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santé et médecine - Page 243

  • Question de vie ou de mort, par Hilaire de Crémiers.

    Les gens qui nous gouvernent étaient persuadés qu’ils allaient changer la vie. C’était leur programme ! Comme leurs prédécesseurs. Or la question qui se pose aujourd’hui c’est de savoir tout simplement comment survivre.

    Oui, il convient de commencer par dire que la France est admirable dans l’effort qu’elle fournit aujourd’hui pour survivre. Car, aujourd’hui, il s’agit de cela ; survivre. Et il y en a encore pour un long bout de temps, quand il faudra affronter demain les conséquences des décisions prises précisément aujourd’hui.

    La France toujours là

    La majorité des Français qui se savent, se sentent et se veulent français – ça existe encore ! –, en ont parfaitement conscience et y consentent volontiers, même quand on leur demande, à la plupart d’entre eux, de rester confinés chez eux plusieurs semaines, cinq, six, peut-être plus, alors qu’ils ne souhaiteraient pas mieux que d’aider si la possibilité leur en était offerte ; ce qu’ils font dès qu’ils en ont l’occasion, ne serait-ce qu’en famille, cette famille dont on retrouve en ces jours difficiles toute la vertu, ou entre voisins, ce qui n’est autre que l’exercice de la charité.

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  • France confinée : gare à l’effet cocotte-minute !, par Ivan Rioufol

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    Le confinement de la colère française ne la fera pas disparaître. Il est certes facile de critiquer le gouvernement et d’aligner les “yaka” et les “faukon” dans ses charentaises. Je reconnais la difficulté pour un pouvoir d’avoir à gérer une épidémie jusqu’alors inconnue. Le peuple lui-même a aussi, forcément, sa part dans ce monde atteint par la médiocrité et la confusion intellectuelle. Il n’empêche : la macronie n’a pas son pareil pour accumuler les mensonges, les jactances et les fièvres despotiques. Quand le préfet de police de Paris, Didier Lallement, dérape vendredi en assurant (avant de s’en excuser) que les patients atteints du Covid-19 et en réanimation auraient dû respecter le confinement, sa posture martiale et casquettée relève d’une fanfaronnade de petit pion.

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  • Le petit virus, grand pédagogue ? (IV) – Réquisitoire contre un Etat défaillant !, par Christian Vanneste.

    Le Covid-19 est l’examinateur d’un concours : en posant une question vitale, il permet d’établir entre les Etats un classement. Il y a ceux dont la stratégie est efficace par le faible nombre de décès et par la courbe de la propagation vite inversée. Comme dans tout examen, il y a l’intelligence du candidat, ses connaissances, son potentiel, et son honnêteté intellectuelle. Il y a des tricheurs. Il y a des cerveaux peu aptes à se concentrer, Il a ceux qui ont déjà passé l’épreuve ou d’autres analogues.

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  • Coronavirus : le retour au réel… ou pas…

    Coronavirus : le retour au réel… ou pas…

    Analyse d’Hilaire de Crémiers pour le numéro d’avril de Politique Magazine.

    Les gens qui nous gouvernent étaient persuadés qu’ils allaient changer la vie. C’était leur programme ! Comme leurs prédécesseurs. Or la question qui se pose aujourd’hui c’est de savoir tout simplement comment survivre.

    Oui, il convient de commencer par dire que la France est admirable dans l’effort qu’elle fournit aujourd’hui pour survivre. Car, aujourd’hui, il s’agit de cela ; survivre. Et il y en a encore pour un long bout de temps, quand il faudra affronter demain les conséquences des décisions prises précisément aujourd’hui.

    La France toujours là

    La majorité des Français qui se savent, se sentent et se veulent français – ça existe encore ! –, en ont parfaitement conscience et y consentent volontiers, même quand on leur demande, à la plupart d’entre eux, de rester confinés chez eux plusieurs semaines, cinq, six, peut-être plus, alors qu’ils ne souhaiteraient pas mieux que d’aider si la possibilité leur en était offerte ; ce qu’ils font dès qu’ils en ont l’occasion, ne serait-ce qu’en famille, cette famille dont on retrouve en ces jours difficiles toute la vertu, ou entre voisins, ce qui n’est autre que l’exercice de la charité.

