  • Les caprices de Macron

    macron-130420.png

    Le Conseil scientifique, qui estimait plus raisonnable de maintenir les écoles, les collèges, les lycées et les universités fermés jusqu’au mois de septembre, a pris acte de la « décision politique » de rouvrir les établissements scolaires à partir du 11 mai. Dans une note, rendue publique le 24 avril, il donne ses recommandations au gouvernement pour que la réouverture se fasse dans les meilleures conditions possibles (ou, plutôt, les moins mauvaises). Comme vous pourrez en juger, ce n’est pas de la tarte !

    Ouest-France publiait, le 22 avril, un dessin humoristique représentant une mère et son fils dans l’allée d’un supermarché réservée aux fournitures scolaires : dans les rayons, masques, surblouses, gants, visières et gel, toute une panoplie digne d’un récit de science-fiction. C’est à peu près ce que préconise le Conseil scientifique, avec le port du masque pour tous les élèves dans les collèges et les lycées. Il reconnaît que c’est impossible en maternelle et que, pour l’école élémentaire, il est difficile de fixer un âge où « la compréhension serait suffisante pour recommander le port du masque de façon adaptée ».

    Lire la suite

  • Dans la France politique « d’après » : le RN dopé par le coronavirus, par Francis Bergeron

    On a peu entendu la classe politique, ces dernières semaines. Ce qui est logique, d’ailleurs, car les Français espéraient et continuent à espérer des réponses à leurs questions et à leurs inquiétudes.
    Or ces réponses, c’est en principe du côté scientifique, médical, qu’elles peuvent venir. La cacophonie, les contradictions, les prophéties ratées, ont d’emblée discrédité la parole politique. Deux courants seulement, aujourd’hui, semblent encore en capacité de se faire entendre : les macronistes, parce que Macron, Philippe et Véran attirent sur eux la lumière, multipliant les prises de parole ; et le RN qui s’est imposé comme « le seul opposant audible », ainsi que le note Valeurs actuelles, cette semaine.

    Le 6 mars dernier, alors que personne n’imaginait encore les proportions que prendrait, en France et sur toute la planète, la crise sanitaire, Le Monde publiait les résultats d’un sondage sur l’image du RN. La réponse était mitigée. 51 % des Français considéraient que le parti de Marine Le Pen représentait un danger pour la démocratie, mais ce chiffre traduisait un recul de 4 % des mauvaises opinions. Par ailleurs 56 % des Français estimaient désormais que le RN était susceptible d’accéder au pouvoir.

    Lire la suite