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santé et médecine - Page 303

  • Sylviane Agacinski - L'obscénité de parler d'une femme comme d'une gestatrice agréée

  • GPA : des femmes réduites en esclavage

    6a00d83451619c69e2022ad355ebf1200c-200wi.jpgSheela Saravanan est une chercheuse indienne, titulaire d'un doctorat en santé publique, et a travaillé dans plusieurs universités allemandes. Elle appartient notamment à l'Institut d'Éthique et d'Histoire de la médecine, à l'Université de Göttingen. Elle a mené une longue enquête auprès des mères porteuses en Inde, et a publié à la suite de ses recherches A Transnational Feminist View of Surrogacy Biomarkets in India, un document réalisé à partir de nombreux entretiens. Elle y révèle les conditions terribles dans lesquelles les mères porteuses sont étroitement surveillées tout au long de leur grossesse. Elle a été interrogée dans le Figarovox. Extrait :

    "En 2007, L'Inde était la deuxième destination au monde en matière de tourisme médical, grâce à la qualité de son système de santé, de ses équipements et de l'accessibilité des soins. Je pensais donc que les parents d'intention (les personnes qui ont recours à une mère porteuse pour obtenir un enfant) étaient attirés par la modernité des équipements médicaux et le haut degré de qualification des médecins, ainsi que par la permissivité de la législation indienne, la faiblesse des coûts et la disponibilité des mères porteuses. Mais lorsque je suis venu en Inde et que j'ai discuté avec des parents d'intention, j'ai compris en réalité qu'ils viennent surtout parce qu'en Inde, les mères porteuses n'ont absolument aucun droit sur l'enfant qu'elles portent, ni même sur leur propre corps tout au long de leur grossesse. Elles ne bénéficient d'aucun soutien légal ni psychologique. On leur demande d'allaiter l'enfant qu'elles ont porté, puis on le leur arrache sans leur apporter la moindre assistance psychologique. C'est tout le contraire de ce que l'on nous montre à la télévision: dans les talk-shows comme celui d'Oprah Winfrey aux États-Unis, on nous vend une image romantique de la gestation pour autrui en Inde, comme si c'était un service rendu, entre sœurs, en quelque sorte. J'ai donc pris conscience qu'en Inde, la gestation pour autrui est une violation flagrante des droits de l'homme, et qu'elle fait encourir d'importants risques pour la santé des femmes.

    Vous rapportez les difficultés que vous avez eues pour approcher les mères porteuses. Pourquoi les cliniques étaient-elles si réticentes à vous mettre en contact, si leur activité est légale?

    Malgré tout, deux cliniques ont accepté de m'aider dans mes recherches, dont une qui dispose d'un foyer pour mères porteuses, c'est-à-dire des dortoirs dans lesquels les femmes enceintes sont détenues pendant toute leur grossesse. J'ai toutefois appris plus tard que les femmes avaient reçu des consignes très strictes sur ce qu'elles avaient le droit de dire ou non. J'ai rapidement compris les raisons de tous ces mystères. Ces cliniques étaient impliquées dans diverses activités illégales: elles ne fournissaient aucune copie de leur contrat aux mères porteuses, elles fabriquaient de faux certificats de naissance, et se servaient même de leur influence pour émettre de faux passeports aux personnes qui souhaitaient ramener un enfant dans un pays où la GPA est illégale. Par ailleurs, de nombreuses médicales y sont contraires à toute forme d'éthique: bien qu'on n'ait pas le droit d'implanter plus de trois embryons à la fois dans l'utérus de la mère, les cliniques en implantent systématiquement cinq, et s'il y en a plus de deux qui sont viables, on procède in-utero à des avortements sélectifs. De plus, les accouchements ne se font que par césarienne. Une des mères m'a confié que même si le travail se fait douloureusement, on les conduit brutalement en salle d'opération pour les accoucher en urgence. Ces pratiques sont toutes, évidemment, illégales. Les cliniques se doutaient certainement que si je restais trop longtemps ou que j'approchais les femmes de trop près, je finirais par avoir vent de leurs pratiques, d'où leur réticence à me mettre en relation avec elles. [...]

