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santé et médecine - Page 222

  • Immortalité, égalité, liberté : fin des illusions !

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    Le délire transhumaniste de l’homme immortel, augmenté, prolongé, remplacé pièce par pièce, se fait plus discret face au retour de la mort dans une société qui s’évertuait à l’oublier. La mort arrive en moyenne plus tard, la médecine peut en reculer la date, mais elle demeure tellement inéluctable qu’on permet même au médecin d’en adoucir la venue, sinon de la précipiter. Le lien statistique évident entre l’âge des malades et le risque mortel introduit une inégalité naturelle qu’on avait tendance à oublier dans les idéologies obsédées par la non-discrimination.

    Cette discrimination naturelle est, d’ailleurs, reprise par la société amenée à être moins égalitaire qu’elle le prétend, lorsque la rareté des moyens, des lits ou des respirateurs, par exemple, amène à faire un « tri » entre les malades que l’on va soigner et ceux pour lesquels on choisit d’arrêter les thérapeutiques actives. Cette inégalité n’est, d’ailleurs, pas la seule qui apparaît crûment dans la parenthèse désenchantée que nous vivons. Le choix du médecin, de l’hôpital, du traitement, le lieu où l’on est confiné, les obligations professionnelles ou encore les conséquences sociales de la cessation d’une activité créent de nombreuses variations sur le thème du confinement égal pour tous. Faut-il ajouter que l’État n’est manifestement pas capable de le faire appliquer à tous et partout !

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  • Coronavirus : en faire ou pas tout un fromage !

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    La chronique de Philippe Randa

    En France, et même s’il ne fait pas forcément l’unanimité, il y a un sujet avec lequel on ne plaisante pas : nos fromages ! C’est donc une partie de notre Patrimoine que l’on aurait juré être pour le moins sacrée ! Et pourtant…

    Qu’y eût crû que l’épidémie de Coronavirus aurait sur ce secteur aussi une conséquence pour la moins inattendue : les appellations du Bleu d’Auvergne, du Comté, du Saint-Nectaire et de la Fourme d’Ambert vont être modifiées (Arrêté du 17 avril 2020 publié au JO du ministre de l’économie et des finances et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation).

    En février 2016, lors d’une réunion consacrée à l’agriculture et à la ruralité, Nicolas Sarkozy en appelait dans une déclaration aux accents des plus identitaires, à se battre pour nos appellations (entre autres celles des fromages) : « C’est la bataille de notre savoir-faire, c’est la bataille de notre identité, c’est la bataille de notre histoire, c’est la bataille de nos terroirs. Et si nous cédons là, nous cèderons sur tout. »

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  • Covid-19 : les dessous de la rage anti-Raoult, par Ivan Rioufol

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    Une autre épidémie gagne une partie du corps scientifique et médical : la rage anti-Raoult. Elle a déjà contaminé aussi quelques intellectuels lucides, à commencer par Alain Finkielkraut. Le professeur marseillais, spécialiste mondialement reconnu en infectiologie et microbiologie, est devenu un repoussoir “populiste” pour le nouveau Parti de l’Ordre Sanitaire et ses milices. Celles-ci, qui recrutent leurs sicaires sur les réseaux sociaux, sont prêtes à dresser les listes de ceux qui ne respectent pas le confinement ou qui affichent leur indiscipline face aux interdits du sanitairement correct. Nombreux sont les brocanteurs de morale qui, une fois de plus, révèlent leur vocation de petits flics. C’est ainsi également que Raoult vient d’être indirectement épinglé par le conseil national de l’Ordre des médecins.

    Ce dernier a, le 23 avril, dénoncé les “protocoles de recherches cliniques illégaux“, en visant plus particulièrement le traitement à base de chloroquine proposé par le professeur contre le Covid-19. Dans le même temps l’Armée reconnaissait, après des preuves dévoilées sur l’internet, avoir commandé à la Chine, par précaution, des stocks de chloroquine. Cela fait trois mois que le professeur Didier Raoult propose une solution contre le Covid. Il se heurte à la loi des normes et à des querelles de chapelle. En 1985, avec l’apparition du sida, Laurent Fabius, premier ministre, avait refusé d’agréer le test américain Abbott dans l‘attente d‘un test Pasteur en cours de préparation. Six mois avaient été perdus. 200 personnes avaient été contaminées chaque mois. Va-t-on vers un autre scandale sanitaire ?

