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santé et médecine - Page 283

  • Catastrophe économique et écologique, risque pour la santé: l'appel de Fabien Bouglé pour arrêter les éoliennes

    641837353.jpgCe scandale est dénoncé par Fabien Bouglé, qui publie une enquête sur ce sujet.

    Fabien Bouglé estime que les éoliennes n’aident pas à la transition écologique et en plus coûtent cher aux contribuables “On a une électricité excédentaire. C’est-à-dire qu’on produit plus d’électricité que nos besoins.

    On produit une électricité subventionnée qui coûtent à peu près 100 milliards d’euros selon la Cour des comptes pour une électricité qu’on va revendre au cours du brut à 45 euros le mégawat/theure. Donc on finance à fonds perdus, une électricité dont on n’a pas besoin“.

    Il affirme aussi que, aujourd’hui, la France est l’un des pays les plus vertueux en ce qui concerne l’énergie décarbonée et d’émission de gaz à effet de serre.

    “90% de notre électricité entre le nucléaire et l’hydraulique est non-émettrice de gaz à effet de serre. Et comme on veut remplacer cette électricité par celle des éoliennes qui sont par essence intermittentes, ça conduit à compenser le moment où les éoliennes ne peuvent pas fonctionner par de l’électricité d’origine fossile comme le gaz, le charbon, ou le pétrole”.

    Il dénonce un gaspillage d’argent public qui ne permet d’ailleurs pas de financer des projets de recherche sur des alternatives beaucoup plus crédibles.

    “J’en appelle à Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie à l’heure où on va ouvrir la convention citoyenne pour le climat, arrêtez les éoliennes !”

    Outre l’aspect économique, les éoliennes seraient nocives pour la santé : “Il y a eu une étude de la NASA dans les années 80 qui a montré que les infrasons, qui sont faut-il le rappeler une arme de guerre, conduisent à des problèmes de santé grave. Un biologiste allemand qui vient de sortir un livre en juillet 2019 sur les impacts moléculaires des infrasons qui sont diffusés jusqu’à 20km des éoliennes”.

    Sans compter que les éoliennes polluent nos paysages.

    Source:Le Salon Beige

    Rappelons aussi le livre d'Alban d'Arguant sur les éoliennes :

    2019 02 EOL PUB LIV.jpg

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/09/catastrophe-economique-et-ecologique-risque-pour-la-sante-l-6181611.html

  • Les effarantes dérives de l’Aide médicale de l’Etat

    2891016032.jpgChargée pendant onze années de la facturation des soins à la direction financière d’un hôpital public, Véronique Prudhomme publie La Vérité sur l’AME, un livre dans lequel elle dénonce les dysfonctionnement du système.

    C’est un patient venu d’Afrique du Nord, monté dans l’avion avec un drain thoracique. Il se présente aux urgences muni d’un courrier d’un médecin de son pays demandant à ses confrères français de lui prodiguer un traitement chirurgical précis. L'hom­me n'en est pas à son premier traitement dans l'Hexagone: il bénéficie de l'aide médicale de l'État (AME) pendant un an, tout en continuant à résider à l'étran­ger. Alors qu'il n'est pas clandes­ tin, ce qui est pourtant la condi­tion pour être éligible à l'AME.

    Vrais ou faux touristes, étran­gers fortunés, fraudeurs en bande organisée, Véronique Prudhom­me en a vu passer, des res­quilleurs, en onze ans à la direc­tion financière d'un hôpital public d'Île de-France, chargée de la facturation des soins... «  Té­moin de tant de dévoiements et de dysfonctionnements », elle décrit dans un livre, La vérité sur l'AME, « un système extrême­ment permissif ».