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  • Panique au gouvernement ? Macron se confine dans sa communication…

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    En période électorale, faire du « en même temps », c’était rusé. Le philosophe Paul Ricœur, dont  fut l’assistant, « en même temps » que Kiddy Smile, rappeur moulé dans un tee-shirt arborant le slogan « Fils d’immigré, noir et pédé », lors de la fête de la Musique élyséenne : si grand écart pouvait-il longtemps faire figure de martingale ?

    Durant une élection présidentielle jouée quasiment d’avance, oui. Au long terme, non. Car en même temps, le réel a rattrapé ce même Emmanuel Macron. De gilets jaunes en infirmières, de policiers en avocats, de pompiers en médecins, de militaires en patrons de PME, la colère grondait. Pour tout arranger, cette France des parvis d’églises, déjà humiliée lors de la Manif pour tous, relevait une nouvelle fois la tête, pour cause de PMA et de GPA pour toutes et tous.

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  • La France, ses tests, sa technostructure… [Add.]

    La France, ses tests, sa technostructure… [Add.]

    On sait que l’une des clefs de traitement de la crise du coronavirus tient au nombre de tests effectués. Les pays qui s’en sont le mieux sortis ont massivement testé la contamination de leur population, pour traiter différemment les malades, les porteurs sains et les bien-portants. Le Point révèle que les 75 laboratoires de santé animale, qui dépendent des départements, sont bien mieux armés que les laboratoires de biologie humaine pour pratiquer des tests massifs et ils ont mis leur savoir-faire à la disposition du gouvernement. Ils se sont proposés le 15 mars et ils estiment être capables de pratiquer de 150 000 à 300 000 tests. Ils attendent toujours la réponse…

    Addendum: L’article du Point a dû porter des fruits: Olivier Véran a annoncé que tous les laboratoires volontaires (y compris donc ces laboratoires de biologie animale) pouvaient participer “à l’effort national de tests covid-19”, à partir d’aujourd’hui.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-france-ses-tests-sa-technostructure/

  • "Une radicalisation de la lutte des classes", par Michel Onfray.

    Comment passez-vous votre confinement? En Normandie? Pouvez-vous décrire le lieu où vous êtes? Pouvez-vous sortir facilement dans la campagne?

    J’étais en Martinique depuis le 10 mars. Le confinement a été décidé alors que je m’y trouvais. Un durcissement de ce confinement a été annoncé par l’Etat. J’ai donc envisagé de rentrer en métropole en prenant un avion dont j’ai découvert qu’il effectuait la dernière liaison Fort-de-France Paris et que le vol suivant était prévu en juin. Deux ou trois jours après mon retour à Caen, à mon domicile, mon épouse et moi-même avons souffert des mêmes symptômes: très forte fièvre, maux de tête importants, courbatures comme si nous avions été roués de coups, perte d’appétit, modification des perceptions olfactives et gustatives

    Nous avons donc été diagnostiqués positifs au covid-19. Craignant un syndrome méningé, j’ai appelé le Samu qui a hospitalisé mon épouse. Aux urgences on lui a donc fait un test qui a révélé… qu’elle n’était pas positive au covid-19! J’en ai conclu que je ne l’étais pas non plus puisque nous vivions confinés l’un et l’autre dans le même lieu et que j’imaginais mal  être positif sans que Dorothée ne le soit également… En fait nous avons contracté la dengue en Martinique, une maladie tropicale assez violente. Dorothée a été hospitalisée six jours et nous avons oscillé entre 38 et 40° de température avec les symptômes que je viens de citer… Dès lors, je suis resté au lit en titubant pour aller d’une pièce à l’autre. Pas assez de force pour lire, encore moins pour écrire, juste de quoi regarder un film de temps en temps.

