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santé et médecine - Page 285

  • AME : les Français pourraient ne plus avoir à financer chirurgie esthétique et cures thermales des migrants en situation irrégulière

    AME : ces soins qui pourraient être déremboursés

    Afin de lutter contre certains abus, le gouvernement souhaite retoucher l’Aide médicale d’État (AME) qui concerne aujourd’hui près de 300 000 sans-papiers. Si la ministre des Solidarités, Agnès Buzyn, a promis de ne pas toucher au panier de soins dont bénéficient les personnes en situation irrégulière, quelques modifications de l’Aide médicale d’État seront tout de même soumises au vote. Chirurgie esthétique, cures thermales, procréation médicalement assistée, lunettes, prothèses dentaires et auditives, ou encore médicaments à faible service médical rendu pourraient ne plus être accessibles aux sans-papiers. Le soin restera gratuit…

    […]

    Egora

    http://www.fdesouche.com/1289759-ame-les-francais-pourraient-ne-plus-avoir-a-financer-chirurgie-esthetique-et-cures-thermales-des-migrants-en-situation-irreguliere

  • Projet de loi relatif à la bioéthique. Quand la GPA s’invite par la fenêtre.

    Projet de loi relatif à la bioéthique. Quand la GPA s’invite par la fenêtre.

    Le débat concernant le projet de loi relatif à la bioéthique s’est tenu en première lecture à l’Assemblée nationale à partir du 24 septembre pour s’achever par son adoption le 15 octobre par 359 voix contre 114.

    Une série de présentations issues de la lecture de toutes les séances consacrées à son examen vous est proposée avec comme objectifs  d’une part de faire ressortir une ambiance parlementaire, d’autre part de mieux comprendre quelques enjeux, en particulier associés à la PMA sans père.

    Vous sont successivement proposés ;

    1. Une introduction
    2. Le projet parental, ou l’enfant comme produit
    3. Le mensonge à tous les étages
    4. La foire aux incohérences
    5. Quand les mots n’ont plus de sens
    6. Respirons : un peu d’humain
    7. L’embryon, un « amas de cellules » ?
    8. Elargissement du DPI ou non ?
    9. Quand la GPA s’invite par la fenêtre

    Il s’agit là de l’épisode un peu médiatisé de l’adoption de l’amendement 1591 puis du vote de sa suppression en seconde délibération.

    Le 3 octobre, M.Touraine présente son amendement n°1591 :

    « Il est proche de celui de M. Mbaye. Je pense que nous sommes tous réunis par la nécessité de prendre en considération l’intérêt supérieur de l’enfant. Or l’intérêt d’un enfant est bien que ses parents soient reconnus comme tels.

    Cet amendement consacre et étend, par voie législative, la jurisprudence désormais constante du tribunal de grande instance de Paris. Celui-ci déclare en effet exécutoires les jugements étrangers par lesquels la filiation d’un enfant né par GPA a été établie, et regarde alors cette filiation comme une filiation adoptive.

    Laissons l’adoption aux enfants adoptés, et conférons la filiation classique aux enfants nés auprès de leurs parents.
    J’entends l’argumentation des membres de l’opposition qui font état de l’illégalité de la GPA. Ils ont raison : en France, la GPA est illégale. Mais elle ne l’est pas dans de nombreux pays et il n’est pas illégal pour des couples français d’y avoir recours à l’étranger.

    Surtout, les enfants ne sont pas responsables de leur mode de procréation : ils n’ont rien choisi et ne doivent pas être pénalisés. Ils doivent être reconnus comme les autres. Nous ne sommes plus au temps où l’on définissait des catégories d’enfants appelés « bâtards » qui n’avaient pas les mêmes droits que les enfants légitimes. ».

    L’amendement est adopté.

    Réaction de M.Patrick Hezel :

    « Ce soir, je suis très triste pour mon pays, car ce que je redoutais le plus pour ce débat est arrivé. Avec l’adoption de l’amendement no 1591 de M. Jean-Louis Touraine, vous venez de mettre délibérément le pied dans la porte de la légalisation de la GPA en France.

    Juridiquement, nous rendons automatique la transcription, en droit français, de l’acte d’état civil d’enfants nés d’une GPA à l’étranger. Cela équivaut à dire que certes la GPA n’est pas autorisée sur le sol français, mais que si on veut en pratiquer une, il n’y a aucun problème, il suffit d’aller à l’étranger.

    Jusqu’à présent, lorsqu’on évoquait la question de la GPA, le Gouvernement s’exclamait : « Fantasme de l’opposition ! Que nenni ! Il n’en est nullement question ! » Mais disons les choses clairement : avec l’adoption, ce soir, de l’amendement Touraine, nous créons un appel d’air »

    Mme Nicole Belloubet, garde des sceaux.