    Venu tout spécialement se faire opérer à Paris en neurochirurgie, cet autre étranger a naturelle­ment enchaîné avec le service de rééducation fonctionnelle d'un grand hôpital de l'AP-HP, où il séjourne - et progresse - « depuis plus d'un an ». Il « est aujourd'hui entré dans une durée déraisonna­ble d'hospitalisation en rééduca­tion, observe le chef de service. Mais il répète que si on entrepre­nait de le transférer vers un hôpital de son pays, où pourtant les soins de rééducation sont relativement développés, il « préférerait se jeter dans Seine ». Quelle solution à cette « équation médicale, sociale et psychologique complexe, de plus en plus fréquente ? interroge-il. « L'obtention de l'AME et la gratuité qui en découle rendent encore plus improbable son acceptation de poursuivre dans son pays ses soins de rééducation, qui devraient se prolonger sur de nombreuses années en ambulatoire » Dans l'hô­pital où travaille ce professeur de médecine, « près d'un tiers des lits de rééducation » sont occupés « à l'année » par ce type de pa­tients. Ce qui entraine, fait-il remarquer, « une perte de chances pour tous ceux qui, en attente de rééducation, ont contribué toute leur vie au système par le paiement de cotisations sociales ».

    Le cas le plus fréquent, témoigne Véronique Prudhomme, est celui du patient qui, arrivé avec un visa touristique, attend que sa durée de séjour autorisée expire pour devenir illégal et obtenir l’AME. D’autres étrangers semblent « tomber malade dans l’avion », et, entrant par les urgences d’un hôpital public, s’affranchissent sans scrupule de l’étape du règlement. « Qu’ils aient une couverture maladie, par le biais de l'AME ou non, ne fait pas de différence pour ceux-là, explique l'auteur. Ils viennent re­cevoir des soins, de façon prémé­ditée ou non , et peu leur importe que la facture soit impayée ou payée par le dispositif. En revanche, le service financier de l'éta­blissement concerné est particuliè­rement demandeur d'obtenir une AME pour ces patients, afin d'as­surer le paiement des frais de santé engagés... » Elle a ainsi vu « arriver des personnes de tous les coins de la planète, notamment des pays du Golfe », la plupart du temps accompagnés d'un interprète qui connaît parfaitement le système... Une liste d'interprètes « que l'on avait l'habitude de voir au guichet avec des patients, jamais les m­mes », deux ou trois adresses autour de l'hôpital, qui reve­naient en boucle, voilà « la preuve d’une organisation bien rodée ».  

    Créances irrécouvrables

    « Recruté sur l'application Whats­ App, l'interprète organise à dis­tance le voyage, tel un super ma­jordome, trouve un logement et coordonne les déplacements en taxi, détaille-t-elle. Au guichet, il se présente comme un ami du pa­tienf malencontreuseme tombé malade durant ses vacances.» À l'un de ces « interprètes », qu'elle commence à bien connaître, elle demande s'il a « donné les tarifs de l'établissement » à son « ami » du jour: « Eh non!, s'exclame-t­ il. Il vient en France, je m'occupe de tout et il n'a rien à payer, c'est gratuit, ici ! »

    Le coût de l'AME, insiste l'auteur, n'est que l'un des paramètres pour considérer le coût des soins délivrés aux étrangers sur le sol français. Il faut, par exemple, y ajouter les « non facfurables ». Ainsi ce Géorgien pris en charge aux urgences: « La discussion avec lui était impossible.» Où envoyer la facture? Du coup, elle n'a jamais été émise. Ou encore ce vendeur de rue : hospitalisé en juin, il n'a obte­nu son AME qu'en août... « Ces soins non facturés et ces créances irrécouvrables, souligne-t-elle, ne s'invitentjamais au débat sur l'AME et aux études de son bilan financier.» Son établissement, d'environ cinq cents lits, «  a facturé en 2016 et 2017 entre 320 000 et 400 000 euros de soins à l'AME ». Quant aux créances irrécouvrables, elles représentent « un peu plus de 500 000 euros chaque année ».  

    Stéphane Kovacs pour Le Figaro

    La vérité sur l’AME, Véronique Prudhom­me, Editions Viasocial, 200 p., 18 €.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Rouen : de 5.253 tonnes de produits chimiques incendiés on passe à 9.050 ! Etonnez-vous qu'on soit inquiet...

    La Préfecture de Seine maritime avait bien publié une liste de produits chimiques incendiés, évalués à 5.253 tonnes.

    Voilà que, vendredi soir, ce chiffre était augmenté de... 9.050 tonnes (excusez du peu !), car on s'est rendu compte, après coup, que l'usine Lubrizol stockait des marchandises chimiques "type Seveso" dans trois hangars de l'entreprise voisine, Normandie Logistique.