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  • Déconfinement, grande pagaille annoncée

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    La fin du déconfinement approche et c’est la panique à tous les étages dans les ministères. 

    Au ministère de la Santé, la situation semble totalement échapper à son plus haut responsable, le ministre, seulement chargé d’expliquer au bas peuple les bienfaits des mesures prises dans les arcanes de son administration ; ainsi, plutôt que se comporter en homme politique responsable ou en médecin à l’avis autorisé, il se contente d’être le porte-parole d’une administration que, visiblement, il ne contrôle pas.
    Après avoir autorisé un fonctionnaire à l’allure macabre à nous débiter, tous les soirs, à l’heure du dîner, la longue litanie des morts quotidiens et des hospitalisations, il eût fallu préciser si ces données reflétaient la totalité des malades hospitalisés ou seulement ceux qui étaient hospitalisés ou décédés suite à une infection par le coronavirus, car sans ces précisions, impossible d’en tirer une conclusion valable sur l’évolution de l’épidémie mais, par contre, l’annonce de ces chiffres faisait naître dans la population un sentiment de peur, voire de panique, permettant de justifier le confinement et d’imposer des mesures qui n’avaient, pour but principal, que d’éviter l’engorgement des services de réanimation des hôpitaux, déjà mis à mal depuis des années par des suppressions de lits, qui n’étaient plus en capacité de recevoir les malades d’une épidémie, qu’elle qu’en soit l’origine d’ailleurs.

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  • Banlieues hors-la-loi – La partition en deux de la France officialisée

    Nous le savions déjà depuis longtemps : malgré les affirmations du gouvernement selon lesquelles la loi républicaine s’appliquerait partout et de la même manière sur le territoire français, les banlieues ethniques font de toute évidence, et depuis des années, l’objet d’un traitement particulier en ce sens où l’Etat a renoncé à y mettre de l’ordre et a capitulé face aux délinquants et aux islamistes. Une constatation qu’est venue prouver samedi la révélation dans les médias d’une note interne aux forces de l’ordre dans laquelle la direction de la police du Calvados demande ouvertement à ses agents de ne pas intervenir dans les quartiers « à forte concentration de population suivant le ramadan » afin d’éviter que la situation ne dégénère.
    Eviter un surcroît des émeutes ethniques

    Adressée vendredi dernier, jour du début du ramadan, à l’ensemble des commissaires du département, cette note interne est en effet on ne peut plus claire. Appelant les policiers à « faire preuve de discernement », le chef de la direction départementale de la sécurité publique du Calvados leur demande de ne pas « intervenir dans des quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un regroupement de personnes rassemblées après le coucher du soleil ». La note va même jusqu’à préciser que, « sauf atteinte aux personnes ou atteinte grave aux biens, il faut éviter qu’un manquement aux règles de confinement ne dégénère et provoque un trouble supérieur de violences urbaines » !

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  • L’union nationale : prochaine arnaque gouvernementale ?

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    Quand un gouvernement est dépassé par les événements, demeure toujours l’issue de secours de la fameuse « union nationale ». Celui d’Emmanuel Macron ne paraît pas échapper à la règle. Ainsi, note Claude Nicolet, secrétaire national du Mouvement des citoyens fondé par Jean-Pierre Chevènement, à l’occasion d’une tribune publiée dans Marianne, ce 25 avril dernier : « Dans un entretien accordé au Financial Times, Emmanuel Macron est allé jusqu’à dire que nous vivons un “moment de vérité” et que le temps était venu de “penser l’impensable”. Soit le moment d’une véritable “union sacrée” et d’un gouvernement de “salut public”. »

    L’hypothèse vient d’être testée, ce lundi 27 avril, à l’occasion d’un sondage IFOP pour La Lettre de L’Expansion. Résultat ? Sept Français sur dix seraient favorables à un tel bouleversement des traditionnel équilibres politiques ; ce qui est à la fois peu et beaucoup. Pour aller dans les détails – là où le diable se niche –, les électeurs de LREM seraient bons derniers (62 %), assez loin derrière ceux de LR (84 %), du PS (76 %), du RN (75 %) et de LFI (62 %).