    Bien entendu, je suis en total désaccord avec ce que vient d’affirmer M. Hetzel. Avec Mme Agnès Buzyn, j’annonce que le Gouvernement demandera, en application de l’article 101 du règlement de l’Assemblée nationale, une seconde délibération sur l’amendement no 1591 relatif à la GPA.

    Mme Aurore Bergé

    Nous sommes heureux que le Gouvernement demande une seconde délibération. Je répète ici que notre groupe est opposé à la GPA, qu’il considère que la GPA éthique n’existe pas, et qu’il entend bien voter contre l’amendement lors de la seconde délibération.

    Le 10 octobre a lieu la seconde délibération demandée par le Gouvernement comme la Constitution lui en laisse la possibilité.  Le Garde des sceaux présente un amendement de suppression de l’article qui avait été créé par l’adoption de l’amendement 1591.

    Mme Nicole Belloubet, garde des sceaux.

    Je vais effectivement vous présenter un amendement de suppression de l’article 4 bis, qui a été créé par l’adoption d’un amendement en première délibération. Je fais observer, à titre liminaire, que l’article 4 bis est sans lien, même indirect, avec le texte en discussion. Comme le Gouvernement l’a dit à plusieurs reprises, le présent projet ne comporte et ne comportera aucune disposition relative à la GPA.

    L’article 4 bis est donc nécessairement, de mon point de vue, un cavalier législatif.

    Cet amendement présenté par Jean-Louis Touraine, pour lequel j’ai un clair respect (Exclamations sur les bancs du groupe LR) – je peux le redire sans aucune hésitation –, concerne uniquement la filiation des enfants nés d’une GPA ayant été établie sur le fondement d’un jugement. Il prévoit que ce jugement est assimilé, de plein droit – ce sont les mots clés –, à un jugement ayant, en droit français, les mêmes effets qu’un jugement d’adoption plénière. Concrètement, cela signifie que le procureur de la République, en l’espèce celui de Nantes, devra transcrire ledit jugement dans l’état civil français comme s’il s’agissait d’un jugement d’adoption.

    L’interdiction de la GPA dans notre pays ne lui sera absolument pas opposable. À partir de cet état de fait, quelles sont les raisons pour lesquelles je m’oppose à l’amendement qui a été adopté en première lecture ? Elles sont au nombre de trois.

    Première raison, les dispositions qui ont été adoptées ne résolvent qu’une partie des difficultés posées par les situations des enfants nés d’une GPA. C’est donc, d’une certaine manière, un système injuste qui est proposé…puisqu’il laisse de côté les enfants dont la filiation n’a pas été établie par un jugement, soit parce que l’État n’a rien prévu – cela peut arriver lorsque la GPA est simplement tolérée –, soit parce que l’État acceptant la GPA a prévu un autre système d’attribution de la filiation que le jugement. En toute hypothèse, le dispositif présenté n’est pas complet.

    Nous avons signé des engagements internationaux en matière d’adoption dont le principal objectif – qui est également un objectif de valeur constitutionnelle – est la protection des enfants. Ces conventions internationales, dont la France est partie, garantissent l’effectivité des contrôles et des vérifications qui sont opérés par les autorités centrales du pays de l’adoptant, donc de l’adopté.

    Ce qui fonde la nécessité d’un tel contrôle, celui du juge français en l’occurrence dans la procédure d’adoption, c’est l’intérêt de l’enfant. La prise en compte de celui-ci permet au juge de contrôler tant la rupture du lien entre l’enfant et la mère biologique que l’établissement du lien avec la famille qui veut l’accueillir. Or l’amendement de Jean-Louis Touraine interdit tout contrôle par le juge français autre qu’un contrôle formel sur le jugement étranger. Compte tenu de la rédaction proposée, on peut tout imaginer, par exemple des jugements de complaisance rendus dans certains pays qui seraient ipso facto intégrés directement dans le droit français. Je ne peux pas l’accepter.

    Enfin, dernière raison pour laquelle je m’y oppose, ces dispositions entrent en contradiction avec nos principes éthiques et juridiques qui interdisent la GPA. En effet, elles autorisent la reconnaissance de plein droit d’une filiation d’un enfant né d’une GPA dès lors que celle-ci aurait fait l’objet d’un encadrement juridique garanti par un jugement, encadrement dès lors supposé acceptable par l’auteur de l’amendement. On voit bien là le glissement qui pourrait s’opérer et qui nous mettrait en contradiction avec nos principes éthiques constamment réaffirmés dans notre droit de la filiation et de la bioéthique.

    On le voit bien, le fait de distinguer, dans la loi, une GPA qui serait considérée comme acceptable, parce que découlant d’un jugement, et une autre qui ne le serait pas, faute de jugement, fait peser des risques juridiques et ouvre une brèche dans la prohibition absolue de la GPA que nous avons posée.