    Sur ces trois hangars, un a été détruit intégralement, un deuxième à soixante pour cent environ, le troisième à environ vingt pour cent...

    La Préfecture a manifestement mal géré l'information : elle a soit parlé trop vite, soit dit trop peu... Résultat : l'inquiétude, et plus, persiste et s'accroît...

    (lire ou relire notre note du 5 octobre dernier : envoi de lecteur rouennais)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/07/rouen-de-5-253-tonnes-de-produits-chimiques-incendies-on-pas-6180881.html

  • Ils nous refont le coup des chiffres minorés

    Ils nous refont le coup des chiffres minorés

    Finalement la Préfecture de police a annoncé 42 000 manifestants hier à Paris, ce qui a fait réagir La Manif Pour Tous :

    Les équipes techniques de La Manif Pour Tous demandent à avoir accès aux vidéos de la préfecture de police sur l’ensemble des itinéraires de la manifestation « Marchons Enfants ! » L’estimation donnée ce soir par les autorités est manifestement déraisonnable et en contradiction avec les échanges opérationnels entre le poste de commandement de la manifestation et la Préfecture de Police.

    De fait, la tête de cortège est arrivée sur la place du 18 juin alors que la place de départ était encore saturée ! La Préfecture a demandé en catastrophe l’ouverture d’un itinéraire de délestage pour désengorger la place de départ…

    Occurrence, le cabinet soi-disant indépendant qui a comptabilisé 74500 participants à la Manifestation Marchons Ensemble est accusé de connivence avec La REM. Il appartient à
    Assael Adary, qui a prêté allégeance à Aurore Bergé pour ses combats politiques :

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  • La mobilisation contre la PMA sans père et la GPA ne fait que commencer

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    Après le succès de la manifestation de ce dimanche, la Manif Pour Tous appelle ses partisans à ne rien lâcher.

    Voici le texte du communiqué de presse du 6 octobre :

    600.000 manifestants, venus de tous horizons, lancent avec succès la mobilisation contre le projet de loi de bioéthique. Plus que jamais : rien n’est joué.

    Devant l’affluence et la saturation du cortège, les autorités ont demandé aux organisateurs d’ouvrir des itinéraires alternatifs et aux manifestants de se rendre par tous les moyens possibles sur la place du 18 juin 1940 (Montparnasse) où des responsables associatifs, des témoins et des experts se sont relayés sur un podium pour dénoncer les conséquences du projet de loi. C’est le cœur de Paris, du Sénat à Montparnasse en passant par Port Royal qui a été envahi par une foule très dense, pacifique et déterminée à faire entendre la voix de la raison et de la justice pour les droits des enfants.

    La balle est désormais dans le camp d’Emmanuel Macron et du gouvernement. La Manif Pour Tous entend continuer, avec les associations partenaires du label « Marchons Enfants ! », à faire vivre cette mobilisation citoyenne massive. « Si le gouvernement s’entête et veut passer en force, il nous trouvera en travers de sa route » a déclaré Albéric Dumont, Vice-Président de La Manif Pour Tous. Il a aussi invité les manifestants à réserver dans leurs agendas les dimanches 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin. Ces dates seront confirmées et activées en fonction de l’attitude du gouvernement. « Le choix du gouvernement est simple : être à l’écoute des Français ou reproduire la méthode de François Hollande : mépriser les Français et diviser la société » résume Ludovine de La Rochère.

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  • Le combat ne fait que commencer

    Le combat ne fait que commencer

    En raison du nombre trop important de connexions, Le Salon beige est resté inaccessible une grande partie de l’après-midi. C’est un peu la rançon du succès. Vous pouvez retrouver une partie du direct sur cette page.

    Devant l’affluence et la saturation du cortège, les autorités ont demandé aux organisateurs d’ouvrir des itinéraires alternatifs et aux manifestants de se rendre par tous les moyens possibles sur la place du 18 juin 1940 (Montparnasse) où des responsables associatifs, des témoins et des experts se sont relayés sur un podium pour dénoncer les conséquences du projet de loi. C’est le cœur de Paris, du Sénat à Montparnasse en passant par Port Royal qui a été envahi par une foule très dense, pacifique et déterminée à faire entendre la voix de la raison et de la justice pour les droits des enfants.  