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  • Masques : l’information n’est pas confinée !, par Philippe Bilger

    Sans doute l’angoisse que propage le coronavirus, les nombreux morts, le tour de force quotidien des personnels soignants, les services de réanimation qui poussent leurs limites, les interventions nombreuses du pouvoir – président de la République et Premier ministre -, la controverse sur les masques et l’interrogation sur l’utilité du confinement, créent-ils une atmosphère particulière qui depuis plusieurs semaines, en tout cas encore plus intensément depuis le 16 mars, conduit les médias à focaliser naturellement sur un seul sujet, à être plus suivis qu’à l’ordinaire et à passionner par des explications et des investigations dont le caractère technique aurait pu être rébarbatif.

    Je songe surtout à la discussion qui ne cesse pas sur le manque de masques (avec le stock pléthorique abandonné en 2011 et en 2013), sur les responsabilités des uns et des autres, notamment pour la période du mois de janvier au mois de mars de cette année qui pour un esprit s’espérant honnête montrait les efforts du gouvernement et des services administratifs et médicaux compétents pour combler la pénurie. On n’avait plus de masques, on poussait les feux pour en fabriquer le plus possible.

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  • Prix des masques : les opportunistes démasqués – Pierre Bergerault

    Il fallait s’y attendre, le prix des masques flambe. La production essentiellement assurée en Chine connaît une croissance exponentielle, du coup les fabricants n’oublient pas de se servir au passage. On a vu ces derniers jours les prix être multipliés par 15 voire 40.

    Avant la crise du Covid-19, leur prix à l’unité ne dépassait pas 4 centimes. Il est aujourd’hui aux alentours de 60 centimes. Une hausse, que les distributeurs répercutent évidemment sur les clients, et qui s’explique par la logistique mise en œuvre. En effet, les masques destinés à approvisionner les hôpitaux empruntent désormais la voie plus coûteuse des airs  que celle de mers.

    L’accès à cette denrée devenue rare devient une véritable course. La semaine dernière, plusieurs responsables français comme Renaud Muselier à Marseille ou Jean Rottner, président de la région Grand Est, ont révélé un scandale. Des acheteurs américains auraient racheté, 3 à 4 fois le prix, des masques à destination de la France sur le tarmac d’un aéroport chinois…

    L’hystérie autour du marché des masques renvoie à la question des stocks, comme ceux constitués sous le quinquennat Sarkozy pour prévenir les risques liés à l’épidémie de H1N1. Stocks ensuite revendus imprudemment par le président François Hollande…

    Et pour ne dépendre ni de la Chine ni des autres, l’Etat français aurait intérêt à changer de paradigme. Cette crise l’amènera peut-être, sait-on jamais, à se pencher sur la problématique de l’autosuffisance en matière de production. Ces dernières années ayant été largement orientées au bénéfice des délocalisations, vente de brevets à bas coût, vente du patrimoine industriel à des étrangers ou encore privatisation des intérêts de l’Etat. En tout cas le président Macron a déclaré que la France retrouverait son indépendance en matière de production d’ici à la fin de l’année, mais seulement concernant les masques. La route est encore longue…

    Pierre Bergerault

    https://www.tvlibertes.com/actus/prix-des-masques-les-opportunistes-demasques-pierre-bergerault

  • Les dérives éthiques d’une médecine en plein désarroi

    Les dérives éthiques d’une médecine en plein désarroi

    Extrait d’un article très intéressant de Jean-Dominique Michel, MSc anthropologie médicale, expert en santé publique,qui met en évidence l’erreur épistémologique des opposants au Pr Raoult. Le principal reproche fait à l’IHU Méditerrannée-Infection, qui a mis au point le traitement combiné hydroxychloroquine + azithromycine, est de ne pas respecter les méthodologies de recherche de ce que l’on appelle Evidence-Based Medicine (EBM) :

    Comme toute méthode (terme dérivé d’un mot grec signifiant « chemin »),  l’EBM a ses qualités, ses limites et ses domaines d’indication. Si elle est devenue l’idéologie dominante en matière de recherche médicale, elle souffre cependant d’un certain nombre de tares.

    D’abord -et c’est quelque peu amusant- il convient de rappeler qu’elle provient avant tout de l’univers des maladies non-transmissibles. Le Pr Raoult l’a rappelé, la méthodologie en infectiologie clinique est simple comme le jour : si vous avez une substance qui s’avère, in vitro et in vivo, faire disparaître l’agent pathogène, vous êtes banco !

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