    Pour toutes ces raisons, je vous demande de voter l’amendement de suppression déposé par le Gouvernement.

    Jean-Louis Touraine

    De quoi s’agit-il ? Ces enfants voient leur filiation reconnue dans le pays où ils naissent, ce qui établit des liens nécessaires et protecteurs avec leurs parents. Or, lorsque les enfants arrivent en France, leur mère n’est plus reconnue, celle-ci devant abandonner son statut et, éventuellement, entreprendre une procédure d’adoption

    Thibault Bazin.

    Je voterai cet amendement, qui tend à supprimer celui qu’ont défendu les députés de la majorité et qui visait à instaurer la transcription automatique de la filiation des enfants nés d’une GPA à l’étranger.

    Devons-nous faciliter les choses à ces parents, alors qu’ils ont, de leur plein gré, recouru à une pratique interdite en France ? Nous parlons ici de la marchandisation du corps de la femme.

    Ne soyons pas hypocrites, cet amendement du Gouvernement – j’espère qu’il sera adopté – n’est pas suffisant pour écarter définitivement la légalisation de la GPA. Nous sommes profondément préoccupés, car nous voyons ce à quoi M. Touraine, le rapporteur de la PMA sans père, veut nous amener : la facilitation de la location du ventre d’une femme pendant neuf mois, pour le moment à l’étranger, afin de répondre au fameux « projet parental », dont la toute-puissance peut justifier l’utilisation du corps d’autrui.

    S’agissant des enfants déjà nés d’une GPA, il faut bien sûr les accueillir, et un examen au cas par cas par la justice est possible, dans l’intérêt de l’enfant.

    Cela étant dit, évoquons les enfants qui ne sont pas encore nés. Quel monde souhaitons-nous pour demain ? Soyons clairs avec ceux qui réfléchissent actuellement à louer le corps d’une femme ! Voulons-nous les en dissuader ? Quelle effectivité et quelle portée donnons-nous à l’interdiction de la GPA ? Rien ne figure dans ce projet de loi pour mieux lutter contre cette pratique. Ce « en même temps » n’est pas éthique. Le message que vous adressez est le suivant : « Allez à l’étranger, nous faciliterons vos démarches à votre retour ! »

    Je déplore ce double discours : vous proclamez l’interdiction de la GPA et, en même temps, vous œuvrez pour faciliter les démarches post-GPA. Vous ne dites rien, ne prévoyez rien pour éviter la GPA à l’avenir. Or tel est le combat que nous devons mener. (Applaudissements sur les bancs du groupe LR.)

    Xavier Breton.

    Quelle est votre action au niveau international ? Le Président de la République avait affirmé que la France serait chef de file dans la marche vers une abolition universelle de la GPA. Qu’a fait le Gouvernement, concrètement ?

    Mme Emmanuelle Ménard.

    Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? » C’est la question rhétorique que Pierre Bergé a posée dans un entretien accordé au Figaro en décembre 2012 ; une formule volontairement provocante, mais qui laisse présager la logique irréversible à l’œuvre dans l’ouverture d’un marché international de la gestation pour autrui.

    Le problème majeur de la gestation pour autrui est qu’elle aboutit à la création d’un marché de l’enfant. En témoignent évidemment ces catalogues permettant de choisir les particularités physiques de la mère qui portera l’enfant, comme ces usines à bébé qui se sont, par hasard, rappelées à notre bon souvenir au moment même où vous votiez la légalisation des conséquences de la GPA.

    Depuis le début de la discussion sur ce texte, vous avez juré vos grands dieux que la GPA est et resterait interdite en France ; qu’il n’en était nulle part question dans ce texte. Vous avez dénoncé nos fantasmes, notre mauvaise foi même.

    Et puis voilà : l’amendement no 1591 de M. Touraine a été présenté et voté ; la GPA a fait son entrée dans le projet de loi.

    La marchandisation du corps de la femme et celle de l’enfant s’invitent dans le débat. Pourquoi s’en étonner ? La GPA ne fait que développer la logique de la PMA. Sous prétexte d’égalité et de droit à avoir des enfants, on assiste au renversement de la logique de l’accueil de l’enfant dans une famille. L’enfant n’est plus reçu, il est produit.
    Madame la ministre, lorsque sera revendiquée devant la Cour européenne des droits de l’homme la légalisation d’une GPA en France sur le fondement du seul principe d’égalité, nous n’aurons même plus besoin de voter un texte de loi. La GPA entrera en France par le biais des tribunaux, tout simplement parce que son principe même est contenu dans les bases de votre projet de loi.