    La balle est désormais dans le camp d’Emmanuel Macron et du gouvernement. La Manif Pour Tous entend continuer, avec les associations partenaires du label « Marchons Enfants ! »,  à faire vivre cette mobilisation citoyenne massive. « Si le gouvernement s’entête et veut passer en force, il nous trouvera en travers de sa route » a déclaré Albéric Dumont, Vice-Président de La Manif Pour Tous. Il a aussi invité les manifestants à réserver dans leurs agendas les dimanches 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin. Ces dates seront confirmées et activées en fonction de l’attitude du gouvernement. « Le choix du gouvernement est simple : être à l’écoute des Français ou reproduire la méthode de François Hollande : mépriser les Français et diviser la société » résume Ludovine de La Rochère.

    Les équipes techniques de La Manif Pour Tous demandent à avoir accès aux vidéos de la préfecture de police sur l’ensemble des itinéraires de la manifestation « Marchons Enfants ! » L’estimation donnée ce soir par les autorités est manifestement déraisonnable et en contradiction avec les échanges opérationnels entre le poste de commandement de la manifestation et la Préfecture de Police.

    Même si elle déplait au gouvernement, l’enjeu de cette mobilisation mérite la vérité.

    Les Etats généraux de la bioéthique ont été bafouées par le gouvernement. Mépriser aujourd’hui les manifestants ne pourra que conduire à renforcer leur détermination et à amplifier la mobilisation dans la durée.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-combat-ne-fait-que-commencer/

  • « Marchons enfants » : les organisateurs de la manifestation contre la « PMA pour toutes » annoncent que 600.000 manifestants étaient présents à Paris ce dimanche

    Les opposants à l’extension de la Procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples de lesbiennes défilaient ce dimanche 6 octobre 2019 à Paris contre cette mesure portée par le gouvernement et actuellement débattue au Parlement. Selon les organisateurs de la manifestation, l’évènement a rassemblé 600.000 personnes dans la capitale. D’après un comptage réalisé par le cabinet Occurence pour un collectif de médias, 74 500 personnes étaient présentes ce 6 octobre à Paris.

    22 associations principalement chrétiennes, dont la Manif pour tous, Alliance Vita, les Associations familiales catholiques étaient présentes… mais aussi des politiques issus des rangs de la droite, comme François-Xavier Bellamy, Hervé Mariton ou Rachida Dati (les Républicains), Louis Aliot, Gilbert Collard et Marion Maréchal (Rassemblement national).

    « Depuis presque 2 ans, nos tentatives de dialogue n’ont jamais abouti (…) il ne reste plus que la rue pour être entendus », a déclaré la présidente de la Manif pour tous Ludovine de la Rochere, lors d’un point presse avant le début de la manifestation qui doit rejoindre la Tour Montparnasse vers 15H.

    https://www.tvlibertes.com/actus/marchons-enfants-les-organisateurs-de-la-manifestation-contre-la-pma-pour-toutes-annoncent-600-000-manifestants-a-paris-ce-dimanche

  • «Marchons enfants» - c’est sous cette devise que se mobilisent dimanche 6 octobre à Paris des associations et collectifs s'opposant à la PMA et exigeant que le gouvernement renonce à cette promesse présidentielle.

    Les opposants à l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes défilent à Paris, sept ans après les mobilisations contre le mariage pour tous. Les organisateurs, réunis au sein d'un collectif d'une vingtaine d'associations dont la Manif pour tous, demandent au gouvernement de renoncer à cette promesse de campagne d'Emmanuel Macron.

    Les participants se rassemblent à 13h00 près du Sénat, où une commission spéciale doit se pencher à partir du 15 octobre sur ce projet de loi bioéthique, et devraient suivre un court trajet jusqu'à la tour Montparnasse.

    Le mouvement de Ludovine de la Rochère, ainsi que les autres poids lourds du collectif, telles que les Associations familiales catholiques (AFC) et Alliance Vita, ont fait le maximum pour battre le rappel des troupes, avec plus de trois millions de tracts distribués, des murs tapissés d'affiches depuis des semaines, deux TGV spéciaux affrétés et plus d'une centaine de cars dans toute la France.