    Vous avez également visité ces «surrogacy homes», ces foyers pour mères porteuses où sont retenues les femmes pendant leur grossesse. Y restent-elles par choix, ou par obligation? Vous comparez ces lieux à des prisons…

    Il s'agit d'une obligation imposée par la clinique, parfois même après la naissance si les parents d'intention souhaitent que la mère allaite l'enfant. De toute manière, après l'accouchement, elles n'ont pas le droit de retourner tout de suite chez elles. Pendant la grossesse, tous leurs mouvements sont strictement contrôlés, elles n'ont pas le droit de sortir ni d'accomplir aucune tâche du quotidien. On limite le nombre de proches qu'elles sont autorisées à voir. Elles doivent également abandonner leurs autres enfants: l'une d'entre elles, célibataire, a dû les confier à son frère tout le temps de la grossesse. Et dans la clinique, il n'y a aucun divertissement prévu pour elles: pas de télé, de radio, de livres ou d'ordinateurs, elles sont sur leur téléphone portable pratiquement toute la journée. Même dans les prisons, il y a des cours ou des espaces de récréation. On leur fait écouter de la musique sacrée à longueur de temps, car cela est supposé avoir un effet bénéfique sur les bébés. Elles sont gavées à longueur de journée, sont tenues de finir leur assiette à chaque repas. En réalité, les conditions de vie dans ces foyers sont une violation flagrante des droits de l'homme: toute activité autre que liée au bon déroulement de la grossesse est bannie. [...]

    En revanche, est-ce que l'interdiction de la GPA ne risque pas de laisser ces pratiques se perpétuer souterrainement, dans des conditions pires encore?

    Non, car en réalité, même légale, la gestation pour autrui s'accompagne de pratiques terribles. En 2013, de très jeunes femmes venues des régions les plus pauvres d'Inde ont été enlevées, échangées, violées et forcées à devenir mères porteuses. Une jeune fille a notamment été forcée d'accoucher à six reprises après son enlèvement, à l'âge de 13 ans! Il y a de très nombreux trafics similaires en Inde, avec des femmes venues souvent du Népal ou de Thaïlande. D'autant que la GPA intéresse de moins en moins de femmes à cause de la diminution des salaires. Comme pour la prostitution, une interdiction formelle n'empêchera certainement pas certains trafics souterrains, mais permettra de créer des plateformes légales pour aider les femmes qui en sont victimes à se pourvoir en justice, tandis qu'un système permissif favorise l'essor des réseaux clandestins."

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  • Scandale sexuel chez MSF, échange de médicaments contre du sexe

    Des travailleurs humanitaires de l’ONG auraient eu recours à de jeunes prostituées et auraient soutiré des relations sexuelles contre des médicaments.

    Ce sont d’anciennes employées de l’ONG Médecins sans frontières qui ont lancé l’alerte. L’une d’entre elles rapporte qu’un collègue lui a confié qu’il était possible lors de leurs missions en Afrique de troquer des médicaments en échange de relations sexuelles. Des prestations avec de jeunes prostituées sont également dénoncées, selon des témoignages réunis par la BBC.

    Ces accusations concerneraient le personnel logistique et non les médecins ou les infirmiers en poste au Kenya, au Liberia et en Afrique centrale. A la suite de ces révélations, MSF a publié un communiqué dans lequel ils assurent ne pas tolérer « l’abus, le harcèlement ou l’exploitation ». Le règlement de l’ONG interdit d’ailleurs le recours à la prostitution.