    Alors, je voterai bien évidemment l’amendement du Gouvernement, mais je crains malheureusement qu’il ne soit trop tard. Votre texte n’a décidément plus rien d’une loi de bioéthique.

    Philippe Gosselin

    M. Touraine, cohérent avec ses positions très libertaires, parle de « disparités régionales ». S’agit-il d’une façon pudique de désigner une sorte de forum shoppingou de dumping éthique ? En bon français, cela s’appelle une distorsion de concurrence ! Osons utiliser les termes du marché, lequel se frotte d’ores et déjà les mains.

    Tels seront en effet les arguments qui seront utilisés pour légaliser une GPA que l’on qualifiera, bien entendu, d’« éthique ».  L’amendement no 1591 restera comme le cheval de Troie de la GPA dans notre pays. Nos digues sont de sable, elles se fissurent déjà ; ce colmatage ne tiendra pas.

    L’amendement supprimant l’article 4bis qui avait été introduit à la faveur de l’amendement n°1591 a été adopté et donc, par voie de conséquence, l’amendement 1591 supprimé.

    https://www.lesalonbeige.fr/projet-de-loi-relatif-a-la-bioethique-quand-la-gpa-sinvite-par-la-fenetre/

  • HOPITAL PUBLIC : LES VRAIES RAISONS DE LA CRISE (Dr Jean Philippe de la Ribausière)

    L’hôpital public traverse aujourd’hui une crise sans précédent, que certains qualifient même d’existentielle, c’est dire ! D’abord révélée par les services d’urgence saturés (chaque année, 21 millions de personnes se présentent aux urgences, dont 4 millions sans en avoir besoin), elle s’est étendue à la majeure partie des services, au point qu’un Collectif Inter-Hôpitaux s’est récemment créé parmi les professionnels de santé hospitaliers et les patients (appelés dans la novlangue « usagers de santé ») afin d’organiser une rébellion contre les politiques d’austérité mises en œuvre depuis déjà de nombreuses années.

    UNE CRISE EXISTENTIELLE…

    D’après ce Collectif, l’état des lieux est le suivant : les économies demandées aux hôpitaux publics, année après année, ont entraîné des difficultés majeures d’accès aux soins, une dégradation de la qualité et de la sécurité des soins, un épuisement des personnels hospitaliers.

    Ils estiment que les pertes de chances pour les patients, par manque de moyens, sont devenues réelles. Effet pervers de cette dégradation chronique, les soignants et les médecins quittent l’hôpital, entraînant des vacances de poste et une majoration des sous-effectifs en personnel dans les services, l’hôpital public devenant de moins en moins attractif.

    L’INSUFFISANCE DES CREDITS N’EST QU’UN ASPECT DU PROBLEME

    C’est pourquoi ce Collectif associé au Collectif Inter-Urgences demande un plan d’urgence pour l’hôpital public avec un financement à hauteur des besoins de santé.
    Ce mouvement de protestation tombe à pic dans le calendrier, avec le vote prochain de la loi de financement de la sécurité sociale qui ne prévoit qu’une augmentation de 2,1 % de l’ONDAM (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie) hospitalier, alors qu’il faudrait une augmentation d’au moins 5% pour compenser l’argent non affecté des années précédentes.
    Si la loi est votée en l’état, les restrictions budgétaires pour les hôpitaux se poursuivront, avec l’aggravation du phénomène décrit précédemment.

    L’opposition entre directeurs d’hôpitaux et personnels risque de se renforcer, dans la mesure où les directeurs cherchent avant tout à réduire les déficits et n’évaluent les services qu’à partir de lignes budgétaires, ce qui n’empêche pas certains, comme Martin Hirsch, de se gargariser dès lors qu’il peut mettre en avant (avec toute sa coûteuse « com ») la qualité et l’innovation dans les soins dans les hôpitaux de l’AP-HP.

    Les directeurs d’hôpitaux, soumis aux diktats des Agences Régionales de Santé (ARS), organisent d’énormes groupements hospitaliers, qui facilitent la fermeture progressive des lits et donc la réduction du personnel, motivant leur décision en ne jurant à l’avenir que sur la prise en charge ambulatoire, alors que cette dernière ne peut en fait s’étendre à tous les types de pathologies ni à tous les patients.

    La question des moyens alloués aux hôpitaux publics est certes d’importance majeure, mais ne demeure dans le fond qu’une partie du problème. En effet, si l’Etat se décidait enfin à accorder un budget décent aux hôpitaux, les personnels se plaindraient encore et toujours de conditions de travail dégradées et de souffrances au travail, avec à la clé un manque d’attractivité persistant et préoccupant.