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  • Quoi qu’il en coûte !

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    Pieter Kerstens 

    Lors de son allocution au peuple Français le 12 mars dernier, le docteur Micron avait affirmé à trois reprises qu’il fallait soutenir l’économie française, pour éviter la grande crise, « quoi qu’il en coûte ». C’est donc l’Etat Providence qui se chargera de distribuer des revenus, des aides, des subventions, des dons et des prêts, aux sociétés comme aux personnes physiques, afin de sauver l’économie, victime des erreurs de stratégie et des mauvais choix du pouvoir en place.

    Pourtant il faut se souvenir que le Président français avait déclaré le 12 juin 2018 que les services sociaux dans l’Hexagone, « cela coûte un pognon de dingue » alors que les gens restent quand même pauvres. Il fallait selon lui, les responsabiliser davantage.

    Et on a pu se rendre compte que les assistants du docteur Micron sont mauvais, qu’ils mentent à longueur de temps à propos des « masques inutiles », des tests de détection pour les malades contaminés, des appareils respiratoires, des mesures de distanciation ou encore des fermetures des lieux de loisirs à ciel ouvert. Les ministres sont de piètres clowns au sein du Coronacircus.

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  • Déconfinement : le gouvernement à la recherche de l’équilibre (Pierre Bergerault)

    Dernière ligne droite avant déconfinement ! Mardi, le premier ministre présentera sa stratégie devant l’Assemblée nationale. L’enjeu est double : relancer l’activité sans relancer l’épidémie. En attendant, il planche sur les derniers arbitrages et passe en revue les principaux secteurs, à commencer par la santé.

    En effet, l’épineuse question des masques est sur toutes les lèvres. Y en aura-t-il assez ? En tout cas, leur vente est de nouveau autorisée depuis dimanche dans les pharmacies même si la moitié d’entre elles n’en ont pas ce lundi. Le port du masque devrait être généralisé mais sera-t-il obligatoire dans tous les lieux publics ? Jeudi, l’Elysée affirmait qu’il le serait « probablement » dans les transports en commun. Reste à savoir si les Français sauront se les partager dans la concorde et ainsi éviter les mêmes scènes qu’avec le papier toilette…

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  • Le 1er trimestre 2020 est l’un des moins meurtrier de ces cinq dernières années

    Le 1er trimestre 2020 est l’un des moins meurtrier de ces cinq dernières années

    Un lecteur, qui travaille sur les chiffres de l’INSEE depuis plusieurs années, a mis à jour le tableau récapitulatif des décès sur le 1er trimestre des 5 dernières annéesdéjà publié ici. Du factuel qui nous change de l’hystérie collective, avec ce principe de précaution donnant lieu à des situations ubuesques.

    Nota 1: Il s’agit des chiffres bruts téléchargeables sur le site de l’INSEE sans contrôle des éventuels doublons.

    Nota 2 : Un décès enregistré au mois de février 2020 peut correspondre à un décès survenu en 2019. Les chiffres donnés ici sont bien ceux correspondants à un décès survenu le mois dont il est question quel que soit la date où il est recensé par l’INSEE.

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  • Covid-19 : quelle féministe pour s’intéresser au sort des femmes âgées ?

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    Sur France Inter, le 23 avril, Najat Vallaud-Belkacem a déploré que « le leadership de cette crise [soit] essentiellement pris en charge par des hommes ».

    On pourrait lui faire remarquer que l’une d’elles, Agnès Buzyn, aux premières loges pour décider, a préféré tirer sa révérence.

    On pourrait lui objecter que Sibeth Ndiaye aurait pu, elle aussi, avoir un rôle de première importance si elle n’avait pas tenu absolument à surjouer la blonde incapable de comprendre le mode d’emploi d’un masque, ou à vexer les profs par un manque de tact tout viril (si prêter un supplément de délicatesse aux femmes n’est pas considéré comme une forme de sexisme bienveillant).

    On pourrait aussi lui glisser que si surreprésentation des hommes il y a dans les bureaux feutrés de Matignon ou de l’Élysée, elle existe également dans les lits de réanimation. Une discrimination contre laquelle on ne peut rien, il est vrai, mais qui est cependant une réalité. Le privilège (ou pas) de décider ET de décéder.

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