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  • Avorter, oui. Aider les maternités, non

    L'Etat ne cesse de déverser de l'argent pour la contraception, l'avortement remboursé à 100%. Et en même temps, comme dirait l'adepte de la culture de mort qui nous gouverne, il manque de l'argent pour les maternités. Samedi 23 juin, une manifestation est organisée à Paris pour lutter contre la fermeture des maternités de proximité. Récemment, à l'hôpital de Vierzon, les salariés ont engagé des actions coups de poing afin d'éviter la fermeture pressentie de la maternité. Des groupes de soutien se multiplient pour le sauvetage d'établissements à Bar-le-Duc (Meuse), Remiremont (Vosges), Vire (Calvados), Noyon (Oise), Le Blanc (Indre) ou encore Falaise (Calvados). C'est dans la maternité de cette dernière commune que Christelle, 38 ans, aurait dû accoucher en 2015.

    "J'ai failli y passer" :

     

    "Quand ils ont annoncé [sa] fermeture, j'étais à six mois de grossesse". "J'étais au départ suivie par ma maternité. Quand j'ai appris qu'ils n'allaient pas s'occuper de moi, c'est devenu un énorme flou. Il fallait trouver une autre maternité. Il y en avait une à Caen mais ça n'avait rien à voir avec mon petit [établissement] chaleureux". "Si la maternité avait été juste à côté, aux premières contractions on serait partis tout de suite. Mais là, elles étaient trop rapprochées. Je ne voulais pas être sur la grande route, à 110 km/h, quand ça arriverait".

    Le 28 octobre, à 4 heures du matin, elle a dû accoucher sur son canapé.

    "La maternité était beaucoup trop loin. Je sentais très bien que c'était impossible."

    Son mari a appelé le Samu. 

    "Ils sont arrivés en quatre minutes. Ils étaient six. Ils n'avaient jamais fait d'accouchement". "Ils ne savaient pas comment s'y prendre. C'était pas courant [puisqu'avant] il y avait une maternité à côté." "La position n'était pas celle que je voulais. Le canapé était abîmé, c'était pire qu'une table". "C'était violent, très violent. Mon état de santé, l'état de santé du petit, toutes les complications... Je ne le sentais pas comme [faisant partie] d'un événement heureux. J'avais du mal. Maintenant, avec du recul, j'ai mon petit, il va bien. Je vais bien aussi". "Par contre, quand on me demande une petite sœur…"

    Dans Le Maine libre, Charlène retrace la naissance de son enfant, elle aussi dans son salon. Sur le site de Sud Ouest, Cécile raconte son accouchement... dans une voiture.

    Michel Janva

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  • Des femmes avortent à l’étranger de bébés à un terme avancé, en toute illégalité, aidées par des organismes payés par nos impôts

    6a00d83451619c69e2022ad39a7168200b-250wi.jpgMarie Philippe a créé il y a dix ans le site ivg.net. Elle est interrogée par FC sur son dernier ouvrage.

    "D’après votre expérience, les femmes ont-elles habituellement des séquelles de leur IVG ?

    Les idéologues de l’avortement soutiennent que les femmes vont très bien. Mais, quand on les écoute, on entend qu’elles ont souvent une blessure affective, parfois sournoise, qui peut se manifester de manière très variable : addiction à la cigarette, l’alcool, instabilité affective, dépressions, scarifications, pensées suicidaires... Elles deviennent dures et ont du mal à assumer leur féminité. Elles nous racontent qu’elles ont des cauchemars, des insomnies, une angoisse profonde, une perte de confiance en elles. Elles peuvent même se sentir sales, criminelles. Ce mot terrible, je ne l’utilise jamais, mais elles disent parfois : « J’ai tué mon enfant ! »

    Elles ont entre 14 et 45 ans et viennent de tous les milieux. Elles veulent savoir comment se passe une IVG. Et ce qui se passe après. Elles veulent aussi se livrer. Nous les écoutons longuement et nous continuons, ensuite, à dialoguer, même après l’avortement, si telle a été leur décision. La très grande majorité de ces femmes aimeraient au fond d’elles accueillir leur enfant.

    Ce peut être des femmes musulmanes qui ont déjà plusieurs enfants, et à qui le corps médical dit : « Fatima, vous êtes sûre ? Vous allez être fatiguée... » C’est plus proche d’une forme de racisme à l’égard de cette population qui est ouverte à la vie que de la compassion ! Des jeunes musulmanes sont enceintes dans le cadre d’une relation hors mariage. Elles sont reniées et mises dehors. Elles vivent un calvaire. D’autres encore, jeunes ou moins jeunes, n’ont pas le courage de se battre contre les pressions de leur entourage. Combien me disent : « Marie, je n’en peux plus, je suis trop seule, personne ne m’aide ! » Ou encore : « J’ai ma vie professionnelle et je ne peux pas mettre en cause ma carrière ! » La France a complètement perdu l’amour des bébés. Attendre un enfant n’est plus une joie, mais un « problème » dont il faut se débarrasser.

    Je reçois aussi de plus en plus d’appels qui proviennent de femmes qui ont avorté à l’étranger de bébés à un terme avancé, en toute illégalité, mais aidées par des organismes payés par nos impôts, et qui se sentent, ensuite, extrêmement mal. Le bébé est parfois avorté à vingt-deux semaines alors qu’il est presque viable.

    Pourquoi estimez-vous que ces femmes sont victimes ?

    Les femmes sont prisonnières d’une contraception qui fonctionne mal. Elles croient qu’avec la pilule, elles n’auront pas d’enfant. C’est faux ! La majorité des femmes qui avortent étaient sous pilule ou stérilet. Elles sont comme assujetties à leur compagnon. Ce sont les hommes qui veulent l’IVG. Les personnes qui m’insultent au téléphone sont le plus souvent des hommes. La contraception leur fait perdre le sens de la paternité responsable. Ils sont comme des gamins qui, à l’annonce d’une grossesse, répondent : « Oh ! mais je ne suis pas prêt ! » Il y a une telle pression hédoniste ! Ce petit bout, c’est la catastrophe. C’est l’homme, la clé de voûte. Quand il dit : « On le garde », alors la femme accepte mieux la grossesse.

    La femme est aussi polluée par un discours ambiant sur le « désir » d’enfant. En fait, ce terme n’a pas grand sens, car il désigne un sentiment versatile. Il place l’enfant dans une position de petit prince, fruit d’un présumé « projet parental » au point qu’on entend qu’il vaudrait mieux, pour lui, qu’il soit avorté plutôt que d’être éduqué par une mère célibataire. La pression sociale est très forte.

    Enfin, elles manquent de liberté à cause d’un manque d’informations sur les conséquences graves de l’IVG. Pire, elles ont des informations fausses, par exemple sur le site du gouvernement, qui disent que l’avortement est sans risque, notamment sur leur fertilité.

    Pourquoi ces femmes ne trouvent-elles pas refuge auprès de leur famille ?

    Je suis frappée par le peu de proximité des adolescentes ou des jeunes femmes avec leur mère. Nous leur posons la question : « En as-tu parlé à ta maman ? » Elles disent : « Nous ne sommes pas proches. Depuis que j’ai un copain, la seule chose qu’elle dit, c’est de ne pas oublier ma pilule. » Il y a bien une démission des mères. Aussi, les femmes, à leur tour, n’éprouvent pas le désir de choyer un enfant, de donner la vie. Souvent les mères qui ont elles-mêmes avorté poussent leur fille à faire de même. De façon inconsciente, elles veulent créer un lien à travers cette souffrance vécue comme une malédiction. En revanche, j’observe que celles qui n’ont pas été accueillies du tout, placées dans des familles d’accueil, ressentent un grand besoin d’avoir un enfant pour compenser cet amour qui n’a pas été donné. [...]"

    Michel Janva

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  • PMA : Les Pères de Famille s’indignent et entrent en résistance

     

    Indignés de voir l’individualisme, l’égoïsme et le matérialisme de notre société consacrer l’effacement de la figure du père, des pères de famille de plusieurs villes de France se sont constitués en un Collectif des Pères Indignés (CPI) qui a mené samedi 16 Juin une vaste opération de tractage dans les rues d'Angers, du Mans et de Nantes.

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    L’objectif, en cette veille de Fête des Pères, était d’alerter les Français du danger que représenterait pour notre société l’autorisation de recourir à la Procréation Médicalement Assistée pour les femmes (PMA dite sans père). Une telle autorisation réduirait l’enfant à une marchandise tout en ouvrant la voie à l’autorisation de la Grossesse Pour Autrui (GPA) véritable esclavage moderne exploitant la misère des femmes des pays pauvres pour satisfaire un égoïste droit à l’enfant contraire à la déclaration universelle des droits de l’enfant ratifiée par la France.

    Face à de tels dangers, le CPI veut rappeler non seulement aux pères mais également aux mères et à toute la société française que chaque enfant a le droit d’être élevé par son père ET sa mère :

    • qu’un père c’est un repère pour un enfant
    • qu’un enfant a besoin de son père
    • le droit fondamental pour un enfant de connaître ses racines
    • que le droit DE l’enfant passe avant le droit À l’enfant

    Le CPI veut alerter les Français sur les dérives de la PMA dite sans père :

    • la création par la loi d’orphelins de père
    • la réduction du rôle du père à celui d’un « fournisseur de spermatozoïdes »
    • la réduction du corps humain à une simple marchandise
    • le risque d’eugénisme à travers le diagnostic préimplantatoire [qui existe déjà avec la PMA]
    • l’inévitable légalisation de la GPA (Grossesse Pour Autrui)

    C'est pourquoi les pères indignés vont à la rencontre des Français !

    Michel Janva

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  • Zoom - Aude Mirkovic : la PMA, un juteux marché mondialisé !

  • Rappel : La dépression, première maladie chez les jeunes… Ça vous étonne ?

    Nous avons la joie d’inaugurer un monde plus triste encore que le précédent, cotillons en main et chapeau pointu sur la tête.
    On nous vend toujours la jeunesse comme cette nuée d’âmes insouciantes dont l’existence se résumerait à des lycées grouillant de camarades, des après-midi d’école buissonnière et des veillées sur les plages du Sud-Ouest où fleurissent l’amour et les stupéfiants. 
    Eh bien voilà, prenez ça dans les dents, semble nous dire le dernier rapport de l’OMS sur la santé des adolescents publié ce 14 mai : la dépression est la première cause de maladie et de handicap chez les jeunes de 10 à 19 ans, plus encore chez les jeunes filles. 
    Quelques commentateurs revêches qui ont bien profité des Trente Glorieuses moquent cette jeunesse précieuse et fragile qui s’apprête à financer docilement leur retraite : un coup de pied au cul pour ces adolescents feignasses qui trouvent le moyen de se plaindre sans avoir vécu la guerre ou la famine ! Quoi, il serait possible d’être malheureux quand on n’a connu que l’abondance et la paix ? Quoi, les réseaux sociaux et les congés payés ne feraient pas le bonheur ? 
    Parlons-en, de la paix : la criminalité française a été multipliée par sept en soixante ans et la délinquance a explosé (les atteintes aux personnes ont notamment augmenté de 89,5 % de 1996 à 2006). Nous écoutons avec amertume les anciens nous raconter l’insouciance de leurs sorties nocturnes tandis que nous rasons les murs de peur de finir comme la jeune fille d’Évry (les viols ont augmenté de 36,1 % de 1996 à 2006) [PDF]. Cette violence rampante nous est infligée dès le plus jeune âge : il y a quelques années, la classe politique semblait tomber de l’armoire en apprenant qu’un enfant sur dix était victime de violences physiques et verbales répétées à l’école. Pourtant, quel jeune n’a pas été victime ou témoin des turbulences de la cour de récréation, cet enfer à ciel ouvert pour ces gamins que l’on frappe et terrorise devant l’indifférence des adultes ? 
    Parlons-en, de l’abondance : 22,5 % des 18-24 ans sont pauvres, notre chômage atteint 25,6 % et la dette colossale du pays constitue notre seul héritage. Et encore, nous ne sommes ni en Grèce ni en Espagne. Nous avons toutes les raisons d’aller bien, n’est-ce pas ? 
    La seule abondance que nous ayons, c’est celle de la malbouffe. Selon l’OMS, 60 % des 56 millions de décès annuels lui sont imputables [PDF]. Récemment, j’ai surpris une triste conversation dans les couloirs de mon université : des jeunes filles de mon âge discutaient… de leurs problèmes cardio-vasculaires
    Asseyez-vous et regardez passer les filles de 15 ans : une sur cinq (20,9 %) a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Le chiffre est de 8,8 % pour les garçons. Et si l’essentiel des tentatives est le fait des femmes, trois quars des victimes de suicide sont des hommes. Il faut croire que les premières cherchent à susciter l’attention, les seconds à en finir pour de bon. Mais qu’importe le but, quand le désespoir est le même. 
    Un sondage réalisé pour la fondation Pierre-Deniker en 2010 révélait à ce propos qu’un jeune de 18 à 25 ans sur deux déclarait avoir des difficultés d’ordre psychologique : préoccupations anxieuses, stress, tristesse, désintérêt, désespoirEn effet, ceux qui jadis avaient la précarité et la peur de l’avenir chevillées au corps pouvaient au moins se consoler auprès d’un clan solidaire et uni. Combien, de nos jours, n’ont pas cette chance et craignent de finir à la rue dès le premier obstacle ? Les jeunes de 18 à 29 ans sont de plus en plus touchés par la solitude (2 % en 2010, 6 % en 2013). Ils ont aussi le séduisant spectacle de celle qui leur est promise en voyant la vieillesse délaissée finir à la rue ou à l’hospice. Hélas, une société qui sème les crèches récolte les maisons de retraite… 
    Nous avons la joie d’inaugurer un monde plus triste encore que le précédent, cotillons en main et chapeau pointu sur la tête. Nous sommes des soldats inconnus ; nous sommes de petites âmes fortes dont personne ne soupçonne les luttes ; nous sommes les spectateurs de l’effondrement ultime, mais peut-être les ouvriers d’un monde nouveau qui n’attend que d’être forgé. 
    Et pour cela, au moins, nous méritons le respect.
    Source

  • Défense de la biodiversité: pour une politique du vivant

    ecologie.jpgEn finir avec la politique de l’autruche, la gabegie financière, l’hypocrisie clientéliste,  la colonisation-communautarisation… : Marine présentait  hier  à la presse son Plan Le Pen pour les banlieues « Pour un retour de la république »  (Française !) dans  nos territoires (perdus). Un multiculturalisme  qui nous coûte cher et dont sont plus ou moins directement victimes  les plus fragiles de nos compatriotes. Eric Verhaeghe  qui évoque dans une récente  tribune  la paupérisation de nos paysans, de nos artisans, de nos  vieux relève que  «  ce n’est d’ailleurs pas le moindre des paradoxes que la société du Vivre Ensemble, dominée par la bienveillance et les valeurs positives, soit aussi productrice d’enfermement et d’exclusion pour tous ceux qui lui rappellent la fragilité de ses croyances. Des campagnes lénifiantes occupent quotidiennement le champ médiatique sur l’accueil des réfugiés, la protection des femmes et des homosexuels, la dignité animale. Les mêmes qui professent une sorte d’amour sans limite pour toutes ces causes généreuses semblent avoir, dans le même temps moins de scrupule à  placer leurs parents ou leurs grands-parents dans des mouroirs totalement indignes. Dans cet empire du bien qui nous est proposé sans relâche par les médias officiels, retenir administrativement des demandeurs d’asile est vécu comme une honte, mais enfermer ses vieux dans des maisons prisons dont ils ne sortent que refroidis par la mort semble beaucoup moins choquer. Ce deux poids deux mesures permet, il est vrai, d’éloigner de nos yeux les images choquantes de ce que nous deviendrons un jour, et nous maintient dans l’illusion puérile que nous pouvons, toute notre vie demeurer d’éternels adolescents. » On prête au défunt roi du Maroc, Hassan II, d’avoir affirmé que le déclin de son pays serait tangible le jour ou s’y construirait des maisons de retraite. Il signifiait par là que cela serait le signe tangible du délitement des liens familiaux d’entraide et de solidarité, notamment entre les générations,  qui font aussi la force d’une nation, cette grande famille élargie…

    Une nation est aussi riche de la somme du vivant qu’elle abrite, et à cette aune  le  Plan pour la biodiversité  2020  (dont les détails n’ont  pas  été communiqués), annoncé le 18 mai par Nicolas Hulot, ministre de la Transition énergétique,  a sa légitimité. Un ministre déjà marqué à la culotte par les défenseurs de l'environnement qui lui demande notamment d’engager un bras de fer avec Total  qui importe chaque année  plusieurs  centaines de milliers  de tonnes d’huile de palme  (pour fabriquer du carburant) et dont la culture intensive  est  responsable de la déforestation massive.

    Un plan qui est aussi une manière pour M. Hulot de marquer son territoire et d’effacer le couac gouvernemental qu’avait  constitué la sortie l’année dernière  du  ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert,  lorsqu’il  défendait les pesticides tueurs d’abeilles néonicotinoïdes  (très polluant pour les sols)    et  précisait être en faveur des OGM  et du Glyphosate.

    La question très emblématique et préoccupante de la disparition des  abeilles occupe régulièrement (et à juste raison) le devant de l’actualité. Il a été rapporté  que 400 000 ruches ont été décimées en 2017,sans pour  autant que le Stéphane Travert s’engage fermement sur une  indemnisation des apiculteurs.  Catastrophe écologique en  lien direct avec l’emploi de pesticides. Trois d’entre eux, trois  néonicotinoïdes  vont être  interdits au sein de  l‘UE  dans les cultures en plein champ. Une annonce faite par  la Commission européenne le 27 avril,  suite au vote d’une  majorité des Etats membres, et ce  malgré le lobbying intensif  des  grands groupes  fabriquant ces produits…

    Ce génocide des abeilles ne relève pas d’un mauvais  fantasme d’écolo-bobo mais d’une triste  réalité, dénoncée  il y a  déjà quatorze ans par Philippe de Villiers dans son livre  Quand les abeilles meurent, les jours de l’homme sont comptés.  Il  mettait en cause les ravages opérés par deux insecticides (le  Gaucho® et le Régent®) et dénonçait plus largement  un productivisme débridé, encouragé par les industriels,  qui ravage l’environnement.

    Plus largement,  l’opposition nationale ne peut être  pas sourde  aux inquiétudes très légitimes sur la disparition accélérée de la biodiversité en France, en Europe comme sur le reste de la planète. Les causes en  sont multiples, et l’explosion démographique y tient bien sûr toute sa  part. Elle imposera fatalement (?)  des changements dans l’exploitation des ressources et des modes d’alimentation dans une très large partie du monde.  L’activité agricole est  responsable de 80% de la déforestation mondiale,  utilise  70% des ressources en eau de la planète  et  accapare  un tiers de la surface terrestre. Une situation inédite qui rend plus que jamais nécessaire une urgente défense de la biodiversité à l’heure ou les trois quart  de l’offre alimentaire mondiale repose sur  seulement douze plantes et cinq espèces animales.  Saccage des habitats naturels, érosion des sols, pollution:  le  rapport Planète Vivante publié en octobre  2016 par le Fonds mondial pour la nature (World Wildlife Fund, WWF) indiquait qu’en un peu plus de quarante ans (entre 1970 et 2012) , la population des vertébrés avait diminué de 58%, celle des animaux d’eau douce de 81%, les populations d’espèces terrestres et marines respectivement  de 38% et  36%.

    Les atteintes gravissimes à notre environnement – en France même, des dizaines d’espèces encore communes sont  menacées d’extinction dans les prochaines années-  à la faune et à la flore  découlent aussi d’une idéologie,  celle de la marchandisation du monde dont l’ultra-libre échangisme est un des visages,  d’un productivisme échevelé, d’un matérialisme effréné.  Toutes choses dénoncées de longue date par le FN rappelle Bruno Gollnisch,   qui a prôné et défendu dans tous ses programmes successifs, l’harmonie entre la nature et l’activité humaine. Une vraie politique  du vivant , de  défense de la vie en sens plein et entier du terme, d’une biodiversité qui passe aussi par la défense des  peuples autochtones, à commencer  par celle de nos peuples européens.  Bref , la défense d’une  écologie bien comprise et véritable qui n’est pas celle largement préemptée aujourd’hui avec l’aide des médias, mais sans succès dans les urnes,  par les faussaires gaucho-libertaires, altermondialiste et immigrationnistes, voire par les partisans  d’une gouvernance mondiale s’édifiant sur les ruines de nos identités et de nos nations souveraines.

    https://gollnisch.com/2018/05/24/defense-de-la-biodiversite-pour-une-politique-du-vivant/

  • Face cachée du Ramadan : faux jeûne, business, orgies de nourriture, indigestions massives, gaspillage, dégâts sociaux

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    Le terme « jeûne » n’est pas forcément adapté pour désigner les pratiques islamiques du ramadan… qu’on ne peut plus rater en France.

    Certes, le fait de ne pas avoir le droit de boire de l’eau pendant tout le jour est dur, voire inhumain quand il fait chaud (et cela interroge sur la religion qui impose de tels préceptes).

    Pour le reste, certains parlent du « mois de la nourriture » !

    En Algérie, en 2010, le nombre de personnes admises aux services des urgences médicales après l’Iftar (repas de rupture du « jeûne ») durant les 10 premiers jours du « mois sacré » avoisinait les 10 000. « La quasi-totalité des cas personnes souffrant de troubles digestifs, d’hypertension et de troubles de diabète ont été enregistrés au niveau des hôpitaux du nord du pays », a indiqué à Echorouk le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le professeur Mustapha Khiati.

    Au Qatar, dès le soir du premier jour du ramadan, les hôpitaux ont reçu en 2013 des dizaines de patients souffrant de douleurs. Douleurs non pas dues un manque de nourriture ou d’eau, mais à l’inverse dues à un excès.

    En effet, les patients, qui se sont suralimentés au cours de l’iftar, se sont plaints principalement de brûlures d’estomac, et de vomissements répétés. Tout au long du ramadan, les hôpitaux qataris reçoivent régulièrement des patients ayant trop mangé. En 2015, une centaine de personnes ont été admises au service des urgences au cours de la première nuit du ramadan.

    Le ramadan est aussi l’occasion d’un formidable gaspillage de nourriture :

    « Les musulmans jettent plus de 40 % des plats préparés chaque jour pendant le Ramadan. » C’est le constat d’une étude réalisée par Mohammed Aman, un écologiste du Bahreïn spécialiste de l’environnement et des déchets. « Les gens ont tendance à multiplier par trois la quantité de nourriture qu’ils consomment durant l’Iftar », ajoute-t-il.

    Par ailleurs, en Algérie, femmes et enfants battus au sein du foyer durant le ramadan : +120% ; rixes et disputes causant des blessures : +400% ; voies de fait, agressions : +320% ; vols de voitures, escroqueries, faux et usage de faux : +180% ; rendements dans les entreprises : -62% ; nombre de sinistres : +410% ; nombre de blessés : +214% ; nombre de décès : +80%. Ces chiffres ne sont pas le fait d’islamophobes rabiques, mais résultent d’une enquête menée par l’institut algérien Abassa, dans 24 régions administratives d’Algérie, auprès d’un échantillon représentatif de 3.004 individus. L’objectif de cet institut était d’identifier et de quantifier les principales conduites sociales individuelles et collectives durant le mois du Ramadan. On voit les résultats… Depuis, l’Institut Abassa a été démantelé par les autorités algériennes.
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