    Car l’hôpital public souffre de maux qui sont très rarement mis en avant…

    DES PROFESSIONNELS DE SANTE PARASITES

    Il y a tout d’abord les nombreux professionnels de santé qui travaillent à l’hôpital public comme des parasites. On peut citer par exemple les médecins dont l’activité est essentiellement libérale et qui profitent de toutes les ressources offertes par leur service. C’est pour eux tout bénef ! Certains ont même le toupet de marchander leurs honoraires avec leurs patients comme dans un souk, d’une façon totalement éhontée. D’autres aggravent leur cas lorsqu’ils sont universitaires, passant leur temps dans des congrès où ils aiment faire les beaux, alors que la majorité des publications scientifiques présentées lors de conférences scientifiques ne valent pas grand-chose…

    On ne les voit pas souvent dans leurs services (pourtant, pour l’administration hospitalière, ils sont bien là, sur le papier !). Les hôpitaux publics étant très souvent des centres hospitaliers universitaires, les doyens des facultés des sciences de la santé, irresponsables, favorisent toujours plus le recrutement de jeunes médecins universitaires ayant un pur profil de chercheur, à l’activité hospitalière fantomatique, alors qu’ils sont pourtant payés pour !

    DES SOIGNANTS PLANQUES

    Il y a aussi tout un tas de soignants planqués. Dans une équipe d’infirmières et d’aides soignantes, il n’est pas rare de voir des professionnels faisant en plus de leur boulot une bonne partie du travail du collègue, la palme de la fainéantise revenant sans doute aux Antillais (qui n’ont un rythme de travail efficace que lorsqu’ils travaillent au black…), très (trop !) nombreux dans nos hôpitaux publics.

    Certains sont assez adroits pour faire bonne figure jusqu’à leur titularisation, et après, ne font plus aucun effort. Et sauf faute grave, ils peuvent ainsi glandouiller dans leur service jusqu’à la retraite.
    L’idéal serait de pouvoir virer tous ces vilains petits canards.

    L’ISLAMO-AFRICANISATION

    L’autre mal qui mine nos hôpitaux publics, c’est le phénomène d’islamo-africanisation. Au fil des années, il est devenu de plus en plus frappant, y compris dans les hôpitaux parisiens des beaux quartiers. Si, individuellement, cela peut ne pas poser de problème, à plus grande échelle, c’en est toujours un, d’autant plus prégnant dans le contexte actuel où la France est soumise à des attentats de façon récurrente.

    Au point de donner presque raison à Brenton Tarrant, qui écrivait en substance dans son manifeste que les allogènes non-armés sont plus dangereux que ceux qui ne le sont pas. Les professionnels de santé de confession musulmane ne sont-ils pas en effet montrés en exemple aux Français quand il est question de « ne pas faire l’amalgame » ?  

    urgences-islam-300x150.jpgPourtant, l’islam est un vecteur constant de violences de toutes sortes, y compris psychologiques, du fait qu’il s’agit d’un système politique et juridique d’essence totalitaire. Ces violences qui n’épargnent personne sont responsables d’une maltraitance chronique des personnels hospitaliers qui finissent par craquer.

    Patients ou familles de patients mahométans véhiculent à longueur de temps, en particulier aux urgences, des revendications communautaristes de plus en plus agressives.

    Côté personnel, on ose certifier des hôpitaux alors que de très nombreux médecins pratiquent le ramadan, mettant en danger la sécurité des patients pendant un mois chaque année. Sans compter que rien n’empêche que l’un d’eux ne se radicalise (tout musulman étant un djihadiste en puissance) et fasse un carnage dans un hôpital, un fusil d’assaut à la place du stéthoscope.

    Ce phénomène d’islamo-africanisation des hôpitaux est un facteur majeur de leur perte d’attractivité, sachant qu’il est directement responsable d’un processus de « shitholisation » * au quotidien que tout Français de cœur et d’esprit, même formaté façon bobo gauchiste, finit par fuir comme la peste.

    750 M€ DANS LES 2 ANS ? MOINS QUE LE COUT DE L’AME (1 Milliard €) !

    Confrontés à cette situation inadmissible (dont certains sont conscients, d’autres encore dans le déni), les directeurs d’hôpitaux, les ARS, le ministère de la santé ne font rien, strictement rien.

    Ils accordent tout au plus une aumône, comme l’a fait récemment Agnès Buzyn avec son annonce de débloquer 750 millions d’euros d’ici 2022 pour tenter de résoudre cette crise. C’est en fait se moquer du monde, quand on connaît le montant de l’AME destinée à assurer des soins aux clandestins pseudo-réfugiés toujours plus nombreux ainsi que le coût de l’immigration pour l’Etat, que certains économistes évaluent à plus de 100 milliards d’euros par an.

    Une bonne partie de ces milliards pourrait être investie prioritairement dans la santé si la France disposait d’un Etat sain gouvernant selon une politique fondée sur la raison et non sur cette superstition mortifère de la dignité et de l’égalité entre tous les hommes. Il faudrait les consacrer en priorité à la santé de tous les Français respectueux des lois de la République et sachant garder leurs croyances religieuses dans la sphère privée lorsqu’ils consultent à l’hôpital public.

    A défaut d’une prise de conscience de nos gouvernants que ce n’est absolument pas le rôle des hôpitaux français de soigner la moitié de l’Afrique (véritable tombeau de l’humanité au XXIe siècle), les professionnels de santé pourraient déjà réduire de façon simple et rapide leur charge de travail, en particulier aux urgences.
    Il suffirait en effet de faire appliquer dans les hôpitaux publics des règles drastiques de laïcité, afin que toute manifestation ostentatoire d’une religion soit formellement interdite (en particulier vestimentaire, à commencer par le voile).

    Emmanuel Macron s’est d’ailleurs lui-même récemment prononcé à ce sujet en soulignant le devoir de neutralité dans les services publics. Les patients de confession musulmane ne seraient pris en charge dans les hôpitaux publics que s’ils font passer les lois de la République au-dessus de la charia. Ceux pour qui la charia passe avant tout pourraient toujours se soigner avec de la pisse de chameau, dont les sciences islamiques ont démontré l’efficacité. Si, si !

    L’état désastreux actuel de l’hôpital public n’est que le reflet tragique de notre société en proie à une œuvre politique de destruction amorcée dès les années 70-80.
    Il faudrait une révolution pour enrayer le processus, à commencer par une révolution spirituelle.

    Mais je crains que les choses ne se clarifient qu’une fois nos hôpitaux civils transformés par la force des choses en hôpitaux militaires…

    * de l’anglais : « shit hole » ; en français : fosse à purin ; « purinisation », pourrissement…

    Dr Jean Philippe de la Ribausière
    30 octobre 2019

    https://www.minurne.org/billets/21894

  • « Les créances irrécouvrables doublent les dépenses liées aux frais de l’AME pour patients irréguliers : on arrive facilement à 2 milliards d’euros »

    André Bercoff reçoit Véronique Prudhomme, chargée pendant onze ans de la facturation des soins à la direction financière d’un hôpital public, auteure de « La Vérité sur l’AME » (aux éditions Viasocial).

    « L’AME repose sur des documents déclaratifs : un hébergement sur déclaration, un déficit financier sur déclaration… »

    « L’hôpital préfère qu’un patient irrégulier rentre dans la case AME car en AME il reçoit le financement de la Sécurité sociale »

    « Des milliardaires des pays du Golfe font soigner leur personnel en AME -gratuitement- dans un hôpital français »

    http://www.fdesouche.com/1284333-les-creances-irrecouvrables-doublent-les-depenses-liees-aux-frais-de-l-ame-pour-patients-irreguliers-on-arrive-facilement-a-2-milliards-deuros
  • Macron met le feu à La Réunion – Journal du 25 octobre 2019

     

    Macron met le feu à La Réunion

    En déplacement dans l’Océan Indien, le président de la République doit faire face à la réalité sur l’île de La Réunion ! De violents affrontements ont eu lieu lors de son passage et ses déclarations entre effets d’annonce et petites polémiques n’ont pas apaisé les esprits.

    La carte judiciaire, une arme électorale

    Nicole Belloubet chahutée par la révélation d’une note confidentielle. Alors que les élections municipales s’annoncent périlleuses pour la majorité, le garde des Sceaux envisagerait de différer les annonces de la réforme de la carte judiciaire en fonction des résultats. Une véritable instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins électoralistes.

    Les Etats-Unis face au fentanyl

    Il est l’un des opiacés les plus dévastateurs aux Etats-Unis : le fentanyl. 40 fois plus puissante que l’héroïne, cette drogue tue plusieurs dizaines de milliers de personnes chaque année et les autorités ont bien du mal à endiguer le phénomène.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-met-le-feu-a-la-reunion-journal-du-25-octobre-2019

  • La loi sur la PMA n’est pas encore votée que la propagande pro-GPA commence sur le service public

    La loi sur la PMA n’est pas encore votée que la propagande pro-GPA commence sur le service public

    Après l’irruption de la GPA dans le débat parlementaire avec l’adoption d’un amendement, vite rejeté suite à la contestation nationale ; après les décisions de justice favorables à la location d’utérus ; voilà la propagande pro-GPA sur le service public.

    Cela commence par un sondage (dont on ignore la question), qui estime que les Français se disent favorables à l’autorisation du recours à une mère porteuse à 68 % pour les couples hétérosexuels et à 53 % pour les homosexuels.

    Cela se poursuit avec des émissions orientées pour faire pleurer dans les chaumières, sur le thème de “c’est trop injuste”…

    Après, il y en a qui peuvent toujours se rassurer en se répétant que le gouvernement est totalement contre la GPA, que c’est la limite à ne pas franchir, etc, etc.

    Voir la fin

  • « Big Fertility » : un reportage sur le business de la GPA aux USA

    Kelly a été mère porteuse à trois reprises, dans le Dakota, un État américain où la GPA est autorisée : « À ma troisième GPA, le couple commanditaire n’était plus du tout sûr de vouloir des enfants que je portais car j’étais enceinte de deux garçons alors qu’ils avaient payé un supplément pour avoir un garçon et une fille. J’avais donc été implantée avec un garçon et une fille, mais ce sont des choses qui arrivent : la petite fille a été expulsée et l’embryon garçon s’est dédoublé, formant des jumeaux. Bref, en tout cas je devais chercher un plan B car je ne savais pas du tout, et ce jusqu’au dernier moment, si les commanditaires prendraient les bébés, et à la naissance j’ai finalement passé pas mal de temps avec eux… Je me suis rendu compte à quel point ils reconnaissaient ma voix, mais aussi celle de mon mari car lorsqu’il était présent dans la pièce, ils réagissaient, alors qu’ils ne bougeaient pas du tout lorsque le père «adoptif» était là. J’ai donc compris que même si moi je me refuse à considérer ces enfants comme les miens, eux, bien sûr, ne peuvent pas comprendre que je ne suis pas leur vraie mère. »

  • La PMA et le combat identitaire : les leçons à tirer – Clément Martin

    La démonstration de force de La Manif pour tous, le dimanche 6 octobre dernier, a rassemblé près de 600 000 personnes contre la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui. Premier constat qui s’impose : le sujet mobilise toujours les passions des opposants, dont le noyau militant est issu du monde catholique. Certes la majorité des Français semble favorable à l’ouverture de la PMA/GPA aux homosexuels. On pourrait songer que le combat de LMPT est vain, mais ce serait oublier que les masses ne font pas l’histoire : elles la subissent. C’est le premier enseignement de ces études. Ensuite, force est de constater que les catholiques peuvent encore faire trembler la capitale avec des mobilisations monstres qui dépassent, en effectifs de manifestants, les cortèges syndicaux, féministes, écologistes ou pro-clandestins qui monopolisent l’attention des journalistes.

    Tout ça pour rien ? Pour rien, non. Pour de nombreux jeunes Français attachés à réinstaurer des limites alors qu’elles sont rejetées sur tous les plans (explosion des frontières, démantèlement de tout protectionnisme, culte du libre-échange, etc.), LMPT est un rite initiatique, l’occasion d’éprouver la violence des militants d’extrême gauche ou de certains policiers, etc. Est-ce suffisant ? Non. Le combat anti-PMA/GPA s’oppose au déracinement engendré par un mode de reproduction qui exclut le foyer et la famille stable de l’équation, remplacés par un binôme de jouisseurs égoïstes comblés par des politiques en mal d’image de marque et l’industrie de la santé. C’est bien l’enjeu des racines qui est au cœur de ce combat. De la même manière que la scolarité obligatoire dès trois ans, en avançant la domination de l’Éducation nationale sur la jeunesse au détriment de la famille, conduit à « nationaliser » les enfants en les déracinant du foyer. Quant à la GPA, bien sûr, c’est l’extension à la procréation de la division industrielle des tâches, puisque mère biologique et « sociale » sont deux personnes différentes, à l’instar du donneur de sperme et du père (quand c’est un homme…). Déracinement et progrès technologique insensé, c’est-à-dire dépourvu d’une direction politique consciente au service de la grandeur et de l’indépendance d’un peuple, marchent de concert.

    Le combat anti-PMA/GPA n’est donc pas une lutte isolée mais un volet, seulement, d’un discours plus global contre l’abolition des limites en toutes choses et la soumission du politique à la technique et à l’économie. Est-ce à dire que les moyens techniques sont mauvais ? Non, à condition de rétablir la liberté politique qui consiste, parfois, pour un État, à corriger les modes éphémères en termes de moeurs et non à les subir. Des limites à l’idéologie libertaire peuvent être posées. Et cela dans tous les domaines : peut-on être identitaire et ignorer la santé physique et mentale de son peuple ? Le laisser se vautrer dans un consumérisme abêtissant ? Ou au contraire faut-il le tirer vers le haut en promouvant des exemples de vie édifiants et exaltants ? Mais pour cela, encore faut-il savoir qui nous sommes : des Français et des Européens, non des Berbères, des Pygmées ou des Ouïghours. Oui à la famille mais quel modèle de famille assure le bien commun ? Le foyer afro-musulman qui dilue la responsabilité des parents dans le tribalisme de quartier ou bien l’équilibre du couple helléno-chrétien, association équitable de deux êtres complémentaires, à l’instar de saint Joseph et Marie ou d’Hector et Andromaque ? Ce sont tous les déracinements qu’il faut combattre, toutes les théories du genre, tous les projets de savants fous : de la PMA/GPA au multiculturalisme.

    Clément Martin

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/

  • Aide médicale d’État: scandales en série à l’hôpital public

    Totem ou tabou hexagonal, l’AME bénéficie chaque année à 320.000 personnes en situation irrégulière. Elle est au cœur des discussions parlementaires, dans le cadre de la loi sur l’immigration. Derrière la volonté de solidarité, un système largement dévoyé qui autorise tous les abus.

    Dans son bureau exigu de l’hôpital public, rempli des cadeaux de patients reconnaissants, ce grand chirurgien a l’air abattu: «Je ne veux plus qu’on m’agresse ni qu’on me menace. Cela fait trente-six ans que je sers à l’hôpital. Je ne pensais pas me retrouver un jour aussi las», chuchote-t-il, l’administration ayant refusé qu’il se confie officiellement à un journaliste. Tout au long de cet entretien, mené après sa journée d’opérations, les anecdotes fusent.

    Lire la suite sur Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/aide-medicale-detat-scandales-en-serie-a-lhopital-public

  • Dignité de l’homme : la grande braderie !

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    Les gendarmes, grâce à un tuyau venant des USA, selon Le Monde et l’AFP, ont réalisé, le mardi 15 octobre, plus d’une centaine de perquisitions à travers la France et ont saisi 130 flacons de pentobarbital, un barbiturique/anesthésique qui n’est plus autorisé pour les humains, mais qui peut être utilisé dans le cadre d’une  ou d’un suicide. Il figure même parmi les produits possibles au sein des cocktails administrés lors d’exécutions par l’administration pénitentiaire américaine. Une association, Ultime Liberté, serait dans le collimateur pour avoir fourni des conseils aux personnes qui ont commandé sur Internet leurs doses « au cas où ». Les produits étaient référencés en douanes comme des cosmétiques.

    Qui sont les clients ? Des personnes qui ne veulent pas être confrontées à des souffrances excessives lorsque se profilera la mort. Cet énoncé des motifs ne pose pas de problème ; qui veut souffrir ? S’il est vraisemblable que l’acharnement thérapeutique a reculé, ces dernières décennies, les , en France, souffrent d’un retard, d’un manque de développement honteux. La litanie des insuffisances se poursuit ici aussi : structures, personnels, formations, moyens… le refrain est connu !

    Les associations de promotion de la mort en blouse blanche continuent de réclamer le droit à l’euthanasie et au suicide assisté. Le député Jean-Louis Touraine, grand chantre du progressisme, a même confié à Libération, fin septembre, qu’une fois la loi de bioéthique passée, il déposerait de nouveau un texte sur l’aide active à mourir. Ce bon docteur en médecine semble ne pas montrer autant d’énergie ni un tel empressement pour développer les soins palliatifs.

    Bien sûr, les médias sont très compréhensifs avec ces contrebandiers en substance létales. Avec eux, une instruction à décharge suffit. Le consensus implicite entre les oligarques qui détiennent ces médias est sans doute d’alléger les charges futures des assurances dites sociales (maladies, retraites) en abrégeant la vie des bénéficiaires : ça coûte moins cher pour l’État qui paye ! Ne doutons pas que les médias nous gaveront d’histoires pleines de pathos où une mort douce sera préférable à toute autre option. Il se trouvera bien assez de politiciens progressistes pour y voir un combat sociétal porteur pour leur aura. Mais c’est l’avant-vente de la grande braderie de la dignité de l’homme. C’est aussi le chant du cygne de la médecine conçue comme un art : elle deviendra, sous peu, une simple prestation de service marchand – elle a déjà commencé, d’ailleurs.

    Peut-être que les efforts des gendarmes ne sont qu’un combat d’arrière-garde. Les promoteurs de l’utilitarisme appliqué à la vie humaine veulent toucher les dividendes de la désespérante affaire Vincent Lambert. Désabolir la peine de mort pour les faibles et les malades, désabolir l’esclavage avec les trafics de gamètes et d’enfants, et bientôt le servage des mères porteuses. Les mots ne sont pas de moi mais d’Antoine de Saint-Exupéry dans sa lettre à un général resté anonyme : « Je hais mon époque de toutes mes forces. L’homme y meurt de soif. » Qui, pour lui donner à boire ? Je vais relire le dialogue de Jésus et de la Samaritaine (Jean, chapitre IV).

    Rémy Mahoudeaux

    https://www.bvoltaire.fr/dignite-de-lhomme-la-grande-braderie/