    Les opposants à la PMA tentent aussi de tirer profit du vote jeudi à l'Assemblée nationale d'un amendement automatisant la reconnaissance en France de la filiation sous forme d'adoption entre un parent d'intention et un enfant conçu par GPA à l'étranger. Le gouvernement, opposé à cet amendement, a aussitôt demandé une seconde délibération.

    https://fr.sputniknews.com/france/201910061042220898-manif-pour-tous-defile-dopposition-a-la-pma-a-paris/

  • GPA : la nuit où fut désaboli l’esclavage

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    Le 3 octobre 2019, vers 23 h 00, une poignée de députés, principalement de La République en marche, ont voté l’amendement 1591 présenté par le Dr Jean-Louis Touraine, contre l’avis du gouvernement. Cet amendement prévoit la retranscription automatique, dans l’état civil français, de tout enfant né d’une convention de gestation pour autrui à l’étranger. Le pied est mis dans la porte pour légaliser la GPA en France, d’abord en la reconnaissant à l’étranger comme une pratique normale, avant de l’autoriser à condition de lui coller une étiquette éthique, qui ment dès le premier jour et se décollera bien vite. C’est l’histoire des transgressions que l’on normalise petit à petit (cf. l’avortement seulement dépénalisé en 1975 et que certains voudraient voir inscrit dans le marbre de la Constitution comme un droit fondamental).

    Les députés de l’opposition se sont élevés avec vigueur et dignité contre le vote de cet amendement, dénonçant l’irruption de la GPA dans ce projet de loi.

    Madame le ministre de la Justice Nicole Belloubet a fait savoir que le gouvernement ferait revoter cet amendement, ainsi que le règlement de l’Assemblée lui en donne le droit. Madame le ministre de la Santé Agnès Buzyn a fait savoir, dans un tweet, son opposition « à la GPA et à la légalisation automatique des enfants » (il lui faudra expliquer ce que c’est que « légaliser un enfant » et ce qu’est un enfant « illégal »). Le chef des députés En Marche ! Gilles Le Gendre tweete : « Cette disposition adoptée à la suite d’une erreur de vote ne traduit en rien la position du Groupe. »

    L’amendement 1591 sera soumis au vote derechef. Gageons que les députés, dûment chapitrés, changeront le sens de ce vote. Petite remarque incidente : quand « une erreur de vote » est commise par le titulaire du perchoir, on ne revote pas. Deux poids deux mesures ?

    Cet incident est cependant un révélateur de quelques faits très gênants.

    Le plan de communication du gouvernement et de la direction du parti a perdu toute crédibilité, s’il en avait auparavant. Comment prétendre laisser une totale liberté de vote à ses députés sur un texte complexe, clivant, touchant à l’intime, et la leur reprendre quand ils dépassent les bornes ? La nature totalitaire « soft » du parti au pouvoir est bien, ici, perceptible.

    Les digues absolues érigées avec force trémolos dans la voix pour ce qui concerne la GPA prennent l’eau avant même que la transgression d’avant, la PMA sans père, ne soit votée définitivement. Là encore, la crédibilité du pouvoir s’affale lourdement.

    Sur la liberté de vote des députés, gageons que les quelques votes contre des « brebis galeuses » ne seront tolérés que si elles restent silencieuses et afin de se doter d’un alibi. Le traitement réservé à Madame le député Agnès Thill est le vrai signal.

    Autre conclusion incidente : chaque fois que le gouvernement reprend la main et impose son choix aux députés, un doute légitime fait surface : le Parlement est-il toujours en mesure de contrôler le gouvernement ? La Constitution dit oui, les faits montrent que ce n’est pas évident.

    Citer saint Augustin, évêque d’Hippone et docteur de l’Église semble d’actualité :

    « À force de tout voir, l’on finit par tout supporter… À force de tout supporter, l’on finit par tout tolérer… À force de tout tolérer, l’on finit par tout accepter… À force de tout accepter, l’on finit par tout approuver ! »

    Rendez-vous est donné à tous ceux qui sont révoltés par ces glissements anthropologiques présents et à venir : le 6 octobre à 13 h 00, place Edmond-Rostand à Paris, pour Marchons enfants. Qu’il fasse beau, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente.